Samedi 4 avril 2048
Début de RP à la voie 9 3/4
Avec @Orla LeFer, @Tiffanie Shell et @Merinda Swart
Il ferma les yeux pour respirer, mais eut à peine le temps de réfléchir qu'il sentit une grande force l'arracher du sol, le prenant par la taille. Paniqué durant un bref instant, il fut empli de joie en reconnaissant l'étreinte de sa mère, qui s'était précipité vers lui la seconde où elle l'avait aperçu. Manquant de déraper dans sa course, elle s'arrêta un petit mètre plus loin, le serrant contre elle. Narcisse lui rendit son étreinte, avant de faire semblant de se débattre.
- M'maaaan ! Mes amies sont là... Tu... Tu peux m'déposer ?
- Oooh non mon chéri, tu ne vas nulle part.
Ils rirent tout deux un instant, avant de se tourner vers l'endroit où sa valise avait été abandonné, récupérée par Oscar, qui les observait. Narcisse fit un signe de la main à ses amies, tandis qu'Honor se redressait de toute sa taille pour les jauger du regard. Méfiante et emplie d'appréhension. Le froid était parti, et elle s'était habillée aujourd'hui d'une grande robe jaune, coupé au niveau de la taille, laissant voir sa jambe, portant une cuissarde noire. La robe était ouverte au niveau du ventre, dégageant son décolleté, et laissant largement voir sa cicatrice.
Oscar se racla la gorge, rajustant ses lunettes et regardant les amies de Narcisse, lui était habillé d'une simple chemise, dont le premier bouton était ouvert, avec un jean et des baskets sobres.
- Tu vas nous présenter fiston ?
- Oui oui ! Alors, papa, maman, elle c'est Orla, une camarade de maison, en deuxième année, elle c'est Tiffanie, elle est a Serpentard, en deuxième année aussi, et elle c'est Merinda ! À Serpentard aussi, et en première année ! Merinda, Tiffanie, Orla, lui c'est Oscar, mon papa, et elle c'est Honor, ma maman !
Narcisse rayonnait de bonheur, un immense sourire aux lèvres, désignant tour à tour les personnes qu'il présentait. Oscar les salua d'un hochement de tête dans un sourire, tandis qu'Honor restait à distance, son fils dans ses bras, le visage dur comme la pierre.
Dernière modification par Narcisse Brando le 20 avr. 2023, 16:38, modifié 2 fois.
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3A 2049/2050 - 13 ans - 1m62 début 3A
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@Narcisse Brando, @Tiffanie Shell et @Orla LeFerLe voyage à bord du Poudlard Express s'était très bien passé. Merinda avait fait la connaissance d'Orla, une Poufsouffle de deuxième année, et avait passé son temps à papoter avec Tiffanie et la Poufsouffle, avec qui elle partagerait ses vacances chez Narcisse. Elle s'était vite rendue compte que Narcisse n'ouvrait pas la bouche et restait silencieux... il semblait ne pas se sentir très bien. A un moment, il fallut bien évidemment se changer, ôter les robes de sorciers pour s'habiller façon moldue. Merinda revêtit une salopette en jean par dessus un t-shirt blanc à manches courtes avec des baskets.
Mais lorsqu'elle remarqua que le train se rapprochait de King's Cross, elle sentit grossir dans son estomac une sorte de nœud. Elle allait faire la rencontre de la maman à Narcisse. Cette femme qui, même si tout portait à croire que ce n'était pas le cas, avait peut-être exterminé des sorciers pendant la Terreur. L'angoisse montait chez la jeune Serpentard, mais elle se refusait à se laisser aller devant les autres. Les deux autres filles ne savaient rien et elles ne devraient pas savoir.
Arrivés à King's Cross, les quatre enfants descendirent donc du train, et on aurait dit que Narcisse se sentait tout à coup bien mieux. Merinda portait son énorme malle d'une main et la cage de Cleo de l'autre, suivant son ami et tentant d'ignorer le tiraillement de son estomac.
C'est alors que Narcisse se fit littéralement décollé du sol et se retrouva dans les bras d'une femme aux cheveux de jais et à la carrure athlétique. Bien plus musclée que n'importe quelle joueuse de Quidditch de l'équipe des Harpies ! Après l'étreinte qu'elle donna à Narcisse, elle se redressa face aux trois filles, froide et méfiante. Merinda se força à la regarder dans les yeux, sans baisser la tête. Par Salazar Serpentard ! cette femme était une femme forte, ça se voyait. Pas que physiquement, mentalement aussi. Douée en vengeance sûrement. Et vu son air, elle aurait très bien pu tuer des sorciers de sang-froid. La Serpentard sentit un frisson lui parcourir le dos, sans pour autant baisser la tête. Elle était forte elle aussi, et elle allait le montrer. Pas besoin de tuer des sorciers pour cela.
Elle repensa à tout ce que Narcisse lui avait dit et qui rendait probable le fait qu'elle n'ait pas participé à la Chasse aux Sorcières. Il fallait espérer.
Merinda détailla la mère de son ami, et ses yeux tombèrent sur la cicatrice. Pas joli joli. Mais c'était une preuve de sa force, de s'afficher ainsi, en exposant ses failles pour montrer qu'on y survit. A cette pensée, ses doigts caressèrent la bague de Grandma Margaret. C'était sa faille, et elle y survivait. Et elle l'exposait aussi, désormais. Même si personne sauf Narcisse ne le savait.
