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15 avr. 2021, 12:50
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Alison, 2ème année
Mardi 20 mars 2046,
Grande Salle.

______________________________


Arpenter les couloirs du château, sans réel but en tête.
Voilà ce qui aurait pu se rapprocher le plus possible de l'apaisement et du paradis pou elle.
C'était bien sûr sans compter sur la décision de la directrice d'envoyer des élèves se faire découper en rondelles dans le dominion, les Sept Lignées de jouer avec le feu, et les élèves de partir en batifolant vers leurs destins.
Enfin, batifolant... Elle se montrait certainement un brin trop optimiste et un rien trop cruel.
Leurs colliers de ronces étaient tous devenus immaculés.
*C'est quoi ton but, Sepulveda? Bien montrer quand ils seront rouges dans l'arène?*
Elle avait l'impression qu'une pierre s'était logée au fond de son estomac et ne voulait pas disparaître.

Avec des jambes qui lui semblaient faîtes de plomb, elle poussa les portes de la Grande Salle. Elle fut presque écœurée de la découvrir aussi peuplée. Il fallait croire que les Drames attiraient. Ou alors, était-ce de l'inquiétude? Qu'importe, il devait bien y en avoir dans le lot pour dépeindre la splendide nature humaine, toujours penchée vers les malheurs et la mort.

Se dirigeant en bout de table, comme à son accoutumée, elle se cala sur son siège pour mieux observer Miss Loewy donner une clé aux élèves.
*Franchement, pire idée au monde. On a déjà eu les Urnes qui font léviter à cause de Sepulveda, vous êtes sûre de vouloir...*
Et pouf, les élèves disparurent dès qu'ils se saisirent de la clé.
*Ben voilà.*

Malgré son calme apparent, elle était glacée.
Comme si toute la chaleur de la grande salle était partie avec les quatre élèves qui allaient se retrouver dans une arène, pour se battre jusqu'à la mort.
Un frisson remonta le long de sa colonne vertébrale, faisant s'entrechoquer ses dents.
Machinalement, elle tourna la tête vers les autres assis à sa table.
Elle reconnut une blonde avec qui elle avait décoré un sapin à Noël, la Brune de Septembre...
Brune de Septembre.
Alors quoi? Elles étaient vouées à se croiser à chaque fois qu'elle allait au plus mal?
Déjà Septembre, ensuite... Ensuite, ça?

Pivotant la tête, elle aperçut deux chevelures blondes qu'elle identifia comme étant Charlotte et O'Kieran.
Peu désireuse de voir la seconde, elle préféra se recentrer sur la brune. Elle aimerait bien se lever, s'asseoir à ses côtés comme Septembre.
Il semblait rester une place libre à-côté d'elle, mais... Devoir se mêler aux Autres ? Très peu pour elle.

Se rencognant contre la table, elle remonta contre l'avis des bonnes manières les talons de ses bottines sur le banc, et fixa le plafond.
A quoi bon, hein? A quoi bon rester ici? Depuis les quelques minutes qui s'étaient écoulées, est-ce qu'il y avait déjà eu des blessés?
C'était possible, non? Les autres écoles... Elle avait essayé de se renseigner en coup de vent sur elles, et rien de ce qu'elle n'avait lu ne l'avait rassurée.

Autour d'elle, des murmures de "ils vont s'en sortir", "ça va aller", "ils vont revenir vite". Que des paroles qui sonnaient creux, comme toutes celles qui fleurissaient dans la grande salle depuis la rentrée. Depuis l'année dernière. Depuis Daï.
Rouvrant les yeux, elle se rendit compte que ses ongles avaient laissé leurs marques dans ses paumes.
Frottant ses mains pour tenter de les réchauffer, elle bougea légèrement pour faire remarcher la circulation de son sang dans son corps, sang qui devait s'être congelé, tout en tournant la tête dans tous les sens. On aurait dit un hibou un peu perdu.
Elle n'avait plus de cap, plus rien pour la rassurer.
Ces quatre élèves étaient importants. Tellement importants que son cerveau avait pris la peine de retenir leurs prénoms, alors que pour une fois elle aurait voulu les oublier.
*Lilly-Jacob-Irène-Elowen*
Des personnes dont elle n'était pas plus proche que cela. Des élèves qui avaient certainement des amis, une famille, des espoirs d'avenir.
Et tout pouvait être réduit à néant en un claquement de doigts de Sepulveda.
*C'est ça, la vie? Avoir des espoirs qui peuvent être tranchés d'un coup de ciseaux?*

