Lydia était allongé sur le sol froid de la tour d'astronomie.
Son regard était perdu parmi les étoiles.
Les étoiles, ces petits points lumineux dans ce vaste océan sans eau.
Lydia avait l'étrange impression de pouvoir les toucher, pourtant elle savait bien qu'elles se trouvaient à des milliards de milliards de kilomètre de son petit corps.
Parfois elle avait l'impression que des étoiles bougeaient.
Hypnotisé par cette magie Lydia avait une main sur son ventre,
ça la détendait de la sentir monter puis descendre au grés de sa respiration.

Cet instant était parfait,
elle se remémorait la saint Valentin
et surtout le baiser qu'elle avait échangé avec Alexandre.
C'était la deuxième fois qu'ils s'embrasaient depuis leur rencontre.
Mais ce baiser là avait été parfait, remplie d'amour et de joie.
C'était pour ça qu'elle n'arrivait pas à dormir.
Elle repensait sans cesse à ce baiser.
Son insomnie ne lui était donc pas désagréable
au contraire elle la savourait.
Ce n'était pas tout les jours,
qu'à minuit on regardait les étoiles,
allongé sur la pierre glacé de la tour d'astronomie,
en se remémorant un baiser romantique.

Lydia leva un main pour essayer de toucher les paillettes du ciel,
au lieu de les toucher elle sentit le doux air frais lui caresser le bras.
C'était agréable comme sensation et elle ne put s'empêcher de sourire.
Tous semblait en harmonie,
la paix et la sérénité flottaient dans l'air avec leur doux parfum de bonheur.

Les insomnies avaient eu raison de ton sommeil. Tu n'en pouvais plus, et tu étais partie vers la tour d'Astronomie. Avec les toilettes abbandonnées et le lac, c'était comme devenu ton repaire lorsque tu voulais t'isoler. Tu étais sortie de ton dortoir, sans même remarquer l'absence de ta Lydia ... Calmement, tu avais monté les marches qui menait à l'endroit où tu avais rencontré Zoey. Un sourire nostalgique passa sur ton visage. La bibliothèque. Non. Tu ne devais pas y penser. L'oublier seulement. Plus qu'un escalier, et tu arriverais en haut. Tu pourrais partir. Loin. Très loin. Tout là-haut. Pour arriver dans les étoiles ... Trop tard. Quelqu'un est là. C'est elle. Lydia. Tu hésites à partir. Tu veux être tranquille. Loin de tout. Mais tu l'aimes. Plus que tout au monde. Alors tu t'avances.

-C'est beau hein. Les étoiles. Toi aussi tu ne dors pas ?

Tu es une autre. La nuit. Tu n'es pas la Erza méchante. Sadique. Monstrueuse. Tu es la vraie Erza. Celle qui aime. Celle qui veut seulement être aimée. Le jour, tu n'en es pas capable. Sinon comment faire croire que tu es forte ? Sinon les Autres sauraient ce que tu es vraiment. Faible. Faible. Faible.

Tu lèves les yeux vers là-haut. Un ciel sans nuages.



Les étoiles ce sont les Autres ...

@Lydia Loly

Toujours la tête dans les étoiles Lydia n'entendit pas les bruit de pas dans l'escalier.
Ce n'est que quand elle entendit un voix qu'elle remarqua la présence de la fille.
Lydia reconnut tous de suite cette voix,
c'était celle d'Erza,
celle de sa meilleure amie.
Lydia décrocha avec difficulté ses yeux des étoiles et fixa son amie le sourire toujours aux lèvres.

"-Salut Erza. Tu veux t'allonger à coté de moi ? Je regarde les étoiles depuis une petite demi-heure et c'est toujours aussi beau. Pourquoi t'arrive pas à dormir toi ?"

Lydia hésita à lui parler d'Alexandre.
Elle ne voulait pas l'embêter avec ses histoires
mais mourrait aussi d'envie de lui en parler.
C'était sa meilleure amie après tout,
ça ne l'embêterais surement pas.