Le père de Narcisse, quant à lui, semblait... l'opposé même de sa femme. Lorsque le Poufsouffle eut fini de faire les présentations, son père salua les trois filles en souriant. Pas de salutation de la mère. Pourquoi Narcisse avait-il précisé les maisons de chacune des filles ? Si ses parents étaient moldus, ils ne connaissaient pas le monde de la magie et donc pas Poudlard et ses différentes maisons.
"Bonjour Madame, bonjour Monsieur", salua Merinda d'une voix assurée alors que le nœud dans son ventre persistait toujours et que Cleo s'agitait dans sa cage.
Elle adressa même un sourire aux deux parents, essayant de se décrisper le plus possible afin que Tiffanie et Orla ne remarquent rien.
Cleo s'agitait de plus en plus. Le voyage dans sa cage ne lui avait sans doute pas plu, c'était tout à fait normal. Merinda déposa la cage à même le sol et s'agenouilla afin de l'ouvrir et de sortir son serpent.
Elle est où cette bestiole qui se prétend reine ? Elle est où celle-là ? Dès que je la trouve je la met en miette ! Nan mais ! Elle m'a déclenché la guerre ! Moi qui suit une vipère calme, je sais me faire agressive ! Elle l'aura sa guerre ! Elle est où ? Dites, elle est où cette petite chose rose ?
Cleo s'agita dans tous les sens, elle semblait énervée. Oh non... Je sens qu'elle va adorer passer ses vacances avec Klee... On va subir... pensa Merinda.
"Chhht... chttt..." murmura-t-elle en caressant la tête de la vipère.
Elle l'enroula doucement autour de son bras gauche, referma la cage et se releva, tenant fermement son serpent entre ses doigts pour éviter qu'elle ne fuit sur Narcisse, à la recherche de Klee.
757 / Mots soulignés pour Duos de Vipères
Reducio
Tenue de Merine :
Dernière modification par Merinda Swart le 15 avr. 2023, 14:55, modifié 2 fois.
Le trajet dans le Poudlard Express avait été plus qu’agité… Du moins pour la rouquine. D’un point de vue extérieur, l’on ne voyait qu’un voyage normal où elle et Merinda papotaient le plus innocemment du monde tout en faisant la connaissance d’Orla, tandis que Narcisse, plus pâle que jamais, restait innocemment silencieux. Mais dans la tête de la fillette, tout s’agitait! Son père reconnaîtrait-il le collier qu’elle portait autour du coup comme venant des Shell? Devait-elle le cacher une fois rentrée chez elle? Sa mère était-elle toujours enceinte? Savait-ils déjà si le bébé serait une fille ou un garçon ? Quel serait son nom? Raaaah! Comment était-elle sensé faire pour passer un séjour agréable chez son ami avec un casse-tête pareil dans le crâne ?! Un ami né-moldu d’ailleurs… Son grand-père voudrait-il toujours créer un lien avec elle si il savait que sa petite-fille allait dormir chez lui? Avec toutes ces interrogations, Tiffanie en oublia presque de se changer, mais s’en rappela grâce à Merinda qui s’était levé pour enfiler une nouvelle tenue. Alors, sans la moindre pudeur face à la présence d’un garçon dans le même compartiment, la fillette avait enfilé une chemise à manches courtes et pouffantes, ainsi qu’une robe marron à carreaux lui arrivant juste au dessus des genoux, le tout accompagné d’un petit rubans noir pour décorer le col de sa chemise, enfin, elle enfila de simple ballerines noires.
Arrivée à la gare, la jeune Shell vit le Poufsouffle partir devant, sans doute pour rejoindre ses parents. Je me demande à est-ce qu’ils pourraient ressembler… Sans doute un petit couple des plus banales, sans histoire et aussi naïfs que leur fils!
Marchant aux côtés de sa camarade de chambre, la Serpentard la vit. Une femme élancée, aux cheveux aussi noirs que les plumes du plus majestueux des corbeaux. Cette dernière portait une longue robe fendue, portant une large ouverture laissant apparaître une cicatrice blanchie par le temps au niveau de son ventre, ce qui ne lui retira néanmoins pas son charisme. Bien au contraire! Tiffanie su instantanément qu’elle aurait ici affaire à une femme forte, qui savait s’imposer, à une héroïne. Un fin sourire sur les lèvres, elle s’approcha du trio Brando, ce qui lui permit de se rendre de plus en plus compte de l’écart de taille qui les séparait toutes les deux. Tout semblait parfaitement normal jusque là. Ce n’est qu’au moment des présentations que la fillette se rendit compte que quelque chose clochait…
Sa mère. Il fallut un instant à la rouquine pour assimiler l’information. Le garçon le plus naïf et innocent de tout Poudlard avait pour génitrice la femme la plus imposante qu’elle ai vu en ses 13 ans d’existence. Même Valerion ne fait pas le poids! Comment Narcisse avait pu devenir aussi… lui-même avec une mère comme ça! Était-ce même humainement possible?! Soudain, la mémoire lui revint. Ah mais oui! J’avais oublié qu’il était adopté! Cela semblait être une évidence maintenant.
