Ce RP est un examen RP, il est réservé aux joueurs de 2è année RP. Si vous n'êtes pas inscrit dans la chronologie, précisez-le.

Poudlard est avant tout une école de magie. Comme à chaque fin d'année, des examens pour chaque année sont organisés. C'est l'occasion pour les professeurs de vérifier les acquis de leurs élèves, et pour ces derniers de montrer qu'ils n'ont pas sécher (tous) les cours. En tant que joueur, c'est l'occasion aussi de s'immiscer dans ces périodes importantes pour nos personnages et de vivre au travers des écrits ces situations d'examens magiques. Attention, aucune tricherie ou plume automatique ne seront autorisées !

Déroulement:

L'examen RP est un RP libre sous conditions. Votre personnage va se voir imposer l'épreuve pratique de botanique devant le professeur ou un jury selon l'année. A lui de faire au mieux (ou pas selon ses compétences!) pour obtenir le meilleur résultat qui lui est possible d'avoir. Soyez cohérent avec le niveau de votre personnage ! Et surtout, détaillez bien ses actions pour qu'elles puissent bien être évaluées.
La réussite ou l'échec de l'examen et les réactions de vos personnages pourront vous faire gagner ou perdre des PR dans l'éventualité où vous avez fait votre fiche.

Conditions pour participer:

Pour participer, il faut :

Être en 2è année RP;
Préciser « non inscrit dans la chronologie » si tel est votre cas;
S'engager à respecter les règles RP du site.

A noter qu'avoir une fiche pour les PR n'est pas obligatoire, mais cela est tout de même conseillé.

La fin d’année n’était pas la période que les élèves et les professeurs préféraient. Elle était source de beaucoup de travail de dernière minute et d’un stress que certains avaient du mal à gérer. Le professeur Featherstone le savait bien, et il avait déjà vu quelques uns de ses élèves rentrer dans les salles d’examens un peu paniqués. Le botaniste était conscient que l’anxiété pouvait nuire à la qualité de certains devoirs, mais il ne demeurait pas moins exigeant qu’à son accoutumé. Selon lui, un élève qui maîtrisait son cours pouvait pratiquer la botanique en n’importe quelle circonstance.

Pour les deuxième année, le professeur avait prévu une pratique de leur niveau : la mise en pot d’un bulbe sauteur. L’exercice n’était pas simple, mais il permettrait au professeur de voir les différentes approches de ses élèves face à une plante légèrement… incontrôlable.

Archibald accueillit alors le premier élève de deuxième année en lui présentant la table de travail où avait été installé de multiples accessoires de botanique. Sur la paillasse, une boîte transparente laissait apercevoir un bulbe sauteur qui sautillait dans l’espoir vain de s’enfuir. Il y avait également un pot d’argile, dans lequel le bulbe devrait être planté à la fin de l’épreuve ainsi que de la terre, de la bouse de dragon, pelles, arrosoir et tout autre ustensile pouvant être utile.

“Bonjour. Dit le professeur. Comme vous pouvez le voir, votre épreuve pratique sera la mise en pot d’un bulbe sauteur. A vous de bien maîtriser la plante. Tout document, potion et autre accessoire que ceux présents sur la paillasse est interdit. Votre baguette est autorisée. Durant l’épreuve, je vous poserai des questions théoriques auxquelles vous devrez répondre. Je vous souhaite bon courage, vous pouvez débuter.”

A l’annonce du top départ, l’élève ne perdit pas une minute. Il ouvrit la boîte pour tenter de se saisir du bulbe sauteur. Mais ce dernier sauta par dessus les rebords de la boîte et commença à s’enfuir. Heureusement, l’élève était rapide et attrapa le bulbe et le tint fermement. C’est à ce moment que le professeur posa sa première question :

“Pouvez-vous me citer une potion dans laquelle est utilisé le bulbe sauteur ? Et quel est son effet ?”

L’élève réfléchit un long moment avant de répondre. Le professeur ne laissa pas transparaître la moindre émotion. L’élève continua alors sa pratique et posa dans le pot le bulbe qu’il tenait toujours dans les mains et le recouvrit de ce qu’il fallait. Alors qu’il allait l’arroser, Archibald posa sa deuxième question :

“Avec quoi arrose-t-on les citrouilles géantes pour leur donner une grande taille ?”

L’élève su répondre facilement, visiblement la réponse l’avait marqué. Il prit l’arrosoir et badigeonna d’eau la terre dans laquelle était enterré le bulbe sauteur. Bien en place sous la couche de terre, ce dernier ne bougeait plus. Le professeur posa une dernière question :

“Quel est le nom scientifique du genre de l’Armoise ?”

La question n’était pas simple, et l’élève ne sut répondre. Le professeur prit quelques notes sur une feuille de notation. La pratique était terminée et l’élève attendait une quelconque réaction de son enseignant. La pratique de l’élève n’était pas fameuse, mais le botaniste ne dit rien. Il se contenta de lui dire :

“L’épreuve est terminée, je vous remercie. Vous pouvez y aller et appeler le prochain.”

