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08 juil. 2021, 14:19
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
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Ennis avait vaguement conscience du mouvement autour d'elle. A vrai dire, elle ne parvienait plus à décrocher son regard de l'écran de fumée qui leur permettait de suivre ce qu'il se passait au sein du fameux Dominion. Elle ne savait que faire des informations qu'elle voyait. Des silhouettes de partout. Les étudiants de Poudlard apparaissaient, disparaissaient... Rien ne laissait présager qu'il allaient sortir indemnes ou même vivants de ce sac de noueux. Ce qu'elle voyait se résumait en un mot assez simple: violence. Elle s'obligea à détourner la tête. Son regard se posa sur la place vide qui avait accueilli Théo, puis sur Elfie, puis sur le reste de la table. Cela lui permit de se rendre compte qu'une partie des élèves étaient sortis. Des exclamations lui firent comprendre que l'écran de fumée montraient de nouveau quelqu'un de l'école. Jacob puis Elowen. Ils ne semblaient pas vraiment en bonne posture. Mais il ne semblait pas seuls. Enfin elle croyait. Elle n'était sûre de rien. Elle suivait le déroulé de la compétition - si sen était réellement une - jusqu'à ce que le nom de deux écoles ne soient annoncés. Défaites. La quatrième année se doutait bien qu'il ne s'agissait pas que de perdre à un jeu. Les élèves de ces deux écoles avaient certainement perdus la vie. Et il était fort probable que le sort des étudiants de Poudlard ne soit pas plus glorieux.

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et à partir du 05/01/48- Avatar par A. Davis
09 juil. 2021, 18:30
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Elle n'arrivait pas à écarter ses yeux de l'écran de fumée noire. C'était comme s'ils étaient aimantés à la brume. Quand elle essayait de les fermer, ils se rouvraient instantanément. Quand elle tournait la tête, celle-ci se retournait vers la fumée. C'en devenait un supportable, et terriblement effrayant, de voir toutes ces images horribles défiler devant elle.
Sans oublier les cris. Ceux des élèves affolés. Heureusement, certains quittaient la salle, réduisant un peu *pas assez* le bruit ambiant. Samy, l'apprenti garde-chasse, avait eu la bonne idée de proposer à ceux qui le voulaient de sortir de la grande salle pour aller dans le parc. Lily-Rose s'était levée, après avoir parlé d'espoir.
Elle aurait peut-être dû les suivre. Elle aurait peut-être dû espérer, comme sa camarade le faisait. Mais son corps était figé et refusait de lui obéir quand elle lui ordonnait de bouger. Et elle avait perdu tout espoir, depuis que l'Urne était apparue dans la grande salle *Peut-être même avant, avec Dai*.
L'école où elle pensait être en sécurité s'était transformée en enfer.

La Poufsouffle qui avait mal parlé à Lily lui tendit son casque anti bruit. *Merlin, merci* Elle eut tout juste le temps d'entendre ce que lui disait sa camarade avant que le brouhaha de la pièce ne soit plus qu'un bourdonnement lointain. C'était comme si tout s'éloignait d'elle. Elle retrouva peu à peu son calme. Son corps se détendit, et ses muscles furent un instant douloureux à cause de la tension qu'ils avaient subi. Elle bougea ses jambes, ses bras et secoua légèrement la tête pour se dégourdir.

« Merci. J'peux le garder un peu ? Juste le temps de... de... Voilà quoi. »

Sa voix était étrangement... lointaine. Comme si ce n'était pas elle qui parlait, mais une autre personne à côté d'elle. Malgré l'étrange sensation que cela faisait, elle continua :

« J'irai pas dans le parc. J'suis pas lâche moi. Et je stresse pas, j'suis inquiète. C'est tout. »

Peut-être essayait-elle de se rassurer en disant ça. Son regard se reporta de nouveau vers la fumée. En mettant le casque sur ses oreilles et en parlant avec la Jaune et Noire, elle avait réussi à *presque* l'oublier.
L'image changea pile au moment où elle regardait de nouveau. Il y avait maintenant une pièce comportant des armures, avec trois personnes en son centre. Une sur le sol *Elle a l'air en mauvais état. Très mauvais, même. Elle est m-morte ?* et les deux autres debout à côté. L'une d'elle lui était étrangement familière.
C'était Lilly. Était-ce elle qui avait mis dans cet état la pauvre personne à terre ? La peur s'empara d'elle. Lilly ne pouvait pas avoir fait ça. De ce qu'elle avait entendu, la Poufsouffle était très gentille. Elle ne pouvait pas avoir fait ça.

L'image changea de nouveau, et ce qui défila ne l'intéressait plus - mais l'effrayait quand même. Depuis qu'elle avait vu un des concurrents de Poudlard, elle voulait savoir ce qui allait suivre. Qu'étaient-ils tous devenus ? Y avait-il eu des morts parmi eux ? Tant de questions sans réponses.
Puis l'écran devint noir une nouvelle fois, et une salle avec un bassin et plusieurs personnes apparut. Et avec eux... Elowen Livingstone. Elle enleva plusieurs de ses vêtements et sauta dans l'eau. Avant qu'ils ne puissent voir quoique ce soit d'autre, la scène devint floue et une voix retentit, qu'elle entendit très clairement malgré le casque.

