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05 sept. 2020, 10:24
 Terminé   Big boom badaboom
VENDREDI 19 FEVRIER 2044
8H32

Feat. @Lili Cooper


Le démon retentit.

Driing !

Son ignoble son me fait grimacer. Comme chaque matin depuis septembre, me direz-vous...

Driiing !

Certes, il est pratique... Mais diantre, ce que ce son est affreux !

DRIIIIING !

ETEIGNEZ-MOI CE TRUC !

Le propriétaire prend enfin l'initiative d'éteindre ce maudit lutin de Cornouailles. Mes oreilles sont liquéfiées et mon sommeil reste introuvable. Ce crétin de réveil l'a fait fuir.

J'enfonce profondément ma tête dans mon oreiller dans l'unique but de mordre celui-ci. J'ai parfaitement conscience que mon acte n'a strictement aucun sens mais tout ce que je veux est déferler ma haine en évitant d'hurler.

« Pire. Nuit. Ever. »

Déjà, je m'y suis mis bien trop tard dans ma résolution de faire mes devoirs le jour-même. Résultat : j'ai commencé à dix heures du soir pour finir à presque minuit. Ensuite, j'ai dû mettre une bonne heure à comprendre qu'un enfoiré avait glissé des aiguilles de sapin entre mon matelas et mon drap et c'est pour cette raison que ce diablotin me grattait durant tout ce temps. Bien sûr, on enchaîne avec les questions existentielles habituelles telles que "La magie fait-elle se mouvoir le corps ?" saupoudrées, cette fois-ci, d'une magnifique couche de désir de vengeance en plus de la nécessité de deviner le créateur de ce matelas grattant.

Sans surprise, c'est aux alentours de 6h45 que je me suis endormi... Pour me réveiller quinze minutes plus tard grâce au légendaire réveil d'un de mes camarades de dortoir.

Mon état est actuellement celui d'un mec qui vient de se réveiller sans avoir eu le temps de prendre une seule goutte de repos... Celui que tout le monde rêve d'avoir et qui n'engorge pas du tout les deux trucs relous matinaux, noon.

« En plus, je commence avec potions. »

Argh, ça va vraiment être une belle journée !

J'ai dû m'y reprendre aux alentours de trente-deux fois pour ce maudit trait d'eyeliner avant d'abandonner. Le fard à joues masque déjà mes cernes, c'est déjà ça... Même si ça se voit peut-être un peu trop que j'en ai mis.

« 'Chier, hein. »

En plus, les gars sont sur le point de défoncer la porte de la salle de bain... Un jour sans eyeliner et avec trop de fard à joues, ça devrait passer, non ?

J'entre donc dans la salle de classe et me dirige vers une table vide en essayant tant bien que mal de garder les yeux ouverts. Il ne faut pas que je les ferme. Il faut que je m'en convainque !

« Si je cligne, ils ne se rouvriront plus jamais. Si je cligne, ils ne se rouvriront plus jamais. »

Et mince, j'ai cligné ! ... Et ils se sont bel et bien rouverts.

« Hmm... Curieux. »

Comment se fait-il qu'ils se soient rouverts ? Et aussi rapidement, de plus ? Mes paupières n'étaient-elles pas censées être heureuses de se retrouver et ne plus jamais vouloir se lâcher ?

6ème année RP
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Katherine.
« Roi du Drama & du Suspens » — JT
09 sept. 2020, 23:03
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Le cours de potions est sans aucun doute ton cours préféré, c'est pour cette raison que tu te lèves de bonne humeur en ce vendredi matin, rien ne pourrait te faire perdre le sourire qui s'est installé si naturellement sur ton visage, ou presque. En tout cas, pour le moment, ce n'est pas le cas et tu espères que ça continuera. Après tout, il vaut mieux commencer la journée du bon pied alors autant profiter de cette bonne humeur.