L’élève salua son professeur et sortit de la serre que le professeur Featherstone avait réarrangé spécialement pour les examens. Le prochain élève prévenu entra alors dans la pièce.

Le sens de l'examen t'échappait ; et cette constatation ne datait pas de ton arrivée à Poudlard. A l'école, déjà, tu n'y voyais aucun intérêt. Tu jouais le jeu sans sourciller car, après tout, c'était ainsi, mais tu n'approuvais pas pour autant cette méthode. L'arrivée dans l'établissement de Poudlard t'avait appris qu'en plus des grands examens que représentaient le BUSE et l'ASPIC, il y en avait un dans chaque matière à la fin de toute année scolaire *comme si les deux autres ne suffisaient pas*. Ce n'étaient pourtant pas les notes et les cours qui manquaient, au cours de l'année, pour juger si oui ou non un.e élève était apte à passer au niveau supérieur. Ou alors les différent.es enseignant.es n'arrivaient pas à se souvenir suffisamment de chaque élève pour se faire une idée de son niveau ? N'étais-tu destinée qu'à être réduite à un chiffre — ou plutôt une lettre — insignifiant, identique à une centaine d'autres, pour savoir si la troisième année s'ouvrait à toi ? Questions et agacement secouaient ton esprit ; pourtant, quand le nom Hardhoke fut énoncé, ils s'évanouirent. La concentration te gagnait.

Si tu avais laissé ton esprit vagabonder quelques temps autour de l'utilité des examens, c'était parce que la manipulation à effectuer sur la paillasse était maîtrisée et que tu avais déjà parfaitement imaginé la manière dont tu t'y prendrais une fois sur place. Il faudrait néanmoins un semblant de chance, car l'adresse n'était pas toujours ton fort dans les moments stressants que pouvaient constituer les examens de fin d'année. Heureusement, en cas de catastrophe lors de la pratique, il restait la théorie que tu maîtrisait parfaitement. C'était toujours des points de pris. Tu t'avanças vers le professeur de Botanique, le saluant d'un hochement de tête ; déjà tes yeux et tes pensées se dirigeaient vers le Bulbe sauteur encore captif. *Je dois y arriver*

Ayant posé préalablement les mains sur les rebords de la boîte afin d'être la réactive possible, tu ouvris celle-ci lentement et, dès que la plante agitée tentas de s'échapper, tu t'en saisis à pleines mains. Il fallut pour cela chasser quelques pensées qui faisaient irruption dans tes pensées *je vais l'étrangler*. Il fallait être diablement efficace désormais pour le mettre en pot, tandis que la première question arrivait en même temps qu'une nouvelle pensée pernicieuse t'insufflait un doute profond.

« Si mes souvenirs sont bons, il s'agit de la Potion Potiron qui enferme la tête du buveur dans une citrouille. » *Cela soit être assez inconfortable*, songeas-tu au pire moment ; le Bulbe sauteur commençait à t'échapper, se tortillant furieusement.

Tenez votre visage éloigné du Bulbe sauteur. C'est ce que tu fis, parvenant in extremis à reprendre le contrôle de la chose. Tu arrivas finalement à plonger ce bulbe *maudit* au fond du pot, et à le recouvrir minutieusement de terre ; sans doute pris-tu un peu trop de temps mais l'essentiel était fait. Les mains moites, quelques gouttes de sueur dégoulinant sur le visage, tu offris ta réponse à la deuxième question.

« On les arrose avec du whisky pur feu, il me semble. » ; cette affirmation faillit t'arracher un éclat de rire. Il devait donc y avoir une sacré réserve whisky à Poudlard, et il n'y avait sûrement pas que les citrouilles qui étaient bien arrosées...

C'était un réflexe : même lorsque tu étais presque sûre de ce que tu avançais, tu usais de modalisateurs pour ne pas avoir l'air trop conne (comme l'aurait dit Bristyle) en cas de mauvaise réponse. La peur de l'erreur était constante. Tu terminas d'arroser avec précaution le petit pot que tu trouvais extrêmement élégant. Le bulbe était désormais d'une immobilité risible au vu des gesticulations incessantes qu'il avait effectuées quelques minutes plus tôt. Et le pot était soudain au cœur de tes préoccupations, tu te dis que se séparer de lui serait sûrement impossible *absolument impossible*, si bien que tu répondis à la question puis enchaîna avec une demande qui n'avait rien à voir avec l'examen — tu regretterais sûrement cela un peu plus tard.

« Vorenifle ! ta voix s'était soudain élevée. Dites-moi, peut-on emporter le pot avec nous ? J'en ai vraiment besoin je crois. J'ai senti que quelque chose me lie avec ce bulbe, il faut absolument que je le conserve près de moi. S'il vous plaît, acceptez ma requête. »

Une autre fois, tu n'eus rien dit de tout cela, et ce bulbe ne t'aurait intéressé que le temps de l'examen. Mais en cet instant même, c'était important. Primordial, même. Tu te fis la promesse de faire tout ton possible pour emporter ce pot avec toi.

