3ème année, filière Auror
Moyenne inrp : O

Théorie

Voilà, on y était à ces examens annuels. Dire que l'année n'avait pas été des plus faciles et un euphémisme, et quelque part, quelque chose d'aussi normal que de passer des examens avait quelque chose de réconfortant, de normal, ça n'avait pas été impacté par les événements et ça permettait à chacun de revenir à sa vie normale, celle d'enfant entre onze et dix sept ans, qui doivent réviser en vue de passer en année supérieure.

Avant de se pencher sur son parchemin de devoir, il pris quelques secondes pour embrasser la salle du regard et capter ceux de quelques camarades avec lesquels il échangea un petit sourire confiant, ce sourire qui veut dire "Allez on y est, bon courage et on se retrouve tout à l'heure dans les couloirs pour débriefer !". Cette seule perspective lui donnait du baume au cœur et l'encouragea à donner le meilleur de lui même. Alors, qu'est-ce que Miss Perkins allait elle leur demander ?

Inventez une situation dans laquelle le Sortilège "Incendio" qui n'a pas pour but de nuire peut s'avérer dangereux pour vous ou pour les personnes qui vous entourent.

Hum, pas évident. Il fallait déjà partir du principe que le fait de produire des flammes n'était pas forcément à but nuisible pour ensuite évoquer ses dangerosités. Pour bien contraster entre le but initial du Sortilège et ses dangers il opta pour une introduction sur les bienfaits du feu, son aspect réconfortant, sa lumière etc. Quant à la question en elle même, il hésita sur l'effet d'une émotion très négative comme la peur ou la colère lors du lancement du sort, qui pouvait avoir des effets désastreux. Il choisit finalement la peur, à son goût, plus originale, pour mener sa rédaction.

Pratique

Les grands rideaux noirs étaient passablement intimidant, ils avaient sans doute été enchanté afin que rien ne les traverses, ni odeur, ni son, impossible ne serait-ce que d'imaginer ce qui pouvait se passer de l'autre côté. Chacun gambergeait dans son coin, soit en se répétant certaines étapes de lancements de sorts, soit en faisant tourner sa baguette dans ses doigts par réflexes anxieux.

Lors de son tour, Aliosus traverse ces mystérieux rideaux et se retrouve happé par la chaleur. Quelle horreur, il déteste ce sentiment. Aussitôt il se revoit dans la salle de bal, au milieu des chaises, des tables et des décorations d'Halloween renversées, les cris, les pleurs, les costumes déchirés, le jus de citrouille collant aux dalles par terre pendant qu'il rampe à la recherche de ses amies. Son cœur s'emballe et sa main tremble. Il lui est très difficile de ne pas rebrousser chemin aussi vite qu'il était entré dans la zone de l'examen pratique.

C'est la sensation de sa baguette qu'il serre si fort dans sa main qui lui permet de s'accrocher face aux flammes. Il n'est pas en train d'étouffer à cause de la fumée acre, personne ne crie au secours, il est en train de passer un examen de Miss Perkins, personne n'est en danger. Il chasse de son esprit le sang qui pulse de la joue de sa cousine et les larmes qui s'y mélangent pour y imposer le visage doux et rassurant de la professeur de Sortilèges. Il sent ses tremblements diminuer et profite de cette sensation de soulagement et de maîtrise de ses émotions pour lever sa baguette et prononcer distinctement «Extinguo».

Le soulagement du préfet va croissant au fur et à mesure qu'il voit les effets du sortilège. Chaque flamme disparaissant est comme un souvenir cauchemardesque qui s'évapore. Jamais auparavant il n'avait imaginer qu'un sortilège comme celui là puisse faire mentalement autant de bien. Qu'importe l'issue ou la note, il a déjà gagné contre ses propres démons.

EXAMEN DE SORTILEGES

Vous obtenez un joli "Optimal" pour votre examen de troisième année en Sortilèges. Votre professeure est très fière de vous et vous souhaite beaucoup de courage pour vos prochains examens. Vous êtes parvenu à éteindre le feu après un lancer, c'est très bien. Votre professeure n'en demandait pas tant ! Bravo !

EXAMEN DE SORTILÈGES | PARTIE THÉORIQUE

L'examen de potions ce matin n'a franchement pas été fameux, mais alors celui de sortilèges s'annonce encore pire. Et pourtant, Merlin sait que la Gryffondor avait l'intention de réviser assidûment! C'est juste qu'une fois le manuel ouvert et les nombreuses feuilles volantes froissés de prise de note en cours dans les mains... paf, plus rien. Elle avait beau survoler, relire, répéter les mots et les phrases; son regard restait plus volontiers accroché sur un morpion griffonné dans un coin du parchemin que sur les formules et gestuelles.

Leo le sait: elle aurait tellement eu besoin d'une bonne note à cet examen pour remonter sa moyenne stagnant un piètre très... piètre, effectivement. Envolée, l'assurance avec laquelle elle s'est présentée à l'examen de vol. Disparue la nonchalance l'ayant accompagnée à l'épreuve d'EdM. Place à la mauvaise conscience et la nervosité. En toute lenteur cette fois-ci d'appréhension, Leo retourne le parchemin. Les mots de Miss Perkins résonnent videment dans sa tête. Suffisamment travaillé; si seulement! Ecoutant néanmoins le conseil de l'enseignante, la Gryffondor prend une grande inspiration avant d'enfin oser lire la question. Une fois. Deux fois. Trois fois. Leo retourne sa feuille: rien. Une unique question... Inattendue. Il lui suffit d'inventer une situation. La rousse n'est pas bien créative artistiquement parlant, mais laisser parler son imagination pour des histoires, ça elle y arrive... pas de théorie à connaître qu'elle ne connaît pas, Leo n'en revient pas.