"Kyungheum et Mahoutokoro ont été défaites."

Elle se figea. Son visage pâlit à vue d'œil. "Défaites" voulait dire que tous leurs concurrents étaient hors d'état de nuire.
Donc *morts*.

Lena met le casque anti-bruit d'Harriet, lui parle et regarde la retransmission. Elle n'a pas vu Jacob. Quand elle entend la voix de la femme, son visage se décompose.

@Harriet Greenwood, vraiment désolée pour le retard...

Cinquième année rp 2048-2049
« If you're the sickness, I suppose you can't also be the cure. » – Cardan Greenbriar
Membre de la RASA.
10 juil. 2021, 16:39
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Paradoxalement, le regard de glace de Leo le réchauffe. Il se sent beaucoup mieux là, près d'elle, près de ce qui est palpable. Il est à nouveau maître de ses mouvements. Être planté devant la fumée, à ne pas pouvoir bouger, lui a donné l'impression d'être un ridicule pantin. Mais maintenant qu'il ressent son corps dans l'espace et que ses barrières mentales se sont évanouies - au moment où il s'est aggripé à Leo - il peut réfléchir. Et comprendre l'étendue de sa bêtise.

Leo lui répond à propos de Jacob. Elle ne sait pas dans quel état il est. Parce qu'ils ont changé l'image. Infini sourit légèrement. D'abord jaune, parce que tous parlent d'un ils sans réussir à être plus précis. Le petit trouve cette abstraction presque biblique et un brin cynique. Et il sourit surtout parce que le schéma des retransmissions de l'écran de fumée est de plus en plus clair pour lui. Ces fameux « ils » mettent en lumière la peur et la souffrance. Depuis le début, la variable de la transformation en pierre de certains élèves a été présente. Mais ce changement d'état n'est pas lisible. Ici, on ne sait pas ce qu'il signifie. Avoir perdu, avoir gagné, être bloqué un temps - comme une sorte de malus ? - ou être mort. Alors ce manque de clarté perturbe le spectateur et il ne peut plus regarder aussi attentivement le désastre. Un frisson de dégoût le parcourt quand il songe à ce qu'il est : un spectateur. Et qu'est-ce qui happe facilement l'attention d'une telle catégorie de personne ? La peur. C'est affreux, d'avoir peur. Infini déteste ça à un point que nul autre élément n'arrive à égaler. Parce que la peur, ça fige, ça tétanise, et ça rend totalement idiot, on n'est plus capable de rien, comme la biche prise dans les phares d'une voiture au milieu de la route. Et la peur s'est lu très clairement dans les yeux de Jacob quand il est apparu. Ils ont laissé l'image le temps qu'on s'aperçoive de sa peur mais une lueur différente brillait aussi, et c'était de la colère. Il n'avait jamais vu Jacob comme ça. Il n'avait jamais vu Jacob violent ou méchant, jamais jaloux ou envieux. Toujours déterminé.

« Merci Leo. C'est rassurant, d'un côté. » Il n'ajoute rien à sa pensée. À la place, il pousse bien la chocogrenouille devant Leo et se tortille pour en sortir une nouvelle qu'il pose cette fois-ci devant lui. Si tout le stock doit y passer, il y passera. Au moins ça sera utile. Infini ne sait pas ce que l'amie de Jacob à derrière la tête mais elle semble réfléchir rudement. Il la laisse un peu et se retourne vivement vers elle quand elle lui demande s'il connaît l'effet papillon. Il dodeline de la tête. Il a déjà lu des choses dessus mais n'a franchement pas compris grand-chose à ce charabia. Il essaie de se souvenir de bribes de phrases et il parvient à attraper des mots dans les recoins de sa mémoire. Il se souvient avoir lu qu'il y avait des sortes de champs ou des cantiques, mélangés à de la physique et une dose phénoménale de paramètres de variations. Quand il comprend le rapport entre une chocogrenouille et Jacob - mis à part celui de l'appartenance - il ouvre grand ses yeux, exalté. Au moment même, Leo s'explique. Il a bien capté où elle voulait en venir. Instinctivement, il ramène ses jambes sous lui malgré la dureté du banc et commence un léger mouvement d'avant en arrière tout en bougeant ses bras comme s'il avait des fourmis dans ses poings. « Leo, t'es un génie ! Ton idée est incroyable... Oui, il faut carrément tenter. Si ça marche, ce sera grandiose, et si ça ne marche pas, c'est pas grave. On aura tenté, au moins. C'est l'intention qui compte. Et puis, j'ai d'autres chocog's de Jacob, on peut aller en donner à d'autres qui aiment Jacob ! »

