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17 avr. 2021, 21:46
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
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Plan de la table de Serdaigle. Merci à Lahya et Elo ! <3
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Ça y est. Les sélectionnés étaient partis. Vers le Dominion. Vers leur mort ou vers leur gloire. Vers leur combat. Un combat qui promettait d’être sans merci. Joy pouvait juste espérer. Espérer qu’ils comprennent que s’entre-déchirer ne servait à rien. Espérer qu’ils s’entraideraient. Mais surtout espérer qu’ils reviennent. Vivant. Si possible intacte. Mais vivant c’était déjà bien.

La Grande Salle respirait la tristesse. Le désespoir. La colère. Que des émotions négatives. Des émotions qui oppressaient la Serdaigle. Trop de monde. Trop de pleur. Trop de désespoir. La jeune fille commençait à étouffer. Pourquoi était-elle venue ? Pourquoi ? Par curiosité ? Elle voulait rester loin de tout ça. Elle savait que ça se passerait comme ça. Alors pourquoi donc s’être déplacé dans la salle ? Elle connaissait la réponse. Elle était un brin curieuse mais surtout elle s’en serait voulu de ne pas être la. Elle s’en voulait déjà de ne pas avoir pris le temps de connaître les concurrents. Elle pensait se protéger, mais se protéger de quoi ? De la tristesse ? Mais a quoi bon être joyeux quand tout le monde pleure ? Et comment ne pas être triste ?

Partir. Elle devait partir. Elle devait fuir cette salle. Avec tout ce monde elle se sentait prisonnière. Prisonnière de ce drame. Prisonnière de la peur qui régnait. Pouvait-elle s’éclipser discrètement ? Vu l’ambiance présente, sûrement. L’Aiglonne se leva. Mais elle n’eut pas le temps de faire un pas qu’un nuage - ou plutôt de la brume - s’éleva entre les tables des élèves et celle des professeurs. Elle retomba sur le banc. La petite Wakberg se trouvait au premier plan, assise vers l’extrémité de la table. Alors, la fumée commença a former un dessin. Elle prenait la forme de hauts murs de pierres, de couloirs étroits et de vagues silhouettes. Apparurent des personnes courant ou tombant. Joy frissonna. Elle comprit rapidement que les élèves et professeurs allaient avoir droit à une retransmission en direct de ce qu’il se passerait dans le Dominion.

Cruel, c’était vraiment cruel. Tout d’abord on menaçait pour obliger des élèves à choisir de mettre leur nom dans l’Urne. Ensuite on en sélectionnait 4 pour les envoyer au Dominion. Et comme si ça suffisait pas on montrait à l’école déjà terrifié comment leurs amis allaient mourir ? Non, pas mourir. Elle ne devait pas penser ça. Ils s’en sortiraient. Ils leur montreraient que cette mascarade ne servait à rien. Il fallait leur faire confiance.

La Serdaigle fut interrompu dans ses réflexions quand la vision se précisa. Elle était plus nette et fixe. Deux jeunes sorciers face à face. Ils sortirent leur baguette. Entamèrent un duel. Dès le début il fut violent. Mais il augmentait en dangerosité au fur et à mesure. Des sortilèges impardonnables. La jeune fille n’en avait pas beaucoup entendu parler mais savait combien ils étaient dangereux. Ils ne s’appelaient pas ainsi pour rien. L’Aiglonne aurait voulu détourner les yeux. Mais elle était comme hypnotiser par la vision. Elle arrivait à ressentir d’une certaine façon la Magie Noire présente dans le Dominion.

Savoir qu’Irene, Elowen, Lilly ou encore Jacob aurait pu être à la place de l’un des sorciers l’effrayait. C’était d’autant plus horrible qu’on les laissait dans l’ignorance. On leur montrait les lieux et ce qu’il s’y passait sans leur dire comment s’en sortait les élèves de Poudlard. On les laissait s’imaginer les pires choses qu’il pourrait leurs arriver. Joy était incapable de dire ce qu’elle préférait : voir ses camarades souffrir ou les imaginer en train de souffrir ? Parfois avoir trop d’imagination peut être un gros inconvénient. La jeune fille n’osa pas regarder les autres personnes présentes dans la salle. Elle n’était pas prête à voir leur souffrance. Elle, elle gardait toujours un visage impassible. Elle ne voulait pas pleurer. Ça ferait trop plaisir aux personnes présentes derrière tout ça. Elle ne pouvait contrôler ce qui adviendrait des sélectionnés, ni la peine présente en chacun mais elle pouvait contrôler ce qu’elle laissait voir.

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Résumé des actions extérieures de Joy :

Elle se lève pour partir mais se rassoit lors de l’apparition de la brume. Elle observe les images sans laisser transparaître la moindre émotion.
Dernière modification par Joy Wakberg le 21 août 2021, 10:45, modifié 3 fois.

4ème année RP • #004400 • Rédactrice HRP
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Uni ne Perdra
18 avr. 2021, 01:16
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
C'était des gamins. Prenez cette Irene Gates, par exemple. Ses professeurs disaient qu'elle était à la fois sportive et brillante, aussi bonne sur un balai que le nez dans les parchemins. Certainement promise à un grand avenir. Qu'est-ce qui justifiait que l'on puisse gâcher sa vie comme ça ? Et cette Lilly Zarbi, dont Jeremiah n'avait dit que du bien - et contrairement aux apparences, Jeremiah ne disait pas du bien de tout le monde -, qui, d'après lui, pourrait faire tourner les tournesols, quelle terreur allait-elle ressentir dans le Dominion ? Jacob Tramontane, un gamin de l'âge d'Owen, à peu près. Même s'il ne semblait pas avoir grand-chose en commun avec lui, Kristen ne pouvait s'empêcher d'y penser. Quant à Elowen Livingstone... Entre tous, elle subirait certainement les plus gros dégâts. Car il y avait tant à gâcher, en elle.

Mais en leur tendant cette clé, elle avait tâché de masquer tout cela. Kristen Loewy n'était jamais inquiète ! Kristen Loewy n'avait peur de rien ! Kristen Loewy savait ce qu'elle faisait ! Ah ! Elle ne savait pas du tout ce qu'elle faisait. Malgré tous leurs efforts, les quatre enfants entraient dans ce foutu Dominion. Elle la tenait fort, cette clé. Elle la tenait comme elle aurait tenu sa baguette dans son poing fumant de rage, au moment béni d'anéantir les Lignées du Nord. Mais ce jour-là, quand l'occasion s'était présentée, personne n'avait rien pu faire. Tout le monde était resté stupide devant ces petits roitelets prétentieux. C'était pourtant là qu'il fallait agir. Sont-ils beaux, nos remords !