Tu prends ton petit-déjeuner dans la Grande Salle et tu retournes en salle commune, dans ton dortoir : c'est ce que tu fais en général le vendredi, puisque la salle de cours est juste à côté. Résultats, pas besoin de balader ton sac de cours des toilettes des filles à la Grande Salle pour finalement entrer dans la pièce avec. Une fois à proximité de ton lit, tu prends ton sac et tu rejoins la salle de potions.

Tu es du genre à être en avance mais là, lorsqu'il s'agit des potions, c'est encore pire que ça : tu es tellement excitée à l'idée de confectionner la potion du jour que tu ne te dis pas vraiment que tu pourrais attendre un peu dans ta salle commune. Au lieu de ça, tu patientes devant la salle si elle n'est pas ouverte ou tu profites de t'installer tranquillement où tu le souhaites.

Tu entres donc dans la pièce et tu affiches une mine étonnée lorsque tu vois qu'un élève est déjà là et visiblement bien installé. Comme il s'est assis à la place à côté de celle où tu te mets habituellement, tu le rejoins et tu le salues assez rapidement. Naïvement, tu te dis que, parce qu'il est déjà dans la pièce, lui aussi doit apprécier les potions et que ce sera bien plus simple pour réaliser ce que Miss Xarinez vous demandera de faire.

Tu reconnais à son uniforme qu'il est de ta maison mais tu ne l'as pas encore vu de face, ce qui ne t'aide pas à le reconnaitre. Tu hésites à faire les présentations mais tu as tellement pris du temps à chercher dans tes pensées qui ça pourrait être que le cours est sur le point de commencer : tant pis, il est hors de question de bavarder pendant les explications de la professeure.

Celle-ci vous explique l'objectif du cours et tu écoutes attentivement ce qu'elle précise au sujet de la potion à préparer. Tu prends même des notes, au cas où tu aurais des doutes pendant la confection. Lorsque Miss Xarinez vous demande de vous mettre au travail, tu te retournes vers ton binôme et tu lui demandes, souriante :

- On s'y met ?

Sixième année RP | #4682B4
« Poufsouffle refoulée ayant été répartie à Serpentard, se proclamant Gryffondor et se faufilant parmi les Serdaigle » E.D.
12 sept. 2020, 17:59
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On s'y met ?

« BORDEL. »

Je n'ai pas sursauté, ça non. Je ne peux même pas dire que c'était une crise cardiaque. C'était bien plus que tout ça. Beaucoup plus : c'était un saut de mon tabouret dont l'atterrissage fut totalement à côté de celui-ci. Résultat : mes cuisses sont retombées sur l'assise de ce tabouret tandis que mon derrière a continué sa course effrénée jusqu'au sol. Voilà.

Ma tête étant rentrée de plein fouet dans le sol de pierre ? Mon cou s'étant à moitié tordu en voyant que l'angle dans lequel était ma tête et l'angle dans lequel était mon buste était contradictoire ? Mon dos ayant dû supporter le choc contre le pied métallique du tabouret ? Le regard de la mystérieuse fille qui m'a fait flipper ? Je ne saurai dire ce qui fut le plus douloureux dans cette chute.

Sans attendre plus que ça, je me relève en grimaçant. Ma tête va exploser. Au même titre que mon cou... Et mon dos aussi, tiens. Par contre, mon ego se porte plutôt bien. Tant mieux : il a déjà pris suffisamment cher.

Je ne laisse pas la propriétaire de la voix m'aider à me redresser et je me dépêche tant bien que mal de me reposer sur ce tabouret. Cette fois, je ne bougerai pas.

Et c'est seulement à cet instant que j'ose porter un regard sur le futur Epouvantard.

Bon... Déjà, commençons par le commencement :

« D'où elle sort ?! »

Elle n'était pas là il y a deux secondes, pendant mon débat sur les paupières ! J'en suis persuadé ! ... Au même titre que tous les élèves dans la salle de potions, d'ailleurs.