Suivant l’exemple de sa première camarade, Tiffanie saluant les deux adultes.
"Ravie de vous rencontrer!"
505 mots
Hébergeuse d’araignées à plein temps
Colonelle du régiment PAC
Arrivée à la gare, la jeune Shell vit le Poufsouffle partir devant, sans doute pour rejoindre ses parents. Je me demande à est-ce qu’ils pourraient ressembler… Sans doute un petit couple des plus banales, sans histoire et aussi naïfs que leur fils!
Marchant aux côtés de sa camarade de chambre, la Serpentard la vit. Une femme élancée, aux cheveux aussi noirs que les plumes du plus majestueux des corbeaux. Cette dernière portait une longue robe fendue, portant une large ouverture laissant apparaître une cicatrice blanchie par le temps au niveau de son ventre, ce qui ne lui retira néanmoins pas son charisme. Bien au contraire! Tiffanie su instantanément qu’elle aurait ici affaire à une femme forte, qui savait s’imposer, à une héroïne. Un fin sourire sur les lèvres, elle s’approcha du trio Brando, ce qui lui permit de se rendre de plus en plus compte de l’écart de taille qui les séparait toutes les deux. Tout semblait parfaitement normal jusque là. Ce n’est qu’au moment des présentations que la fillette se rendit compte que quelque chose clochait…
Sa mère. Il fallut un instant à la rouquine pour assimiler l’information. Le garçon le plus naïf et innocent de tout Poudlard avait pour génitrice la femme la plus imposante qu’elle ai vu en ses 13 ans d’existence. Même Valerion ne fait pas le poids! Comment Narcisse avait pu devenir aussi… lui-même avec une mère comme ça! Était-ce même humainement possible?! Soudain, la mémoire lui revint. Ah mais oui! J’avais oublié qu’il était adopté! Cela semblait être une évidence maintenant.
Suivant l’exemple de sa première camarade, Tiffanie saluant les deux adultes.
"Ravie de vous rencontrer!"
505 mots
Mention: @Sixtine Valerion
Hébergeuse d’araignées à plein temps
Colonelle du régiment PAC
Pendant le voyage en train qui les avait ramenées à Londres, Orla avait été bien occupée : d'abord chargée de préparer une surprise pour son amie Constance accompagnée d'autres camarades de promotion, elle avait ensuite partagé le reste du voyage avec Tiffanie et Merinda, deux filles de Serpentard avec qui elle allait passer ce séjour de Pâques chez Narcisse. Elle posa quelques questions à Merinda sur son serpent femelle, qu'elle trouvait proprement fascinant. Et quel joli prénom ! Cela lui rappelait une chanson du groupe de sa mère : Cleo from 7 to 51.
Narcisse avait été malade tout le voyage, ce qui avait fait rire Orla même si elle avait eu de temps à autre pitié pour le petit Poufsouffle. « Il a donc bien une faiblesse, finalement ! », n'avait-elle pu s'empêcher de penser en son for intérieur. Décidément, sa défaite pendant leur première séance d'entraînement avait toujours du mal à passer. Mais cette idée avait été bien vite chassée par la perspective de rencontrer les parents de Narcisse. Elle connaissait surtout sa mère, de réputation du moins. Elle savait que c'était grâce à elle que Narcisse avait pu s'entraîner aux sports de combat, lorsqu'il était encore tout jeune. Orla avait hâte de rencontrer la femme qui avait fait de ce petit de onze ans un monstre en attaque et en défense. Elle caressait inconsciemment le rêve de lui demander des conseils – peut-être accepterait-elle de s'entraîner avec elle aussi ? En regardant le paysage défiler sous ses yeux, cette seule pensée lui donnait le sourire aux lèvres. Elle gardait dans son poing fermé quelque chose, caché dans une des poches de sa jupe. Elle espérait que ce petit présent plairait à la mère de Narcisse.
Avant d'arriver à la gare, il avait fallu s'habiller à la mode des moldus. Orla s'était contentée de soulever sa cape pour révéler un sweat-shirt gris. Elle enfila ensuite sur ses collants une jupe à carreaux rouges qu'elle avait décorée de petits pin's de groupes de musique en tout genre : c'était un de ses habits favoris, et elle saisissait chaque occasion pour la porter, le règlement de Poudlard n'autorisant pas de telles altérations sur l'uniforme des collégiens.
Enfin, le train s'arrêta dans un souffle de fumée retentissant sur le quai de la gare de King's Cross. Sans surprise, c'est Narcisse qui descendit le premier, suivi des trois filles qui lui emboîtaient le pas. Orla n'avait aucune difficulté à descendre sa malle jusqu'en bas des marches : elle n'en avait pas l'air, mais elle était assez costaud.