Il sort quelques autres chocolats de sa poche et les étale sur la table. Mais en voyant le visage renfrogné de Leo, il s'arrête dans son entreprise et esquisse un mouvement vers l'épaule de Leo. Pourquoi son visage a-t-il changé aussi vite ? Cette idée est fantastique et ne lui aurait jamais effleuré l'esprit. Mais ce ne sont pas les chocogrenouilles qui la chagrinent au final. Il baisse les yeux et l'écoute. Ah, il a déjà oublié sa précédente idée qui n'avait aucun sens excepté celui de l'absurdité. Il serre ses lèvres au mot « peur » et sa bouche devient une ligne droite. Il libère ses jambes de son poids et les envoie valser dans le vide. Il est maintenant à califourchon sur le banc. « Hey, Leo. » Parfois, Jacob débutait ses phrases comme ça. « Oublie cette idée. C'était nul. C'est toi qui a raison, il ne faut pas aller près de la fumée. Je m'excuse... » Il porte une main à sa bouche et arrache doucement ses lèvres en lançant un regard en biais à la fille. Ses doigts montent ensuite à l'intersection de ses deux sourcils. Ils ferment les yeux et fait appel à sa mémoire. Il est presque sûr que Leo a déjà eu une histoire avec la magie qui a créé la fumée. Un peu honteux d'avoir oublié un détail aussi important et d'avoir manqué d'un total bon sens, il demande d'une voix blanche : « Leo ? C'est toi qui... tu t'es envolé avec une boîte ? Une boîte noire comme la fumée ?»
Infini sort d'autres chocogrenouilles et acquiesce à l'idée de Leo. Il lui pose des questions et ne se préoccupe pas de ce qu'il y a autour.
@Leo Ginger, désolé pour le looong laps de temps, j'espère que ça te convient !

#MMG #Jafini #Infiwin ● 3ème Année RP
be brave enough to dream
11 juil. 2021, 23:27
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
2


Je ne suis plus l’élève qui regarde un spectacle sanglant dans lequel se trouvent plongés quatre de ses camarades mais une sorcière qui étudie avec parcimonie un sujet d’étude fort intéressant. L’oeil vissé au nuage de fumée, la main griffonnant des notes brouillonnes sur mon carnet, je ne fais pas attention à ce qui m’entoure. Je note les détails, les évidences, les questions qui me viennent, les incohérences, ce qui me fait sursauter et même ce qui étire sur mes lèvres une grimace plus ou moins approbatrice. À vrai dire, j’ai eu la meilleure idée qui soit en sortant ce carnet de mon sac ; quoi de mieux pour prendre un peu de recul et pour éviter de me laisser envahir par toutes ces émotions qui grouillent à l’orée de ma conscience ? Moi, au moins, j’ai la jugeote de le prendre, ce recul, contrairement à tous les Autres qui se laissent bouffer par ce qu’ils ressentent. De tous les côtés, je les vois : les larmes, les visages tordus par l’effroi, les mains qui se serrent, les corps qui s’enlacent et les murmures effrénés, inquiets, paniqués. Ils sont là, tout contre mon oreille, et ils veulent m’attirer à eux. Comme si moi aussi je devais pencher de ce côté-là de la balance, plonger dans la grande folie qui atteint la population de la Grande Salle. Mais non, je n’en ai pas envie alors je ne tomberai pas. C’est aussi simple que cela.

Les images changent, je continue de noter. Le sang, les cris, la panique évidente des jeunes gens qui se trouvent actuellement coincés dans le Dominion. Rien qui ne me concerne. Absolument rien. Jusqu’au moment où apparaît au coeur de la fumée une silhouette que je reconnaîtrais entre mille. *Elowen*. Mon coeur rate un battement, ma plume s’immobilise au-dessus de mon carnet ; mes yeux s’écarquillent. Sa silhouette m’est si familière que c'est dérangeant. Comment ai-je pu reconnaître aussi facilement cette masse de cheveux brouillonne, ces formes, cette maladresse dans les gestes ? J’en oublie d’observer les personnes qui l’entourent, de noter la couleur de leur uniforme, leurs caractéristiques physiques pour la regarder, elle, tandis qu’elle ôte ses vêtements un à un pour plonger dans l’eau. Je ne me demande pas ce qu’elle fait, ni ce qu’elle cherche. Je ne m’inquiète pas de la savoir en danger, je n’imagine même pas toutes les horreurs qui peuvent bien l’attendre sous la surface ; je n’ai pas même la force de l’insulter mentalement, de lui reprocher son manque de discernement, de me dire qu’à sa place j’aurais fait tellement mieux, j'aurais tellement mieux agis. Non, je me contente de la regarder, figée, jusqu’à ce qu’elle disparaisse lorsque l’écran devient flou.