« Ils ont tous transplané en même temps ou ça se passe comment ? »

Je lance un regard noir à deux d'entre eux qui s'étaient retournés pour voir le spectacle. Ils se contentent de pouffer avant de reporter leur attention sur leur chaudron. Pourquoi ils pouffent ? D'habitude, ils tremblent ! Ce n'est pas normal. Quelque chose ne tourne pas rond... À moins que ce ne soit moi ? Non, je suis parfait. Le problème ne peut venir de moi.

Je décide finalement de reporter mon attention sur ma voisine. Ses traits me paraissent flous. Moi qui, d'habitude, m'extase devant chacun des cils de mon interlocuteur... C'est raté.

« Elle m'a posé une question, non ? »

Mince. Je ne sais plus.

« 'Tends, 'tends, 'tends, 'tends... Traits flous. Deux gosses. Regard noir. Encore eux. Transplanage. Relever. Chute... Chute. »

Chute ? Mais pourquoi je suis tombé ?! Et devant ma voisine, en plus ! Quoique... Il aurait été difficile de tomber derrière cette voisine. Mais c'est pas une raison pour tomber !

Aah !

Mon cerveau vient d'accepter de me donner l'élément déclencheur de ma chute : une question. C'était une question.

Je pose un regard ahuri sur ma binôme. Elle est moins floue, c'est déjà ça.

Eeuh...

Qu'est-ce que je pourrai bien lui dire ?

Oui, oui.

Je verrai bien à quoi je dois me mettre en cours de route.

6ème année RP
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Katherine.
« Roi du Drama & du Suspens » — JT
12 sept. 2020, 23:30
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- Tout va bien ?..

Tu n'aurais jamais cru faire sursauter qui que ce soit, surtout pas avec une phrase aussi banale. Encore, si tu avais eu comme but de lui faire peur, pourquoi pas mais, là, il n'en était rien. Tu écarquilles tes yeux, te demandant si quelque chose n'allait pas pour que le Serpentard en tombe carrément de son assise. Tu cherches à l'aider mais celui-ci n'a pas l'air d'accepter ton aide, c'est pourquoi tu n'insistes pas. Il ne semble pas s'être fait trop mal, ce qui t'aide à ne pas trop t'en vouloir, bien que tu aies toujours du mal à comprendre. Néanmoins, tu n'oses pas vraiment lui demander la raison de cette réaction, en partie car vous n'avez pas vraiment de temps à perdre.

Tu allais répéter les paroles que tu as prononcées avant qu'il ne tombe, non pas pour voir si cela lui faisait le même effet, mais plutôt pour relancer la conversation. Cependant, juste au moment où tu allais rouvrir la bouche, il te répond par l'affirmative, c'est pour cette raison que tu hoches doucement de la tête et que tu te penches un peu plus en détail sur la potion du jour : le remède contre les furoncles. Comme tu venais de la noter, il n'était pas compliqué pour toi de te souvenir de la recette, en tout cas des premières étapes. Tu parcours à nouveau tes notes et tu lui proposes de vous répartir la tâche.

- Alors, il faut commencer par faire chauffer un chaudron d'eau chaude et, pendant ce temps-là, il faut écraser les crochets de serpents et frotter les orties entre elles, afin d'avoir deux poudres à ajouter dans le chaudron. Je te laisse t'occuper des crochets ? Edmund, c'est ça ?

En voyant son visage, tu n'as que très peu de doutes sur son identité puisque tu l'as vu plus d'une fois dans votre salle commune depuis le début de l'année. Comme vous allez travailler ensemble aujourd'hui, autant faire les choses de manière amicale.

Tu te rends compte que tu as parlé pendant un petit moment, c'est pourquoi tu poses tes notes entre vous deux, afin que cela soit plus simple pour lui. Tu ne sais pas s'il a noté la recette, autant lui laisser la tienne à disposition, au cas où, surtout qu'il y est écrit avec précision les quantités de chaque ingrédient dont vous aurez besoin. Tu n'as aucune envie de rater cette potion, surtout que ce n'est pas l'idée à avoir avec une potion pareille. Dès que tu perçois une réponse que tu peux prendre pour un oui de sa part, tu vas remplir le chaudron à moitié d'eau et tu le mets à chauffer, puis tu enfiles tes gants pour t'occuper des orties séchées.

