2 Juin 2045
Troisième année
@Alystair Lightwood

Tu t’étais couché juste après le repas. Tu étais fatigué avec un mal de crâne. Tu t’étais endormi rapidement, mais la fatigue te jouait des tours et te faisait penser à des choses que tu avais arrêté de penser. Tu étais en sueur, aillant un sommeil agité.



J’avançais tout doucement dans un couloir noir obscure. Au bout de ce couloir ce trouvait une porte, une porte blanche. Je m’approchais petit à petit et tendu mon bras pour l’ouvrir. Je tournai la poignée et ouvrit la porte. J’entrai et vis l’horreur. Des gens armées de leurs baguettes tenaient mon père, il était attaché, et je ne pouvais rien faire. Je partit à son secours mais quelques choses ou quelqu’un m’en n’empêcha. Il me reculait, je me sentais inutile fasse à la scène qui ce passait. Les hommes pris mon père et au loin, il y a avait un detraqueur. Je compris donc, il l’emmenait voir un detraqueur. Oh non, je ne pouvais pas voir ça...



Tu te réveilla en sursaut. Tu étais trempé, les sueurs t’avais mouillé le dos. C’était donc un cauchemar, tu avais rêver de ton père, alors que cela faisait presque neuf moi que tu n’y pensais plus. Tu sortis de ton lit, enfila ton gros pull et sortit de ta salle commune. Les autres personnes s’étaient couchés entre temps et tu avais la voie libre. Tu descendis les escaliers et arrivas dans le parc. Les étoiles étaient la. Tant que celle ci ne partiraient pas, ton père non plus. Tu t’allongeais quelques instants, avant que ton regard, ce pose sur la grande tour d’astronomie. Plus haut. Tu avais envie d’aller plus haut. Libre, tes pensées pourront se libérer. Tu repris le chemin et tu courus, les escaliers, étaient assez dur à monter, mais la conviction passa avant, tu courus sans t’arrêter, tu voulais y aller. Tu arrivais en haut essoufflée. Tu posais tes mains sur tes genoux quelques moments pour reprendre ton souffle. Une fois récupéré, tu t’avanças jusqu’à la barrière. Tu l’es admirais et tu t’accroupis. Ta tête rivé vers ce majestueux voile. Tu ne pouvais pas détourner ton regard, trop concentré sur ces petits points blancs. Tu en remarqua une plus brillantes que les autres. C’était une planète à coup sûr, mais tu préférais dire que c’était ton père et que tant qu’il brillerait, il ne pourra pas mourir.


Je regarde l’étoile et m’en approche petit à petit. J’arrive dans les premières qui me salut. Je les salues à mon tour et fait un câlin à l’autre. Je continue ma route en disant bonjour à chacune de celle que je croisais. J’arrive enfin à la brillante, mon père. Je lui fais un gros câlin et je me pose sur lui, où je m’endors au creux de ses bras.



Tu étais face au ciel, accroupis devant lui. Tu faisais dos à la porte, mais tu n’entendais aucun bruit...

Cette nuit, ta nuit fut mouvementée entre la chaleur de l'été, le manque de ta famille et des rêves bizarres, tu passas ton temps à te réveiller. Au bout de l'énième réveil, tu en eus assez, tu ne pouvais pas rester une minute de plus dans ce lit qui refusait d'accueillir ton repos mérité de la journée. Tu descendis dans la salle commune, elle était vide à cette heure-ci, tout était silencieux. Tu cherchas une quelconque activité pour tromper ton ennui, mais rien ne te faisait envie. Tu ressentis un besoin irrésistible de prendre l'air. De sentir l'atmosphère nocturne t'envelopper. Tu savais que cela était interdit, et tu avais tendance à respecter le règlement d'habitude, un peu trop selon tes aînés. Mais ce soir là, ton besoin était plus fort que le risque de te faire surprendre, cela était presque un besoin vital.