Une femme aux cheveux aussi noirs que des plumes de corbeau accourut en direction de Narcisse et le prit dans ses bras. Le sourire d'Orla se figea un instant, alors qu'elle voyait comme une image superposée à sa rétine le visage de sa tante qui l'étreignait ainsi autrefois. Elle secoua la tête pour se remettre d'aplomb, et remarqua le père de Narcisse, légèrement en retrait. Orla lui adressa un bref signe de tête, puis agita la main quand son ami mentionna son nom. Après les présentations, elle salua à son tour le couple : « Bonjour Madame, bonjour Monsieur. » La voix de son père résonnait dans sa tête : « Bonjour et merci, les deux vont toujours ensemble. » Elle inclina la tête en poursuivant : « Merci de nous accueillir. »
Orla hésita quelques instants en voyant le regard méfiant de la mère de Narcisse se poser sur elle et ses camarades. Elle déglutit, puis s'avança vers le couple, en sortant son cadeau de sa poche. « C'est pas grand chose, mais mon papa m'a toujours appris à offrir un petit cadeau aux hôtes. Alors, tenez… » Orla tendit sa main, paume vers le ciel : dessus reposait une petite maison qu'elle avait taillée dans du bois, trouvé aux abords du Lac noir. Dedans, si on regardait bien, on pouvait voir trois figurines : la plus grande, censée représenter la mère de Narcisse, était fixée au fond. Celle qui avait une taille moyenne représentait son père, et la plus petite, Narcisse lui-même. Sur le toit avait été taillé la formule suivante : « Home Sweet Home. Ballinglanna. » Orla commençait à s'améliorer en sculptures sur bois grâce au sortilège de Découpe, et c'est ce qui lui avait donné l'idée de ce présent. Elle se demandait si les parents de Narcisse apprécieraient son attention.
________
1Référence à peine voilée au film d'Agnès Varda, Cléo de 5 à 7.
Une idée de ce à quoi la chanson pourrait ressembler.
Toutes mes excuses pour ce retard ! Ça ne devrait plus se reproduire.
Narcisse avait été malade tout le voyage, ce qui avait fait rire Orla même si elle avait eu de temps à autre pitié pour le petit Poufsouffle. « Il a donc bien une faiblesse, finalement ! », n'avait-elle pu s'empêcher de penser en son for intérieur. Décidément, sa défaite pendant leur première séance d'entraînement avait toujours du mal à passer. Mais cette idée avait été bien vite chassée par la perspective de rencontrer les parents de Narcisse. Elle connaissait surtout sa mère, de réputation du moins. Elle savait que c'était grâce à elle que Narcisse avait pu s'entraîner aux sports de combat, lorsqu'il était encore tout jeune. Orla avait hâte de rencontrer la femme qui avait fait de ce petit de onze ans un monstre en attaque et en défense. Elle caressait inconsciemment le rêve de lui demander des conseils – peut-être accepterait-elle de s'entraîner avec elle aussi ? En regardant le paysage défiler sous ses yeux, cette seule pensée lui donnait le sourire aux lèvres. Elle gardait dans son poing fermé quelque chose, caché dans une des poches de sa jupe. Elle espérait que ce petit présent plairait à la mère de Narcisse.
Avant d'arriver à la gare, il avait fallu s'habiller à la mode des moldus. Orla s'était contentée de soulever sa cape pour révéler un sweat-shirt gris. Elle enfila ensuite sur ses collants une jupe à carreaux rouges qu'elle avait décorée de petits pin's de groupes de musique en tout genre : c'était un de ses habits favoris, et elle saisissait chaque occasion pour la porter, le règlement de Poudlard n'autorisant pas de telles altérations sur l'uniforme des collégiens.
Enfin, le train s'arrêta dans un souffle de fumée retentissant sur le quai de la gare de King's Cross. Sans surprise, c'est Narcisse qui descendit le premier, suivi des trois filles qui lui emboîtaient le pas. Orla n'avait aucune difficulté à descendre sa malle jusqu'en bas des marches : elle n'en avait pas l'air, mais elle était assez costaud.
Une femme aux cheveux aussi noirs que des plumes de corbeau accourut en direction de Narcisse et le prit dans ses bras. Le sourire d'Orla se figea un instant, alors qu'elle voyait comme une image superposée à sa rétine le visage de sa tante qui l'étreignait ainsi autrefois. Elle secoua la tête pour se remettre d'aplomb, et remarqua le père de Narcisse, légèrement en retrait. Orla lui adressa un bref signe de tête, puis agita la main quand son ami mentionna son nom. Après les présentations, elle salua à son tour le couple : « Bonjour Madame, bonjour Monsieur. » La voix de son père résonnait dans sa tête : « Bonjour et merci, les deux vont toujours ensemble. » Elle inclina la tête en poursuivant : « Merci de nous accueillir. »
Orla hésita quelques instants en voyant le regard méfiant de la mère de Narcisse se poser sur elle et ses camarades. Elle déglutit, puis s'avança vers le couple, en sortant son cadeau de sa poche. « C'est pas grand chose, mais mon papa m'a toujours appris à offrir un petit cadeau aux hôtes. Alors, tenez… » Orla tendit sa main, paume vers le ciel : dessus reposait une petite maison qu'elle avait taillée dans du bois, trouvé aux abords du Lac noir. Dedans, si on regardait bien, on pouvait voir trois figurines : la plus grande, censée représenter la mère de Narcisse, était fixée au fond. Celle qui avait une taille moyenne représentait son père, et la plus petite, Narcisse lui-même. Sur le toit avait été taillé la formule suivante : « Home Sweet Home. Ballinglanna. » Orla commençait à s'améliorer en sculptures sur bois grâce au sortilège de Découpe, et c'est ce qui lui avait donné l'idée de ce présent. Elle se demandait si les parents de Narcisse apprécieraient son attention.