Son visage était incroyablement fermé, ne laissant transparaître aucune émotion. Les concurrents n'avaient pas besoin de sa pitié, bien au contraire. Ils n'avaient pas besoin de sa colère. Ils n'avaient pas besoin de sa frustration. Il leur aurait fallu de la confiance, de l'espoir, de l'optimisme ! Et Kristen n'avait rien de tout cela à leur offrir, alors autant taire ses émotions. Ils le prendraient pour de la dureté, peut-être, tant pis. Elle avait raison de le faire.

Et pouf, plus d'enfants.

Très vite, des murmures, des pleurs plus ou moins silencieux, et cette grande dame debout au milieu de toutes ces émotions. Elle inspira un grand coup et voulut tout simplement quitter la salle, car elle n'avait plus rien à faire ici. Elle avait remis la clé ; voilà, et maintenant ? Et ce fichu journaliste, dans son coin, qui restait là comme les vautours que sont tous ces gens-là, ces gens à l'affut de l'info, de l'intox, du moment que ça fait vendre, que ça fait parler. Elle lui lança un regard mauvais.

Partir sur-le-champ, déployer les ailes de son dragon et brûler le reste des Lignées, sauver les enfants et mettre fin à cette mascarade - voilà ce à quoi elle pensait. Malgré la fierté qu'elle ressentait face à son exploit, elle regrettait de ne pas avoir vu Opale McKinney mourir de ses propres yeux. La tuer à des kilomètres de distance donnait à la vengeance un goût sucré de surprise, mais voir son regard implorant avait cruellement manqué. Parfois, Kristen fermait les yeux et pensait à la terrible souffrance qu'Opale McKinney avait dû ressentir, s'en enroulant comme d'une couverture bien chaude.

@Erza McGowan
Mais elle ne pouvait pas partir comme ça. Il y avait ces gamins là-bas, ces gamins ici, et tout un tas de gens qui auraient trouvé son départ très indélicat. Elle s'apprêtait donc à rejoindre la table des professeurs, exactement là où on l'attendait, quand elle vit cette gamine se mettre debout sur sa table et jeter des étincelles en l'air. Autant dire que ce n'était pas le moment d'agacer Kristen avec des réactions stupides. Quelques instants plus tard, cette même gamine hurla quelque chose où il était question de monstre et de sale né-moldu bon à mourir, mais impossible pour Kristen de comprendre de quoi il était question exactement. La directrice de Poudlard leva les yeux au ciel et sortit nonchalamment sa baguette pour lui lancer un maléfice de Langue collée.

« L'émotion n'est pas prétexte à la stupidité. »

Elle lança un nouveau regard au journaliste, mais lui-même regardait déjà autre chose. Cette fumée qui apparut au centre de la pièce, et qui montrait les images de l'intérieur du Dominion. Kristen rejoignit la table des professeurs très lentement, les yeux rivés vers ces images, le cœur battant et la mâchoire serrée. Ces éclairs, ces silhouettes qui tombaient, qui se transformaient en pierre, comme fusionnés avec le Dominion... Qu'est-ce que c'était que ça ? Est-ce qu'il y en avait de Poudlard, dans le tas ? Puis, les formes se firent plus nettes, se focalisant sur un duel entre deux sorciers. Le premier faisait évidemment appel à la magie noire. Quant à l'autre... ses lèvres bougèrent et formèrent un mot... Olori... Endoloris.

Oh, oui ! Excellente idée. C'était exactement le sort qu'elle aurait voulu faire jaillir de sa baguette à cet instant. Ficher le camp d'ici et faire mal, et savourer, savourer... Elle n'avait rien à faire dans une grande salle à manger, c'était une femme d'action. Pouvait-on partir maintenant ? Elle tourna la tête vers Elina quand elle regagna l'estrade, et reporta son regard sur l'écran de fumée en posant ses fesses sur son siège. Les mains croisées devant sa bouche, elle souffla :

« J'ai honte. »

Chers collègues, si le cœur vous en dit ! Kristen est arrivée au milieu de la table. :)
@Elina Montmort, juste pour le regard !
@Jacob Tramontane, @Irene Gates, @Lilly Zarbi, @Elowen Livingstone, pour la description du moment où la clé vous a été remise.

Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
~ if i wasn’t a narcissist i wouldn’t like me either ~

@Mentionnez-moi pour activer le Tabou
18 avr. 2021, 02:44
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Hier. Hier, j'ai pu voir avec effroi les colliers d'Irene et d'Elo devenir blancs. Un si joli blanc. Un blanc aussi pur que des robes de baptême, ou de mariage. Le blanc que l'on porte pour célébrer un heureux événement. Ce même blanc. J'ai lu qu'ailleurs, en orient, il était signe de désolation. C'est de circonstance, quelque part. Après tout, les 3 chinois sont bien au cœur de ce tournoi, n'est ce pas ? Chez eux, on porterait du blanc aux funérailles, ou si on se fait expulser de l'école japonaise au nom difficilement prononçable pour moi. Pour célébrer, si on peut le dire ainsi de tristes évènements. Ce même blanc qui est autour de leur cou.
Aujourd'hui. Aujourd'hui, ils sont devant nous. Nous, leurs camarades, enseignants, amis, familles, et cet homme qui m'est inconnu. Les pieds bien au sol, pour les empêcher de bouger, de trembler, je regarde sans vraiment être là la scène. Je suis inquiète pour eux. Encore plus pour mes camarades de dortoir, et pour Jacob aussi. De loin. Je m'intéresse à toutes les personnes ayant porté la robe de Quidditch, et il est dans la chorale, avec moi.