Tu sortis discrètement sans faire de bruit, ne t'éclairant qu'à la lueur de la nuit étoilée et de la lune qui pénétrait les nombreuses fenêtres du château. Tu avais besoin d'un endroit discret, c'est ainsi que tu décidas de te rendre vers la tour d'Astronomie. Bien sûr rejoindre le parc aurait été plus rapide et sûrement plus prudent de ta salle commune, mais ce soir un désir t'habitait te poussant à ignorer la voix de la raison et à vivre pour toi, uniquement pour ton plaisir. Tu montas les marches une par une en essayant d'être le plus discret possible, t'arrêtant au moindre bruit suspect. Il semble que dans ta virée nocturne, la chance ait décidé de t'accompagner, tu ne rencontras personne qui aurait pu te réprimander. Tu avançais telle une petite souris mu par l'odeur alléchante d'un fromage. Ton fromage à toi était bien plus brillant et plus nombreux, c'étaient les étoiles. Ce soir, tu avais rendez-vous avec elles.

Tu avais besoin de les observer et de revivre tes longues nuits d'été à contempler ces mystérieux astres avec ton père. Bien sûr son absence ternirait cette rencontre, mais cela te ferait quand même du bien. Tu adorais te perdre dans l'observation du ciel, te sentant si minuscule mais si vivant. Dans cette contemplation, tu te perdais souvent dans tes rêves, tes pensées, tu n'étais plus vraiment sur la terre mais autre part, dans un autre monde, une bulle protectrice. Ce soir, tu avais besoin de retrouver ce cocon quitte à enfreindre les règles.

Tu y étais après un chemin de longues marches, tu ouvris la porte, levant le visage au ciel comme si tu étais en attente d'une caresse puis tu t’aperçus que tu n'étais pas seul. En principe, tu aurais fait demi-tour mais ce soir tu avais besoin de ce moment égoïste, puis la tour était assez grande pour vous deux.

Tu t'avanças discrètement et lui adressas la parole dans un murmure :

- Salut, je vois qu'on a eu la même idée ce soir. Ne t'inquiètes pas, je ne vais pas te déranger, je vais juste me mettre dans le coin là-bas.

Tu désignas un coin plus loin d'elle et commenças à te diriger vers celui-ci.

Tu t’étais calmé. Les gouttes de sueurs, sur ton visage, s’étaient évaporées, celle de ton dos, partit. La fraîcheur de la nuit te faisait un bien fou, tu sentais celle ci sur ton visage. Le battement de ton cœur ralentit, il se calma. Tu trouvais maintenant le chemin des rêves, de la liberté, seul endroit où tu faisais vraiment ce que tu voulais. Tu décidais de ce que tu voulais faire, et c’était beaucoup à tes yeux. Tu te sentais forte, plus forte que tous les autres, oui tu avais ce quelque chose que les autres n’avaient pas, la liberté. Dans ce grand château elle était très restreinte, à cause du couvre feu, ainsi que les heures de cours, du repas, que vous ne puissiez pas partir... Avec tous cela, la liberté, devait se trouver et toi tu l’avais trouvé. Tu voulais plus évidemment mais, oui tu en avais beaucoup vu le contexte et ça te soulageais.


J’étais là dans le creux de l’étoile. J’étais là dans le creux des bras de mon papa. Mon papa me manque beaucoup, mais il est là, je le sais. Si de sa cellule il avait accès au ciel, je sais qu’il regarde les étoiles, j’en suis certaine. Et moi je le vois, oui, je l’aime et j’ai envie qu’il revienne, pour le serrer pour de vrai. J’ai envie de me jeter contre ses bras, pour lui faire un câlin qui durera toujours. Mais pour l’instant, je ne peux qu’observer de loin, son visage, qui n’est pas vraiment le sien.
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Tu étais en tailleur, les mains sur les cuisses, la tête en l’air. Tu regardais ces petits points blancs que tu avais tant vu, oui, presque tous les soirs, ta tête se levait pour eux. Presque tous les soirs, tu sortais pour les voir. Presque tous les soirs, tu te retrouvais dans le parc, dans la volière ou ici même. C’était devenu comme une habitude. Cela faisait partie de tes rituels. Cette liberté là et cette solitude la, tu les aimais, tu ne voulais pas les quitter, malgré le couvre feu, tu ne pouvais pas les abandonner. Tu étais là présente, t’occupant seulement du ciel, et tu ne faisait attention à rien d’autre.