A croire que ce qu'il y avait dans son verre ce matin n'était pas du jus de citrouille mais du Felix Felicis. Un peu soulagée bien qu'étonnée par cet agréable retournement de situation, Leo s'empare de sa plume et se penche par-dessus le parchemin. Expliquer dans quelle situation un feu peut être dangereux n'est par Merlin pas particulièrement compliqué. En tout cas, c'est bien plus dans ses cordes que ce à quoi elle s'attendait. L'histoire un peu classique du feu de camp magique à l'occasion d'un magic'camping dans une région un peu sèche devrait faire l'affaire, non?

EXAMEN DE SORTILÈGES | PARTIE PRATIQUE

Leo a eu chaud pour cette première partie de l'examen. Bien sûr, elle ne sait pas comment Miss Perkins jugera sa réponse, mais au moins la question était telle que Leo a pu en fournir une, de réponse. Maintenant la pratique... c'est pas gagné non plus. Pourtant, après le duel contre Brett Carter, Leo a eu la ferme intention de s'entraîner plus intensément au lancer de sorts. Pas qu'elle ait à nouveau besoin de trois tentatives avant de parvenir à faire ramollir le sol... Mais ça, c'était avant que le départ au Dominion vienne tout chambouler.

Empoignant fermement sa baguette, Leo traverse le rideau. Pouah, il fait chaud. Au sens propre du terme, cette fois. Et ce n'est pas étonnant: lorsque la rouge et or fait glisser son regard dans la pièce, elle constate qu'il n'y a rien d'autre hormis l'incendie. Elle suppose... qu'il faut l'éteindre?

Jamais Leo aurait cru remercier son adversaire de duel pour le fichu feu qu'il avait fait apparaître juste devant le serpent qu'elle-même avait invoqué. Mais ce feu justement, et le fait que sa maudite bestiole n'ait pas osé traverser les flammes pour faire son job, ça l'avait vraiment énervée. De telle manière à ce que directement après l'affrontement, la rouge et or avait volontairement ouvert le manuel de DCFM pour y chercher la solution lui ayant échappée sur le moment. N'y trouvant pas sa réponse, elle avait alors même jeté un coup d'oeil à celui de Sortilèges. Ainsi, miraculeusement Leo sait quel sort il faut utiliser. Très fermement, elle ferme les paupières pour tenter de se rappeler du cours en question... Hmmm, ça reste vague, bien trop vague. Alors n'y voyant pas d'autre solution, Leo décide de se lancer, espérant que l'action lui rafraîchira la mémoire.

La gestuelle spirale est l'échec total. Tout comme les tentatives qui suivent. Rapidement, la rouge et or est irritée. Elle a conscience que cet échec n'est pas bien étonnant en vue de son manque de préparation à l'examen, mais savoir qu'elle aurait pu savoir si son cerveau voulait bien s'allumer... Frustrée et sourcils froncés, elle claque de la la langue avant d'enserrer plus fermement encore sa baguette et tenter une nouvelle fois le sort sans réfléchir. Oh! Miracle. Une première flamme s'éteint! A croire que spontanément, sa main s'est souvenue de la gestuelle qu'elle avait pourtant effectuée bon nombre de fois à l'entraînement. Légèrement hésitante, Leo répète l'opération, tentant de se souvenir de ce qu'elle vient de faire afin de le reproduire. L'extinction progresse vitesse veracrasse et le sort doit être répété maintes fois. Parfois plusieurs tentatives sont nécessaires... mais finalement, même la dernière flamme est éteinte. Pfiou.

EXAMEN DE SORTILEGES

Vous obtenez un "Acceptable" pour votre examen de troisième année en Sortilèges. Vous avez réussi à éteindre les flammes, vous pouvez être fière de vous. Toutefois, il vous aura fallu un nombre important d'essais avant que vous ne parveniez à vos fins. Votre professeure remarque vos efforts. Un bon examen dans l'ensemble, pas mal !

John Taylor

-> Examen de Sortilèges -> Mardi 5 Juin 2046, Après-Midi -> John a 11 ans -> Première Année Poufsouffle

Note InRP : Acceptable

THEORIE

J'arrive décontracté dans la salle d'examen, je savais déjà que j'allais avoir une note catastrophique et pour cela, je n'avais pas voulu travailler ou réviser. J'avais les paupières très lourdes et ma vision était troublée par des visions étranges, comme des rêve alors que j'étais conscient. Je m'installe à une table, regardant les autres premières années faire de même, je me laissa tomber mollement, et regarda le sujet.

Inventez une situation dans laquelle le Sortilège d'Allumage de baguette qui n'a pas pour but de nuire peut s'avérer dangereux pour vous ou pour les personnes qui vous entourent. Nous vous rappelons que les Plumes à Réponses Intégrées, les parchemins à encre invisible, les Rapeltouts, l’Encre Auto-correctrice et autres gadgets permettant de faciliter la triche sont strictement interdits lors de cette épreuve. Si une quelconque triche est suspectée, votre copie ne sera pas corrigée.

Je n'avais pas trop d'idée, mais je me rappelai une histoire que me racontait ma mère pour me dire qu'il ne fallait pas utiliser la magique quand on pouvait le faire sans. Mais, je décida de ne pas écrire cette histoire qui était un lien avec la personne que je ne reconnaissais plus, elle s'était coupée de moi, par ses absences et je ne voulais plus l'inclure dans ma vie. Je trempa ma plume dans le parchemin, mais par fatigue, surement, je laissa ma tête se poser contre la lourde table. Je regardai la professeure passer entre les rangs. Je toucha le parchemin, avec ma plue et commença à écrire, mais c'était lent et cadencée de pauses où je regardais les autres ou je pensais à ma vie. Je voyais que le temps allait bientôt s'écouler et vu le peu d'envie avec lequel j'avais rédigé l'examen, je n'espérais pas grand chose.