Lorsqu'ils disparaissent sans prévenir, je ne peux m'empêcher de porter mes mains à mes lèvres, comme pour étouffer un cri de surprise. Mission plus ou moins accomplie, je hoquette simplement. Où sont ils ? Que va-t-il leur arriver ?
Les yeux écarquillés, mes mains toujours sur mon visage, je cherche une réponse. Quelqu'un sait-il où ils sont ? Si quelque chose tourne mal, très mal, quelqu'un pourra nous avertir ? L'un de nous pourra y aller ? Serons nous laissés dans l'ignorance.
Quelqu'un lance un sort. Je crois. Je ne suis pas sûre. Je suis là sans être là. Je ne suis ni ici, ni dans le dominion.
Ma respiration s'accélère sans que je ne m'en rende vraiment compte. Et si... Reviendront ils entiers ? Irene va-t-elle elle aussi finir comme Alice, avec des séquelles visibles ? Pourra-t-elle seulement remonter sur un balai, batte en main ? A son retour (car elle reviendra, je n'ose en douter), pourra-t-elle encore nous tirer de nos lits tôt le matin pour aller s'entrainer, quelque soit le temps ? Le voudra-t-elle seulement ? Elo pourra-t-elle encore s'occuper de Chaussette ?
Et surtout. Comment saurons nous qu'ils vont bien ?
Quelque chose me dit de lever les yeux. De la fumée. Je ne pensais pas que mes yeux pouvaient encore s'écarquiller. Cela me rappelle beaucoup trop le bal. Il me faut du courage pour retenir des larmes. Je ne sais même pas pourquoi je ne suis pas loin des larmes.

Quelle impuissante. Quelle pleurnicharde je fais.

Rapidement, nous pouvons apercevoir des corps. Corps qui se changement en pierre. Nouvel hoquet. Puis, expirant l'air inspiré,
"Morgane"
Je ne crois voir aucun de mes camarades, a mon soulagement. Mais ces expressions, pour sûr, elle me suivront dans mes rêves. Ces jeunes gens, ont ils eu la liberté de choisir s'ils se tiendraient là ? Qui... qui étaient ils ? Leurs camardes, les ont ils vus ? Qu'auraient ils pu accomplir ?
Mes questions sont assez vite interrompues par un duel. Pendant une demi seconde, j'ai cru voir Irene, à cause des cheveux roux. Mais non. Heuresement. Le duel, déjà violent au départ devient menaçant, à cause de la nature de la magie.
De la magie noire. C'est de la triche. J'espère que nos camarades, les champions (ce mot de déchire la bouche) ne le verront pas ainsi. Parcequ'il faut rester fair-play en toutes situations. Enfin... je crois. L'histoire, et celle de ma famille en premier n'est pas tout à fait d'accord. Mais je ne veux pas encore trancher. Je ne devrais pas avoir à le faire.
Un soudain vertige me prend par surprise. Je pose mes mains, qui étaient collées, comme par un maléfice de glu perpétuelle sur ma bouche et mon nez sur la table et la fixe, essayant de reprendre le contrôle de ma respiration, toujours aussi désordonnée. Le bruit ambiant de la salle recommence à me parvenir, tandis que je prend conscience de la nausée qui s'est emparée de moi.
Au moins, j'ai réussi a garder les pieds bien droits, bien au sol, et le dos droit, bien parallèle à mes jambes.



Si quelqu'un veut interagir avec Celia, n'hésitez pas :) Mentionnez moi simplement, et j'y répondrai :)
Simplement, notez qu'elle n'est pas capable de réagir pour une bonne moitié de mon post (tant qu'elle a ses mains sur son visage, en gros)
Dernière modification par Celia-Awena Fournier le 04 juil. 2021, 20:40, modifié 1 fois.

pour éviter que les livres ne prennent feu... Si tu veux lire la suite, vas chez Joy Wakberg

Fehu




Petite rune perdue au milieux d'Enfants Resistants et Libres.
18 avr. 2021, 10:44
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
RP +

Erza prend ta main et descend lentement de la table. Vos mains s'entrelacent. Ta meilleure amie. Elle sera toujours là pour toi et tu seras toujours là pour elle. Quoi qu'il arrive. Quoi qu'il se passe. Tu en fais la promesse. Si tu le pouvais tu en ferais le serment Inviolable. En plus, ça ne te dérangerais pas de mourir... Tu serais enfin libre. Mais non. Tu ne mourrais pas. Puisque tu te l'es promis. Tu ne la lâcheras jamais. Jamais. Il n'en est pas question.
Vos mains sont solidement serrées, à croire qu'elles ne se décolleront jamais. Vous vous frayez un chemin à travers les élèves en panique ou dévastés. Vous passez à côté d'un grand élève, certainement dans ses dernières années à Poudlard. Tu entends le nom de Carry. Ton idole. L'idole de tout le monde. A part des Né-Moldus..., penses-tu avec un sourire.
Mais il ne parle pas bien de Carry. Tu entends qu'il a mis son nom dans l'Urne. Abasourdie, tu te tournes vers lui. Et tu aurais du t'en douter. Erza a tout entendu. Aïe. Elle lui crie toutes sortes d'insultes, principalement en rapport avec son statut de sang ignoble.
Tu aurais du lui crier ça.
Bah Erza l'a fait apparemment.
Elle du sang Impur. Elle vaut pareil que lui.
Pas du tout ! Elle a du sang sorcier, et elle n'a pas décidé d'être Sang-Mêlée...
Et lui, a-t-il décidé ?
Bah... Peut-être...
Vraiment ?
Bon, d'accord, mais elle est différente !
Dans ce cas ils peuvent tous être différents...

Soudain, Erza te tires vers une fille de Serpentard, apparemment. Erza t'en a parlé. Lydia ? Tu l'entends murmurer qu'on va tous y passer. Cette réaction te fait un choc.
C'est impossible. Seuls les participants peuvent y passer. Ou plutôt... Vont y passer. Fasse au Dominion, que peuvent-ils faire ? Très franchement, ceux qui disent qu'ils vont survivre et y arriver sont des idiots. Des idiots espérants.
Tu l'as été.
Non ! J'ai dit ça pour rassurer Erza... C'est différent, je ne le pensais pas !