Fébrile, elle ouvrit sa sacoche, échouée à ses côtés sur le banc, et en sortit l'écharpe jaune et noire.
Respirant son odeur d'humidité, de feuilles vertes qui restait depuis sa dernière excursion dans le parc, ainsi qu'une légère senteur de poussière, elle reposa ses pieds sur le sol, appuya ses coudes sur la table et enfonça la partie inférieure de son visage dans la boule rayée.
Qu'est-ce qu'elle était venue faire là?
Elle aurait dû éviter la Grande Salle. Se retirer dans la salle commune, qui devait être vide à cette heure.
Mais il y aurait eu pire que la situation actuelle.
Celle de ne pas savoir si les Autres dans la Grande Salle avaient eu des informations, et elle non.

Fermant à nouveau les yeux, elle laissa passer quelques secondes le nez plongé dans son écharpe, essayant de reprendre le contrôle de ses pensées qui tournoyaient bien trop vite dans sa tête.

Si quelqu'un veut se joindre à Alison ! :cute:
Envoyez-moi un hibou pour éviter les incohérences (si jamais) !
Pour plus d'informations : Alison est assise en bout de table, côté Serpentard, près de la table des professeurs.
Dernière modification par Alison Morrow le 17 avr. 2021, 19:31, modifié 1 fois.

Je ne lâche jamais rien. Quand je commence une barre de chocolat, je la mange jusqu'au bout.
15 avr. 2021, 13:25
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Quatrième partie du poste remerciez-moi

Lahya venait de se rassoir sur le banc et triait à présent ses crayons dans l'ordre décroissant du spectre visible, lorsqu'un mot atteignit ses oreilles et l'interpella. Fronçant les sourcils, incertaine de bien reconnaître à qui cette voix appartenait et si cette parole lui était bien adressée, la bleue leva alors un instant sa tête le temps d'interrompre sa tâche, et repérer si ses pensées la trompaient ou non.
Malheureusement, pour une fois celles-ci se trouvaient être véridiques, ennuyant en conséquence fortement Lahya. Il n'aurait pas pu se taire comme tout le monde, voire pleurer ? Et même paraître dévasté ? La sorcière en aurait été étonnée, mais pourquoi pas après tout... Dans tous les cas, il aurait pu faire comme la majorité des élèves de cette salle en somme, ou bien ce qu'il voulait n'embêtant la jeune fille. Elle n'avait clairement pas envie, ni besoin, de s'énerver.

Cependant, le désir de rétorquer gagna le pas sur sa raison, et ce fut avec humeur que Lahya répondit quelques instants plus tard, encore vexée d'avoir été prise en faute :

- Tu me pardonneras d'avoir eu du mal à me décider. Je ne viens pas critiquer tes indécisions moi.

Reprenant sa tâche précédemment entamée, car n'avoir qu'une seule partie de ses crayons rangés correctement l'angoissait, Lahya ajouta ensuite après quelques instants de réflexion.

- Et tu pourrais être plus respectueux envers les bipolaires... À mon avis cette maladie est plus complexe qu'il n'y parait.

La jeune fille n'était pas certaine que ses phrases fassent taire son interlocuteur. Néanmoins, elle ne saisissait pas ce qu'elle aurait pu répliquer d'autre, et se taire restait une option tout simplement inenvisageable.