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1Référence à peine voilée au film d'Agnès Varda, Cléo de 5 à 7.
Une idée de ce à quoi la chanson pourrait ressembler.
Toutes mes excuses pour ce retard ! Ça ne devrait plus se reproduire.
Narcisse avait bien pris soin de laisser sa petite boule de poils favorite dans sa poche, pour éviter les accidents avec le serpent de Merine. On ne savait jamais. Il regarda sa mère avant de hocher la tête dans un sourire, et elle le déposa au sol, pour ensuite s'épousseter les vêtements. Il était tellement heureux de pouvoir inviter ses amis pour les vacances. Oscar et Honor saluèrent finalement à tout de rôle les invités. Oscar en serrant les mains, Honor en hochant doucement la tête, encore incapable de se détendre.
- Ooooh c'est un bien beau serpent que vous avez là mademoiselle ! Il semble un peu irrité cependant... J'espère qu'il n'a pas le mal des transports !
Honor jeta un oeil mauvais à ce serpent, une menace potentielle pour la sécurité de son fils. Elle était incapable de le quitter de plus d'un centimètre. Oscar serra ensuite la main de Tiffanie.
- Ravi également, j'espère que vous avez fait bon voyage, nous savons qu'il peut être pénible de voyager avec Narcisse parfois haha !
Narcisse lui sauta dessus en rigolant pour le marteler de coups affectueux sur le dos, et son père fit semblant d'avoir mal à son tour. Honor en profita pour soulever la valise de Narcisse sur les épaules sans la moindre difficulté, guettant toujours un mouvement trop brusque des invités. Oscar serra la main d'Orla avant d'hocher la tête dans un grand sourire.
- Non, merci à vous d'être venues. C'est très aimable de votre part.
Puis cette dernière offrit alors son petit cadeau, et là où Narcisse et Oscar eurent un grand sourire émerveillé, s'en emparant avec forte délicatesse pour en admirer les détails et vanter la réalisation dans un ton apparemment de connaisseurs, Honor se figea. Pourquoi leur offrait-elle quelque chose ? Elle regarda l'objet avec méfiance, puis sa créatrice. Il devait forcément y avoir une raison derrière tout ça, c'était obligé...
- Maman maman ! T'as vu comme c'est trop beau ?! Orla elle est trop forte pour ça héhé ! Regarde c'est toi !
Narcisse s'était approché d'elle pour lui tendre le cadeau, un sourire rayonnant aux lèvres, et Honor fut déstabilisée. Elle entrouvrit légèrement la bouche un bref instant, ne sachant que faire. Une agréable chaleur envahit sa poitrine. Une chaleur qu'elle n'avait pas ressenti depuis bien longtemps. Sa main récupéra le cadeau pour l'observer plus attentivement. Durant une longue seconde, elle ne dit rien, et puis un mince, très mince sourire se dessina sur ses lèvres.
- C'est très joli. Merci.
Elle rendit la maison à son fils, qui la confia à son père, qui ne la confia... À personne du coup, il leva les yeux au ciel en réalisant qu'il se retrouvait le porteur du cadeau avant de pouffer de rire. Il regarda ensuite les invitées avec un sourire.
- Qui d'entre vous ici n'a jamais pris de voiture ?
- Ooooh c'est un bien beau serpent que vous avez là mademoiselle ! Il semble un peu irrité cependant... J'espère qu'il n'a pas le mal des transports !
Honor jeta un oeil mauvais à ce serpent, une menace potentielle pour la sécurité de son fils. Elle était incapable de le quitter de plus d'un centimètre. Oscar serra ensuite la main de Tiffanie.
- Ravi également, j'espère que vous avez fait bon voyage, nous savons qu'il peut être pénible de voyager avec Narcisse parfois haha !
Narcisse lui sauta dessus en rigolant pour le marteler de coups affectueux sur le dos, et son père fit semblant d'avoir mal à son tour. Honor en profita pour soulever la valise de Narcisse sur les épaules sans la moindre difficulté, guettant toujours un mouvement trop brusque des invités. Oscar serra la main d'Orla avant d'hocher la tête dans un grand sourire.
- Non, merci à vous d'être venues. C'est très aimable de votre part.
Puis cette dernière offrit alors son petit cadeau, et là où Narcisse et Oscar eurent un grand sourire émerveillé, s'en emparant avec forte délicatesse pour en admirer les détails et vanter la réalisation dans un ton apparemment de connaisseurs, Honor se figea. Pourquoi leur offrait-elle quelque chose ? Elle regarda l'objet avec méfiance, puis sa créatrice. Il devait forcément y avoir une raison derrière tout ça, c'était obligé...
- Maman maman ! T'as vu comme c'est trop beau ?! Orla elle est trop forte pour ça héhé ! Regarde c'est toi !
Narcisse s'était approché d'elle pour lui tendre le cadeau, un sourire rayonnant aux lèvres, et Honor fut déstabilisée. Elle entrouvrit légèrement la bouche un bref instant, ne sachant que faire. Une agréable chaleur envahit sa poitrine. Une chaleur qu'elle n'avait pas ressenti depuis bien longtemps. Sa main récupéra le cadeau pour l'observer plus attentivement. Durant une longue seconde, elle ne dit rien, et puis un mince, très mince sourire se dessina sur ses lèvres.