Le sortilège d'Allumage de Baguette est un sortilège qui permet d'éclairer le bout de sa baguette. Mais, il peut être dangereux car ...

Puis, le temps écoulé je sors de la salle, la mine dépitée et sachant que ma note risquait de ne pas voler au dessus de Piètre.

PRATIQUE

La professeure appelait les élèves un par un pour leur faire passer l'examen pratique. Je n'aimais pas les sortilèges car je ne voyais jamais l'utilité des sortilèges. Cela servait à quoi d'allumer le bout de sa baguette si on pouvait simplement provoquer une flamme ou de faire voler des charges alors qu'on pouvait les porter.

J'entendis la professeur m'appelle et je me leva. J'entre dans la salle de sortilèges, du moins je présume et je suis alors plongé dans le noir. Noir complet, noir d'encre. Je me retourne, et vois une porte, il fallait donc sortir par là. Je penses déjà à faire un peu de lumière dans cette pièce noire avec le sortilège de l'examen vu plutôt.

Je me concentre, et j'essaie d'imaginer le bout de ma baguette comme si il était éclairé. Puis, je dis la formule d'une voix forte et assurée : *Lumos* tout en faisant une boucle avec la baguette. Puis, j'essaie de ressentir un grand brasier, pour accentuer la lumière. Je vois alors le bout de ma baguette s'allumer et éclairer la pièce. Je voyais alors les rideaux noirs dans les coins. Je m'approcha de la porte, et j'essaie de me rappeler de la formule pour ouvrir une porte. Cependant, rien ne me vient à l'idée et sachant qu'il faut sortir d'une manière ou d'une autre, je commence à donner de bons coups dans la porte, essayant de la faire lâcher. Voyant que cela ne marchait pas, je resta au milieu de la salle attendant que la professeur vienne me libérer. Je m'allonge alors sur le sol, essayant de faire le vide dans ma tête et de grappiller peut-être quelques secondes de sommeil.

EXAMEN DE SORTILEGES

Vous obtenez un faible "Piètre" pour votre examen de première année en Sortilèges. Après un examen théorique plutôt décevant, vous n'avez malheureusement pas réussi à venir à bout de l'examen pratique puisque c'est un "Alohomora" que vous auriez du lancer sur la porte. Jeter un coup de pied sur la porte ... quelle idée ! Elle ne vous a rien fait, la pauvre ! Votre professeure constate malgré tout que vous avez lancez un Lumos, c'est pas mal. Ce sera pour une prochaine fois !

Wilson avait beaucoup réviser pour l’épreuve de Sortilèges. Avec la Défense contre la Forces du Mal, c’est une matière qu’il jugea important. Ce mardi matin, il avait rassemblé le peu de courage qu’il y avait en lui, et les connaissances qu’il avait pu accumuler, des cours et des séances de révision pratique, et il avait emmené tout ça avec lui, à l’épreuve.

Arrivé sur place, le jeune sorcier s’installa à sa place désigné pour l’examen et sortit ses affaires. La partie théorique, comme pour toute les matières n’est pas celle qu’il appréciait le plus. Souvent des choses à apprendre sans intérêt, Wilson s’était occupé de réviser ce qui lui servirait le plus dans la vie de tout les jours après Poudlard, à savoir la pratique. Mais coup de chance, lorsqu’il découvrit le sujet, il trouva l’exercice très très facile. En faite, c’était même très simple, trop simple. Wilson hésita devant sa copie avant de commencer à écrire. La dangerosité du sortilège Aguamenti est la noyade, il fallait juste trouver une situation où l’on peut se noyer à l’aide de ce sortilège.

Une fois l’idée trouvé, Wilson griffonna sur son morceau de parchemin. Il se concentra pour bien en décrire tous les détails et prendre le temps de justifier pourquoi cette idée-là, en quoi c’est dangereux, comment se prémunir du danger. Il décortiqua tous parfaitement. Il ne fallait rien laisser au hasard. Une fois l’épreuve terminé, il sortit de la salle en silence.

Pour l’exercice pratique, Wilson était un peu plus confiant. Il avait pas mal réviser cette matière et savait l’importance de maîtriser les sortilèges dans le monde magique. Il allait y arriver c’était évident. Maintenant en sixième année, il y en avait l’habitude, il entra dans la salle pour y découvrir une salle déménagé de ses tables et chaises. Cette fois-ci pour accéder à l’examen, il fallait traverser un rideau magique. Bon, ça change du Portoloin. Wilson craqua ses doigts et se concentra. Il sortit sa baguette et traversa le rideau.

Derrière le rideau, du feu. Toujours du feu, encore plus de feu. Wilson tourna la tête et comprit qu’il était dans un incendie. Ne pas paniquer, ne pas paniquer. Instinctivement, le Serpentard pensa aux pompiers. Mais il n’était pas dans le monde moldu et puis c’était un examen, pas questions de demander de l’aide à qui que ce soit. Baguette en main, Wilson se surprit à se demander comment une baguette magique ne peut pas brûler dans un incendie comme celui-là, avant de se concentrer sur le sortilège qu’il devait lancer. C’était le sortilège de jet d’eau, bien sur. Wilson se concentra et chassa les sentiments de son esprit. Puis visualisant le bout de sa baguette remplit en eau, il pointa une flamme. De l’eau commença à sortir de sa baguette mais avait-il fait le bon geste ? Avait-il prononcé correctement ? L’eau sortait, ouais, mais est-ce le bon débit ? Wilson espère que cela suffira pour avoir une bonne note, il sait qu’il maîtrise ce sortilège mais bon, la pression des examens. Il continua son sortilège ainsi, jusqu’à que la pièce ne soit plus enflammé du tout. Le pompier de Poudlard, aujourd’hui, c’était Wilson Kingson !