Flou, mon coeur l’est également. Je baisse les yeux sur mon carnet et me demande ce que je suis en train de faire ; pourquoi ne suis-je pas en train d’écrire, pourquoi suis-je si immobile et pourquoi, Merlin, pourquoi est-ce que je perds mon temps à me poser ces questions ? Le fait est que là, à l’intérieur de mon corps, une douleur s’est installée. Je le remarque à présent. Elle s’échappe de mon ventre, remonte jusqu’à mon coeur dont elle fait s’accélérer les battements, et s’installe même dans ma tête qu’elle brouille de pensées indistinctes et d’une brume incompréhensible. Je n’arrive plus à réfléchir. Et mon coeur frappe tellement fort. Des coups de marteau contre ma cage thoracique. Mon souffle s’accélère. Je dépose ma plume sur la table et serre les poings sur mes cuisses. Bordel, respire Aelle. C’est quoi, mon problème ? Des vagues d’angoisse s’échappent du centre de mon corps, elles foutent le bordel sur leur passage, et moi j’ai du mal à respirer.

Je ferme les yeux brièvement. Contrôler, je dois contrôler ça. Je ne suis pas idiote au point de ne pas savoir ce qui m’arrive. C’est l’inquiétude qui m’envahie. Une immense et intense inquiétude. Et au lieu de réfléchir rationnellement, je me revois des mois en arrière en compagnie d’Elowen. Dans ses bras, contre sa bouche. Ça me revient tout à coup. J’entends sa voix comme si elle était près de moi, je sens son odeur comme si elle était contre moi, je crois même sentir la pointe de ses cheveux me chatouiller les joues.

Je dois être complètement tordue. Et tellement illogique. Je savais déjà qu’elle était dans le Dominion, je le savais puisque je l’ai vu partir ! Mais la voir de mes propres yeux là-bas… Et être coincée ici… C’est… *tellement frustrant !*. Il faut que j’agisse, que je fasse quelque chose. Elle ne peut pas se débrouiller toute seule, pas Elowen. Elle a besoin que je sois là, que je la guide, je ne sais pas, que je fasse quelque chose. Même si elle n’en a jamais expressément exprimé le besoin, je sais que c’est le cas : elle n’est pas dégourdie, Elowen, elle n’est pas comme moi. Elle ne connaît pas un million de choses, elle n’a pas lu des centaines de livres, elle ne connaît pas la magie comme je la connais. Et elle est si naïve. Elle doit certainement avoir une confiance absolue en ceux qui l’entourent. Et s’ils l’agressent alors qu’elle est sous l’eau ? et s’ils l’utilisent ? et s’ils la trahissent ? Et si et si et si et moi je suis là, je ne peux rien faire, pas même lui gueuler : « Mais réfléchis, bordel ! », ne sois pas toi, agis comme il faut, pense comme si tout le monde était ton ennemi, comme si le danger se trouvait au détour de chaque couloir, comme si tu pouvais crever à chaque instant !

Ça se brouille, dans ma tête. Les pensées s’entrechoquent, se mélangent à mes battements de coeur épars. Je me force à attraper ma plume, à lever la tête. Je n’essaie pas de retrouver un semblant de logique, de penser avec intelligence. Non, je fais la seule chose qu’il faut faire dans ces moments-là. Mentalement, je réunis toutes les idioties qui me passent par la tête et par le coeur, j’en fais une boule compacte, et je jette tout ça dans le recoin obscur de mon esprit qui contient toutes les choses dont je veux me débarrasser. C’est un vilain coin sombre, là-bas ; avec des monstres qui se cachent dans l’ombre. Je fourre tout mon bazar le plus loin possible dans ma tête et doucement, j’émerge. Je réapprends les sons des autres élèves, je laisse leur vie me heurter, je me détache de moi pour être tout le reste. Je me concentre sur le nuage de fumée, sur la silhouette de cet infernal Wilson Kingson qui est planté devant la grande table ; *qu’est-ce qu’il fout là ?*.

Je ne m’autorise qu’une seule folie avant de retourner à mon carnet, qu’une seule ; je jette mon regard sur Loewy, m’accroche aux coins anguleux de son visage et m’accorde une petite chose bien dégradante : je puise du réconfort dans sa silhouette familière. Ça ne dure qu’une demi-seconde avant que la raison ne me revienne sous la forme des souvenirs des derniers instants que nous avons partagés, moi et elle. Alors enfin, j’arrive à faire taire toutes les folies de mon coeur pour me concentrer sur ce que j’écris ; ou du moins, je fais semblant de le faire.

4
Dernière modification par Aelle Bristyle le 24 août 2021, 12:56, modifié 1 fois.
16 juil. 2021, 09:14
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire

Table Serdaigle
@Eridan Lowell
I - II - III - IV


Ma main cramponnée à la tienne, je tente de reprendre contact avec la terre ferme avant que la panique ne soit reine. Pourtant, sans que je ne puisse pleinement en prendre conscience une bulle se gonfle dans mon ventre, les échos du réel me replongent dans la tourmente. Si peu courageuse que je suis je ne regarde rien, me contentant de fixer ce qui reste de mon bonheur, c'est à dire nos mains. Un cri s'élève, il est soudain, et d'un faible sursaut je me force à ne pas lever le regard, mais vont-ils tous seulement bien ? Égoïste dans le malheur, dans un bref rictus je soupire, je crois que j'ai envie de vomir. J'aurai aimé pouvoir fuir, auprès de ceux qui sont partis, mais mes jambes, elles, semblent liées comme paralysées m'obligeant, en silence, de subir. Le visage tout tout autant fermé que mes pensées, je tente de me forcer au moins à respirer. De ma main libre c'est mon annuaire que je mordille, ce geste anodin me rassure, moi qui suis aussi fragile qu'une brindille.