Tu en viens à te rassurer toi-même. Pitoyable, désolant. Rien de brave ou de courageux. Tu n'es juste qu'une pauvre idiote. Une pauvre idiote espérante.
Mais je n'y croyais pas vraiment, si ? Non. Ils vont tous crever, là-bas.
Et la faute à qui ?
Si on reprend à ce qui les a emmené là-bas, où ils vont mourir, c'est la faute de la clé. Mais c'est un objet inerte.
Ou plutôt vivant de Magie Noire, oui !
Mais sinon... Il y a Miss Loewy. Miss Loewy. Miss Loewy... Qui lance un sort à Erza !
Pourquoi ? Elle lui a rien fait ! Qu'est-ce qui lu prend ? Elle va la tuer ? La torturer ? Qu'est-ce qu'elle lui fait ? La faire disparaître ? Pourquoi elle a fait ça ? L'emmener dans le Dominion, comme elle a su très bien le faire avec les participants, sans bouger un petit doigt pour les sauver ! C'est de sa faute ! A elle. Censée protéger ses élèves, elles risque leur vie ! C'est une... C'est une...
- Qu'est-ce qu'elle t'a... Mais ! Ça va ? He ho ?! Erza ?! Tu m'entends ? T'es devenue sourde ? Pourquoi tu parles pas ? Tu m'entends ? Tu peux plus parler ? Qu'est-ce qu'elle t'as fait, cette... ARGH ! Qu'est-ce qu'elle t'a fait ?! T'as mal ? Elle t'a torturé ? Pourquoi elle t'a fait ça ? Mais... T'as rien fait ! Au lieu de sauver ses élèves elle en torture d'autre ! Pourquoi elle est encore directrice ?! C'est qu'une folle ! Erza ? Parle-moi ! T'entends rien ? ERZA ! Parle ! Allez ! Pourquoi tu parles pas !
Tu ne l'aurais jamais pensé, mais des larmes coulent de tes yeux. Pourquoi elle a fait ça ? Erza n'a rien fait. Elle va pas bien ? Et personne ne bouge... Sont-ils tous fous ? Ou suis-je juste folle ? Personne ne s’inquiète pour elle... A part moi. Je suis vraiment folle ? Ou... Je m'inquiète parce que c'est ma meilleure amie ? Non, je suis sûrement qu'une taré...

Pendant ce temps... Y a pas de mots pour décrire ça. Un nuage ? Dans la Grande Salle. Qu'est-ce que... Non... Ce n'est pas... Le Dominion. Le Tournois, qui se passe devant vos yeux. Des adolescent... Morts ? Qui se transforme en pierre... Pourquoi... Trop de choses se passent, tu en as presque oublié Erza. Presque... Mais ce qu'il se passe devant tes yeux... C'est pire. Pire que tout. Endoloris. Un sort jeté. Tu veux fermer les yeux, mais tu n'y arrives pas. Comme captivée à l'image, tu regardes. C'est affreux. Horrible. Tiens ! Tu aimerais bien lancer un Endoloris sur la directrice. Mais tu es très, très loin de connaître ce sort. Que peux-tu lancer ? Un Gonflus ? Wow. Extraordinaire. Mais si tu apprends ce sort un jour...

@Erza McGowan :cute: 848 mots, bonne chance :grin:
Ainsi que @Lydia Loly, @Kristen Loewy pour la mention.

RÉSUMÉ
Julie part de la table des Serpentard et suit Erza qui la tire. Miss Loewy lance le sortilège de Mutation à Erza, hors Julie ne sait pas de quel sort il s'agit et croit que la directrice a fait du mal à la Serpentard.
Dernière modification par Julie Herman le 23 avr. 2021, 18:40, modifié 1 fois.

En présence très réduite, mes excuses !~ Fanfare de Gryffondor ~ |⇝ Chocog' | 1ère année RP & devoir
Filleule de l’Élite, Filleule de la Sublime, Filleule d'Ashley Swan | Discord ~ Julitchi Hermangue#5889
MO ☽ ON
18 avr. 2021, 10:58
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Mardi 20 mars 2046,
Table de Pouffys,
Première année,
Avec @Eryne O'Kieran.
Eryne 1

En ce jour, Charlotte n'était pas aussi joyeuse que d'habitude. Elle savait que quelque chose d'important allait se passer et qu'elle ne pourrait une fois de plus pas déguster un repas dans la grande salle sans s'inquiéter à propos de quelque chose. En se levant, elle frissonnait déjà. Pourtant, elle refusait d'afficher un visage triste. Après tout, ils allaient revenir non ? C'était tous des grands et ils savaient ce qu'ils faisaient. De toute façon, il ne pouvait pas en être autrement. La petite écrabouilla sa raison, et un sourire léger étira doucement ses lèvres. Rien que cela lui rempli la poitrine de courage pour passer à travers cette journée. Elle aurait bien aimé que Lily soit là aujourd'hui, c'était avec elle qu'elle avait passé le repas de l'apparition de l'urne et la voir l'aurait vraiment rassurée. Enfin, elle prit la résolution de vivre ce jour comme tous les autres. Si quelque chose était trop dur, elle pourrait toujours s'en aller de la salle.

Une fois assise, son regard se tourna autour d'elle et elle vit Eryne se diriger vers elle. C'est avec joie qu'elle l'accueilli par un bonjour assez retentissant mais qui contenait tout de même une pointe d'appréhension. Elle n'avait que onze ans pour le moment et elle ne savait rien des dangers que les élèves de quatrième année allaient vivre. Elle les voyait forts, en croyant que de toute façon il ne pourrait rien leur arriver. Pourtant, elle avait vu la rouge s'élever dans la salle une expression de souffrance pure sur le visage. Elle ne l'avait pas occulté de son esprit mais s'était dit que c'était seulement un évènement isolé. Elle souriait toujours quand Eryne lui avait répondu. C'était un sourire crispé qu'elle forçait un peu. Elle ne s'était jamais forcée à sourire. Comment cela se faisait qu'elle le devait aujourd'hui ?

Elle se força à respirer lentement ce qui ne futpas une mince affaire quand les quatre élèves disparurent. Elle souffla tout doucement tel un murmure qu'elle espérait être utile. Un encouragement presque silencieux voué à disparaitre dans le ciel, à s'envoler et à rester, peut-être, près des candidats.

- Bon courage... Revenez vite...


Le simulacre de sourire s'était éteint. Après tout, Lilly était partie, elle n'avait plus à sourire pour elle, elle sourirait en pensée. C'était, elle le songeait, suffisamment difficile. Elle se tenait droite en face de sa camarde qui semblait vouloir partir à tout prix, alors pour ne pas mourir d'inquiétude, elle commença à parler de n'importe quoi tel qu'elle en avait l'habitude.

- Tu vas faire quoi aujourd'hui Er...