EXAMEN DE SORTILEGES

Vous obtenez un joli "Effort exceptionnel" pour votre examen de sixième année en Sortilèges. Votre professeure est très fière de vous et vous souhaite beaucoup de courage pour vos prochains examens. Pour obtenir la plus haute note, la pression du jet d'eau aurait dû être un peu plus forte et l'incendie éteint un peu plus rapidement. Toutefois, ce sera encore vous la fois prochaine Monsieur Wilson le pompier ! Un bon examen dans l'ensemble, donc !

Partie Théorique

Le matin même, Zoey avait faillit s'endormir alors qu'elle passait l'examen d'Histoire de la magie. Elle se doutait que Optimal n'allait pas être sa note en cette matière et pourtant elle ne se sentait ni triste et n'avait aucun sentiment de culpabilité. Elle avait fait de son mieux avec une matière dans laquelle elle avait du mal. En revanche, même si elle n'excellait pas non plus dans les Sortilèges elle allait devoir s'en sortir si elle ne voulait pas rater tout ses examens. C'est pourquoi la fillette avait longuement révisé alors qu'elle mangeait son repas de midi. Elle tenait à avoir une bonne note à cette épreuve. Surtout en pratique et espérait s'être assez entrainée pour cela.

Tous les premiers années pénétrèrent dans la salle et se dirigèrent vers leur place. Ils attendirent que leur professeur soit bien sûr qu'il n' y ait aucun absent puis la partie théorique commença. Retournant le parchemin, la première année prit connaissance de la question. Car il n'y en avait qu'une et portait sur le sortilège d'allumage de baguette. Mais ses sourcils se froncèrent à la vue de l'intitulé. Comment "Lumos" pouvait être dangereux pour ses proches ? Ce n'était pas possible ! Tout ce que ce sort permettait était d'allumer le bout de sa baguette et elle doutais du fait que ce puisse être dangereux pour une personne ! A moins bien sûr de mettre la baguette si près de l'œil d'une personne que celle-ci deviendrait aveugle. Soupirant, la blonde leva la tête. Autour, on ne pouvait entendre que des grattements de plumes sur des parchemins et elle baissa bientôt la tête pour s'absorber à nouveau dans l'exercice. Peut-être était-ce cela la réponse ? Que la lumière trop proche pouvait rendre aveugle ?

Sa main vint donc chercher la plume et elle imita ses camarades en passant la suite de l'épreuve à écrire sa réponse. Elle n'était pas tellement sûr d'elle mais ne voyait pas ce que cela pouvait être d'autre et elle finit donc par se détendre au fil du temps. Quand l'épreuve fut finit, la jeune sorcière était assez contente d'elle et de sa réponse et se prépara pour l'épreuve pratique.

Partie Pratique

La partie pratique se déroulait dans la salle de classe de Sortilège. Mais avant que ce ne soit son tour, elle allait devoir attendre qu'on l'appelle ce que la blonde trouvait bien long. Marchant devant la porte, elle révisait ses sortilèges dans sa tête. Elle espérait bien ne pas oublier une formule ou même une gestuelle où elle serait fortement déçue d'elle même. Ce n'était guère l'élève la plus brillante dans cette matière mais elle essayait et en général après un temps d'adaptation ses sorts réussissait. Alors elle espérait vraiment réussir cette épreuve pratique.

Quand enfin son nom fut prononcé, la jeune Anglaise pénétra dans la pièce, salua sa professeur et découvrit un rideau. C'était apparemment le lieu de l'épreuve et sa curiosité se demanda ce qui était derrière. Bien qu'elle n'allait pas tarder à le découvrir. Aussitôt elle sortit sa baguette et se dirigea vers les rideaux. Elle savait qu'elle ne devrait pas avoir à se défendre puisque ce n'était pas l'examen de défense contre les forces du mal mais avoir sa baguette dans les mains la rassurait pour aller là ou la petite ne savait que trouver.

A l'intérieur, il faisait noir. Tellement noir que pendant un instant, l'aiglonne ne sut où elle se trouvait. Cela la fit quelque peu paniquer et sentir sa baguette entre les doigts la détendit légèrement. Elle distinguait vaguement une porte et pensa que c'était sans doute mieux d'avoir un peu de lumière pour continuer. Elle tenta donc de se concentrer, de faire la bonne gestuelle et la bonne incantation tout en restant calme. Il fallait aussi se rappeler la syllabe sur laquelle insister. A la première tentative il ne se passa rien et la fillette fut assez déçue avant de se rappeler qu'il fallait ressentir de l'espoir pour que le sort fonctionne.

Ressentant alors un puissant espoir de réussir le sort et l'examen, le bout de sa baguette s'alluma grâce à la petite boucle effectué par celle-ci. La jeune sorcière pu enfin voir nettement la porte qui se trouvait devant elle et surtout se détendre, nul danger rodait.
Se doutant bien que la porte n'était pas ouverte, elle tenta tout de même d'ouvrir la porte mais peine perdue, elle était bien fermée à clé.

Heureusement elle se souvenait bien de l'incantation "Alohomora" mais avait un doute sur le geste. Qu'est ce que c'était exactement ? Zut, voilà que le pire scénario se déroulait et qu'elle avait vraiment oublié la gestuelle. Peut-être que si elle se souvenait du cours sa mémoire se souviendrait de quelque chose ? Levant sa baguette elle fit comme si elle tentait de déverrouiller la porte. Et le geste lui revint par vague. N'était-ce pas un genre de S ?