Faible oui, voilà ce que je suis, en cet instant voilà que s'envole le fougue que je tiens de maman, et me ramène à mes frayeurs et doutes d'enfants. Stherlin si tu savais comme j'envie ton insouciance, tu parles de courage mais je sens la panique dans ta présence. Est-ce mon instinct sororal qui me fait penser cela, ou peut être bien que je perds simplement les pédales... Comme une envie de m'arracher les cheveux, le spectacle est bien trop long à mes yeux. Quand vont ils arrêter ça ? Est-ce que moi qui soudainement ai froid ? Eridan, ta voix, elle s'élève je la sens. Malgré tout je reste muette, toute ma force réduit en miettes. Timidement, je pose les yeux sur toi, prenant soin de ne pas regarder là bas. Dans tes iris je sens l'agitation, brulant mes lèvres d'une question. Pourtant je ne dis rien, incapable, au lieu de quoi je te souris faiblement, je suis minable. Resserant la prise de ta main, doucement mon pouce dessine des cercles dans un va et vient. Tu es fort toi, tu n'as pas peur toi, et moi j'ai la chance de t'avoir près de moi.

Toujours aussi silencieuse, Blaise ne dit et ne regarde rien.
Elle est recroquevillée, au plus proche de Eridan, incapable de bouger.


ce délai était beaucoup trop long pardon :lookdown:
Dernière modification par Blaise Sanilis le 19 juil. 2021, 15:32, modifié 1 fois.