Sixième année RP | #4682B4
« Poufsouffle refoulée ayant été répartie à Serpentard, se proclamant Gryffondor et se faufilant parmi les Serdaigle » E.D.
17 sept. 2020, 19:32
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Oui oui, t'inquiète !

Non non, pas du tout. J'ai le cerveau en compote de base et j'ai dû perdre bien d'autres neurones dans ma chute en plus ma nuque qui ne s'est toujours pas remise... Mais bon, elle n'est pas obligée de connaître chacun de mes ressentis. Et puis, de toute façon, la douleur dans mon dos s'est atténuée. Donc je ne lui ai même pas menti ! Elle n'avait qu'à être plus précise dans son interrogation.

« Oulaah. »

Je n'aurais peut-être pas dû la rassurer concernant mon état : voilà qu'elle me noie dans un flot interrompu de paroles... Et chinoises, en plus.

Qu'est-ce qu'elle me parle de deux poudres ? Elle a parlé d'orties et de crochets de cerfs-paons avant de dériver comme ça sur des poudres dont on ignore tout de la composition. Bonjour la logique mais je suis désolé, je crains qu'elle ne vous ait plantée un Avada Kedavra avec une précision si déconcertante, malgré les huit mètres qui vous séparent... Vous n'aviez aucune chance, ça oui.

Attends, déjà... C'est quoi, un cerf-paon ?

Un paon avec des bois de cerf ? Un cerf avec une queue de paon ? Mais ça existe, déjà ? Et puis ça n'aurait aucun sens : dans les deux cas, ni les cerfs ni les paons n'ont de crocs ! ... À moins que la fusion de leurs deux espèces n'en ait créée une autre avec des crocs, cette fois-ci ?

« Boarf, au pire, c'est elle qui devra se débrouiller avec les c-... »

Mes yeux s'écarquillent alors que mon cerveau se ressasse le discours de ma partenaire : bah nan. C'est moi qui vais me coltiner les crocs !

« Mince mince mince mince mince. »

C'est bon, la panique a repris le dessus.

Eeuh... Bejekiguelmen... Oui, oui. Juste... Ils sont où, les crocs de cerfs-paons ?

J'accompagne ma réflexion d'un balayage du regard de notre paillasse : ça donne l'air que je cherche, c'est déjà ça.

Mais attends. Elle m'a demandé de m'occuper des crocs... Mais comment je m'occupe de ces crocs ?

Je m'apprête à rouvrir ma bouche quand je la vois poser des notes entre nous deux. Comme ça. Sans bonjour ni au revoir. Sans me laisser le temps de finir ou de commencer ma phrase. Dois-je me sentir outré du fait qu'elle ne veuille plus entendre ma douce voix ou honoré de l'attention aussi préventive qu'elle me porte ? À méditer... Si j'y arrive. Je dérive dix fois plus facilement qu'à la normale, comme si la normale n'était pas assez dure à vivre comme ça, et j'arrive à peine à aligner deux pensées logiques consécutives.

Mais bon, je dérive. Comme je l'ai si bien formulé dix secondes plus tôt. Ou non, deux, plutôt. Voire trois, maintenant : le temps passe constamment, nul ne peut l'arrêter...

MAIS BON, je recommence à dériver. Con-cen-tré.

Je me penche alors sur les notes de ma camarade dans le but de... Dans le but de quoi ? J'avais ouvert ma bouche, j'étais sur le point de poser la question mais non.

« Raaah, j'aurais dû rester au lit. »

Sans prévenir, je me penche sur la table pour m'y cogner doucement le front à plusieurs répétitions. Est-ce dans l'optique d'encourager mon cerveau à se faire me souvenir ou simplement pour réveiller celui-ci ? Je ne saurai le dire.