Confiante, la bleu et bronze se concentra dans son sortilège et fit les autres étapes nécessaire au sort. Il fallait bien visualiser la serrure qui s'ouvrait et c'était là le plus dur. A chaque fois, la Serdaigle le réussissait une fois sur deux. Et cela ne loupa pas puisqu'au premier essai la porte resta verrouillée. Fichue sortilège ! La visualisation n'était vraiment pas simple et elle en avait un peu marre d'essayer de voir ce qui se passait à l'intérieur de la serrure quand on l'ouvrait. Elle n'en savait rien puisqu'elle n'était pas une clé !

La deuxième tentative ne fonctionna pas non plus mais à force de concentration et de volonté, la troisième tentative réussit et elle put enfin ouvrir la porte. Son visage montrait son soulagement et sa joie d'être sortie de la pièce. Elle espérait que le temps ne fut pas prit en compte, même s'il ne s'était pas passé trop de temps, elle n'avait pas été la plus rapide.

La jeune sorcière sortit donc de la salle, heureuse d'avoir finit et réussit l'épreuve pratique mais aussi d'avoir une journée de libre le lendemain pour réviser la fin des examens ou qui sait, faire une pause dans le parc.

EXAMEN DE SORTILEGES

Vous obtenez un "Acceptable" pour votre examen de première année en Sortilèges. Vous avez lancé, dans un premier temps, le sortilège "Lumos", c'est une très bonne idée. Malheureusement, il vous aura fallu un peu de temps pour parvenir à lancer le sortilège "Alohomora", c'est dommage. A bientôt !

Jacob
4ème année
Filière Pratique et Ouverture (filière avec le maximum de sortilèges)
Moyenne à l'année : E ?



A partir de l'entrée de la salle : partie théorique

Il suivit ses habitudes, auxquelles il restait accroché comme un botruc à sa branche depuis sa première année, se séparant de Lee pour filer, lui, à la dernière rangée. Espérant avoir l'autorisation d'ouvrir la fenêtre pour qu'un vent la traverse et rafraîchisse un peu ses idées avant de commencer. Les réponses n'allaient de toute façon pas lui arriver du ciel, il ne voyait en quoi l'air libre en gênerait.

Cette année avait été mouvementée, ses résultats avaient slalomé comme des joueurs de quidditch en train de quadriller. A force de régularité des entraînements avec Lee, il avait franchi les A, viré jusqu'aux E, avec une nette amélioration de la méthode théorique. Même si les cours de sorts ne l'intéressaient pas vraiment, il se forçait : il avait fait tout un système de jolies cartes de bataille de sortilèges avec Lee à propos des sorts. Lee était même parvenu à les enchanter et de fil en aiguille à force d'y jouer -parce que les cartes qui explosent, c'était amusant pour rythmer de petits moments dans le dortoir-, il maîtrisait parfaitement les bases des sorts de quatrième année. Il avait même été entraîné à Accio et Repulso par un géant. Un petit pas pour le demi-géant, un grand bond pour le quatrième année.

Mais tout ne brillait pas comme un Lumos. Son lien avec les sorts était surtout traumatique. Pas tant cet échec à accéder à la salle sur demande pour s'y entraîner que ces affrontements dans le Dominion. Ce moment où il avait été agenouillé, projeté sur le sol, contre le mur, où on lui avait planté des ronces dans la peau et une autre baguette l'avait frappé de toute sa puissance parce que lui, justement n'avait pas de baguette. Les sorts l'avaient détruit et au présent ce lien ne pourrait être entièrement reconstruit. Il portait les sorts qu'il avait subis comme une cicatrice en lui. Et s'il la refoulait et refermait son passé comme on recoud une cicatrice d'un fil de fer, la fermeture était piquante et temporaire.

Alors si le sujet de sortilèges rappelait ses souvenirs, Jacob serait capable de le lâcher, de crier intérieurement et de partir. Et même en étant convaincu d'avoir balayé tout ce passé de son esprit, ce n'était pas l'esprit ni guilleret ni léger qu'il arriva à cette dernière épreuve de la journée. Il n'y avait pas pensé, à ce passif qu'il avait avec les sorts, ne cherchait pas à y penser, croyait avoir tout jeté en-dehors de son esprit, mais quand il retournerait ce papier sur sa table, le problème pouvait être frais, latent. Problème qui dépassait la fatigue de la journée de plusieurs crans.

Sujet au centre, plume à gauche, attention toute droite sur le dos du sujet. Il serra sa plume. Si le sort qui tombait était l'un des derniers étudiés, il n'aurait qu'à laisser retomber la copie. Il n'avait absolument pas bien rattrapé la fin de l'année. Il avait besoin de long terme et d'entraînement pour réussir et hum... les circonstances ne lui en avaient pas laissé en fait. Il y eut encore quelques secondes lourdes d'attente, d'un stress qui n'était pas celui conscient et direct de l'attente d'une épreuve. D'un stress correspondant à un rapport brisé à la matière, d'un stress qui correspondait à une dignité jetée par terre, un stress qui avait ses racines de ronces loin dans le passé.

Une goutte de sueur lui coula sur le visage et il retourna la page. Fiouuuuuuuuuuuuu. *Accio*, *dangereux*. Une vague de soulagement immense le submergea, il desserra ses doigts de sa plume. Accio ! Le sort qu'il maîtrisait le mieux - avec Bloclang ou Diffindo, peut-être.