@Edmund Dale

Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra
#408040 — 3ème année RP — heart on fire
15 avr. 2021, 15:54
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
A la table des Serpentard


Moment important aujourd’hui. Toute l’école était rassemblés dans la Grande Salle avec les quatre champions sur l’estrade de la table des professeurs. Un journaliste de la Gazette était là. Wilson se rappela du tournoi des trois sorciers, ça avait un arrière goût de déjà vu cette scène et il ne se sentait pas bien à l’idée que cela allait recommencer… encore une fois. Puis il se dit que pour Elina cela doit être encore pire à vivre puisqu’elle a déjà mit les pieds dans le Dominion, et qu’elle est la mieux placé pour savoir à quel point c’est dangereux. En tant que sous-directrice cela doit être quelque chose.

Lorsque Madame Loewy donna la clé au quatuor, les quatre personnes se volatilisaient aussitôt. Et là, le déluge, le vrai commença. Des regards inquiets, des pleures, des réactions tout aussi étranges les unes que les autres. Wilson de son côté, eut un moment de surprise car il ne s’attendait pas à une disparition si inopiné comme cela, mais on peut s’attendre à tous quand il est question de magie noire. En tous cas, les pleures et les inquiétudes commençaient à l’agacer. Il soupira et dit aux élèves de sa table :

« Ils l’ont cherché, c’est eux qui se sont porté volontaire pour ça ! Faut être complètement déranger pour aller mettre son nom dans cette urne ! Franchement dommage qu’Harrison n’est pas été choisi ! Ça aurait éviter d’avoir un mort pour rien. »

Il en avait pas l’air comme ça, mais le sort des quatre élèves le perturbait un peu. Même s’il n’était pas spécialement proche d’aucun d’entre eux, ils restent des élèves qu’il a pu croiser dans les couloirs de Poudlard. Il a même Irene Gates, cette fille qui fait parti du Merlin. Il s’inquiète d’avantage pour elle, d’ailleurs, que pour les trois autres et espère que les entraînements du Merlin lui seront utile. Wilson soupire encore, il espère qu’elle va survivre, elle aussi au Dominion. Il frisonne aussi à l’idée de revoir ces loups qui avaient envahit les tribunes de la troisième tâche, en première année. C’était éprouvant et cette image l’a marqué à vie. Il n’avait pas envie de revivre ça. Instinctivement, il jeta un coup d’œil à la table des professeurs d’un ton accusateur. Ils n’ont rien fait pour éviter que ça recommence et Wilson, qui ne portait déjà pas le professeur Loewy dans son cœur, sentit son inimitié se renforcer envers elle. Tous ça, à cause d’elle.

Reducio
@Lydia Loly : Attention, en lisant ton post j'ai vu que tu avais écrit que mon personnage était en septième année. Il ne l'est pas encore, il est qu'en sixième année RP ;)
@Carry Harrison : Petite mention pour t'avertir qu'à partir de ce moment, ton personnage est susceptible de savoir que son nom avait été déposé dans l'urne (si Carry est présente sur place, ou si quelqu'un lui en parle après)

seagreen - Adulte évolution - Membre du mouvement Sang pour Sang -
Membre de l'Orchestre Sympho'magique de Godric's Hollow
15 avr. 2021, 16:51
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Décidément, il se passait vraiment trop de choses dans la Grandes Salles, et pas toujours des joyeuses... On pourrait pas juste se contenter d'y manger... Elle repensa aux autres fois où elle s'était retrouvée là, à cette table, et qu'il s'était passé quelque chose de terrible. Aujourd'hui il fallait qu'ils regardent leurs camarades livrés en pâture pour la bonne cause. D'accord ils étaient volontaires, mais quand même. Enfin, il fallait... personne ne l'obligeait à être là, mais elle devait les soutenir...

Si jusqu'à présent elle avait trouvé ses camarades courageux et avait même été un peu envieuse de l'aventure qu'ils allaient vivre, à présent elle éprouvait surtout de l'appréhension et la boule qui s'était formée dans son estomac semblait ne plus jamais vouloir s'en aller.