Examen de Botanique

Session 2046
Deuxième année

Théorie & Pratique

C'est essoufflé qu'Eugène arriva à la serre ou son examen de Botanique allait se dérouler. Bête comme il était, il avait oublié la plupart de ses affaires dans sa salle commune et il avait dû faire un détour pour les récupérer. En plus, il ne savait même pas si cela allait être nécessaire, mais comme il ignorait comment l'examen allait se dérouler, autant tout prévoir ! Dans tous les cas, Eugène était chanceux : ce n'était pas encore son tour et il avait largement le temps de récupérer son souffle et se faire du mouron pour ce qui allait bientôt advenir.

Clairement, Eugène n'avait pas hâte, et même s'il aimait beaucoup cette matière. Ce sont seulement les examens qu'il n'aimait pas, en grande partie à cause de l'état de stress que cela générait chez lui et qu'il avait du mal à gérer. En attendant son tour, Eugène piétinait sur place et se rongeait les ongles. Finalement, un élève sorti et lui indiqua que c'était à son tour.

Une fois dans la serre, le professeur désigna une table de travail où se trouvait une boite et tout un tas d'ustensile. Poussé par la curiosité, Eugène alla jeter un coup d'œil à la boite qui renfermait une étrange graine tout particulièrement vivace. La voix de monsieur Featherston attira son attention :

— Bonjour.
— Bonjour, monsieur, répondit poliment Eugène qui paraissait intimidé.
— Comme vous pouvez le voir, votre épreuve pratique sera la mise en pot d’un bulbe sauteur.

Oh, songea l'enfant, dis-comme ça, ça ne semble pas si compliqué.

— A vous de bien maîtriser la plante.

À ses mots, Eugène avisa le fameux bulbe sauteur. Par contre, maîtriser cette graine ne sera pas de la tarte.

— Tout document, potion et autre accessoire que ceux présents sur la paillasse est interdit. Votre baguette est autorisée. Durant l’épreuve, je vous poserai des questions théoriques auxquelles vous devrez répondre. Je vous souhaite bon courage, vous pouvez débuter.

Eugène acquiesçait et se délaissa de son sac qu'il posa à l'entrée, avant de retrousser ses manches afin de commencer son examen. Bien, pensa-t-il, la mine concentrée, que me faut-il pour mettre en pot cette plante. Eugène mit la main sur un pot, s'assura que les outils étaient à portée de main, tout comme le terreau. Une fois prêt, Eugène réfléchit à la suite et surtout comme il allait ouvrir cette boite. À n'en pas douter, il y avait une manière de faire s'il ne voulait pas que le Bulbe Sauteur lui échappe.

— Peut-être en l'entrouvrant ? marmonna-t-il pour lui-même.

Il n'aura qu'à l'attraper d'une main et le tenir bien fort. Eugène respira un bon coup et ne perdit pas plus de temps. Avec précaution, il ouvrit la boite qu'il referma aussitôt et pour cause : il doutait déjà. Que faire si le Bulbe Sauteur lui échappait ? Et s'il n'arrivait pas à le rattraper ? Ou si par maladresse, il l'approchait trop près de son visage ? Eugène piétinait sur place, inquiet sur la suite des évènements. Pour autant, il rouvrit la boite et cette fois, il n'hésita pas : il y glissa sa main pour attraper le bulbe, mais il le rata de peu. Profitant de l'occasion, le Bulbe sauta hors de sa boite et c'est in-extrémise qu'Eugène le rattrapa et tenta de le maîtriser avec précaution. Mais de vous à moi, c'était clairement difficile. Cette chose est clairement possédée ! Pensa Eugène.

— Pouvez-vous me citer une potion dans laquelle est utilisé le bulbe sauteur ? Et quel est son effet ?
— Hein ? Oh ! Euh... comment dire.

Parler tout en essayant de maintenir en place un bulbe n'était pas une chose aisée pour Eugène ! Ce dernier embrouillait déjà à la première question :

— Herbicide ? Non ! La potion Potiron ! se corrigea-t-il aussitôt.

Monsieur Featherstone resta stoïque face à sa réponse. Dans le même temps, Eugène venait de mettre le Bulbe Sauteur dans le pot, alors qu'il répondit au reste de la question avec plus de calme :

— Et... j'crois que ça permet d'enfermer la tête du buveur dans une citrouille ?

Il n'était clairement pas sûr de la réponse donné. Eugène s'assura que le bulbe était correctement placé au fond du pot, avant de l'enterrer avec précaution. Confortablement installé six pied sous terre, le bulbe ne bougeait plus pour le plus grand soulagement de l'enfant. Ce dernier attrapa l'arrosoir, quand monsieur Featherstone posa une autre question :

— Avec quoi arrose-t-on les citrouilles géantes pour leur donner une grande taille ?

Là, par contre, Eugène séchait complètement. Il avait beau réfléchir, la question ne voulait décidément pas venir. Sur le coup, l'enfant était inquiet : il avait durement travaillé pour cet examen et le Bulbe Sauteur l'a complètement déconcentré. Tout penaud, il répondit honnêtement :

— Pardonnez-moi, monsieur, j'ai oublié...

Avec maladresse, Eugène arrosa la terre.

— Quel est le nom scientifique du genre de l’Armoise ?