Raconter. Ca semblait même dans ses cordes. Il savait raconter des histoires drôles... des anecdotes, il en avait plein les poches. Il ne connaissait pas Gideon Flatworthy et l'Accio qui lui avait meurtrier mais il était résolument plein d'inventivité. Il croqua doucement dans sa patacitrouille pour se booster en cette fin de journée. Il allait raconter l'histoire du bricoleur qui en avait réchappé. Qui avait attiré à soi tous les objets coupants sans maîtriser la direction et l'orientation de leurs trajectoires et avait failli y perdre son nez. Il ne pourrait pas imiter force gestes tout à la fois les objets tournoyant comme des frisbees à dents de serpent et le bricoleur risquant, comme lorsqu'il racontait un grand récit dans le dortoir. Mais il était prêt à raconter, par écrit cette fois, cette grande épopée pour réchapper des objets coupants.

Il ressentait ce qu'il écrivait, moins fort que quand il le disait, mais il ressentait la crainte du bricoleur de se voir tranché par ses objets coupants qu'il appelait et en même temps son plaisir à la rencontre du risque et ce pourquoi il recommençait. Ne levant pas le nez de sa copie, il racontait les détails et les petits faits, il restituait la vérité qu'il venait de créer. Sur un sort qu'il maîtrisait, le résultat devait en être parfait. Il imaginait le petit geste en forme de pont d'Accio et la grande trajectoire courbée de l'objet tranchant à la vitesse inanticipée. Il décrivait l'espace à défaut de le vivre et sa page se peupla rapidement de son écriture pattes de mouches et de ses schémas. L'exercice n'eut rien de formel, il raconta comme on raconterait au naturel.

En rendant sa copie, ses yeux brillaient encore un peu. Il avait eu une chance de folie. Le sort qu'il maîtrisait et l'exercice "raconter". Il en avait même oublié la journée remplie. Il marcha avec l'assurance de cette victoire arrachée aux sortilèges par lesquels il avait souffert. Avec un sourire qui dépassait le salut de la bienveillance de Miss Perkins, qui disait tellement plus, tellement plus profond en lui.




Partie pratique : jusqu'à la sortie de la salle

Il était venu le temps de l'exercice pratique. Il ouvrit les rideaux comme pour une de ces surprises préparées, comme un petit spectacle à la gryffonne, et se trouva directement face à un mur. Un rire nerveux s'empara directement de lui, sans prévenir. Un vieux souvenir d'une tentative en compagnie d'un camarade de dortoir de passer un autre mur de Poudlard. De leurs idées... hum, créatives à ce sujet (c'est un lien Gryffon-Scrogneugneu je ne vais pas le joindre ). Un rire de soulagement peut-être, de ne pas avoir à raffronter une Asiatique ou une vélane pour réussir un examen.

Il pensa naturellement à utiliser l'autre sortilège du bricoleur, non pas Accio. Mais Diffindo. Bien qu'un Accio balai aurait été une solution si ce mur n'avait pas été si haut. Il se ferma à toute influence extérieure, serra son poing autour de sa baguette, concentra toute son attention sur ce mur. Il n'était que morceaux, il allait redevenir morceaux, il allait l'éclater, il le sentait. Il se concentra sur une pierre qui lui sembla moins scellée que les autres. Il fit le mouvement de baguette. Il avait créé la "nécessité", s'était imaginé à quel point il ne pourrait survivre que de l'autre côté du mur, celui de la liberté. Il voulait cette traversée. Et sa magie suivrait la force et la précision de sa volonté. Son regard fixé sur la pierre, il était sur le point d'incanter.

Mais tout à coup, plus rien, le vide muet, tout retomba en lui comme un soufflet, au point de presque lâcher la baguette. Un souvenir venait de passer. Il s'y voyait à genoux, à essayer, aveugler, d'arracher les pierres du sol avec ses bracelets de force, si faible, si faible. Flash de souvenir et flash de sort sur lui. Et il sentit toute l'absurdité de son idée qui s'écoula en longs plissements sur son front soucieux. Il prit une respiration, déplia un peu la peau de son front, desserra ses sourcils froncés, détendit son visage renfrogné, prit quelques instants pour s'en détacher. Tenter.

*Ah, une échelle.* Il ne l'aurait presque pas reconnue. Il était à l'ouest, il était largué. Et elle était si petite. Les connexions dans son cerveau ne se faisaient plus. La fatigue des runes et de la SACM, et ce souvenir qui occupait son esprit, s'y déployait, sans laisser de place au présent, à l'instant. Il refronça les sourcils pour se recentrer, il fallait se focaliser, il fallait se reprendre. *Je suis en sortilèges*, *je suis à mon examen*, *je ne peux pas le rater*. Ses pensées un peu désarticulées finirent en *je dois en réchapper*. Alors, par réflexe plus que par réflexion, il jeta l'Amplificatum. Après plusieurs essais, il finit par retrouver ses repères de visualisation, de gestuelle, d'incantation, en tâtonnant, avec une détermination sans sourire, venue du fond de lui.

Il posa mollement l'échelle enfin agrandie par les Amplificatum accumulés contre le mur. Il se glissa plutôt qu'il ne se hissa énergiquement dessus. Pour passer. Pour en finir. De l'air, dehors.
Quand ce fut fait, pieds sur le sol de l'autre côté, derrière lui, accompli - Fi-ni -, il le ressentit à peine. Ses préoccupations étaient ailleurs. Un sourire distrait à la professeure. Une formule de salut qui manquait un peu d'ardeur et sans l'énergie qu'on lui connaissait. Et il partit. *C'était fini*, ces mots résonnaient dans sa tête tandis que la fatigue de la journée lui retombait dessus sans pitié. Il espérait croiser Leo pour éclairer sa journée, mais dans cet état direction dortoir en premier.

EXAMEN DE SORTILEGES

Vous obtenez un joli "Effort exceptionnel" pour votre examen de quatrième année en Sortilèges. Votre professeure est plutôt fière de vous et vous souhaite beaucoup de courage pour vos prochains examens. Malheureusement, vous avez mis un peu de temps à comprendre ce que vous deviez faire ! Un bon examen dans l'ensemble, donc !