Elle gardait les yeux fixés sur les colliers blancs des quatre représentants de Poudlard. *Des élèves comme nous, ils sont comme nous* la phrase tournait dans sa tête, mais malgré tout elle avait le sentiment qu'ils étaient déjà loin d'eux.
Autour d'elle, elle avait conscience des autres, la table des Serdaigles était remplie, elle avait aperçu plusieurs têtes connues un peu plus loin. *Irene, Lilly, Elowen, Jacob, eux aussi ce sont des têtes connues, sauf que maintenant ils vont devoir lutter pour la garder*, elle essaya de lutter pour garder l'esprit clair. Il ne fallait pas tomber dans le drame, ça servait à rien. Se concentrer sur les colliers, surtout, ne pas regarder les visages.

Autour d'elle, chacun réagissait à sa manière, il y avait les taiseux, et ceux qui doivent faire des commentaires, peut-être pour combler l'angoisse, peut-être que ça aidait d'avoir l'impression de faire quelque chose. Mais Adulith ne voyait pas quoi, elle se sentait plutôt impuissante.

Jusqu'ici, c'était une aventure, un danger impalpable.
Maintenant c'était autre chose.

C'est à cet instant que Miss Loewy tendit la clef à ses camarades et qu'ils disparurent. Adulith sursauta.

Ils avaient disparu. *Mais comment on va les regarder se battre maintenant ?* Ce fut la première pensée qui lui traversa l'esprit (ou peut-être avait-elle prononcé cette phrase à haute voix ?). On pouvait encore moins faire quelque chose à présent, ils n'étaient même plus là...

Elle regarda autour d'elle, essayant de croiser un regard, ou de trouver dans la réaction des autres une attache qui l'aide à comprendre, à savoir ce qu'ils devaient faire à présent, en vain.

N'hésitez pas à rejoindre Adulith !

Adulithwen_Sixième année rp_MERLIN : Atari. #900000
Le pire n'est jamais décevant.
15 avr. 2021, 17:47
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
RP +


J’aurais peut-être dû lui promettre.
J’aurais peut-être dû faire cette promesse à Elowen.
J’aurais pu. Mais je ne l’avais pas fait.

Je me rappelais de mes heures perdues à admirer le soleil couchant.
Mais je ne me rappelais pas d’avoir sourit à Elowen.
Ou encore à Jacob, Lilly ou Irene.
J’ai sourit en regardant le soleil que je reverrais tous les jours.
Mais je n’ai pas sourit à ces quatre enfants qui ne reviendront peut-être jamais.

La vie est cruelle.
La mort l’est aussi.
Le monde est cruel.

C’était quoi sa phrase déjà ?
Tu pourras dire à Miss Kriss que ce sera sa faute.
J’entends encore ses paroles dans sa tête.
J’aurais pu lui dire oui.
Mais je ne l’ai pas fait.
Je l’ai laissé tomber.
J’aurais pu la rattraper tandis qu’elle s'enfuyait.
Mais je l’ai laissé tomber.
J’aurais pu l’aider à se relever.
Mais je l’ai laissé tomber.

Si elle revient, si, serait-elle toujours la même ?
Je ne pense pas.
Car quand tu connais la mort, tu es différent.
A jamais.

~


J’étais dans la Grande Salle.
Tout allait commencer.
Le début de leur fin allait commencer.
Je croyais que ce n’était qu’une simple blague.
Qu’une simple épreuve à passer.
Mais non.
Ils les envoient vraiment vers la Mort.
À l’instant même où je prenais conscience de mes pensées, Miss Loewy, ou Miss Kriss comme aimait l’appeler Elowen, tendit une espèce de clé.
Et ils disparurent.
Tous les quatre.
J’eus juste le temps de crier son nom.
J’eus juste le temps de crier un petit mot :

- Elowen !

Avant de réaliser qu’elle était partie.
Je grimpe sur la table pour regarder autour de moi.
Mais non. Elle n’est plus là.
Une larme, une seule, coule le long de ma joue.
Je ne sais pas pourquoi.
Je n’ai jamais vraiment voulu savoir pourquoi.