- C'est très joli. Merci.
Elle rendit la maison à son fils, qui la confia à son père, qui ne la confia... À personne du coup, il leva les yeux au ciel en réalisant qu'il se retrouvait le porteur du cadeau avant de pouffer de rire. Il regarda ensuite les invitées avec un sourire.
- Qui d'entre vous ici n'a jamais pris de voiture ?
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3A 2049/2050 - 13 ans - 1m62 début 3A
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@Narcisse Brando @Tiffanie Shell @Orla LeFer, désolé pour le retardLe père de Narcisse vint serrer la main de chacune des filles, commençant par Merinda. Elle sourit et se détendit un peu à la remarque de l'homme sur Cleo.
"Merci Monsieur ! C'est une femelle, une vipère velue bleue, elle s'appelle Cleo. Oh non, ça n'est pas le mal des transports, c'est plutôt le mal de Klee disons ! Nos animaux de compagnie sont meilleures ennemies !" s'exclama-t-elle en rigolant avec un coup d'œil vers Narcisse.
En remarquant le regard d'Honor sur sa vipère, regard hostile qui voyait en Cleo un danger potentiel, elle ajouta à l'intention des deux parents :
"Cleo n'est pas dangereuse du tout, je vous assure. Elle était venimeuse mais elle a été traitée grâce à une potion, et elle n'a plus aucune goutte de venin en elle depuis un bout de temps."
Orla offrit ensuite son petit cadeau, une petite maison taillée dans du bois. Merinda ouvrit de grands yeux, stupéfaite par le travail manuel qu'il avait dû y avoir derrière cette création.
"Wahou, c'est super beau, Orla !" sourit-elle à l'adresse de la Poufsouffle.
Ce cadeau réussit même à arracher un fin sourire à la maman de Narcisse, ce qui changea presque du tout au tout son visage, même si c'était un infime sourire. Le visage froid se fit un tout petit peu plus chaleureux, ce qui rassura Merinda pour la suite.
La question d'Oscar la fit sourire, et elle se dit que ça allait être super de passer quelque temps dans une famille moldue. Ils devaient passer énormément de temps à faire la cuisine, s'ils ne savaient pas faire léviter les ingrédients et les instruments afin de les faire cuisiner tout seuls ?
"Pas moi, annonça-t-elle fièrement. J'ai déjà pris la voiture avec mon prof de karaté pour aller à des compètes !"
Orla regarda avec une curiosité non dissimulée le serpent de Merinda, qu'elle n'avait pas eu l'occasion d'observer sous toutes ses coutures pendant le voyage. Les écailles de la créature chatoyaient sous les rayons du soleil, dans un jeu de lumière qui n'était pas sans rappeler du satin tant la couleur semblait varier selon l'angle par lequel on la regardait. La Poufsouffle eut un petit rire à la remarque du père de Narcisse sur la souffrance de son fils dans les transports. Elle se retint de faire une remarque, n'étant pas encore assez familière avec le couple pour se permettre une pique dirigée vers leur fils, toute amicale et bon enfant soit-elle.
En constatant leur réaction à son présent, Orla sourit et joignit les mains ensemble dans un signe d'allégresse, en reposant son menton sur ses doigts ainsi pliés : la seule chose qui, pour elle, rivalisait avec le sentiment d'accomplissement d'avoir produit ou créé quelque chose chose, c'était de voir le bonheur que cela procurait à ceux qui en bénéficiaient. Il n'y avait vraiment rien de tel.
Orla coula un regard vers la mère de Narcisse, qui semblait encore un peu crispée. Un fin sourire prit cependant place sur son visage, et les épaules d'Orla se détendirent, sans qu'elle ne se soit rendue compte qu'elle les avait gardées contractées jusqu'à présent. Elle sourit à Merinda et la remercia de son compliment, puis souffla, en direction de la mère de Narcisse : « De rien, ça m'a fait plaisir », la tête encore légèrement baissée. Dire que cette femme était intimidante était un doux euphémisme.
Elle hocha négativement la tête à la question du père de Narcisse, puis regarda Merinda, l'air enthousiaste : « Tu fais du karaté ?! Je savais pas ! Et oh, euh… » Orla reporta son attention sur l'homme en face d'elle : « J'ai déjà pris la voiture avec ma tante et mon père, oui. Ils sont Moldus. Enfin, pas sorciers. » Elle eut un petit sourire. « Généralement, j'accompagnais ma tante à ses drag shows, et on était obligées de la prendre pour y aller. »
En constatant leur réaction à son présent, Orla sourit et joignit les mains ensemble dans un signe d'allégresse, en reposant son menton sur ses doigts ainsi pliés : la seule chose qui, pour elle, rivalisait avec le sentiment d'accomplissement d'avoir produit ou créé quelque chose chose, c'était de voir le bonheur que cela procurait à ceux qui en bénéficiaient. Il n'y avait vraiment rien de tel.