*T’as fini la moitié des examens !* je me répétais sans cesse. En effet, plus que trois matières et la semaine d’épreuves se finissait enfin, me permettant de lâcher tout le stress accumulé et souffler enfin un bon coup. Ma conversation avec Charlotte m’avait d’ailleurs bien motivée à continuer à étudier, m’assurer que les sortilèges, *c’est dans la poche !*. Ayant passé le mercredi à lancer des sorts sur des objets dans ma chambre – on pouvait facilement assurer que presque toutes mes possessions y étaient passées –, j’avais aussi refait de vieux devoirs et répondu de nouveaux à d’anciennes questions. Quoi de mieux pour se préparer à cette épreuve ?

Ainsi, quand j’arrivai devant la salle d’examen le jeudi matin, l’angoisse était moins forte que les jours précédant celui-ci. J’avais compris le fonctionnement de la semaine et étais sûre de moi pour les quatre heures qui allaient suivre. Avec une respiration calme et un air tranquille, je m’installai pour attendre le signal de l’enseignante. Les parchemins enroulés ne seraient qu’ouverts quand Miss le demanderait – *mais pitié qu’elle se grouille*.

Lorsque la question fut dévoilée, je soupirai, rassurée. Voici quelque chose que je maîtrisais. Le comble ? J’avais répondu à cette même consigne le jour précédant, dans l’espoir de m’entraîner. *On peut dire que ça a marché* Je m’empressai de dégainer ma plume et griffonner la première phrase en plissant les yeux. « Bien que le sortilège d’Allégresse n’ait pas pour but de nuire »… Ma main se déchaînait, notant mot après mot, afin de fournir une réponse plus que complète à la correctrice. Je débordais d’une imagination préparée mercredi, et mes doigts ne faisaient que remplir, ligne après ligne, tout le parchemin.

Après ce qui me sembla n’être qu’une vingtaine de minutes – *que le temps passe vite quand on écrit* –, je rendis ma copie à la professeure de sortilèges, un grand sourire aux lèvres. Il ne me restait plus que la partie pratique, en espérant que la troisième s’ouvre à moi avec un beau bulletin.



L’enseignante voulait sûrement me rassurer, face à ces grands rideaux noirs, mais ses paroles n’arrangeaient rien. « Rien de dommageable » ? C’était une deuxième épreuve de Défense contre les Forces du Mal, où je devrais combattre une autre créature ? *Ah nan nan nan, je suis pas prête pour ça, moi* Mais Miss Perkins me demanda de passer les rideaux, m’indiquant qu’elle serait pas loin. *Pas loin pour quoi ? Il va se passer quelque chose ? J’vous jure que s’il y a une autre créature comme ça là…*

Après un regard accusateur envers mon enseignante, je m’approchai des rideaux. Les jambes tremblotantes et déjà apeurée, je pointai ma baguette serrée devant moi et m’engouffrai derrière les rideaux. Tenant à peine debout, je restai comme ça quelques secondes, en m’assurant qu’aucun piège ne se tenait dans la demi-pièce. Il n’y avait que… plusieurs morceaux d’un miroir brisé, éparpillés au centre de la pièce. *C’est tout ? Je dois juste le réparer ?* Sans bouger, je fis le tour de la pièce de deux yeux écarquillés, puis m’approchai de la glace cassée. *Que ça, vraiment ?* Je m’agenouillai, ma main se rapprochant de son reflet. Une dizaine de parties de ce miroir attendaient que l’on les recompose ; comme seule épreuve de l’examen pratique ?

Réalisant que l’enseignante devait me surveiller, je sautai sur mes deux pieds et m’éloignai d’un pas de ma cible. Parfois, les exercices étaient faciles pour de vrai, et je ne devais pas m’attendre à être surprise. Je devais donc reconstituer cet objet. Pour cela, rien de plus facile, le sortilège de Réparation, étudié au début de l’année. Les étapes, que je connaissais par cœur, étaient faciles ! Je devais d’abord me concentrer. *Ferme les yeux. Pense au sort, concentre-toi* Ensuite, je devais visualiser. La technique de visualisation que nous avait donnée Miss m’avait marqué, l’image du puzzle se construisant me plaisait beaucoup. Alors chaque morceau du miroir était une pièce, qui s’approchait les des autres et s’y assemblait, avec un cliquetis. Concentration, visualisation, inspiration, et :

– Reparo, ordonnai-je d’une voix aussi posée et calme que je pouvais, tout en effectuant le geste – *pas un cercle, une spirale. Une spirale, Eryne ! Et insiste sur le A. Insiste-sur-le-A !*. RepAro ! répétai-je, avec un bon mouvement, cette fois-ci.

*Ressens ton sortilège. Ressens ton sortilège et reste concentrée, imagine ce puzzle-miroir se former sous tes yeux* Je pris une grande bouffée d’air en ouvrant les yeux, tandis qu’un petit sourire satisfait apparaissais sur mon visage. Prenant le miroir réparé comme témoin, je replaçai ma tunique et ramenai mes cheveux sur l’une de mes épaules.

Je pouvais sortir, maintenant. J’avais réussi.@Ivy Mercer ; merci

EXAMEN DE SORTILEGES

Vous obtenez un joli "Optimal" pour votre examen de deuxième année en Sortilèges. Votre professeure est très fière de vous. En effet, vous avez réussi du premier coup à réparer le miroir qui était cassé en plusieurs morceaux. Vous voyez, il n'y avait pas de créature effrayante à l'horizon ! Bravo !