Ce soir la, tu n’étais malheureusement pas là seule à être venu ici, tu n’étais pas là seule à avoir besoin des étoiles, tu n’étais pas là seule à vouloir rêver. Un garçon arriva. Tu ne le connaissais pas ou du moins ne le reconnaissais pas. Sa tête était dans l’ombre et tu n’osais te le ver pour voir. Dans tout les cas, il avait l’air un peu gêné, et tu l’aurais volontiers fait partir mais au moment présent, tu étais d’une humeur autre, tu n’avais pas envie de cela, tu te mis face à lui, toujours assise et tu lui dis:

-Tu sais, ici ce n’est pas qu’à moi, et puis, je ne parle pas donc tu ne seras pas gêné ! Le plus important n'est pas qui commence le match, mais qui le finit donc ça ce trouve tu prendras prendre la place!

Tu rigolais d’un petit rire gêné que tu arrêtas rapidement.

Phrase en gras pourr la CDC—>3pointd

La jeune fille était assisse en tailleur, quelques instants avant ton interruption, elle avait la tête levée vers les étoiles. Elle aussi semblait avoir eu besoin d'admirer ces astres brillants. Elle t'accueillit de manière posée, pas trop agressive, pour te dire que l'endroit était en gros à tout le monde. Quand elle rigola, tu apprécias ce bref instant, son rire avait un côté que tu trouvais agréable en cette nuit compliquée pour toi. Tu lui répondis doucement :

- Merci en tout cas ! D'habitude je serais parti mais là j'ai vraiment besoin de me poser et de regarder les étoiles. En tout cas, je suis bien d'accord avec ta dernière phrase. Dans un match de quidditch, l'essentiel c'est le résultat final, quand le coup de sifflet retentit avant ce n'est que de la gnognotte. Bon je te dérange pas plus, je vais me poser dans un coin.

Tu te dirigeas à bonne distance de ta camarade, posas le plaid que tu avais emmené sous un éclair de génie, et t'assis en tailleurs dessus. Tu levas ton visage d'enfant vers les étoiles, te perdant dans l'immensité de l'univers. Tu cherchas à reconnaître les constellations que ton père t'avait apprises. Tu étais tellement concentré que tu en avais totalement oublié ta compagne imprévue. Par chance, le ciel était parfait pour observer ces astres, et tu pus reconnaitre quelques constellations assez facilement. Très vite tes pensées commencèrent à dériver, t'emmenant vers ta famille et les souvenirs que tu avais avec eux. Lorsque tu sentis la tristesse pointer trop fortement le bout de son nez, tu baissas la tête et repris conscience du lieu où tu te trouvais et de la présence à tes côtés. Bien que tu avais dit que tu ne parlerais pas, tu en avais besoin et encore une fois égoïstement, tu ouvris la bouche :

- Hé ! Tu viens souvent ici ? A cette heure là ? Tu aimes bien observer les étoiles ?

Tu rougis un peu à l'idée de la déranger et décidas de jouer franc-jeu avec elle.

- Je sais que j'avais dit que je ne parlerais pas mais au final je me sens pas tip top et parler me ferait du bien. Si ça te dérange pas, on pourrait discuter ? Par exemple discuter des étoiles ? Fin t'es pas obligée de dire oui, si vraiment tu préfères qu'on se taise, j'arrêterais de parler. Je m'excuse d'ailleurs si ça te dérange.

Heureusement qu'il faisait noir sinon elle aurait vu tes joues virer vers un rouge de plus en plus cramoisi. Cela te ressemblait pas d'être aussi égoïste et sans gêne, mais tu étais poussé par des émotions que malheureusement tu ne contrôlais pas.