"-J'arrive pas à dormir parce que je pense à ce qui s'est passé hier, je sais pas si je t'ai déjà parlé d'Alexandre, c'est mon petit ami.... et hier, au petit déjeuner, on s'est embrassé et c'était... magique"

Elle ajouta cette dernière information avec une pointe d'excitation dans la voix.
Le regard de Lydia se replongea dans les étoiles, ces astres de lumières,
en attendant la réaction de sa meilleure amie.
Elle savait que celle-ci sortait avec une fille nommé Tsuschy
qui était à Gryffondor
alors elle espérait qu'Erza comprendrait sa joie et son bonheur.

à toi @Erza McGowan dit moi si mon post ne va pas Lydia change de code couleur la nuit pour que ce soit plus facile pour moi de repérer les rp qui comptent pour le badge l'insomniaque

Ton amie était là depuis une demi heure. Toi seulement quelques minutes. Le reste, tu l'avais passé à errer dans les couloirs. Sans but. Tes pas seulement te guidaient.

C'est toujours la même chose Lydia ... C'est cet été ...

Elle ne dormait pas à cause d'Alexandre. C'était sa Tsushy a elle.

Tsushyyyyy ...

Même avec le bonheur de ton amie, les larmes sont apparues. Nombreuses. Allongée sur le sol, tu pleurais.



Malgré tes larmes, tu souriais. Ton premier sourire joyeux depuis si longtemps ... Tellement de temps sans réel sourire ...



Les larmes voulaient toujours, régulières. Dans ce décors de rêve, tu hésitais à faire une chose. Te lever. Avancer. Lentement vers la bordure de la tour. L'enjamber. Lui lancer un dernier regard. À Lydia. Ta Lydia. L'être le plus cher à tes yeux. Puis te pencher vers l'avant. Tomber. Chuter. Lentement. T'écraser.



Lydia ... Lydia ... Si tu savais ... Si tu savais à quel point ... À quel point ...

Si elle savait ...

Je te laisse une Erza ... En crise ...
@Lydia Loly

Erza n'arrivait pas à dormir pour la même raison
que le jour à partir duquel elles étaient devenues meilleures amies.
Lydia se sentait légèrement gênée,
étant donné son bonheur,
elle n'avait pas pensé qu'Ezra n'appréciait pas son insomnie.

"-J'suis désolé d'avoir remué le couteau dans la plaie"

Au moment ou la jeune fille s'excusa
elle remarqua les pleurs de son amie.
Elle n'arrêtait pas de lui répéter,
"Si tu savais"
Lydia avait bien remarqué la souffrance de son amie,
mais elle n'avait jamais rien dit,
elle ne voulait pas la blesser ni la mettre en colère
seulement,
la voir en pleure lui brisait le coeur alors elle ne tint plus :

"-J'ai bien vu que ça va pas chez toi, ça fait des mois que tu souffre en silence, je ne suis pas aveugle, je tiens à toi Erza, j'ai rien dit parce que je me souviens que dans les moments les plus sombre de ma vie je voulais être seule et je détestais parler de mes problèmes mais il va falloir que tu me dise ce qui va pas. Quand je te vois souffrir je souffre, quand tu es triste, je suis triste, quand tu as peur, j'ai peur, quand tu es en colère, je souffre... Dis-moi ce qui va pas, je pourrais peut-être t'aider !"

Elle voulait à tout prix aider son amie
à présent c'était son seul et unique objectif.

A toi @Erza McGowan

Ça y est. Tes crises recommençaient. Toutes à cause de cet été. Tu devais lui en parler. Lui confier. Te blottir dans ses bras s'il le fallait. C'est à cause de cet été ... répétas-tu à nouveau d'une voix perdue. Lydia ... Tu comprends, je ne me souviens de rien ! De rien du tout ! Mais je sais juste que Fred m'évite et ne me parle pas depuis cet été ! Je ne me souviens de rien ... continus-tu comme une folle ...