Love potion ≠ Consent
5e Année ● La magicienne
17 juil. 2021, 02:13
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Mes jambes et mon dos toujours aussi parallèles, je fixe du regard la fumée. Derrière moi, une jeune fille demande si ce spectacle ne peut être arrêté. Sur notre table, une voix lui fait écho. Je jette un regard à la table des professeurs, cherchant du regard quelqu'un pouvant leur répondre, bien que ce soit évident. Non, évidemment. Ils ne peuvent pas, autrement personne n'y serait.
Mon regard s'arrête sur la Directrice, le regard enfoui dans ses mains. Je ne peux absolument pas voir son visage et ses émotions. Elle n'est absolument pas impassible. Et étrangement, j'y trouve du réconfort. C'est normal alors, que je ne le sois pas non plus. Evidemment, ce ne sont pas les même sentiments qui nous habitent, j'en suis certaine, mais elle non plus n'est pas calme.
Une voix s'élève de notre table, prenant à partir la supposée sorcière noire. Je souris. Poudlard n'a jamais été sûr, à bien y penser. Mettre des adolescents apprenant à se servir de magie ensemble toute une année sept fois de suite, quelle idée ! Poudlard n'a probablement été jamais totalement sûr.
La voix de Miss Montmort s'élève, et mon regard se porte sur elle. Elle est jeune, elle aussi. Et pourtant, elle a l'air si forte, les mains sur leur table, penchée et fusillant du regard le journaliste, nous expliquant qu'ils sont impuissants. Pas qu'ils aient eu peur pour leur vie (ce qui se comprendrait, ce ne sont que des enseignants, quand même), mais parce que les bureaucrates, comme elle dit n'ont rien fait, malgré que l'école chinoise ait disparu. Mon regard se porte maintenant sur mes mains. N'est ce pas du devoir des politiques de tenter de nous protéger ? Je... Le conseil n'est pas foutu de nous protéger. Il nous a simplement divisés, voilà tout. Mes poings se serrent sur la table. Je ne peux rien faire, pour le moment. Mais, après, après, ce sera autre chose. Je m'engagerai dans plus grand que le MERLIN. Et je ferai tout pour que ce spectacle ne soit plus jamais proposé à personne.
La fumée nous montre autre chose. Un blond qui se fait électriser. Devant lui, un autre jeune homme. Pourquoi ils se battent, honnêtement ? Ont ils à se tuer parce que de vieux hommes ne s'aiment pas ? Brusquement, nous voilà avec un couloir plein de personnes. Personnes soufflés par une explosion provoquées par un autre jeune homme au sourire malaisant. Mes mains se serrent encore plus, mes ongles commencent à mordre les paumes de mes mains, laissant des demi lunes, qui bientôt, seront rouges sang. Comme la fille que nous voyons actuellement. Elle a les cheveux aussi sombres que moi, mais n'est manifestement pas de Durmstrang ou de l'école française, avec son uniforme. Elle a la peau bien plus sombre que la mienne. Elle doit venir d'un pays chaud, avec du soleil, pas comme ici. A-t-elle aussi l'habitude de couvrir son corps, pour que les rayons du soleil de le voient pas ?
Cela n'a plus d'importance. Elle a le visage tuméfié, méconnaissable. Une jambe brisée par une main invisible, et son cou serré par cette même force invisible. Puis plus rien. Elle retombe au sol, inanimée, comme une poupée abandonnée. Une poupée de chiffon. De chair, et pas de pierre.
Mes yeux s'écarquillent. Pourquoi ? Qu'il y a t il de différent à son sujet ? Est-elle encore en vie ? A-t-on jugé qu'elle pouvait encore compétir ? Ou qu'au contraire, il n'y a pas lieu de la protéger, de la conserver pour une éventuelle suite ?
Ma respiration s'emballe à nouveau. Je desserre brusquement les poings et cherche de l'eau sur la table, par reflexe. Pour m'occuper. Avant de me rendre compte : je n'ai pas soif. Je ne pourrai pas avaler une goutte. Je passe mes mains ornées de cercles écarlates sur mon visage, pour une cacher, comme Mrs Loewy, quelques instants plus tôt.
Mais je ne vais pas à nouveau me couper du monde. Je vais regarder. Je libère mes yeux juste à temps pour voir Deryn O'Connors quitter la salle, et une pomme être lancée vers la table des professeurs, avant que Mrs Loewy ne prenne la parole. Sa remarque sur les projectiles alimentaires me fait rire. Un gloussement nerveux. Et celui sur les dindes n'arrange rien.
La grenouille de Lydia qui va sur la table des professeurs non plus. Maintenant, je ris franchement, comme touchée par un sortilège de chatouillis. Je me tiens les côtes et laisse tomber ma joue droite sur la table, toujours parcourue par ce rire totalement nerveux.
Une forme à quatre pattes fuyant la salle me stoppe dans mon fou rire, mais je ne me redresse pas. Je reste là, la tête sur la table, sans laisser échapper un son. J'ai toujours autant l'impression que c'est le chaos, dans la salle, et Diphda n'arrange rien. Une camarade de maison monte sur la table et semble s'adresser à la directrice mais je ne comprends pas ce qu'elle dit. Il faut avouer que les sons ne me parviennent plus, ils sont comme étouffés. Ou au contraire, je ne me donne plus la peine de les interpréter.
Je me redresse enfin, juste à temps pour voir Laurence et Elicia partir, et les images de fumée changer. C'est Jacob. Je soupire de soulagement. Il est vivant, au moins. Et rien dans sa posture n'indique qu'il ait perdu son envie de vivre. Tant mieux. Et ce ne sont pas quelques bleus qui vont l'arrêter, ni un mur. Il s'est déjà pris des cognards. La douleur, il connaît.
Je refuse de penser qu'il pourrait perdre. Je refuse.
Maintenant, c'est Lily que nous voyons, baguette baissée vers un corps. Un corps de chair, et pas de pierre. Elle aussi semble entière. Enfin, physiquement. A-t-elle blessé mortellement ? Ou simplement étourdi son adversaire ?
Je me sens engourdie, presque vide. Je pense que mon esprit a atteint sa limite. Je soupire tout en regardant Diphda devenir bleue et avoir un bec, la tête en appui sui ma main. Du coin de l'oeil, je vois Wilson aller à la table des professeurs, et derrière moi, une fillette s'énerve, avant qu'il n'y ait un bruit sourd.
Je me tourne vers elles, puis me dirige vers celle qui est inconsciente, que son amie essaie de réveiller. J'esquisse un sourire rassurant.
"Il faudrait desserrer sa cravate, et l'emmener dans un endroit calme. Et surélever ses jambes aussi. Mais sa cravate d'abord. Ensuite, je la porterai avec toi."
Je repère Wilson qui s'approche de nous, avant de tendre les mains vers la jeune fille.
"Moineau toi même" je marmonne, avant de me figer tout à fait en entendant ses paroles scandaleuses.
"Essaie de desserrer sa cravate, puis de l'allonger au sol, je reviens"
Tiens. Il y avait un grondement dans ma voix. Il semble que je ne sois pas encore vidée, alors.
"Je pensais que tu aurais un peu plus confiance en elle" Je retourne vers ma place, mais reste debout, pas loin de Bad. "Tu es sur, tu n'espères pas. Tu t'entends ? Tu devrais savoir la portée que les mots ont. Et tu es grand. Les 1ere années auront tendance à prendre au pied de la lettre ce que tu dis et perdre confiance en elles. Tu devrais mesurer tes mots, triple buse!" Je le fusille toujours du regard. J'inspire profondément pour essayer de faire taire la colère que ses mots ont provoqué en moi. Il ne faut plus que ma voix tremble de fureur.
"Et le tournoi est déjà entamé. Je doute que même les lignées ne puissent arrêter la machine qu'ils ont lancée." Je soupire et baisse le regard. "Ceux dont les parents ont un minimum de pouvoir sont à ta table, et tu sais bien ce qu'ils pensent de la majorité de ceux qui sont dans cet enfer." Avant de regarder à nouveau l'ex gardien.
Ils avaient bien promis que personne ne mourrait. Cette promesse n'a pas l'air d'être tenue, et seules deux écoles ont été défaites.