Tout ce que je sais, c'est que ça a marché.

Un coup d'œil vers les fameuses notes qui posent problème : il n'y a pas de crocs de cerfs-paons dans la liste des ingrédients... Hmm.

6ème année RP
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Katherine.
« Roi du Drama & du Suspens » — JT
20 sept. 2020, 01:28
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Lorsque tu reviens avec le chaudron rempli d'eau, tu aperçois qu'Edmund n'a pas avancé d'un poil : hors, ça aurait été l'idéal, puisqu'écraser les crocs de serpents n'est pas une tâche si facile. En entendant sa question, tu écarquilles un peu les yeux, surprise : décidément, le Serpentard ne semblait pas avoir écouté un seul mot de votre professeure lorsqu'elle expliquait ce que vous alliez faire. Elle a même montré les ingrédients un à un pour vous faciliter la tâche. Vu les mots qu'il emploie pour désigner l'ingrédient en question, tu comprends qu'il ne t'a pas très bien écouté mais tu laisses couler : ça ne sert à rien de s'énerver, il n'a rien fait de mal pour le moment. Au contraire, tu te demandes si tu n'aurais pas mieux fait de lui proposer d'aller remplir le chaudron d'eau pendant que tu commençais à réduire les crochets en poudre. Tu t'en veux un peu puisque, visiblement, ce que tu avais prévu n'a pas fonctionné, mais tu ne te laisses pas abattre.

- Euh, les crocs, je ne sais pas, mais les crochets sont juste là, dis-tu en lui indiquant les 8 crochets sur votre paillasse. Miss Xarinez les a montré tout à l'heure, tu ne t'en souviens pas ?

Naïve, tu espères qu'il s'agit simplement d'une étourderie de sa part suite à sa chute, plutôt que de croire qu'il aurait, possiblement, rien écouté du tout. Dès que tu as répondu à sa question, tu mets le chaudron à chauffer et tu passes rapidement à la suite. Tu mets tes gants et tu frottes énergiquement les feuilles d'ortie entre tes doigts pour créer une poudre très fine. Tu sais que c'est important alors, tu n'hésites pas à le faire de manière consciencieuse. Ne sachant pas vraiment si ton binôme est dans la même optique ou non, tu préfères lui préciser de faire de même :

- N'hésite pas à écraser les crochets plusieurs fois au même endroit pour avoir une poudre vraiment fine !

Tu as pour habitude de conseiller les autres lors du cours de potions, même si tu ne les connais pas si bien, tu te permets donc de le faire avec Edmund, d'autant plus que la potion ne doit pas être un échec, ou vous le regretterez amèrement.

Sixième année RP | #4682B4
« Poufsouffle refoulée ayant été répartie à Serpentard, se proclamant Gryffondor et se faufilant parmi les Serdaigle » E.D.
20 sept. 2020, 18:52
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Aaanw.

Mais ce sont pas des crocs de cerfs-paons mais des crochets de serpents, ça ! Pourquoi elle me parle de cerf-paon alors qu'il est question de serpent ? C'est idiot.

Je blêmis lorsqu'elle souligne le fait que notre professeure a montré l'ingrédient. Quand est-ce qu'elle a fait ça ?! J'étais pas au courant, moi !

Si si, haha.

« Pire. Rire. Ever. »

C'est juste que...

« Que quoi ? »

Bien joué, franchement : commencer une phrase comme ça sans avoir une idée de la réponse finale...

Que... Voilà, quoi.

Je ponctue ma phrase d'un léger sourire et d'un hochement de tête en sa direction qui est censé dire « Ouais, tu comprends. »... Qui est censé dire ça. De mon point de vue, du moins. Tant pis si elle n'a pas l'intelligence requise pour comprendre.

Je prends tout de même soin de noter dans un coin de mon esprit de ne plus jamais me lancer dans une improvisation quand je n'ai pas d'idée derrière la tête : cela peut m'être fatal.