Les yeux perdus dans le vague, tu fixes les étoiles, anges inatégnables pour toi ... Je peux pas arrêter de martyriser les nés-moldus, je peux pas arrêter de penser à cet été, je peux pas arrêter de penser à Tsushy, je peux pas ... continuas-tu en laissant la fin de ta phrase en suspens. Tu ajoutas quelque chose : Je suis le chaos et toi la paix, je suis l'ombre et toi la lumière, je suis l'enfer et toi le paradis ... .

Tes phrases n'avait aucun sens, mais ça collait avec le fait que tu trouvais que ta vie n'avais aucun sens ... Même si Lydia ou Julie te disait le contraire, même si Nefa souhaitait te prouver le contraire. Lydia, tu ne voudrais pas m'accompagner jusqu'aux étoiles ? Je suis trop lourde pour y aller toute seule ... finis-tu par dire.

@Lydia Loly c fo je suis pas en retard

Lydia aurait pensé avoir besoin de plus d'efforts,
pour convaincre Erza de se confier.
Mais non,
son amie le fit sans broncher.
La Serpentard fut surprise par cette facilité,
c'était surement parce qu'il était minuit
et qu'Erza était surement fatigué de porté son masque.
Celui de la fille prétentieuse,
convaincu de la supériorité des sang-purs
et sadique.
La nuit,
comme elle le fit remarquer,
elle était elle même,
enfin.
Voyant la détresse de son amie,
Lydia tenta de la rassurer
avec ses mots.

"-Fred c'est ton frère c'est ça ? Peu importe, si tu tiens à lui tu devrais peut-être aller le voir et lui demander pourquoi il t'évite, qu'est-ce que tu as fait pour mériter ça... Pour Tsuchy, surtout, surtout ne t'empêche pas de penser à elle, même si elle n'est pas là elle t'aime et toi aussi, alors pense à elle quand tu veux !"

Lydia hésita un peu puis ajouta :

"-Tu sais Erza, je ne suis pas la paix, la lumière et le paradis et tu n'es pas le chaos, l'ombre et l'enfer, on est tous un peu des deux. J'ai aussi était l'ombre, l'enfer et le chaos mais je t'ai rencontré, toi et Gia vous m'avez changé. Et puis, ça m'arrive aussi de choisir une victime au hasard parce que j'ai besoin de me défouler et si toi tu as choisis les né-moldus... Tu as choisit les né-moldus."

Lydia regrettait un peu sa dernière phrase,
mais un regard vers la Erza perdu
lui suffit à se convaincre qu'elle avait bien fait.
Son regard se replongea dans l'immensité de l'espace.
C'était si beau,
si parfait,
mais en même temps si mystérieux
et si effrayant.
Un peu comme Erza.
Justement,
la jeune fille lui demanda de l'emmener jusqu'aux étoiles.
Et sans réfléchir,
Lydia lui répondit :

"-Promis Erza, on ira la-haut toutes les deux, ensemble"

J'espère que mon post te convient @Erza McGowan

Lydia veut te rassurer. Elle te donne ds solutions. Mais pour Fred, tu as déjà tout essayé. Vous vous êtes à peine parlés aux vacances de février, mais tu avais déjà senti que c'était anormal. Lydia ... dès que je m'approche de lui, il s' en va ... C'est Juste que je ne sais pas. Ou plutôt que je ne sais plus. On ne se voit plus, mais j'ai l'impression que ...
De quoi avais-tu l'impression d'ailleurs ? En fait rien. Tu ne saurais pas dire de quoi tu avais l'impression. Tu réponds ensuite à sa 2e prise de parole : Si. Mais c'est seulement la nuit sue je m'en rends compte. Que je suis un monstre. Un vrai monstre. Je suis horrible ! Oui j'ai choisi les nés-moldus, mais je m'enfonce, comme dans des sables mouvants, et je n'en sortirai jamais ... Désolé de gâcher ce moment Lydia ...