Là, par contre, Eugène n'hésita pas une seconde :

— Vorenifle !

Toujours aussi stoïque, monsieur Featherstone annota sa feuille.

— L’épreuve est terminée, je vous remercie. Vous pouvez y aller et appeler le prochain.
— Au revoir, monsieur !

Après avoir récupéré son sac, Eugène s'en allait aussitôt et indiqua au prochain à passer que c'était son tour. D'ailleurs, son camarade avait l'air tout aussi anxieux que lui.

“Bonjour. Dit le professeur. Comme vous pouvez le voir, votre épreuve pratique sera la mise en pot d’un bulbe sauteur. A vous de bien maîtriser la plante. Tout document, potion et autre accessoire que ceux présents sur la paillasse est interdit. Votre baguette est autorisée. Durant l’épreuve, je vous poserai des questions théoriques auxquelles vous devrez répondre. Je vous souhaite bon courage, vous pouvez débuter.”

Le stress de la matinée était retombé, et tu t'en fichais même complètement de rater l'examen. Après celui de Botanique, il ne te restais plus que celui d'Histoire de la Magie, et ce serait terminé pour cette année. Tu retrouvas donc Mr Featherstone et tu lui dis : - Bonjour Mr, j'me sens prête à passer l'examen.

Tu n'étais pas l'élève la plus polie, mais tu étais passable à ce niveau. De toute manière, il devait commencer à connaître les élèves, surtout s'il les avaient depuis déjà 2 ans ... Le professeur donna le top départ, et tu tentas d'attraper le bulbe sauteur. Tu jetas ta main sur lui, mais le manqua. Tu retentas rapidement, et il se retrouva coincé entre tes doigts. Tu resserras ton étreinte, et le montra fièrement au professeur.

“Pouvez-vous me citer une potion dans laquelle est utilisé le bulbe sauteur ? Et quel est son effet ?”

*Dans la potion poivron !* Tu plissas les yeux, et te repris. *J'ai bien fait de penser avant de parler pour une fois ...*

Tu tendis un sourire au professeur et lui répondis : - Serais-ce la potion du Potiron, euh la potion Potiron, excusez-moi.

Tu passas à la seconde étape : rempoter le bulbe. Tu retroussas tes manche, et commenças à le planter dans la terre. Malheureusement, tu t'y pris un peu rapidement, et de la terre fut éjectée sur le sol. De plus, la terre qui avait recouvert le bulbe était répartie inégalement. Tu t'essuyas le visage lorsqu'il te posa la seconde question : “Avec quoi arrose-t-on les citrouilles géantes pour leur donner une grande taille ?”

*Réfléchis bien, tu peux tout miser sur les questions, c'est simple.*

Tu tentas tant bien que mal de te remémorer le cours mais aucun liquide ne te vint à l'esprit. Tu dis alors au hasard : - C'est la bière au beure si je ne me trompe pas ?

Ensuite, c'était le moment de l'arrosage. Tu pris l'arrosoir avec tes deux mains, et tu répandis l'eau sur la terre. *Oups, j' crois qu' j'en ai mis un peu trop ...*

Mr Featherstone te posa la 3e et dernière question :
“Quel est le nom scientifique du genre de l’Armoise ?”

Tu répondis du tac au tac. Tu t'en souvenais très bien, tant tu trouvais le nom amusant. - Vorenifle m'sieur ! C'est le Vorenifle !

Ton professeur resta de marbre, avant de te renvoyer cherche l'élève suivant. Finalement, tu pensais t'en tirer pas trop mal, peut-être avec un acceptable, ou avec de la chance, et tu en avais souvent, un bel Effort Exceptionnel.

Je triturais mes mains, le regard perdu dans le vide. Je répétais dans ma tête les différents points de théorie que j’avais relu il y avait à peine une quinzaine de minutes, avant de me diriger vers la salle d’examen. Même si je tenais à réussir mes examens plus que toute autre chose, celui de botanique était différent. Il fallait que j’obtienne un O, coûte que coûte. Cette matière était plus importante à mes yeux, et je me devais absolument un sans fautes, un examen parfait sur toute la ligne. Cette pression que je m’imposais se traduisait par des jambes tremblotantes et des pieds qui tapaient le sol à un rythme continu, en plus de l’immense boule qui serrait ma gorge depuis ce matin. Après un énorme stress pour l’épreuve de sortilèges, voilà que j’étais dans tous mes états pour la matière de l’après-midi…

Alors qu’une douleur au ventre m’obligeait presque à me plier en deux, les pensées tourbillonnant, un.e élève m’indiqua que mon tour était venu.

– Oh non, murmurai-je.