Orla coula un regard vers la mère de Narcisse, qui semblait encore un peu crispée. Un fin sourire prit cependant place sur son visage, et les épaules d'Orla se détendirent, sans qu'elle ne se soit rendue compte qu'elle les avait gardées contractées jusqu'à présent. Elle sourit à Merinda et la remercia de son compliment, puis souffla, en direction de la mère de Narcisse : « De rien, ça m'a fait plaisir », la tête encore légèrement baissée. Dire que cette femme était intimidante était un doux euphémisme.
Elle hocha négativement la tête à la question du père de Narcisse, puis regarda Merinda, l'air enthousiaste : « Tu fais du karaté ?! Je savais pas ! Et oh, euh… » Orla reporta son attention sur l'homme en face d'elle : « J'ai déjà pris la voiture avec ma tante et mon père, oui. Ils sont Moldus. Enfin, pas sorciers. » Elle eut un petit sourire. « Généralement, j'accompagnais ma tante à ses drag shows, et on était obligées de la prendre pour y aller. »
Si Oscar éclata de rire sans retenue à la réponse de Merinda, Honor se montra bien plus méfiante. Klee, elle la connaissait, elle l'avait un peu dressée pour s'assurer qu'elle ne présente pas le moindre danger pour son fils. Narcisse, quant à lui, s'empressa de contrôler Klee en la confiant à sa mère. Car si la petite boule de poils roses considérait Narcisse comme un petit esclave, elle reconnaissait Honor comme sa véritable maîtresse, et vint se blottir dans le creux de son cou et de sa clavicule. La militaire fut légèrement détendue par ce contact, elle prit une grande inspiration, tout en notant mentalement que la jeune serpentard avait déjà participé à des compétitions d'arts martiaux. Malgré elle, sa sympathie envers l'enfant grandit.
Oscar n'était en aucun cas sensible à la tension manifeste que sa femme semblait ressentir. Non pas qu'il n'y fasse pas attention, bien au contraire, il se montrait particulièrement vigilant, mais il était bien décidé à lui remonter le moral en montrant son meilleur profil. Il glissa la petite maison dans son sac à dos, avant de claquer dans ses mains, tout sourire, son regard brillant d'intérêt et de malice.
- Merveilleux ! Voilà au moins un élément avec lequel vous êtes familières. Toutefois, je suis prêt à vous parier que vous n'avez certainement jamais vu une voiture pareille... Des drags shows ? Comme c'est fascinant ! Je suppose que vous avez êtes déjà familière avec...
- Papa !
Narcisse éclata de rire en venant tirer l'oreille de son père dans un geste désapprobateur. Sa mère et lui savaient que s'ils laissaient Oscar partir dans ses explications, ils seraient encore là pour toute la journée ! Honor ne put retenir son sourire en tournant les talons pour ouvrir la marche en direction de la voiture.
- Allez, en route les enfants.
Tout en marchant, Oscar continua malgré tout de discuter avec Merinda et Orla.
- Oh, et au passage mesdemoiselles, nous savons tous deux, ma chère et tendre et moi, ce que moldu signifie. Bien que mon fils n'apprécie guère ce mot, nous le connaissons, il nous parle si longuement de ses cours et de tout ce qu'il vit, comme ça a l'air merveilleux !
Honor laissa échapper un claquement de langue amusé tout en claquant des doigts en levant sa main libre vers Oscar, qui, sans réfléchir, sortit les clés de sa poche. Il les fit tinter d'un air amusé.
- Oooh, chérie... je peux conduire, pour une fois ?
- Même pas en rêve mon amour. Allez.
Elle agita les doigts, et Oscar éclata de rire en les lui lançant habilement. Elle les rattrapa et ouvrit le coffre. La camaro noire à quatre portes luisait sous le soleil, et elle rangea la valise de Narcisse à l'intérieur. Pendant ce temps, Oscar fit un clin d'œil aux filles, les invitant à ranger ensuite leurs valises avec celle de Narcisse, Honor les souleva toutes sans la moindre difficulté
- Elle aime probablement sa voiture davantage que moi...
- Je t'ai entendu.
Leur complicité était plus qu'évidente, et Narcisse poussa son père jusqu'à sa place, à l'avant de la voiture, avant de venir ouvrir une porte arrière en s'inclinant d'une manière exagérée. Honor glissa souplement sur le siège conducteur.
- Après vous hihi !
Oscar n'était en aucun cas sensible à la tension manifeste que sa femme semblait ressentir. Non pas qu'il n'y fasse pas attention, bien au contraire, il se montrait particulièrement vigilant, mais il était bien décidé à lui remonter le moral en montrant son meilleur profil. Il glissa la petite maison dans son sac à dos, avant de claquer dans ses mains, tout sourire, son regard brillant d'intérêt et de malice.
- Merveilleux ! Voilà au moins un élément avec lequel vous êtes familières. Toutefois, je suis prêt à vous parier que vous n'avez certainement jamais vu une voiture pareille... Des drags shows ? Comme c'est fascinant ! Je suppose que vous avez êtes déjà familière avec...
- Papa !
Narcisse éclata de rire en venant tirer l'oreille de son père dans un geste désapprobateur. Sa mère et lui savaient que s'ils laissaient Oscar partir dans ses explications, ils seraient encore là pour toute la journée ! Honor ne put retenir son sourire en tournant les talons pour ouvrir la marche en direction de la voiture.