Celia reste assise et relativement calme, jusqu'à ce qu'Ellana ne s'effondre. Elle se lève alors pour aider Dorothy à s'occuper d'elle, mais est coupée par l'intervention de Wilson. Elle reste debout, près de Bad avant de dire à Wilson qu'il devrait mesurer les mots qu'il emploie, puis doute qu'envoyer un courrier à leurs parents ne les aide.

@Wilson Kingson @Ellana Memoria @Dorothy Queen

pour éviter que les livres ne prennent feu... Si tu veux lire la suite, vas chez Joy Wakberg

Fehu




Petite rune perdue au milieux d'Enfants Resistants et Libres.
08 août 2021, 19:22
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Eridan est en 4ème année,
assis en bout de la table des Serdaigle,
côté Poufsouffle à côté de @Blaise Sanilis
I - II - III - IV - V


S'il est toujours angoissé par ce qu'il venait de voir, sa tension monta d'un cran lorsqu'il posa les yeux sur sa meilleure amie et constata sa détresse. Sa gorge, déjà bien nouée, se serra davantage alors que la jeune fille se blottissait un peu plus contre lui. Elle était complètement repliée sur elle-même comme pétrifiée ce qui le remua encore plus que les images. Elle qui d'habitude était si expressive et enjouée ressemblait à présent à un animal blessé et apeuré. Levant les yeux vers lui, l'aiglonne tenta de sourire sans vraiment y parvenir. Inconsciemment, Eridan réagit en décidant de prendre sur lui, de repousser son propre stress pour la rassurer tant bien que mal. Malgré les caresses apaisantes qu'elle lui prodiguait du bout de son pouce, le quatrième année bougea doucement pour délier l'étreinte de leurs doigts, déposant avec tout autant de douceur la main de la jeune fille sur sa jambe pour libérer la sienne. Sa main libre, il la glissa sur les épaules de Blaise pour l'approcher un peu plus de lui, la laissant poser sa tête contre son épaule si elle le souhaitait, se contentant de la serrer contre lui.

« Tu veux qu'on sorte ? » lui chuchota le garçon à l'oreille. Lui n'en avait pas envie. Aussi horrible et morbide que soit la situation, il préférait nettement savoir. Mais il tenait bien trop à la brune et si c'était insupportable pour elle, alors il l'accompagnerait hors de la grande salle sans regret. Il avait à peine terminé sa question que les images retransmises changeaient, faisant relever la tête du serdaigle. Il n'eut pas vraiment le temps d'interpréter et encore moins de comprendre ce qui se passait, trop abasourdit de voir les lèvres des étudiants s'étirer en ce qu'il croyait être un rire. Ils riaient ? Vraiment ? Ou alors, c'était lui qui déraillait complètement. Les images se succèdent, à un rythme fou. Eridan n'a pas le temps d'analyser il est dépassé jusqu'à ce qu'une chevelure de feu lui fasse reprendre le fil. « Elowen... » En vie. Pour l'instant tout du moins...
Résumé. Eridan essaye tant bien que mal de réconforter Blaise, lui propose de sortir avant d'être à nouveau absorbé par la retransmission.

7ème année RP (2048/2049) - #004080
- Réputation
09 août 2021, 22:30
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Reducio
Voici quelques vignettes des évènements passés, nos excuses pour le décalage et l'attente :

La salle qui apparaît par l'intermédiaire du nuage est de taille moyenne. Un peu à votre droite, tout proche, un petit garçon noir aux sourcils froncés a les doigts qui s'agitent sur une reproduction de forme humaine. A votre gauche, Lilly Zarbi pousse un cri d'effroi en regardant dans votre direction.

Derrière elle, une jeune fille aux cheveux châtains et... le même garçon de petite taille. De même, la fille a son double en face d'elle qui l'attaque déjà d'un mouvement de sa longue baguette magique en acier. Une plante aux longues tentacules et aux nombreuses rangées de dents s'agite au centre de la pièce, et derrière le végétal, une fille aux longs cheveux bruns et à la tenue sombre. Son regard insondable se fait soudain dur et elle projette vers vous des fils de noirceur.

Les projectiles vous arrivent à pleine vitesse dessus. Mais juste avant qu'ils atteignent leur cible, la retransmission devient noire, puis se focalise à nouveau sur la même salle vue d'un autre angle, puis noire à nouveau quand la fille attaque une nouvelle fois, noire, un autre angle, noire, vous contemplez le plafond, noire, le sol...
Vous êtes "sauvés" de rendre votre repas par la retransmission qui devient floue, et la même voix de femme se fait entendre :

« Khimaira et Höllenmund ne sont plus. »

Jacob Tramontane, les yeux vitreux et une tasse de thé à la main. Sa tête tourne sous le choc d'une gifle portée par une jeune fille à l'air furieuse.