*Tout va bien. Respire. Tu connais tout, tu vas tout déchirer, t’es la plus forte, go Ryryne !*

Surprise de voir que mes jambes me portaient encore, j’entrai dans la salle ou Mr Featherstone se tenait déjà. Bizarrement, à l’instant où je fus confrontée à la table de travail devant moi, toute appréhension fut oubliée et j’analysai rapidement la situation. Une boîte avec le bulbe que je devais mettre dans le pot, celui-ci se tenant à côté, à recouvrir de terre. Il y avait aussi de la bouse de dragon – *bon engrais, peut être utile* –, un arrosoir pour finaliser la plantation et quelques instruments utiles. Le professeur allait donc me poser les questions pendant que je m’occupais de ce bulbe sauter ; il faudrait que je me concentre sur les deux choses en même temps. Allait-il chercher à me déconcentrer de ma tâche pratique ? *Ne pas lâcher le bulbe, répondre aux questions avec la première réponse qui vient – tu connais suffisamment bien la matière pour devoir réfléchir longtemps. T’inquiète pas, tu vas assurer*.

Je notai mentalement la suite des consignes de l’enseignant et m’arrêtai sur l’autorisation d’utiliser ma baguette. Serait-ce utile de lancer un sort d’immobilisation à la plante magique ? Non, je n’allais sûrement pas y arriver, et puis je ne savais pas si cela plairait au professeur. J’allais me contenter de me débattre avec le bulbe sauteur, le serrant entre mes mains, et le tenant éloigné de mon visage. *Ah oui, et tout ça avec des gestes rapides*

L’adulte termina de m’expliquer ma tâche et je me mis immédiatement au travail, saupoudrant le fond du pot avec un peu de terre. Je posai ensuite une main sur le boîte et l’autre sur le rebord, prête à me saisir du bulbe dès ouverture de sa cage. En ôtant très lentement le couvercle, je plongeai ma main vers l’être gigotant, serrant ma main autour de lui. Je lâchai le couvercle pour ramener ma deuxième main sur le tubercule et serrai la forme marron, qui essayait encore de s’échapper. *Éloigne le de toi ! Et ne-lâche-pas !*

La voix du vieil homme me fit sursauter – j’avais presque oublié sa présence –, et je failli lâcher le bulbe. En resserrant mes doigts autour, je stoppai un instant le mouvement et entrouvrit mes yeux en réfléchissant aussi rapidement que je pouvais.

– La Potion Potiron, Monsieur, articulai-je rapidement. C’est pour, euh… Mettre la tête de la personne qui boit dans un potiron, euh, une citrouille, je veux dire une citrouille.

Je pris une inspiration, et plongeai la plante dans le pot, jusqu’à ce qu’elle frôle la petite épaisseur de terre tout au fond. En le maintenant d’un main ferme, je rajoutai de l’autre de la terre au-dessus, de manière à l’enterrer. Je dégageai doucement ma main gauche et aplatis la petite surface brune avec le dos de la pelle. Tout en tendant la main vers le fumier de dragon, je répondis tout aussi vite que la première fois :

– Du whisky pur feu, Mr.

*Voix assurée, c’est pas une question : t’es-sûre-de-toi*

Je rajoutai de la bouse de dragon au-dessus de la terre, puis un peu de terre, de façon à mélanger les deux. *Engrais : check. Plus qu’arroser et… Oh, mais il a encore beaucoup de questions comme ça ?* Alors que j’étais si bien partie avec la théorie, je n’étais plus totalement sûre pour la dernière question. Je relevai les yeux vers l’enseignant et répondis d’une voix plus douce mais peu assurée.

– C’est… L’armoise est une… Artemisia. *c’est ça, c’est ça, dites-moi par pitié que c’est ça*, en prenant une petite inspiration, soulagée, un autre nom me revient soudain en tête – *punaise, oh non non non*. Et euh… Vorenifle…

*Si je dis les deux et qu’y’en a un de bon, ça passe crème ou pas ?*

Mes membres de nouveaux pris de soubresauts, je recouvris avec délicatesse la terre et l’engrais d’eau, soudain beaucoup moins confiante. J’espérais que les questions seraient terminées : je ne me sentais plus capable de réfléchir. Je posais l’ustensile d’eau sur le côté et fixai un instant l’endroit où j’avais enterré le bulbe, avant de décider que j’avais terminé la partie pratique. Je levai la tête vers mon examinateur, évitant pourtant ses yeux. Il ne me fit aucune remarque, ce qui eu pour effet de me soulager : *il est pas comme ces profs qui lèvent les sourcils pour te faire stresser, au moins*.

J’acquiesçai d’un coup de tête et le saluai d’une petite voix, avant de ressortir, les bras croisés autour de moi avec nervosité.

– C’est à toi, chuchotai-je à l’élève qui attendait, sans fixer un instant le regard sur lui. La théorie avait failli être parfaite, et la pratique n’était pas aussi mal que ça. Pouvais-je espérer un Optimal dans mes notes de fin d’année ?

Examen de Botanique

Théorie et Pratique

Gianna était arrivée devant les serres de Botanique. Maintenant, l'examen de Botanique était le dernier de la journée et elle pourrait ensuite se reposer un peu.
La jeune Serpentard n'était pas stressée. Généralement, elle y arrivait plutôt bien en Botanique.

- Bonjour Monsieur ! dit-elle joyeusement

Le professeur Featherstone laissait Gia entrer avant de lui expliquer le déroulé de son examen.
Gianna l'écoutait très attentivement, elle ne voulait rater aucun de ses examens. Elle avait passé de nombreuses heures à réviser avec ses amies, donc pas question de tout rater !