Sa question resta en suspend comme arrêtée par un bouton pause. Un frisson la parcourut devant la fumée qui grimpa dans les airs. Avec une grande inspiration, elle se força à regarder au début. C'était un peu comme les films d'action moldu que sa mère regardait qu'elle n'aimait pas trop parce qu'elle les trouvait trop violents, mais en version sorcière. Qu'est-ce que c'était ? Est-ce qu'ils avaient décidé de leur passer un film pour leur changer les idées ? C'était pas un film comme ça qu'elle aurait aimé voir mais autre chose... Elle aurait voulu voir des... des chats par exemple. C'était cool des chats non ? Et puis c'est mignon ça s'attaque pas, il n'y a pas de problème avec des chats. Mais ce qu'elle voyait ce n'était pas des chats, mais bien des gens qui se battaient. C'était la réalité ou un film ? Miss Montmort avait dit que le Dominion n'était pas une partie de plaisir. Pourtant elle ne s'attendait pas à ça. Ce devait-être un bon vieux film, les sorciers qui aimaient la violence avaient voulu les traumatiser un peu c'était tout. Elle croyait peu à ce que cela soit la réalité, elle était même plutôt certaine que les professeurs n'auraient pas envoyé les élèves là dedans si c'était pour se battre aussi violemment.

Boudiou leur expression ! Ils avaient vraiment l'air méchants et baraqués. Pfiuu c'était pas un film pour elle. Elle devait arrêter de regarder. Mais... Et si... Si c'était la réalité ? Dans une hésitation constante, elle avait la voix coupée. Voulant se sentir plus proche de sa camarde, elle se leva et souffla doucement.

- J'arrive.

Instinctivement pour se rassurer, elle fit tout le tour de la table au pas de course en se recroquevillant pour qu'on ne la voit pas. Elle songea un instant qu'elle aurait dû passer sous la table , ça aurait été plus rapide. Une fois à destination, elle s'assit brusquement et elle attrapa la main de sa voisine sans dire un mot. Celle-ci lui serra fort la main en retour. Elle n'était pas seule, c'était le principal. Si elle avait été seule, les nœuds de son cerveau auraient été plus difficiles encore à démêler, elle aurait paniqué. Pourquoi leur passer un film aussi horrible dans cette situation ? C'était définitivement n'importe quoi. Il n'y avait plus de sourires et une tension sourde de partout dans la salle. C'était vraiment n'importe quoi. Elle marmonna d'un coup.

- C'est n'importe quoi, c'est n'importe quoi...

Poufsouffle Vult !! / Bôs débilus / RASA / Fan de Will
4e année RP (48-49)/ Capitaine des Hel's Angels / #804000
"Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin" #PouffyFamily
18 avr. 2021, 11:08
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Je repensai au Dominion, je ne connaissais que trop peu cet endroit. Je n'y étais jamais allé et je souhaitais du fond du coeur de ne jamais être obliger d'y aller. je trouvais que la Gryffonne n'avait pas d'espoir, elle les croyait déjà foutus, bon à mourir alors qu'ils viennent de partir. Ils sont forts, ils vont s'en sortir du moins je le croyais et c'était une force de croire en eux. Ils ont besoin de tous le soutien possible même si ils nous voient pas, je sens que les savoir aimer peut leur donner de la force et ils pourront je l'espère en sortir vainqueur. Ils ont étés formés, je le pense du moins, ils ont reçus des atouts. La Gryffone me dit :

- Fort ou pas, qui pourrait l'être assez pour ça...

Voilà ce qui confirmait ce que je pensais, elle criait déjà défaite avant qu'ils soient partis. Je me demandai si elles connaissaient le Gryffondr, comment s'appelaient-ils déjà, Jacob je crois. Je me demandais si elle lui avaient déjà parlé ou si ce n'était qu'une personne qui était invisible à ces yeux. Je lui dit :

- Tu le connaissais bien, ce Jacob ?

Je restais et je ne voulais pas partir. Entretenir cette conversation était un moyen de rester éveillé, accroché à la réalité et pas plonger dans une tristesse maladive. Je parlais d'une voix triste et faible certes, mais mes paroles avaient du sens et elles étaient fortes. Elles essayaient de montrer à la Gryffonne que rien n'était perdu d'avance.

@Anaé Jones

2eme année RP / 2ème année Devoir
Code couleur : #163cc5
18 avr. 2021, 11:52
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Sophie était partie rendre la grenouille à sa propriétaire, pendant ce temps Elena la regardait, un sourire se dessinant presque sur ses lèvres, elle se remémore plein de choses et les multiples occasions où elles auraient pu prendre le temps de discuter mais elles en n'ont aucunement le temps. La fillette est installée à l'extrémité de la table de sa maison. Les élèves sont agités, tout le monde appréhende et se questionne : que va t-il se passer ?

La rouquine ne prononce aucun mot, aucun contact avec ses camarades. Elle se contente d'attendre le retour de sa cousine, une belle occasion pour les deux jeunes filles de débattre sur le sujet actuel. Elena n'a pas eu de réelles occasions de discuter avec Sophie ces derniers temps, trop prise par divers problèmes rencontrés depuis le début de son année scolaire et la Serdaigle, par ses examens.

À sa table, elle prend le temps d'observer ses camarades durant quelques instants, certains paraissent en grande discussion et il y a de quoi. La rouge ne préfère pas se demander ce qu'il y a dans le Dominion, la seule chose qu'elle espère, c'est de voir leur nombre de quatre rester tel qu'il est à leur retour de cet effroyable endroit.

Soudain, sans prévenir Elena écarquille les yeux, est-ce qu'elle est en train de rêver ? Non, il semblerait qu'un amas de fumée noire coule sur les murs de la Grande Salle. Sa respiration s'accélère d'une manière incontrôlée, elle ne peut s'empêcher de baisser les yeux ou de regarder ailleurs, elle s'inquiète de la moindre petite chose, du moindre petit détail à en devenir paranoïaque sur le coup. Brusquement, une panoplie d'éclair surgit de nul part dans la fumée. La fillette sursaute, ça, ce n'est pas normal. Prise de panique, elle attrape le bras de son voisin, elle n'a pas le temps de le relâcher et de s'en rendre compte, elle veut juste s'accrocher à quelqu'un.

Elena commence à voir d'une manière imprécise, tout lui semble flou, elle n'a même pas le temps de crier à Sophie de revenir auprès d'elle car elle n'arrive même plus à l'apercevoir. Un marteau donne des coups infernaux dans sa tête, la sensation est insupportable comme une migraine qui ne s'arrête pas. La rouge essaye tant bien que de mal de se calmer, de fermer ses yeux pour atténuer la douleur ou de se stabiliser bien qu'elle soit encore encrée sur le banc.

