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28 févr. 2019, 21:35
Sous la voûte scintillante  PV 
Leo se leva gracilement, une ombre de plus dans la nuit d'encre. Invincible et libre. Elle pouvait sentir les deux ailes dans son dos. Des ailes puissantes, synonymes des liberté. Leo les déploya, et d’un battement énergique, gagna de la hauteur. Elle volait. La gamine renversa  la tête  dans la nuque, et plongea son regard dans les étoiles. Elle était en route pour les rejoindre.

"Sirius"

La chute dans la réalité fut brutale, mais ce nom sonna doux aux oreilles de la rouge et or. Leo laissa retomber son bras. Elle tourna la tête. Irene êtait allongée à quelques pas d'elle, et les deux têtes rousses se trouvaient à la même hauteur. La fillette étira la comissure de ses lèvres en l'ombre d'un sourir. La présence de la Serdaigle s'était relevé comme supportable, presque agréable. Décidément, sentir la présence humaine, des battements de cœur aun coté rassurant. Et en citant le nom d’un des astres, Irene avait gagné un peu d’estime aux yeux de l’anglaise. 
« Sirius » , marmonna la jeune Ginger en écho à sa camarade. Ce mot flottait entre les deux filles. C’est à ce moment que la première année les remarqua.  Leo n’avait jamais été forte à déchiffrer les sentiments des autres, mais elles en étaient là preuve. Oui,  cette expression ainsi que les larmes dégageaient de la mélancolie. Leo n’était pas non plus douée en tant que consolante. De plus, si elle avait été à la place d’Irene, elle n’aurait en aucun cas voulu de la pitié de quelqu’un d’autre. Ainsi, la rouquine préféra se taire. Mais lentement, la mélancolie de la Serdaigle semblait la gagner à son tour. Leo replongea dans sa transe. Soudain, de nouveaux mots s'échappaient de ses lèvres:
"Avec des ailes, je volerais jusqu'à la lune. Je ceuillerais une étoile au passage."

ˈli(ː)əʊ ˈʤɪnʤə
Flash McQueen, Flash McWin

08 avr. 2019, 11:48
Sous la voûte scintillante  PV 
Un murmure, comme un écho répondit à la petite fille, qui se détendit instantanément. Elle pouvait presque imaginer, visualiser la bulle commune qui se tissait autour d'elles. Leur caractère taciturne et renfermé s'harmonisait tranquillement et elles commençaient à apprivoiser la présence de l'autre. Chacune sa place, sans déborder sur l'autre. Oui, Irene commençait à se sentir bien. Se sentir bien avec quelqu'un d'autre. Avec une inconnue. 

Les larmes séchaient tranquillement sur son visage, laissant des sillons salés, tirant désagréablement sur sa peau. Cependant, elle ne voulait pas bouger. La communion qu'il y avait entre les deux fillettes et surtout le lien qu'elles tissaient avec la poésie céleste l'emplissait trop. Elle ne voulait pas tout casser en bougeant, elle ne voulait pas se sentir vide de nouveau. Elle ne voulait plus penser à l'absence de son frère, pourtant bien présent dans son coeur et son esprit. Son bras était retombé le long de son corps doucement, sans qu'elle ne s'en rende compte. Du bout des doigts, elle cru sentir une petite main. Une petite main chaude. Une petite main chaude qu'elle connaissait si bien. Devon. C'était la première fois qu'elle le retrouvait et qu'elle l'accueillait en présence de quelqu'un d'autre. 

Ses doigts se resserrèrent imperceptiblement sur son rêve. Au fond, elle savait qu'il n'existait pas, qu'il n'était pas là. Elle ne tourna pas la tête pour regarder les étoiles se refléter dans ses yeux. Elle ne chercha pas à distinguer dans le souffle nocturne, sa respiration pour se caler dessus. Seule la sensation de sa main et le ciel étoilé suffisaient. Il ne fallait pas casser le songe. Du creux de son ventre, elle sentait un lien brillant se hisser vers les étoiles. Peut être rebondissait-il sur l'une d'elle pour revenir vers son jumeau ? En tout cas, ce lien, qu'elle imaginait, trouvait à son bout un jeune garçon perdu dans son Irlande natale. 