Puis le professeur Featherstone donna le feu vert et Gianna ouvrit la boîte dans laquelle se trouvait le bulbe sauteur. Mais à peine avait-elle ouvert le couvercle, qu'il s'était mis à sauter partout pour s'échapper. Gia avait essayé de l'attraper, mais elle n'avait pas réussi. Elle réessayait en se rappelant la façon dont elle attrapait son ballon de basket et réussi à attraper le bulbe sauteur en plein saut.
Mais elle n'avait pas le temps de souffler que son professeur la questionnait.

- Euh... il me semble que c'est la potion Potiron. Et son effet... elle enferme la tête de la personne qui la boit dans une citrouille !

Pour le moment, Gianna s'en sortait bien, du moins c'était son avis.
Après avoir répondu, Gianna déposait le bulbe sauteur dans le pot en argile avant de le recouvrir avec de la terre. Gianna n'hésitait pas à mettre beaucoup de terre de façon à ce que le bulbe sauteur soit coincé et ne puisse plus bouger. Elle était prête à l'arroser, mais une autre question venait d'être posée.

- Il me semble que c'est avec du whisky pur feu.

Gianna arrosait la terre dans laquelle le bulbe sauteur était enterré. Puis la dernière question fut posée et Gianna était sûre d'elle !

- C'est Vorenifle !

Gianna observait le travail qu'elle avait accomplie et elle en était plutôt fière.
Elle pensait avoir réussi cet examen, mais rien n'était encore sûr tant qu'elle n'avait pas eu le retour de son professeur.

- Au revoir Monsieur et merci !

Elle sortit tranquillement de la serre en souriant aux autres camarades pour les rassurer.

2ème année RP

Examen de botanique (et non pas en DCFM, et oui ! C'est bien la triste vérité...)

Cela faisait maintenant 9 mois que Théo attendait et redoutait ce moment... Les examens finaux ! En début d'année, il s'était dit que cela serait aussi facile que planter un couteau dans le beurre, mais il s'était trompé. Plus les épreuves approchaient, plus la pression des professeurs étaient importantes et plus il stressait. Pourtant, il était juste devant la serre de botanique, sa matière de prédilection ! Mais l'épreuve de sortilèges de ce matin était assez... Comment dire ? Compliquée ? Oui, c'est le juste mot. Et ne parlons même pas de celle de métamorphose !

L'élève qui venait de passer lui dit de rentrer, il avait encore le choix de fuir dans un autre pays, mais étant assez confiant, Théo ne souhaitait pas reculer. Il entra dans la serre, comme à son habitude, il sentit l'odeur de terre mouillée et de nature qu'il adorait tant. Il reconnut ensuite le vieillard, Mr.Featherstone, toujours avec ses petites lunettes et assis derrière son bureau.

Devant lui, se trouvait un bulbe sauteur qu'il avait tout de suite vu et retrouvé le nom sans que son professeur de botanique n'ait eu besoin de lui préciser.

« - Bonjour Monsieur ! »

Ce fut les deux seules mots qu'il dit avant que l'homme devant lui, lui explique les modalités de l'épreuve pratique de cet après-midi. Le Gryffondor devait mettre en pot le bulbe sauteur qui se tenait dans cette fameuse boîte. Rien de plus compliqué. Sans plus tarder, il se lança dans le rempotement de cette horreur excitée comme une puce.

Théo prit un peu de terre et un peu de bouse de dragon qu'il mit au fond de son pot en argile et mélangea les deux substances. Alors qu'il allait ouvrir la boîte, il fut détourné par la première question que venait de lui poser Mr.Featherstone. Il le regarda une petite seconde et retourna dans ses affaires. Pendant qu'il lui répondait, il ouvrit la boîte, attrapa directement le bulbe sauteur de toute ses forces pour l'empêcher de produire un quelconque mouvement.

« - La potion Potiron, elle permet d'enfermer la tête du buveur dans une citrouille. »

Théo ne détourna pas le regard et déposa le bulbe sauteur sur la terre qu'il venait de placer. Ensuite, il continua de remplir son pot de terre et rajouta tout de même de nouveau, un petit de bouse de dragon. Alors qu'il allait arroser son bulbe sauteur, la voix croassante de son professeur atteignit ses oreilles... La question fatale, il fut tout de suite plus fébrile mais d'un ton assuré, il répondit :

« - Le whisky pur-feu, c'est d'ailleurs assez étrange pour arroser une critrouille géante... »

Le Gryffondor prit donc son arrosoir et versa assez d'eau pour une bonne journée au soleil sans que la plante n'ait elle aussi besoin de se déshydrater sous les premiers rayons de l'année, dans toucher les feuilles du bulbe sauteur avec précaution. Théo avait terminé et n'avait plus qu'à ranger sa paillasse quand son professeur posa une nouvelle question, en espérant que c'était la dernière :

« - Je crois que c'est Artemisia Vulgaris. »

Finalement, il avait terminé son épreuve avec assez d'assurance pour penser recevoir une belle note pour ses examens de deuxième année. Il sortit, salua poliment Mr.Featherstone et lui sourit :

« - Bonne fin de journée Monsieur et bon courage à vous ! »

Théo sortit tranquillement et serein de son épreuve pour enfin se plonger dans le confort de sa salle commune.