- Allez, en route les enfants.
Tout en marchant, Oscar continua malgré tout de discuter avec Merinda et Orla.
- Oh, et au passage mesdemoiselles, nous savons tous deux, ma chère et tendre et moi, ce que moldu signifie. Bien que mon fils n'apprécie guère ce mot, nous le connaissons, il nous parle si longuement de ses cours et de tout ce qu'il vit, comme ça a l'air merveilleux !
Honor laissa échapper un claquement de langue amusé tout en claquant des doigts en levant sa main libre vers Oscar, qui, sans réfléchir, sortit les clés de sa poche. Il les fit tinter d'un air amusé.
- Oooh, chérie... je peux conduire, pour une fois ?
- Même pas en rêve mon amour. Allez.
Elle agita les doigts, et Oscar éclata de rire en les lui lançant habilement. Elle les rattrapa et ouvrit le coffre. La camaro noire à quatre portes luisait sous le soleil, et elle rangea la valise de Narcisse à l'intérieur. Pendant ce temps, Oscar fit un clin d'œil aux filles, les invitant à ranger ensuite leurs valises avec celle de Narcisse, Honor les souleva toutes sans la moindre difficulté
- Elle aime probablement sa voiture davantage que moi...
- Je t'ai entendu.
Leur complicité était plus qu'évidente, et Narcisse poussa son père jusqu'à sa place, à l'avant de la voiture, avant de venir ouvrir une porte arrière en s'inclinant d'une manière exagérée. Honor glissa souplement sur le siège conducteur.
- Après vous hihi !
Reducio
La voiture d'Honor
La voiture d'Honor
0131b4
3A 2049/2050 - 13 ans - 1m62 début 3A
3A 2049/2050 - 13 ans - 1m62 début 3A
Mot italique en français dans le dialogueMerinda sourit en retour lorsqu'Orla la remercia pour son compliment, et son sourire s'élargit encore plus lorsqu'elle se tourna vers elle, l'air enthousiaste, pour lui dire qu'elle ignorait qu'elle faisait du karaté.
"Oui, j'en fais depuis mes 5 ans ! Donc c'est ma huitième année ! Après, c'est compliqué cette année comme je suis à Poudlard, je peux plus suivre les cours... Mais je m'entraîne tous les matins avec Narcisse, et pendant les vacances j'essaie d'aller aux stages proposés par mon club !"
Merinda ne put retenir un petit rire lorsqu'Oscar rebondit sur les drags shows et que Narcisse l'empêcha de continuer. Honor prit ensuite la tête du groupe pour les amener jusqu'à la voiture. Oscar ne tint pas sa langue pendant le peu de tant de marche qu'ils avaient à faire, et Merinda hocha la tête :
"J'avoue que j'ai l'habitude de dire "moldus" mais si vous préférez je peux dire un autre truc... genre euh... les "non-sorciers" ? Et ouais, c'est trop cool Poudlard ! Bon après, y'a des cours bien et des cours moins bien hein, rit la Serpentard. Mais le mieux c'est pas les cours, c'est le château et la liberté ! Y'a toujours plein de trucs à découvrir, c'est génial !"
Merinda s'arrêta un instant, comme pour réfléchir, avant de reprendre, toujours aussi pétillante et énergique :
"En vrai, c'est trop dommage que vous puissiez pas visiter le château pour savoir où évolue votre fils ! C'est comme ma mère, elle connaît pas Poudlard, comme elle est canadienne ! Elle a été à Ilvermorny, l'école de sorcellerie des Etats-Unis - ouais parce qu'en plus c'était la galère puisque quand elle est rentrée au collège y'avait pas d'école sorcière au Canada, du coup elle a dû aller à Ilvermorny ! Et là, quand elle rentre en quatrième année, hop ! y'a une école de sorcellerie au Canada ! Mais du coup elle est restée à Ilvermorny parce qu'elle avait été répartie et tout, bref c'aurait été le bazar si elle avait changé. "
La métisse se tue lorsqu'ils arrivèrent devant la voiture, et elle eut une exclamation de surprise :
"Wha mais elle est immense ! C'est trop cool !"
Cleo bougea sur son bras, et Merinda préféra la remettre dans sa cage pour le voyage. L'aînée des Swart pouffa lorsqu'Oscar voulu conduire et qu'Honor n'accepta pas. Décidément, le père à Narcisse était trop sympa et super rigolo ! Elle passa sa malle et la cage de sa vipère à Honor afin qu'elle la range dans le coffre, et Merinda éclata de rire lorsqu'Oscar dit que sa femme aimait plus sa voiture que lui.
Narcisse ouvrit ensuite une porte arrière et invita les filles à rentrer, en s'inclinant de manière exagérée.
"Merci Monsieur, sourit Merinda en entrant dans la voiture et en s'installant tout au bout. Elle est vraiment trop géniale votre voiture, M'dame ! Les Mol... 'fin, les non-sorciers inventent des moyens de locomotion stylés ! Le mieux j'trouve c'est la moto ! Ca va super vite, on ressent l'vent et tout ! Ca ressemble un peu à un balai mais sur terre ! J'aimerais trop en avoir une quand j's'rais grande !"
@Narcisse Brando @Orla LeFer