Le silence fut rompu et dans un tintement de clochettes et de verre tombant, Irene se réveilla. Calme et neutre, elle bougea enfin, tournant la tête vers la lionne. Ses mots étaient beaux. Elle se les répéta, en boucle. Oui. Un beau songe. Elle laissa échapper un léger soupir, neutre. Elle avait envie de ressentir le lien de nouveau, de combler le vide. Une idée lui vint, peut être pourrait-elle le faire avec l'autre petite fille ? Ou bien risquait-elle de tout casser ? L'hésitation la perdait, l'angoissait. Pouvait-elle répondre ? Que dire ? Que faire ? 

Une pensée de sa raison fit irruption. Elle était ici depuis longtemps. Elle devait peut-être retourner se coucher ? Non, elle n'avait pas envie. Dut-elle rester dormir ici, elle ne voulait plus quitter la voûte céleste et ses milliards d'habitantes. Et puis, pouvait-elle décemment casser cette bulle tissée entre Leo et elle ? Ce ne serait pas respectueux. Et les interrogations chassèrent cette idée. 

Que répondre ? Que dire ? Que faire ? Que répondre ? Que dire ? Que faire ? *Avec des ailes* Que répondre ?  *je volerais jusqu'à la lune* Que dire ? *Je cueillerais une étoile au passage* Que faire. 
- De mes yeux, j'embrasserais la vue et mes larmes brilleront de son éclat.
C'était moins beau. Mais elle avait parlé. Elle avait continué. Et la phrase était pleine. Aussi pleine qu'elle pouvait l'être, aussi pleine que la voie lactée. Aussi pleine que le sommet de cette tour, à cet instant. La tête tournée vers la Gryffondor, Irene souriait, presque en remerciement. Les mots que la rouge lui avait offert, même s'ils n'étaient pas forcément à son attention, vibraient dans le corps de la Deuxième année. Elle ne maniait pas si bien les mots que l'autre fille, et son retour était de bien piètre qualité, mais elle espérait être parvenue à faire passer ce qu'elle ressentait au travers. Merci d'être là. Merci de ne pas être là. Merci. 

Tallyrenpher, à l'attaque !/ ⇈⇈ Ceci n'est pas un pavé... ⇈⇈ / Des Souris et des Dragons
6ème année RP - M.E.R.L.IN. : Mat / Spid'Irene, la Princesse des Mots-Croisés

14 mai 2019, 21:27
Sous la voûte scintillante  PV 
C’était étrange. Leo, allongée sur une tour d’astronomie non loin d’une fille jusqu’à la inconnue. Leo , c’était vraiment elle qui venait de déverser des paroles douces, presque poétiques. L’immensité de la voûte étoilée au dessus d’elle rendait la fillette vulnérable, la nuit jetait comme un voile apaisant sur son corps et son esprit. La gamine rude et brusque de jour, devenait inoffensive une fois le soleil couché. 
Les muscles de son corps s’étaient relâchés progressivement, à présent, Leo était complètement détendue. 

Au son de la voix d’Irene, elle tourna la tête. La Serdaigle lui souriait. Lentement, les coins de la bouche de Leo se tortillèrent également en un sourire. Elle repensa aux paroles de la fille. La gamine n’était pas sure de comprendre. Elle n’avait jamais été douée en interprétation de texte, plutôt, elle n’avait jamais écouté en cours. De toute manière, cela  revenait au même. Larmes. Leo était sure, Irene avait parlé des larmes. Elle pleure? La question avait surgi dans l’esprit de la jeune fille. La réponse suivit presque aussitôt.  Bien sûr, je viens de la voir. La vraie question était pourquoi? Leo avait appris à ne pas pleurer en publique. C’était synonyme de faiblesse. Et ce n’était pas la chose à se permettre dans son quartier. Les prédateurs s’attaquaient toujours aux plus faibles, elle le savait. Alors, coûte que coûte, il fallait ravaler ses larmes, garder un visage froid, fierté avant tout, poker face, ça elle savait le faire.  Dégager de l’assurance. Confiance en soi. Peu importe, tant qu’on ne  versait pas  de larmes. 

 « Tu pleures souvent? » Paf, ça lui avait échappé comme ça, son regard planté dans les yeux d’Irene. Brut, les mots. Pas de délicatesse, pas de retenue. Peut-être que la voix faible, presque un murmure, de laquelle avaient été prononcés les mots allaient la sauver. En aucun cas, elle n’avait voulu briser la magie du moment. Peut-être que la bulle des deux fillettes était assez solide. Il fallait l’espérer. 