Quand cette insupportable illusion se termine, tout devient plus nette. Elena prend un peu de temps avant de reprendre ses esprits, ignorant toujours si cela n'est qu'un simple tour de son imagination. Une fois de nouveau prête à prendre en notes ce qui se déroule, la jeune fille tourne la tête, cherchant du regard sa cousine, elle a à peine de temps de crier son nom qu'elle se rend compte d'un chose improbable. *Qu'est-ce que c'est que ça encore ?* pense-t-elle. Cela ressemble à un assemblement d'images successives, une sorte de film que tous regardent avec attention bien qu'un peu paniqué.

Deux sorciers se battent violemment, des lueurs de toutes les couleurs jaillissent et entre elles, deux hommes visibles par tous. L'un blond, est en position de force par rapport au roux de l'autre côté. Deux inconnus se battant à l'aide d'une magie qui fait frissonner la jeune fille, une magie noire et surement inhabituelle pour des élèves de Poudlard. Le combat est rapide, violent et impétueux. Elena ne distingue que très peu ce qui se passe, réfléchissant trop. Elle est loin d'être dénuée d'intelligence, elle voit bien que l'homme aux cheveux roux n'est pas à son avantage, pire, son adversaire n'a aucune pitié.

Tous retiennent leur souffle lorsque le blond s'apprête à faire usage d'un sort qui risque d'éliminer le second combattant, étant dans une position où il lui est impossible de rétorquer. Un tremblement parcourt le corps de la rousse, effrayée par ce combat aussi ravageur. Elle tremble presque de tout son être, c'est comme être forcé de regarder ça. Au final, elle arrive à détourner le regard, toujours bien accroché au bras de son camarade de gauche qui ne semble pas répliquer pour le moment.

« C'est du grand n'importe quoi ! » affirme-t-elle avant de soupirer, exaspérée.

Reducio
@Infini Parker
Tu n'as pas assez de lecture comme ça :ninja:

Cinquième année | 16 ans
18 avr. 2021, 12:13
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire

Déstresser. Un mot facile. Trois syllabes. Un, deux, trois, dix lettres, le compte rond. Dont la signification, simple, était tout ce dont j’avais besoin à ce moment précis. Dé-stres-ser. Fa-ci-leuh. C’était pareil. Alors on inspirait, expirait, tout allait bien se passer, ce n’était pas le 28 mai mais le 20 mars, un autre jour, autre mois, autre année, *tout va bien*. Un autre contexte. *Tout va mal en fait. Ça sert à rien de se persuader du contraire. Ils vont crever, hein ? C’est pour ça qu’ils ont disparu. C’est élégant d’leur part d’le faire loin d’nos regards... Imbéciles* Mais pourquoi ils ne pouvaient pas laisser Poudlard tranquille ? On était des élèves innocents, on voulait juste apprendre à jeter des sorts… On était pas ici pour administrer les premiers soins – ni les recevoir. Si j’étais restée à Limavady, ç’aurait été différent. Jamais il n’y aurait eu de morts durant un repas. Jamais de pauvres élèves n’auraient été sélectionnés pour ce *foutu tournoi où on va tous crever qu’importe si on y va ou pas*.

J’agrippai avec ma main droite la table en bois et serrai. Remplir les poumons. Se calmer. Souffler. Lâcher le meuble. Inspirer. Expirer. Ouvrir les yeux et écouter ce que dit Charlotte. Mon regard plongé dans le sien, je ne compris pas tout de suite pourquoi elle ne finit pas sa phrase, avant de tourner mon visage vers le point que tous les élèves du château fixaient avec attention. Des exclamations surgirent tandis qu’une sorte de vapeur apparaissait de l’autre côté de la pièce, entre la table des professeurs et la nôtre. Ma première réflexion – pas très intelligente, mais j’avais besoin de me rassurer – fut que les elfes avaient décidé de nous préparer un goûter. En bonne Poufsouffle, je noyais ma panique dans la nourriture, alors le soulagement me permis de détendre mes membres un instant… Jusqu’à que cette fumée monte jusqu’au plafond et commence à montrer des formes.

*Ok. Maintenant les sorciers ont une télé faite avec du brouillard ? Y’a plus rien qui va* Des images se succédaient rapidement : *ils ont complétement raté le montage de leur film là*. Après quelques secondes à fixer le brouillard, totalement hébétée, les formes d’un duel de sorcier au loin se formèrent.

Qu’est-ce que…

Là, la réponse m’apparut comme une évidence. Les quatre élèves avaient disparus… et on avait la retransmission en direct du tournoi mortel où ils avaient été envoyés. La retransmission en direct des batailles où tous ces grands allaient donner la vie *et pour quoi au final ? Pour la gloire ? C’est, c’est, c’est…* .

Je commençai à trembler, sans pouvoir contrôler les mouvements de mon corps, en observant les figures difformes. Est-ce qu’ils nous voyaient eux aussi ? Savaient qu’ils étaient observés ? Est-ce que leurs sorts pouvaient nous atteindre ? Est-ce que c’était…

Je sentis une présence à côté de moi et Charlotte prit ma main. Des spasmes secouant mes membres, je serrai fort la sienne en retour, elle était là, je n’étais pas seule face à cette scène, face à cette violence, face à tout… J’entendis son murmure et me tournai vers elle, tremblotante.

Faut pas… Faut pas regarder. On r’garde pas hein ? C’est… C’est…

Les yeux remplis de larmes, je fermai les paupières, lâchai sa main pour entourer la première année de mes bras et me serrer contre elle. À cet instant, de savoir qui, quoi, comment, où, quand, je m’en *fous*. J’avais besoin de sentir quelqu’un, de ne plus être seule, de ne pas observer tout ça avec, pour seule compagnie, mes peurs noires. *J’ai qu’douze ans bordel ! Laissez moi tranquille ! J’veux pas, j’veux pas…* J’enfonçai mon visage dans l’épaule de Charlotte pour ne pas éclater en sanglots et tentai de nous rassurer, d’une phrase qui faisait l’effet contraire.