J’étais toujours debout sur la table,
A attendre qu’on vienne me sauver.
Qu’on vienne me sauver et qu’on me dise que tout ira bien.
On m’a souvent dit que tout ira bien.
Mais jamais, jamais ce n’était la vérité.
Tout le monde dit que dans les mensonges, il y a un fond.
Un seul et unique fond de vérité.
Mais je n’y crois pas.
Car pour moi, les mensonges sont des choses qui blessent les Autres jusqu’à les rendre fragiles ...
Fragiles, vulnérables et brisés ...

Je regardais autour de moi, cherchant du regard celui d’un Autre.
J’aimerais m’accrocher à ce regard pourtant tous semblent me fuir.
Tous semblent chercher un regard qui leur apportera ce soutien.
Pourtant personne ne trouve le mien.
Personne ne trouve mon regard.
Ou peut-être que c’est juste que personne ne le cherche...

N’hésitez pas à rejoindre Léna, à interagir avec elle, à la fixer comme si c’était un monstre, comme vous voulez.
@Elowen Livingstone, un cri s’est fait entendre :roll: - Bon courage à la petite <3
Dernière modification par Léna Romanoff le 19 avr. 2021, 13:21, modifié 3 fois.

5ème année RP • Sport et Soins • #404040• HibouChocog
••
15 avr. 2021, 17:57
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
L'ambiance était triste et moi aussi, je ne comprenais toujours pas ce qu'il se passait. J'avais appris dans les bribes de conversation qu'il n'y avait pas d'élève de Serpentard. Il y avait deus Serdaigles, un Gryffondor et une Poufsouffle. Je sentais le mur froid près de moi. J'avais des larmes en moi, mais elles ne voulaient pas couler, elles refusaient de s'évacuer. Cette tristesse, je la connaissais, j'avais été en dépression pendant le début de l'année et je sentais que celle-ci revenait. Je ne voulais surtout pas revivre ce moment et j'essaya de lutter du mieux que je peux. Ils s'étaient volatilisés mais leur présence était encore là, au fond de nous pour certains ou pour d'autre complètement visible. C'était comme la tristesse, elle était présentes à différents degrés selon les personnes. La Gryffone me dit alors :

- J'espère pour eux...

C'était plus que de l'espoir qu'il leur fallait, c'était de la force, morale comme physique. Ils allaient affronter des choses terribles dans ce dominion, je le sentais. La Grande Salle était remplie, comme à mon arrivée à Poudlard. Seulement, c'était la tristesse qui avait pris la place de la joie et de l'émerveillement. Je ne comprenais toujours pas le choix de notre directrice d'avoir autorisé cela mais je ne remettais pas ses choix en questions car elle était comme même une des personnes les plus sages ici présentes. Je répondis à la Gryfonne d'une voix triste mais qui essayait de me convaincre :

- Ils sont forts, ce n'est pas un hasard si ils ont été choisis ...

Les quatre participants étaient tous dans des années élevées et de ce fait, je les imaginait bien plus puissant que moi. Ils devaient bien avoir un minimum de justice dans tous ça. Mes pensées avaient changées énormément depuis mon arrivée mais je n'avais jamais vécu cela, de cette manière là en tout cas.