Honte sur ma réactivité d’escargot :unsure:

ˈli(ː)əʊ ˈʤɪnʤə
Flash McQueen, Flash McWin

19 juin 2019, 16:28
Sous la voûte scintillante  PV 
Irene vit avec soulagement le sourire de la Gryffondor. Elle n'avait pas fauté. Elles restèrent quelques instants à se regarder dans le blanc des yeux en silence, profitant de la bulle qui les unissait. Toute pensée de départ  s'en était allée de l'esprit d'Irene. Pour rien au monde, elle ne voulait plus que ça s'arrête. C'était la magie des étoiles. La magie de la nuit, du ciel. 

La question, douce comme un murmure s'envola et se nicha discrètement dans les oreilles d'Irene. Cette dernière ne fit pas un mouvement pour essuyer les traînées encore brillantes tiraillant sa peau. Juste un léger mais profond soupir la secoua. Alors elle eu envie de raconter, de baisser la barrière. 
-Ici, murmura la petite bleue. 
Le regard d'Irene bien ancré dans les yeux nitescents de Léo, elle expliqua toujours aussi doucement : 
-Les étoiles m'amènent à lui. 
Elle ne savait pas si elle était claire. Mais elle avait besoin de le dire. La blessure de l'absence de Devon était si profonde et si douloureuse, même si elle l'enfouissait. Elle n'en parlait que peu. Il était constamment dans sa tête et elle n'en parlait pas. A chaque retour à Poudlard c'était toujours plus difficile. Après elle s'"habituait". Mais ça empirait de nouveau à chaque fois que quelque chose n'allait pas bien ou que son retour chez elle approchait. Les perles se remirent à couler doucement.
-Devon me manque. 
Elle inspira difficilement et demanda : 
-Toi ? 

Je crois que je peux pas dire grand chose ^^' Excuse-moi, je suis à présent en vacances, je devrais plus cumuler tant de retard :)  

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6ème année RP - M.E.R.L.IN. : Mat / Spid'Irene, la Princesse des Mots-Croisés

17 août 2019, 09:41
Sous la voûte scintillante  PV 
Leo ne savait pas trop quoi faire. Rencontrer des fillettes au beau milieu de la nuit, les regarder verser des larmes. Ce n'était généralement pas sur son programme. Heureusement, Irene ne semblait pas prendre mal ses mots. Au contraire, elle y répondit même. Les  paroles de la Sedaigle étaient étonnantes. Si Leo comprenait bien, elle communiquait par les étoiles. C'était pas si bête. Après tout, malgré des kilomètres de distances, tout le monde voyait les mêmes étoiles. Des milliards de petites lucioles si lointaines semblaient briser la distance par le seul fait que deux êtres pouvaient les voir. 

Mais qui était-il? La réponse ne tarda pas. Leo répéta le nom.
Devon
Qui était-ce? Qu'elqu'un d'important en tout cas. L'anglaise voulait dire quelque chose. N'importe quoi, une onde positive.  Elle laissa son regard balayer le ciel étoilé avant de le reposer doucement sur Irene. Elle n'osait pas lui prendre la main. Leo ferma les yeux, et inspira. Le manque d’une personne. Elle ne connaissait pas ce sentiment. De toute manière, il n’y avaient que deux personnes de valeur à ses yeux. Mais l’anglaise reverrait Gran'da et Gran'ma à Noël. Trèsdébrouillarde dès son plus jeune âge, elle pouvait facilement s’en passer d’eux durant quelque semaines mois. Dix secondes plus tard, l'air s'échappa à nouveau par ses lèvres. Leo ouvrit les paupières. Scruta le ciel. Yeux grand ouvert souhaitant s’immerger le plus possible dans cette immensité. Il lui semblait même pouvoir sentir la présence de cet inconnu, Devon.
Devon, répéta-t-elle. C’est un joli nom. C'est qui?

Elle laissa planer la question quelques instants avant de répondre à celle qu’Irene lui avait posée peu avant. 
Euhm non, j’pleure pas. Chez moi c’est mauvais.  Si tu pleures, c’est perçu comme faible. Alors ils se jettent tous sur toi. Et faut pas les laisser te détruire. Alors tu t'mords les lères et transformes les larmes en colère. Au début c'est dur, mais tu t'y fais. Maintenant, j'suis très forte. Elle avait parlé les yeux dans le vague, maintenant, la gryfondor s'adressa à Irene, comme pour la rassure. Mais toi, Irene, t'es pas faible. Juste triste. Tu vas le revoir à Noël?