Faut pas r’garder… faut pas…

Des chats et des elfes... Drôle de mélange @Charlotte Dwight :roll:

• Membre de la RASA,
l'organisation la plus secrète des secrètes •
#400080
avatar commun avec Melody Brown
teaseuse en chef car trop de tease tue le tease.
18 avr. 2021, 12:36
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire


Léna : 1
20 MARS 2046,
TABLE DES SERDAIGLE, POUDLARD

Alyona, 16 ans



Je me suis toujours sentie en sécurité à Poudlard malgré tous ces moments que j'ai vécus. Peu importe où je me situais dans le château, avec qui j'étais ou ce que je faisais, j'ai toujours eu cette impression d'être comme englobée dans cet abri sécurisant. Chrysalide enveloppée dans son cocon. Anaë renforçait beaucoup cette impression rassurante qui m'entourait. Avec elle, tout semblait paisible ; Anaë a toujours voulu me protéger de tous ces terribles événements, comme si elle était une sorte de bouclier. Chaque coup, chaque choc, chaque horreur : elle décidait toujours d'absorber une partie de leur puissance avant que leur vague dévastatrice ne m'atteigne. Pourtant, je sais que tous ces événements ont laissé une marque profonde en elle comme en moi, même si elle le montre peu. Cette matinée de janvier deux-mille-quarante-deux tout d'abord, restera à jamais gravée au fer rouge dans ma mémoire. Ensuite, le bal d'Halloween où seule Anaë est allée, et Merlin sait que ce bal l'aura changé à jamais. Avec elle, il y a eu un avant le Bal et un après le Bal. Enfin, les derniers événements se sont déroulés si vite ! La mort de Daï Hong Dao, l'arrivée de l'urne, l'annonce des noms et maintenant, cela. Et aujourd'hui, je ne me sens plus en sécurité ici. Je ne sais pas si c'est à cause de tous ces événements cruels et affreux ou de l'absence d'Anaë à mes côtés. Je n'en sais absolument rien. Le fait est que, en ce moment, à Poudlard, je ne ressens aucun sentiment de sécurité. Un ensemble de terreurs plus affreuses les unes des autres sont arrivées entre ses murs sans que personne ne puisse les en empêcher. Je suis devenue une enfant apeurée au coeur abîmé par des cratères. Une Lune que les grenades de la vie ont abîmée. Combien de temps résistera-t-elle à ces chocs, cette Lune ?
Merlin seul semble le savoir.

Les yeux fixés sur le bois de la table, je suis comme coincée dans un entre-deux étrange. Mon regard est posé sur cette couleur marron abîmée par le temps, il ne bouge pas, mon regard, comme s'il était lui aussi perdu au loin. Mes pensées sont calmes, c'est si rare dernièrement. Hier, les colliers de ronces sont devenus blancs. Et aujourd'hui ? Par Circé, que va-t-il se passer aujourd'hui ? J'aimerais pouvoir détacher mon regard de cette table mais je n'y arrive pas. Lever ce regard, c'est risquer de tomber sur ceux des sélectionnés, sur celui de la Jaune-du-train *me manque...* ou de tous ces autres élèves aussi perdus et inquiets que moi. Pourquoi devons-nous subir tout cela ? Poudlard est censé être un lieu sûr dans lequel nous vivons de beaux moments durant notre adolescence. Alors, doux Merlin, pourquoi n'est-ce pas le cas ? Papa avait de jolis souvenirs à raconter de Poudlard. Les batailles de boule-de-neige, les moments d'apprentissages et de découvertes, les liens tissés et bien d'autres beaux instants. Les quatre sélectionnés pourront-ils seulement raconter leurs souvenirs à leurs futurs enfants ? Reviendront-ils vivants du Dominion une fois partis là-bas ? Ah ! Pourquoi faut-il que tout soit toujours plus compliqué ? *J'aurais dû avoir ce collier blanc autour du cou à la place de l'un d'entre eux. J'aurais dû prendre une de leurs places pour en sauver au moins un*, peu importe ce que les autres disent.

J'entends les autres bouger et s'affoler autour de moi. *Lève pas les yeux* Les murmures arrêtent soudainement de s'envoler vers le plafond pour être remplacés par des discussions bien plus bruyantes et étouffantes, ceux qui marchaient s'arrêtent également, une sorte de silence semble s'installer comme un nuage noir dans la pièce bondée d'êtres inquiets. Moi, je ne quitte pas cette table du regard, trop angoissée à l'idée de voir ce que je ne veux pas voir, trop bouleversée par ma détresse intérieure. Mes traits sont tendus, mes sourcils froncés, mes doigts collés contre mes lèvres et mes dents prêtes à ravager mes ongles courts — ces derniers temps, mes ongles sont vraiment courts et abîmés, l'angoisse me noue tant le ventre que les ronger est un moyen affreux de faire évacuer cette angoisse. *Lève pas les yeux*

Les battements de mon cœur sont rapides, à croire qu'ils défient mes pensées d'être plus rapides qu'eux. Ma main quitte mes lèvres pour s'enfoncer dans mes cheveux flamboyants. Peut-être qu'il y aura aussi de telles flammes dans le Dominion. Peut-être que nous ne le saurons jamais si aucun des sélectionnés — Je n'ose pas dire leurs noms, j'ai peur de m'attacher à ceux-ci. Il ne faut pas que je me souvienne de ces noms. Peut-être ne les entendrai-je plus jamais. — ne revient. Sans parvenir à résister d'avantage, mes yeux quittent le bois abîmé pour se poser là où les quatre sélectionnés se tenaient quelques instants auparavant. Ils ont disparu, peut-être sont-ils déjà dans le Dominion. Peut-être sont-ils déjà en train de souffrir. Je rabaisse les yeux, incapable de soutenir les regards et de penser aux autres élèves en larmes. Certains perdent des proches, des amis, des amours qui s'en vont là-bas. Moi je ne perds rien ni personne. Moi je n'ai rien à perdre.

Je n'arrive plus à supporter cette angoisse qui rend douloureuse chaque parcelle de mon corps. Elle s'est introduite en moi et ne veut plus me quitter, comme une pensée-fantôme qui viendrait me hanter. Elle s'accroche à moi et me vole mes sourires et mes tournesols rayonnants pour rendre mon Éclat sombre. Je suis remplie de pensées ombragées et de sentiments déchirants. Où est donc passé le Soleil éblouissant qui répandait sa douceur et sa beauté dans mon cœur ? Je crois que mon angoissé l'a volé, lui aussi. Volé et envolé comme les quatre sélectionnés, son retour semble tout autant improbable.