@Anaé Jones

2eme année RP / 2ème année Devoir
Code couleur : #163cc5
15 avr. 2021, 18:46
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Table des Gryffondor
Sait il que le ton de sa voix montre qu'il ne croit pas vraiment ses paroles? A quel point sa tristesse ressort? Tu soupire, parler n'aide pas. Avoir un contact extérieur est comme montrer que cette situation n'est pas imaginaire. Tu n'aimes pas t'en rendre compte. Tu aimes penser que c'est simplement un rêve, ou plutôt un cauchemard. Ressentir cette impression de regarder sa vie de l'extérieur et se dire comme pour un mauvais film, que c'est trop.. Tu détestes cette sensation.
Tu réalises que tu n'a pas répondu au Pouffy. Il a dit qu'il n'avait pas été sélectionnés au hasard, qu'ils sont forts. Et bien, certes, ils ont mis leurs noms mais c'est un hasard que leur noms soit ressortis. Et tu sais que fort ou pas, la mort les attend surement. Pour ceux qui resteront, de belles années de jeunesse leur seront enlevés et pour ceux qui reviendront, tu croise les doigts pour que ce soit les quatre, ils auront vécus des choses bien trop horribles, trop inhumaine pour être comme avant.
Le moment où ils ont attrapés ces clés à été la clôture de ce avant. Plus rien ne sera pareil maintenant que tous savent que ici, de tells évènements peuvent survenir. Leurs vies vont être changés et tu te demandes s'ils n'ont pas été ensorcelés. C'est vrai qui mettrai son nom consciemment là dedans!
- Fort ou pas, qui pourrait l'etre assez pour ça...
Le dire à l'oral est encore une fois, une manière de te faire réaliser la réalité. Tu veux t'enfuir. Tu ne sais même pas pourquoi tu es venue. Pourquoi ne pas être resté caché dans le dortoir? Et a présent, tu es incapable de bouger. Tu voudrais pourtant au moins t'éloigner pour être avec des gens qui ne te parle pas. Ici, la discussion est ouverte. Et les discussion rendent toujours tout réels. Tu ne peux plus te persuader que tout se passe dans ta tête

@John Taylor
Dernière modification par Anaé Jones le 15 avr. 2021, 19:41, modifié 1 fois.

Anaé. J
Couleur: #8e1619
15 avr. 2021, 19:07
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Assise à la table de Poufsouffle, j’observe d’un air soucieux les quatre sélectionnés pour le tournoi du Dominion. J’espère bien qu’ils vont revenir à peu près indemnes, que l’entraînement fait par Poudlard aura suffi. Mes yeux passent de Lilly à Mat - Irene - puis aux deux autres, une Serdaigle et un Gryffondor, Jacob, que je connais finalement assez peu. En venant de la même ville, je trouve que c’est dommage, quand même.

Miss Loewy s’approche un peu plus d’eux, et cette vague amertume, que j’ai sentie à quelques reprises déjà, revient me piquer la gorge. Ils n’ont pas réussi à empêcher le tournoi. Le monde des adultes me fait bien peur, si même quelqu’un de si effrayant que la directrice de Poudlard n’a pas pu arrêter ça. Revenant vers les quatre élèves sur l’estrade, je me dis que leurs colliers de ronces devenus blancs sont vraiment impressionnants, par contre, encore plus que leur version en noir.

Malgré moi, mon regard cherche un instant Eridan, et un léger soulagement me surprend en repensant au fait que lui n’a pas mis son nom dans l’Urne, qu’il est simplement assis avec tout le monde. Mais du coup, ça a pour conséquence d’augmenter d’un cran mon inquiétude pour Lilly et les trois autres. Par Merlin…

Et voilà qu’ils touchent la clef, ce qui les fait disparaître instantanément. Mais… Un portoloin ? Oh, ça doit être pour les envoyer dans le Dominion, je suppose. J’envoie un regard interrogateur à la directrice, alors que la Grande Salle retient son souffle un court instant.

Court, c’est le mot, car de nombreuses réactions viennent bien vite briser le silence. Une fille monte sur sa table pour lancer un Periculum tandis que d’autres se mettent à pleurer.

« Ils doivent y être, j’espère que ça va aller… », chuchoté-je finalement à mon voisin de table sans prendre la peine de voir de qui il s’agit, « Par contre, on va pas juste attendre comme ça, non ? »

N'hésitez pas à interagir avec Megan ^^

6ème année RP - 17 ans - #783F04
Préfète inRP depuis mai 2047 - MERLIN (Perly) - club de courses de balais - Hel's Angels
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily
15 avr. 2021, 19:23
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Précédemment : 1


Le professeur de botanique restait assis sur sa chaise habituelle, à la table des professeurs. Il toisait silencieusement l'ensemble des élèves et ses yeux, derrière leurs verres ovales, voyageaient entre les quatre colliers blancs. Il régnait dans le château une atmosphère lourde, d'attente, dans lequel chacun avait l'air d'exprimer ses craintes. Certains élèves avaient l'air profondément touchés, et c'était sûrement le cas de certains professeurs, mais ces derniers préféraient sans doute ne pas inquiéter davantage les élèves et demeuraient ainsi dans l'attente.