Deux élèves à la cape bleue que vous avez déjà vu réduisent en cendres une nuée d'insectes aux ailes brillantes comme celles d'un scarabée.

Irene Gates retient une corde dont l'autre extrémité disparaît dans un tableau de paysage enneigé.


Dans une grande pièce aux allures de salle du trône, un être à la peau grisâtre zébré de marques rouges, aux yeux et cheveux blancs et à la silhouette de jeune fille lévite devant six adolescent agenouillés sous une contrainte évidente. Lilly Zarbi, parmi eux, lève des yeux embués vers la puissante apparition alors qu'au fond de la salle, une statue allongée possède les traits figés dans la souffrance d'Elowen Livingstone.

Ena Varma, 21 ans, Gazette du sorcier
#b45f06
Maîtresse du Jeu
12 août 2021, 15:02
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
@Celia-Awena Fournier répondit, et c’est bien la seule, à Wilson qu’il devait mesurer ses mots, mais Wilson ne disait pas ça pour faire peur inutilement, il y avait un réel danger pour les quatre élèves de Poudlard qui étaient dans le Dominion, danger que semblait ignorer Kristen Loewy, Elina Montmort et le reste des professeurs.

« Ceux de ma table me trouve stupide et sans valeur à cause de mon sang, je sais que les Serdaigle ne se rabaissent pas à ça pour juger quelqu’un… »

Wilson s’arrêta un instant pour se retourner et regarder deux autres âmes innocentes, de d’autres école, s’en aller vers un autre monde à leur tour. Jacob Tramontane et Irene Gates semblent en difficulté, mais ce n’est rien comparé à Lilly Zarbi et Elowen Livingstone. Lilly Zarbi a les yeux en larme et… Elowen Livingstone semble ne plus être vivante. Ça y est, c’est arrivé.

« Si vous ne croyez pas en moi, croyez-vous en ces images ? » Wilson pointa l’écran de fumée montrant Elowen allongée, on aurait dit qu’elle avait souffert : « Je ne connaissais pas beaucoup Elowen, mais elle n’aurait pas du se retrouver là. » Wilson sentit des frissons dans tout son corps, il ressentait une sensation bizarre. Elowen… non il y avait peut-être encore un espoir qu’elle soit juste inconsciente et blessé. La voir ainsi ne peut pas forcément dire qu’elle soit morte, même si Wilson avait plus beaucoup d'espoir.

Avec cette image, Wilson se dit que c’était pas le moment d’en rajouter, ou de forcer dans son idée, parce que le moment ne s’y prêtait pas. Il se releva et s’éloigna de la table des Serdaigle, afin de regagner sa place à la table des Serpentard, en se disant qu’il avait tout fait, qu’il ne pouvait plus rien faire pour empêcher Jacob, Irène et Lilly de mourir.

Wilson répond à Célia et montre aux Serdaigle l’image du corps d’Elowen en les incitant à réfléchir. Puis, il retourne à la table des Serpentard pour laisser les Serdaigle digérer la nouvelle.

seagreen - Adulte évolution - Membre du mouvement Sang pour Sang -
Membre de l'Orchestre Sympho'magique de Godric's Hollow
15 août 2021, 17:16
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Maiy sourit en constatant qu'Emma se perdait complètement en elle : c'est vrai que ça devait être génial d'avoir quelqu'un à qui se raccrocher, quelqu'un qui puisse noyer tous nos problèmes en un regard, étreinte, sourire. Et maintenant, Maiy en avait la ferme conviction : elle allait être cette personne pour Emma. Elle serait cette élève plus âgée, cette grande soeur de coeur, ce Nord pour la jeune fille pour toute la durée de leur séjour au château.

Emma semblait agitée, aussi, Maiy raffermit son emprise sur elle : elle ne voulait pas que Emma ait peur, à ça non. Elle voulait que la jeune fille ferme les yeux et soit en sécurité.

D'autre images du Dominion se distinguaient, et Maiy faisait de son mieux pour ne pas y prêter attention. Pan prit la main de Lewis quand celle-ci lui mima qu'elle voulait sortir. Maiy afficha un sourire.

- Allez viens.

Lentement, les deux filles se levèrent de la table de leur maison. Maiy essaya de ne pas regarder en arrière. Les explosions, et dialogues étouffés étaient atroces. Elle devait restée concentrée. Elle raffermit son emprise sur la main de Emma et pressa le pas une fois que les portes de la Grande Salle se rapprochaient.

Elle passa l'entrée en retenant sa respiration et la relâcha quand un courant d'air venant de dehors lui caressa le visage. Elle se tourna vers Emma.

- Tu veux aller dans la salle commune ou dans le Parc ?


fin du RP pour moi @Emma Pan encore merci pour ces quelques postes ma fille chérie, c'est toujours un plaisir <3
je serai ravie de commencer un nouveau RPG où que ta protégée le décide ^^

3è année RP 46-47 - pokémon lewis
Quelle plus belle addiction que Lexa Queen ? - Maiy Lewis, 2047