Examen de Botanique

Théorie et Pratique

Henry ne savait pas trop quoi penser de son futur examen de botanique, il n’était pas un génie de la botanique, mais il se débrouillait plutôt bien. En sommes, tout allait dépendre du sujet. D’autant que l’examen de Sortilèges lui avait vraiment donné du fil à retordre c’est certain. Lui qui excellait dans cette matière d’ordinaire.

Il attendait patiemment que ce soit son tour, essayant de se remettre en tête différentes techniques et astuces qu’il avait apprises en cours d’année. Il espérait vraiment tomber sur un sujet qu’il maitrisait. Lorsque se fut son tour, le jeune blond s’avança dans la serre. Il avait vraiment un problème avec l’odeur de la terre, lui qui aimait bien la nature, il n’appréciait pas du tout l’odeur qui régnait dans la serre. Il observa rapidement les alentours avant de se diriger vers la paillasse et le vieux professeur :

- Bonjour, Monsieur Featherstone.

Le petit blond tout en écoutant les consignes observait chaque objet présent sur sa paillasse, le bulbe sauteur n’était pas la plante qu’il maitrisait le mieux, mais il avait eu l’occasion de lire deux ou trois choses dessus, qui pourrait lui être utile. Il observa quelques instants le bulbe sauteur, il avait déjà une petite idée de comment l’immobiliser, restait à savoir si les baguettes étaient autorisées.

Comme c’était le cas, le petit blond sortit sa baguette, il avait déjà une idée du sortilège qu’il allait lancer, c’était un truc qu’il avait lu dans un bouquin, il ne savait pas trop si ça allait marcher, mais en théorie oui. Il ouvrit la boite et avant que le bulbe n’est pu faire le moindre mouvement il fit d’un geste rapide le tracé d’un Flipendo, ce qui eu pour effet d’assommer quelques secondes le bulbe. Alors qu’il tenait fermement le bulbe d’une main, il déposa avec la pelle un fond de bouse de dragon qu’il recouvrit ensuite de terre. Avant d’y déposer la plante sous stéroïdes. La question du professeur ne le déstabilisa pas et il répondit du tac au tac :

- La Potion Potiron qui cause un enfermement de la tête du buveur dans une citrouille.

Le petit blond tout en répondant avait déposé le bulbe et commençait à le recouvrir de terre, suffisamment pour que lorsqu’il se réveilla quelques secondes plus tard, il ne pût plus bouger. Henry eut un léger sourire du type, bien fait pour toi, avant de déposer à nouveau une pelletée de terre. Après qu’il ait jugé le niveau de terre suffisant, il saisit son arrosoir, mais fut arrêté en plein geste par une autre question, là encore il répondit instinctivement :

- De la Bièraubeurre… Euh non, c’est du Whisky pur feu, je crois.

Le petit blond tapa légèrement du pied contre le sol, il s’en était voulu d’avoir parlé trop vite et sans réfléchir. Il avait dit une belle bêtise tout ça parce qu'il n’avait pas réfléchit. M’enfin il avait fini par donner la bonne réponse ça devrait compenser. Il arrosa donc son bulbe, veillant à arroser la base uniquement et pas les feuilles. Lorsqu’il jugea l’arrosage suffisant il se frotta les mains pour y enlever la terre qui s’était déposée dessus avant de commencer à ranger et de se faire surprendre par une dernière question. Celle-ci le fit réfléchir plusieurs secondes, il connaissait la réponse, il l’avait sur le bout de la langue, mais elle ne revenait pas. Le petit blond réfléchit de longues secondes avant de dire d’une voix plus hésitante qu’à l’accoutumée :

- Je crois, mais je ne suis pas du tout sûre que c’est Artemisia.

Le petit blond n’était pas certain de sa réponse et alors qu’il finissait de ranger sa paillasse et se dirigeait vers la sortie, sa réflexion était toujours intense. Il irait vérifier dès que possible afin de s’assurer qu’il n’avait pas dit une énorme bêtise. En sortant, il n’oublia pas d’appeler le suivant, faisant un léger sourire signe que l’épreuve n’était pas si dure que ça.

J'aurais préféré ne pas avoir à passer cet examen. Pour la prochaine fois, je me débrouillerais pour être à l'infirmerie à cause d'un bras cassé, ou quelque chose de vraiment gênant pour la partie pratique. Mais il ne me reste que quelques minutes avant de passer, et je vais avoir du mal à simuler un accident en si peu de temps. Pourtant, je n'ai aucune raison d'avoir peur. Normalement, j'ai bien appris mon cours. Si l'examen de Botanique est comme celui de Sortilèges, je ne devrais pas avoir de problème.