Tu étais bien avec ton père, mais tu te décidas à sortir de ta bulle pour émerger. Après avoir écouter le garçon, tu reconnus un peu sa voix, il te disait vraiment quelque chose, tu l'avais déjà vu quelque part c'était sur. Il avait l'air de connaître le quidditch, c'était pas mal, il avait bon goût si il aimait cela. Apparemment, il ne voulait pas parler plus, tu ne savais pas si tu étais heureuse ou non, suite à cela. D'habitude, tu n'aimais pas trop parler avec les autres, pendant que tu regardais les étoiles, ou juste en général. Mais il avait l'air gentil, pas quelqu'un à problème, tu avais envie d'essayer de lui parler, et si jamais il t'énervais , tu saurais comment agir. Tu hésitas donc à aller le voir, mais c'était quelque chose que tu ne savais pas faire, et tu ne savais pas comment le retenir. En signe de réponse, tu hochas la tête, avant de te replonger dans les étoiles. Tu ne les regardais pas vraiment, tu pensais à la voix, de qui ça pourrait être, tu étais sure de l'avoir vu quelque part.

Sans que tu ais besoin de faire quelque chose, le garçon, revint. Tu eus un mouvement de recul, par habitude, avant de te rappeler, que tu t'étais dit d'essayer. Apparemment, il voulait parler aussi. Sa première question, était simple, tu pouvais y répondre simplement, sans avoir besoin de parler beaucoup.

"Moi, heu oui, quand je n'arrive pas à dormir je viens ici, c'est plus calme que la journée. Oui, j'aime bien, j'adore même, je les regardais avec mon père, c'est lui qui m'a donné cette passion. Si tu es là, je suppose que c'est pareil pour toi?"

Il était gentil, tu pouvais faire un effort, la discussion viendrait sûrement facilement, si tout le monde y arrivait, pourquoi pas toi? Il continua ensuite à parler. Il t'invita à discuter, mais par peur, tu avais envie de dire non, rester seule, et refaire ta bulle, anti-social. Mais tu avais aussi envie de discuter, alors, tu te rapprochas un peu, avant de lui répondre.

"Eh bien, niveau relation social, je suis vraiment nulle, je ne parle pas beaucoup aux autres en général, mais je veux bien, tu t'y connais beaucoup en astrologie? Moi ça va, mais par contre, je suis nulle en astronomie, j'aime pas ça... fin bref tu connais les quels toi?"

Ça voit résonnait toujours dans ta tête, sa silhouette aussi. Pendant que tu réfléchissais, un flash te vint à l'esprit, tu savais maintenant c'était qui ou du moins, tu avais une idée.

"Mais attend, tu es Alystair Lightwood non? Tu as fait le dernier match de quidditch avec les Hel's si je ne me trompe pas?"

Un joueur de quidditch, en plus d'aimer les étoiles, il était joueur, c'est pour ça qu'il avait réagis à ma phrase. On avait deux choses en communs, ça devrait être possible de discuter.

@Alystair Lightwood vraiment désolée, pour ce plus que grand retard, le rp était passé à la trappe

- Oui j'ai rejoins l'équipe ! Moi qui avait peur au début de voler, bah finalement j'adore et j'adore mon poste. Peut-être que quand je joue, ça me permet de me rapprocher un peu des étoiles dis-tu sur le temps de la plaisanterie.

Tu t'approchas du bord, le nez pointé vers les astres lumineux, réfléchissant puis repris la parole :
- Je m'y connais pas vraiment, j'aime juste les regarder. Je crois que je préfère me laisser bercer par mon imagination quand je les contemple, comme quelque chose de poétique. Puis pourquoi devrions nous toujours mettre de la théorie sur tout, après tout parfois juste contempler et se laisser dériver par la beauté de la nature suffit. Fin j'ai quand même quelques repères rudimentaires comme la grande ourse finis-tu par dire en pointant le doigt.

Tu te rapprochas de la jeune fille et commenças à lui montrer le peu que tu avais retenu des observations avec ton père. Une fois fait, tu te tus, et tu continuas à observer les étoiles, laissant le silence s'installer entre vous deux. A tes yeux ce n'était plus un silence gênant, mais un silence de connivence, comme si une bulle de protection s'était formée pour vous unir dans votre méditation nocturne.

Les minutes passèrent, et tu sentis que tu commençais à avoir un peu froid et le sommeil repointait son nez. Tu sus que c'était le moment de t'éclipser. Tu lui fis un signe silencieux et discret, et lui murmuras un discret mais chaleureux bonne nuit, avant de t 'éclipser pour retrouver ton nid douillet.