Je glisse alors les crochets dans le mortier qui traînait là puis commence à les écraser machinalement, regard dans le vide. C'est ennuyeux. Et long. Même si les deux vont souvent ensemble, c'est vrai. C'est étrange, tout de même : les choses longues ne sont pas forcément ennuyeuses quand les choses ennuyeuses sont forcément longues. Quoique... Non, quand une chose est géniale, on ne dit jamais qu'elle a été longue. On dit plutôt qu'elle a été courte. Mais long serait donc péjoratif malgré lui ?

6ème année RP
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Katherine.
« Roi du Drama & du Suspens » — JT
21 sept. 2020, 15:29
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Tout en continuant à réduire les feuilles en fine poudre, tu hausses un sourcil lorsque tu entends la réponse du Serpentard : à vrai dire, même à tes yeux, ça n'en était pas une. Pourquoi était-il embarrassé, tout à coup ? Etait-il si concentré qu'il n'arrivait même pas à terminer sa phrase ? En regardant vers lui, tu comprends que ça ne doit pas être ça, mais plutôt qu'il n'a pas écouté. Encore une fois, tu laisses passer puisqu'en soi, l'important est qu'il se soit mis au travail.

- T'as pas besoin de te justifier, ça arrive de ne pas écouter aussi. Au moins, tu es en train de t'occuper de ces crochets, c'est le principal.

Vu comment il a l'air attentif, tu te dis que cette matière ne doit pas être son fort. Ce n'est pas la première fois que tu fais équipe avec une personne peu attentive durant ce cours, tu pourras sûrement faire en sorte que tout se passe bien jusqu'à la fin du cours.

Tu arrives à la fin de ta tâche et tu regardes Edmund, te demandant si c'est également son cas. Il a l'air d'avoir bientôt fini, ce qui est une bonne chose, puisque l'eau est chaude.

- J'ai terminé, et toi ? Il faudrait qu'on ajoute bientôt les poudres, pour que ça ait le temps de mijoter.

En attendant une réponse de sa part, tu rassembles soigneusement la poudre que tu as obtenu et tu retires tes gants, puisque tu n'en as plus besoin. Tu ne dois pas toucher les orties avec les doigts donc tu te servira d'un ustensile pour verser la poudre dans le chaudron. Ensuite, tu ramènes les limaces à cornes vers toi et tu regardes la marche à suivre : une fois que vous laisserez le tout mijoter, vous aurez fait le plus gros du travail, puisque vous devrez attendre 40 minutes que le tout cuise. Tu te demandes d'ailleurs ce que vous ferez pendant ce temps-là : peut-être discuter un peu ? Vous regarder en chien de faïence pendant ce lapse de temps pourrait sembler long. Ensuite, il vous faudra ajouter les épines de porc-épic et la potion sera prête ! A priori, tout devrait bien se passer, ce qui te soulage.

Sixième année RP | #4682B4
« Poufsouffle refoulée ayant été répartie à Serpentard, se proclamant Gryffondor et se faufilant parmi les Serdaigle » E.D.
27 sept. 2020, 14:20
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Mais non. Long n'est pas toujours péjoratif : lorsqu'on dit qu'une baguette est longue, ça en impose, quand même. Ça a du style. Si j'ai pas du style avec mes trente-cinq centimètres de baguette, moi... Héhé. M'enfin, ce long-là est dans le sens matériel. Etrangement, dès que le long en revient à du temporel, il devient péjoratif. Pourquoi ? À éclaircir. C'est tout de même bien triste qu'un adjectif soit poussé ainsi dans ses retranchements. Pauvre petit adj-...

J'ai terminé, et toi ?

« AAH ! »

Elle est toujours là, elle ?