Archibald, quant à lui, réfléchissait. Il réfléchissait sur l'éventuel sort qui pourrait tomber sur les quatre sélectionnés. Le botaniste n'était pas émotionnellement impacté par le départ imminent des quatre élèves, mais il se sentait concerné par leur proche avenir. En effet, en tant que directeur de Serdaigle, il avait tout de même deux de ses élèves participant au Tournoi, et il était certain que, sans sa position, les épreuves du Dominion l'auraient beaucoup moins préoccupé.

Le professeur s'inquiétait tout de même pour les élèves de sa maison. Il espérait ne pas avoir de soucis, mais il fallait dire qu'il n'était pas tout à fait optimiste. Irene Gates, capitaine de Quidditch de sa maison, lui avait déjà prouver ses valeurs. Le professeur avait remarqué chez elle sa curiosité et une certaine rigueur, autant de valeurs qu'il appréciait et estimait chez la jeune fille. Le professeur n'était pas inquiet de ses compétences, mais il éprouvait une certaine sympathie pour la jeune Serdaigle, et la voir à cette position le préoccupait.

Quant à la jeune Livingstone, le professeur se mordait déjà les lèvres de ce qu'elle pourrait faire dans le Dominion. Il savait la jeune fille peu disciplinée et ne la voyait pas comme une élève réfléchie. La tendance qu'avait le professeur à estimer la logique et la retenue chez une personne faisait qu'il ne prêtait guère confiance aux capacités de la jeune écossaise. A la pensée de la probabilité qu'il avait de faire un discours mortuaire aux élèves de sa maison suite à un malheureux drame, le professeur sentit le stress resserrer ses entrailles, il tapait de son index nerveusement la table.

Le professeur de Vol, à ses côtés, n'avait pas l'air plus serein. Il venait de murmurer pour lui des encouragements. Le botaniste essaya alors de changer les idées de son collègue.

"Tu sais... Quand j'étais élève à Poudlard, il y avait eu un Tournoi aussi..."

Mais se rappelant de la finalité dudit Tournoi, il se contenta de corriger sa maladresse en rajoutant, après un moment de silence :

"J'espère que ça se passera mieux pour eux..."


@Rafael Mason

A Poudlard, j'ai planté mes racines.
Touchant turlupin de DD. Discord : LucasM#9063
15 avr. 2021, 21:50
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Reducio
Plan par la fantastique Lumah !

ELYNA, 14 ans
Mardi 26 mars 2046


•••

Et puis comment je ferais sans toi, moi ?
Et puis comment l'univers il ferait sans toi ?
Ça ne pourra jamais fonctionner.
C'est impossible.

•••


Passer le moins de temps dans cette salle irrespirable, à l'air palpable de sa tension, privé d'atomes d'oxygène, t'a semblé être le meilleur choix. Les couloirs se vidaient, peu à peu, ne laissant plus filtrer comme Bruits que le son te des Pensées. Ces Pensées n'avaient rien de banal, tout comme la situation d'ailleurs. Les quatre sélectionnés allaient, d'ici quelques heures, disparaître pour des tréfonds bien obscurs. Qui sait ce qui les attendra, là-bas ? Cet endroit dont on ne connaît aucune de ses spécificités mais dont tout le monde se méfie, le nommant simplement là-bas. Quelques fois tu peux entendre des murmures contenant le nom du lieu où aura lieu le Tournoi, « Dominion », mais ce sont des cas exceptionnels. Les Autres croient-Ils qu'en prononçant ce fichu nom, Ils vont réveiller Sepulveda ? Ou tracer une croix sur l'Avenir d'Elowen, Gates, Zarbi et Tramontane, si ce n'est déjà fait ? Peut-être que ces hypothèses tiennent la route mais tu ne peux te laisser croire de telles horreurs. Ce serait admettre que la copine de ta meilleure amie ne revienne jamais.