Tes larmes reprennent alors. Plus douces. Plus fines. Moins nombreuses. Elle dit alors une dernière phrase à ton intention. *On ira ensemble vers les étoiles ... ce serait si bien ... si beau ... * Lydia a bien prononcé le mot ensemble. Elle t'accompagnera. Toujours. Pour toujours. Ensemble, à la vie. .. Et à la mort ... Tu regardes une étoile filante passer. *Je veux pouvoir aller dans les étoiles ... Avec Lydia. ..*

@Lydia Loly, sincèrement désolé pour le retard

Erza avait besoin d'aide,
c'était une évidence.
Ça se voyait à trois kilomètres,
pourtant elle ne l'avait jamais aussi bien remarqué.
Peut-être qu'après tout Erza avait raison,
la nuit ce n'était pas la même personne,
plus belle,
plus douce,
plus sensible.
Elle s'en voulait,
tous ces né-moldus,
elle s'en voulait de son comportement,
ça Lydia ne s'en serait jamais douter.

Fred,
son frère,
il l'évitait.
Et elle ne s'avait même pas pourquoi.
Elle culpabilisait.

Erza reprit la parole,
plus de doute,
elle était perdue,
elle le dit elle-même.
C'était tout sauf un monstre !
Elle n'était pas horrible.
Et Lydia la sortirait de ces sables mouvants.

"T'es pas un monstre ! T'es pas horrible. T'es la fille qui était là le jour de la mort de ma grand-mère, celle avec qui j'ai partagé un goûter dans le cachot, avec qui j'ai encouragée les crochets d'argent, celle qui partage ma chambre parce que je le lui ai demandé, celle qui a vu la première Posaris, qui me console, qui m'écoute. Et puis toi, tu m'as jamais menti ! T'es MA Erza, et t'es pas horrible ! C'est plutôt moi le monstre, je ne me suis pas rendu compte de toute ta souffrance et je ne t'ai pas aidé ! Et puis, tu ne me gâches pas ce moment. Tant que t'es là, c'est parfait."

Après un instant de réflexion, elle ajouta :

"Dis Erza ... Je ne devrais peut-être pas m'en mêler, mais je pourrais parler à Fred non ? Il ne me connaît pas donc ... Je pourrais avoir quelques infos non ?"

J'espère que c'est ok @Erza McGowan

Tu voyais que Lydia comprenait. Comprenait que tu n'allais pas bien. Pas bien du tout. Les étoiles qui dansaient au dessus de vous deux étaient comme votre phare dans l'obscurité ... Soudainement, Lydia se mit à hurler, sur toi, précipitamment. D'après elle, tu n'étais pas un monstre. *Si* Tu n'étais pas horrible. *Si*. Alors, elle te répèta tout ce que vous aviez vécu, ensemble. Les matchs, les rencontres, les fêtes, les dortoirs, les repas, tout. À l'entendre, tu étais une bonne personne. *Malheureusement non Lydia ... *

Soudain, elle ajouta un mot. Un groupe de mots. Toi, tu ne lui avais pas menti. Toi. Elle se trompait, complètement, toi, la menteuse, qui fait croire à sa meilleure amie qu'elle est sang-pure. Toi, l'impure sang-mêlée, mêlé de peur et d'horreur, de tristesse et de rancœur.

- Je t'ai menti Lydia ... Je t'ai menti ...

Lydia ajouta encore une chose. Une proposition. Alléchante, certe, mais impossible. *Fred ne répondra pas. Il est malin, fourbe. Il racontera des mensonges, comme on sait si bien le faire ... *

Tu jettes un énième regard vers là-haut. Ce plafond sombre et pourtant parsemé de milliards de petites lumières. Tu regardais ensuite Lydia, et lui répondit d'une voix éteinte : - Non ... Il est malin ... Il verra qu' tu m' connais, et il te mentira ...

Fred ...