Je me lève de ce banc sur lequel sont assis tant d'êtres pleins d'espoir ou de désespoir. Tout est trop lourd pour moi, trop difficile à supporter. Réfléchir correctement est devenu compliqué avec ce Tsunami sur le point de s'écraser sur Poudlard. Je fais quelques pas, la mine sombre, le regard perdu, hésitante. Je me dirige vers la porte d'entrée, loin des autres, loin du bruit, loin des pensées paralysantes. C'est terrible comme un rien devient déstabilisant. Je me noie dans un lac de terreurs ; mes propres terreurs. Alors que je dépasse le bout de la table des Bleus, les regards semblent tous fixer soudainement un point derrière moi. Je me retourne, chancelante. Un nuage de fumée est apparu au centre de la salle. Étrangement, sa présence ne m'étonne pas. *Encore un* Que nous montrera-t-il cette fois-ci ?
Peut-être n'aurais-je jamais voulu le savoir.

Je n'arrive pas à détourner mon regard, *par Merlin !*. Je n'arrive pas à détourner mon regard de cette putain de scène ! Ils se battent à mort. Des gamins se battent à mort à cause de ces — terribles ? horribles ? existe-t-il un mot pour désigner ces êtres si affreux ? — Sept Lignées. *Eva Sepulveda* Je suis pleine de colère et de désespoir. L'un des deux garçons va mourir ce soir. Peut-être sera-t-il le premier. Apercevoir un sortilège comme Endoloris sortir de la baguette de ce gamin me donne des frissons de terreur. Le Flamboyant s'écroulera bientôt. Je détourne le regard, les poings serrés. Ma lèvre inférieure tremble. Nos sélectionnés vont-ils également faire partie des premiers à s'écrouler ? *J'veux pas y penser* Je continue ma route et rejoins en quelques pas ma destination.

Je m'appuie contre le mur de l'entrée, tremblante. Ils vont tous mourir, hein ? Un par un, et nous pourrons tous les voir tomber grâce à cette fumée. Oh, tout a bien été pensé pour que nous profitions du spectacle ! Sarcasme débile. Mon cœur se serre. Comment pourrons-nous vivre normalement à Poudlard avec cette fumée ? Comment pourrons-nous manger tranquillement ? Finirons-nous par nous habituer à ce spectacle morbide après quelques morts ? Quels seront les souvenirs qu'il nous restera de Poudlard après tout cela ? Arriverons-nous à nous endormir le soir ? À nous amuser ? À rêver de nouveau ? À sourire ? Je plaque mes mains contre mes oreilles. Je ne veux pas vivre tout cela. Je ne veux pas connaître ces moments. Je ne veux pas que ceux à qui je tiens connaissent ces moments eux aussi. Je ne veux pas de tout cela. Mais en quoi puis-je influencer les événements ? Je suis *inutile* ici. Incapable d'agir.

Je plonge une main dans mon sac et me saisis de mon manuel de potions. Comme pour me réconforter et oublier ce qui m'entoure, j'ouvre le livre sur la potion que j'étudie actuellement en cours. Travailler m'évite de penser au reste. Travailler me fait oublier mes soucis et mes terreurs. Alors, j'apprends, j'étudie, je lis et je me noie dans les Savoirs pour ne plus me soucier de tout le reste. *J'aurais dû être dans le Dominion à la place de l'un d'entre eux.*


Libre.
Je n'exige de vous qu'une seule chose avant de me rejoindre : un passage par ma Volière.
Dernière modification par Alyona Farrow le 19 avr. 2021, 15:45, modifié 1 fois.

#466962Étudiante à l'Institut de Médicomagie et des Sciences Magiques — spécialité botanique
18 avr. 2021, 12:46
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Elle avait la tête qui tournait. Sa vision était floue et nette à la fois. Ses pas semblaient décider d'eux-mêmes ou mener la jeune enfant, la Grande salle. Bien-sûr. Pourtant, elle aurait aimé rester au fond de son lit.
Pas par paresse cette fois, non.
Pas par déni de la journée cette fois, non.
Elle en voulait pas y aller. Elle en voulait pas. Si elle y allait, elle les verrait partir, eux, qui s'en allaient dans cet endroit qui semblait vouloir les aspirer pour l'éternité. Et si c'était vraiment ça? Et si ils ne revenaient jamais? Non…
C'était à partir de là que ces pas l'avaient menés à la Grande salle, où il semblait que chaque personne du château se soit donnée rendez-vous. Elle sortait à peine du lit, et ça se voyait avec sa touffe sauvage et indisciplinée, ses chaussettes mal tirées, sa chemise sortant par endroit de sa jupe, son gilet mal boutonné, les traces de draps marquant encore son visage aux traits fatigués… La Gryffondor était finalement entrée dans la salle, là où les bruits et les voix se heurtaient, là où… Eux, seraient vu pour la dernière fois. Elowen… Leur rencontre semblait remonter à loin… Depuis elles n'avaient plus parlé. Jacob… Lui, elle le connaissait, elle l'appréciait. Comme tout le monde lui semblait-il. Et les deux autres, Irene et Lilly. Non, elle ne les connaissait pas et elle aurait largement préféré les rencontrer dans d'autres circonstances.

L'enfant les regarda, eux trois, ils étaient là, face à tous, face à tout… Et en un clignement des yeux, ils n'étaient plus là. Déjà… La fillette renifla du nez et tourna les yeux de l'emplacement à présent vide à la table des rouges. Encore, ses pas décidèrent pour elle, et elle alla s'asseoir, à une place en bout de table près d'un garçon et d'une fille*, qui lui donnait une vue sur le reste de la salle. Elle s'assit en silence. Les mains croisées sur ses genoux, les yeux baissés.

Et maintenant?

Qu'est-ce qu'ils allaient faire maintenant? Eux ici, et eux là-bas? Eux… Comment les appeler? Les nominés? Les fous? Les courageux? Les téméraires? Quel nom pour eux?
La brunette renifla à nouveau en essuyant son nez du revers de la main. Rien n'en coulait pourtant. Enfin peut-être que si? Elle n'en savait rien. Et pourquoi était-elle venue les voir disparaitre? Elle n'en savait rien non plus. Pourquoi avaient-ils du disparaitre? Elle n'en savait rien non plus.
Nélya ne savait plus rien, déconnectée de ce qui l'entourait, le regard vissé sur la table en bois.

@Théo Williams @Emeline Voitot pour les mentions dans mon post

Quand y'a des PBM, y'a la KAN qui s'en mêle !
cinquième année RP=16 ans|#800000|Fanfare|Participez au Coucou Rapeltout|

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