Lorsque mon tour vient, j'hésite à rentrer, mais finalement, il semblerait que je n'ai pas le choix. C'est un peu comme lorsque l'on déclare forfait ; on perd automatiquement. Alors tout compte fait, je pense qu'il vaut mieux que je fonce. J'inspire un grand coup et entre. Une fois que c'est fait, ce n'est pas si dur. Voir les plantes me détend un peu. La nature a parfois un air calme que j'apprécie beaucoup. Je jette un regard panoramique sur la serre, et en oublie presque Mr Featherstone qui serait sûrement plus content si je lui disais "bonjour". Cette pensée qui suivait son cours normal interrompt ma réflexion. In extremis, je me retourne vers le professeur et dit :

- Bonjour Mr Featherstone !

Voilà qui est déjà mieux. Si je commence mal mon examen, je ne risque pas d'avoir une très bonne note, ce qui serait fort dommage. J'essaye en vain de me concentrer. Heureusement, je saisi la nature de l'exercice et l'autorisation à la baguette. tant mieux, en cas de problème, je pourrais toujours me défendre contre ce petit monstre.

Au top départ, je commence à dévisager le bulbe. J'espère sincèrement que l'épreuve n'est pas chronométrée, car je n'ai aucune idée de la façon dont je dois m'y prendre. Sans faire exprès, je lâche à l'adresse du bulbe :

- T'es trop mignon toi ! Tu voudrais pas rester calme quand je te rempoterai ?

Oups. Pas sûr que le bulbe m'entende, mais le professeur, lui, n'a rien dû rater de tout cela. Je réfléchit une bonne minute à comment faire pour sortir le bulbe sans qu'il ne se débatte trop. Je commence par rapprocher le plus possible le pot du bulbe pour que le transfert soit le plus rapide possible, et dépose un fond de terre d'environ un quart du pot puis une fine couche de bouse de dragon. je ne sais pas vraiment quand il faut mettre l'engrais mais je suis sûre que cela fera l'affaire. J'ouvre progressivement la boîte en bloquant la faille avec la main qui n'est pas occupée par le couvercle.Ensuite, je glisse mon autre main dans la boîte pour essayer de saisir le bulbe tant qu'il est à l'intérieur. Mais il ne cesse de rebondir indéfiniment sur les parois, et commence à m'agacer.*T'es moins mignon que t'en a l'air hein ?*. J'arrive finalement à le plaquer contre la paroi gauche de la boîte et l'extirpe de la boîte. Je le contiens tant bien que mal entre mes deux paumes et alors que j'allais le mettre dans le pot, le professeur me pose une question.*Merci Mr, c'était vraiment le meilleur moment*, pense-je amèrement. Cependant, la réponse ne m'est pas inconnue. Je réponds donc avec calme et assurance :

- C'est la Potion Potiron. Elle sert à enfermer la tête du consommateur dans une citrouille.

Puis dès l'instant où je termine de parler, je place le bulbe au fond du pot. tandis que je le maintiens en place avec ma main gauche. Je me mets alors en tête de le recouvrir d'un mélange de terre et de bouse de dragon approximativement avec la main droite.

Mais apparemment, je ne dois pas avoir beaucoup de force dans le bras gauche. Le bulbe s'échappe d'un coup et je me retourne en un éclair vers le pot, en essayant de l'empêcher de sortir. J'ai la fâcheuse impression de recommencer ce que j'avais accompli avec la boîte, mais là il est dans un pot. Heureusement, le pot est moins large et je ne prends que quelques secondes à le rattraper. Cette fois-ci, je me dépêche de le recouvrir avant qu'il n'y ait d'autres incidents problématique. En quelques minutes, je remplis le pot de mon savant mélange, et observe avec satisfaction le bulbe emprisonné dans la terre.

Je prends l'arrosoir, et alors que j'allais arroser le bulbe, Mr Featherstone me posa une nouvelle question qui me pris par surprise. Tournant la tête, je renverse une poignée de gouttes d'eau sur la table, ce qui ne m'empêche pas de répondre :

- Excusez-moi, cela doit être du Whisky pur feu.

C'est la première chose qui me soit venue, alors je considère que c'est sans doute la bonne réponse. Sans trop penser à quoi que ce soit, je reprends l'arrosage du bulbe jusqu'à ce que la terre soit bien imbibée d'eau. A réflexion, j'ai dû me tromper à la question précédente. Il me semble que c'est de la Bierre au Beurre. Mais maintenant, il est un peu tard pour changer d'avis. Une nouvelle question vient. J'ai une vague idée de la réponse, mais je n'en suis absolument pas sûre. Je m'octroie donc quelques secondes de réflexion avant de répondre sans grande conviction :

- Je pense que c'est la Vorenifle.

De toute manière, je n'ai pas d'autres réponses à fournir. Peut-être est-ce à cause de ce nom bizarre que ce genre m'a marqué, mais je ne crois pas du tout en mes chances de réussite. cet examen a sans doute été un fiasco. J'ai eu faux à deux questions, et le bulbe a été particulièrement insupportable. Mais je crois en ma chance. peut-être, après tout, aie-je relativement bien réussi le rempotage. Avant de partir, j'ajoute un :

- Au revoir Mr, bonne fin de journée !

Puis, je sors et préviens le malchanceux suivant qui doit se dire lui aussi qu'il aurait mieux fait de se casser un bras. Ou peut-être suis-je la seule dans ce cas.