Le Bruit a finalement eu raison de toi, t'emmenant ici, face aux portes de la Grande Salle. Incapable de les pousser, tu ne fais qu'observer les nombreux élèves qui s'agitent autour de toi, t'évitant, se dirigeant avec excitation pour certains et appréhension pour d'autres dans la Salle-de-la-Mort, la Salle-des-Douleurs. Ton visage se crispe. Ton ventre se tord. Les Noeuds arrivent, te nouent et t'étranglent. Ils te font mal, si mal. Cela fait maintenant six mois que tu ne les avais plus sentis t'étreindre de leurs cordes piquantes. Eux seuls suffisent à te rappeler la mort de Dai, le jour où l'urne a fait son apparition, la Rouge et Or s'envolant, mortifiée, vers les Cieux... et maintenant ça. Tant de Douleur renfermée dans une seule et même pièce. Comment peut-on continuer, comme si rien ne s'était jamais passé, à venir là pour manger. Manger, bon sang ! Une femme et ses tigres étaient morts. Ils y ont laissé leur sang, leur âme, leur corps, leurs cris de détresse et leurs secrets face à des Humains ne voyant plus la Vie de ces Êtres qu'à travers des vitres opaques ; destinés, à leurs yeux, à mourir.

Séchant une larme avec le coin de ta manche, tu inspires profondément et passes le pas des portes en pensant à Eileen. Elle doit être là depuis longtemps déjà, à dire « au revoir » ou « adieu » à sa bien-aimée. A cette idée, les Noeuds se resserrent, attirant avec eux un début de nausée. En marchant, celle-ci s'estompe. Rapidement, tu repères la Rousse. Elle est accroupie sur un banc. Prise d'angoisse au vu de son état, tu parcours, inquiète, la pièce du regard à la recherche d'Elowen. Toute guillerette, elle se tient debout sur l'estrade, avec à ses côtés les trois autres. Totalement tarés. Sentant, sans pouvoir autant l'expliquer, que le moment fatidique arrive à grands pas, tu te précipites vers celle que tu considères comme ta sœur. Le Silence plane autour de la tablée. Brutalement, tu t'assieds face à Eileen. Le banc en tremble, mais quelle importance quand on sait que dans quelques instants, ce ne sera plus juste un bout de bois qui tremblera, mais une foule entière ? Des yeux, tu cherches les siens. Malheureusement, ils sont braqués sur l'estrade. Lorsque tu tournes la tête en te demandant si Elowen remarque l'air dépité de son amoureuse, les quatre se volatilisent. La Directrice est si proche que tu te demandes si elle n'aurait pas reçu l'ordre de leur jeter un sort, quel qu'il soit.

Sous le choc, ta bouche entrouverte, tu captes le malaise de ton amie. Ton bras se tend sur la table, tes doigts s'ouvrent pour laisser ta paume apercevoir le plafond, en un geste de semblant de réconfort. Ainsi, tu lui montres être là, ta main prête à prendre la sienne.

Tu entends quelques bribes de phrases, espacées de longues secondes, mais n'y prêtes aucune attention. Tout ce qui compte à cet instant, c'est la Petite. Son mal-être, ses cris intérieurs, sa Douleur, sa peine, sa rage, son incompréhension. Ce mélange, elle le ressent, c'est certain. Elle te le transmet, sans pouvoir empêcher cette contagion. Liées, à la vie à la mort.

Hé, Leen. Regarde-moi, de tes doigts, tu saisis délicatement son menton et le portes calmement vers le haut. Elle va s'en sortir. Elle est forte Elo.

Elowen... Pitié qu'Elle revienne. Avec les autres. Leurs Destins ne peuvent pas être ainsi gâchés... si ?



@Élina Clarke, @Eileen Jones, @Lumah Greenleaf & @Laurence Solomon, et voilà le pavéééé ! Désolée si Ely ne
porte attention presque qu'à Eileen... Elle s'en détachera sûrement très vite, don't worry !
Au plaisir d'écrire avec vous :cute:

#426b80 // sixième année
grandiose