Bah bien sûr qu'elle est toujours là : je suis en train de faire une potion avec elle de base et non pas avoir un débat sur le rejet de l'adjectif "long" quand il est employé au sens temporel. Point positif : cette fois-ci, je ne suis pas tombé de mon tabouret mais ai simplement fait un léger sursaut. C'est une grande avancée en terme de non-ridiculisation à ses yeux... Que je n'ai toujours pas eu le temps de détailler, tiens. Curieux, moi qui place généralement ça en première place lors de ma rencontre avec une personne. Mais l'ai-je déjà rencontrée au préalable pour m'être permis de sauter cette étape, cette fois-ci ? Probablement : ce n'est pas comme si on avait cours de potions, voire d'autres matières, ensemble depuis six mois déjà. Ou non. Cinq mois et demi, plutôt. C'est déjà beaucoup.

« Elle m'avait pas posé une question ? »

Si. Totalement.

Mon cerveau se met en route à plein régime : il faut trouver la question. Question de vie ou de mort.

Sa douce voix aux airs lointains finie par reparaître encore plus terrifiante que la première fois :

« J'ai terminé, et toi ? »

Terminé quoi ? Qu'est-ce que j'étais censé faire ?!

Mes mains choisissent ce moment pour manifester leur mécontentement par des picotements. Mais bien sûr : je les fais travailler sans relâche depuis tout à l'heure ! Stupide. C'est tout ce que je suis.

Presque, presque.

J'ose un regard vers l'activité de celles-ci : si la moitié des crochets est un peu trop écrasée, l'autre moitié est restée intacte. Oups ?

Je tente tant bien que mal d'écraser vite fait bien fait les malheureux crochets abandonnés. Ça va le faire, ça va le faire. Si ça ne va pas le faire, je peux au moins tenter de m'en convaincre. Ce sera déjà ça.

Je parviens à un résultat à peu près uni... Je crois. Ça va le faire, ça va le faire.

Tiens.

6ème année RP
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Katherine.
« Roi du Drama & du Suspens » — JT
29 sept. 2020, 23:46
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Tu laisses le temps à Edmund de terminer de réduire en poudre les crochets puisque, de toute façon, rien ne sert de le presser pour qu'il se dépêche : vous êtes dans les temps et faire les choses à la va-vite n'est jamais une bonne idée, surtout en potions. Toutefois, tu ne caches pas ta surprise lorsque tu vois ce qu'il te tend : disons que ce n'est pas tout à fait de la poudre. Vu le temps qu'il a passé dessus, tu te dis que ce n'est pas de la mauvaise foi de sa part et qu'il a fait de son mieux, c'est pourquoi tu décides de prendre le relai.

- Attends, je vais terminer.

Habilement, tu réduis les crochets en une poudre la plus fine possible. C'est vrai que ce n'est pas si évident, même avec un couteau, tu aurais dû le laisser s'occuper des orties. Tu t'en veux un peu de ne pas y avoir pensé et tu ne peux t'empêcher de t'excuser :

- Désolée, j'aurais dû te laisser t'occuper des orties, c'est vrai que c'est plus simple que les crochets.. dis-tu, embarrassée.

Dès que tu as terminé, tu ajoutes les poudres dans le chaudron avec les limaces à cornes et tu regardes le Serpentard, pas peu fière de vous : voilà, plus qu'à attendre 40 minutes ! Tu retournes le sablier qui indique ce temps et tu expliques à ton binôme la suite de la préparation :

- Du coup, là, on doit attendre 40 minutes que ça cuise. Ensuite, il faudra ajouter les épines seulement après avoir retiré le chaudron du feu, d'accord ?


Vu comment il était distrait jusqu'à maintenant, tu te dis qu'appuyer sur la dernière partie de ta phrase n'est pas une mauvaise idée, tu n'as aucune envie de te retrouver avec des furoncles sur tout ton corps.

En attendant que la potion finisse de cuire, tu décides de reprendre tes notes et d'y ajouter quelques informations sur la préparation qui pourraient être utiles, autant pour toi que pour le devoir que votre professeure vous donnera par la suite. Tu jettes quelques regards vers Edmund, au cas où il aurait envie de discuter un peu : il faut dire que vous en auriez le temps.

Sixième année RP | #4682B4
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