Leo avait construit une véritable armure, formée d’indifférence, de colère et d’amertume. Ce qu'elle n'ajouta pas, c'est qu'à présent qu'elle était plutôt douée à ce jeu, la fillette prenait un certain plaisir à ces confrontations.  Leo avait l'apparence détendue, mais était toujours prête à se jeter dans un combats. Apaisante,  la nuit représentait une durée de répit. C'est en levant les yeux vers cette infinité que l'on se rend compte qu'en fait, on est moins qu'une minuscule fourmi, un rien de plus par rapport à l'univers. 
Tu vois, les étoiles elles se foutent de moi. De ce que je suis, de ce que fais. Elles me fichent la paix. Et c'est rassurant. Je peux me détendre et baisser la garde. Parce que, normalement, je suis seule. Silence.
Tu veux que je te laisse seule avec Devon? 

ˈli(ː)əʊ ˈʤɪnʤə
Flash McQueen, Flash McWin

02 nov. 2019, 13:36
Sous la voûte scintillante  PV 
Le prénom de son jumeau roulait dans la bouche de sa jeune cadette. Cela faisait bizarre à Irene de l'entendre prononcé à voix haute, ici à Poudlard, par quelqu'un d'autre qu'elle-même, par quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Mais ça l'apaisait terriblement. Elle avait presque l'impression de désinfecter une plaie ouverte : ça piquait très fort et puis après, c'était engourdit et on posait le pansement et ça allait tellement mieux... 

Le regard d'Irene se perdait de nouveau dans le ciel étoilé, elle se sentait bien avec la petite rouge. Oui c'était certain. Alors elle répondit aux questions. C'était son désinfectant et son pansement peut-être ? 
-Mon jumeau. 
Elle haussa les épaules presque en se forçant, répondant à une question avant même qu'elle ne soit posée : 
-Il est Moldu.

Elle écoutait Leo répondre à sa question, la compassion l’étreignant, l'étranglant. C'était triste, si triste de ne pas pouvoir pleurer, de ne pas avoir le droit de laisser paraître ses émotions...  Irene avait envie de se rapprocher encore, de la toucher, de la réconforter. Mais après ce discours, elle n'était pas très sûre que la Gryffonne apprécie un contact. Elle était forte disait-elle, mais se sentait-elle vraiment forte ? Aurait-elle peur de paraître faible si Irene tentait de la réconforter ? Tout commençait à s'embrouiller dans sa petite tête rousse, se mélanger. Etait-elle faible elle-même ? devait-elle se ressaisir et arrêter de pleurer Devon qu'elle finirait quand même par revoir ? Les derniers mots de Leo la rassurèrent. Oui, elle était juste triste. Mais la tristesse, ce n'était pas être faible. Et la perspective de revoir Devon pour Noël lui plu beaucoup. Oui, cette année, elle devait rentrer à la maison à noël. C'était trop long sinon. 
-Je rentrerai à Limerick, acquiesça la jeune Irlandais, une certaine mélancolie transparessant  dans sa voix. 

Elle n'attendait pas de réponse, mais Irene fut heureuse d'entendre la première année se confier. Et elle la comprenait. Les étoiles étaient des amies neutres, silencieuses mais présentes. On pouvait tout leur confier et ne rien leur dire. Elles étaient toujours là. Toujours réconfortantes. Toujours brillantes. Sans même réfléchir, avec une spontanéité qui la surpris elle-même, Irene répondit à la dernière question. Celle qui avait suivit le silence de sa réflexion. Voulait-elle que Leo parte et la laisse seule avec Devon ? Dans un souffle, un souffle qui venait du plus profond d'elle même, un mot s'échappa :
-Non
Alors qu'il flottait dans l'air, timidement, Irene plaça son bras sur le sol, au dessus de sa tête et glissa timidement sa main chaude dans celle de Leo. L'aînée des deux fillettes ne tourna pas la tête. Elle conserva son regard braqué sur les étoiles. Elle n'était plus vide. Elle n'était plus seule. Et elle ne voulait pas faire cesser tout de suite cette sensation. Pourtant, inquiète, elle attendait la réaction de sa camarade. Peut-être voulait-elle être seule elle ? Seule avec les étoiles ? 

Tallyrenpher, à l'attaque !/ ⇈⇈ Ceci n'est pas un pavé... ⇈⇈ / Des Souris et des Dragons
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