Mardi après-midi, ce matin la première année avait passé l'Histoire de la Magie. Elle n'était pas vraiment sûre de la qualité de ce qu'elle avait rendue. Elle pariait sur un A. Mais là, à cet instant, ce n'était pas le sujet. Assise en face d'une copie, Noémie devait oublier ce qu'elle avait fait dans la matinée, se concentrer sur cette copie vierge. Ses yeux se baladèrent sur la consigne, plutôt simple. Elle récupéra toute ses connaissances sur le sort Lumos et les nota dans un coin, sort, anti sort, gestuelle. Tout y était, elle l'avait déjà utilisé plusieurs fois dans l'année pour ses lectures nocturnes.

Elle y écrit aussi son plan de base, Introduction, la situation, l'argumentation avec un exemple, puis la conclusion. Elle remercia intérieurement la rigueur que son grand père lui avait apprit pour répondre à ce genre de question, ainsi que la discipline et l'organisation. Elle mettait toute ses capacités à disposition en cet instant là.

La brune se rappela avoir lu quelque part que les moldus, dans leur boite en fer, ne devaient pas allumer trop fort les lumos intégré à la boite, la nuit, sous peine d'éblouir les autres boites (elle n'était pas exactement sûre de leur nom... voutores?). Si un conducteur de vouture était ébloui, ça pouvait créer des accidents. Se basant sur cette idée, elle la transposa aux balais magiques, et les trajets de nuit, concluant sur de plus le risque de briser le code international du secret magique.

La Serdaigle était satisfaite de ce qu'elle avait écrit, ce n'était pas passionnant mais ça répondait à la question. Elle prit soin à se relire, ajoutant des "s" où il le fallait. Elle s'étira avant de rendre sa copie.

Miss Perkins avait beau les avoir rassurés avant, c'était le coeur battant que Noémie traversa le rideau. Elle regarda autour d'elle inutilement. Son cerveau cliqua vite, surtout vu que c'était le sujet de leur partie théorique. Les informations encore fraiches dans sa tête, elle fit d'un mouvement qui démontrait l'habitude, ressentant l'espoir d'en finir avec cet examen, elle fit une petite boucle prononçant "Lumos". C'est là qu'elle vit la porte. Alohomora bien évidemment. Mais pour le lancer il faudrait qu'elle sache où est la serrure, elle plaça sa main droite sur la serrure, gardant sa main gauche serrée sur sa baguette adorée.

La brunette chuchota "Nox", le silence de l'endroit l'intimant de ne pas être trop bruyante. Elle ne saurait dire pourquoi elle se sentait comme ça. Le moment semblait très, trop officielle. Plongée dans la pénombre, elle prit un grand souffle, le sort de déverrouillage lui posant encore quelques difficultés.

Pointant sa baguette vers sa main gauche, elle visualisa la clé, la serrure qu'elle avait bien observé avant, la clé rentrant. N'oubliant pas de dire la sacrée formule "Alohomora", elle imagina les pistons, puis imagina un clic, qui prit place dans le réel. Du premier coup! Ses révisions n'avaient pas été inutile. Être plongée dans le noir l'avait aidé dans la visualisation, plus besoin de fermer les yeux. Elle eut un grand sourire. Il semblerait que pour une matière qui lui posait habituellement quelques difficultés elle s'en était bien sortie.

EXAMEN DE SORTILEGES

Vous obtenez un joli "Optimal" pour votre examen de première année en Sortilèges. Votre professeure est très fière de vous. En effet, vous avez réussi du premier coup à ouvrir la porte. En outre, vous avez pensé à lancer Lumos afin de voir plus facilement autour de vous. Bravo !

2ème année RP Moyenne inRP : A

Théorique

Voilà enfin une épreuve que Théo allait pouvoir apprécier après toutes les péripéties de cette semaine. C'était totalement faux. Hier, il avait pu avoir une journée de pause entre tous ses examens mais au lieu de bien réviser ses sortilèges, il se contenta d'inculquer toutes les informations qui se trouvaient dans les livres de botanique. Il misait un peu tout sur cette matière et ne connaissait pas vraiment le sens de "répartition du travail de manière égalitaire".

Arrivé devant la salle, le stress était palpable et l'inquiétude qu'il ressentait depuis ce matin devenaient plus intenses dès qu'il mit un pied dans l'antre où il allait passer les prochaines heures. La manière dont les tables étaient placées ne l'étonnaient plus comme elles l'étaient dans toutes les épreuves passées ces derniers jours. On aurait dit une salle de torture, et elle l'était sûrement.

Le Gryffondor s'assit, fixa le parchemin roulé devant lui et se décomposa en un rien de temps, la tête entre les mains. Il attendait juste le top de départ de sa professeure de sortilèges. Il ne vit même pas passer les quelques secondes ou minutes qui séparaient son arrivée dans la salle et le début de l'épreuve.

Lorsqu'il lut l'énoncé et qu'il apprit qu'il allait devoir rédiger des dizaines et des dizaines de paragraphe sur un pauvre sortilège d'Allégresse, il avait qu'une seule envie, pleurer. Mais ça ne servirait à rien donc il prit sa plume du désespoir sans se rendre compte du temps qu'il défilait à une vitesse supérieure à celle d'un éclair de feu. Théo se demanda pourquoi les professeurs ne donnaient quasiment jamais des questionnaires à choix multiples. C'est beaucoup plus rapide à corriger et moins difficile intellectuellement. Mais il se doutait qu'ils étaient machiavéliques et que ce n'était même pas une idée qui aurait pu leur passer par la tête.

Finalement, il était plutôt fier de ce qu'il avait écrit et cela avait plutôt un sens. Le sortilège d'Allégresse lui porterait-il chance ? A la fin, il s'évada de la salle jusqu'au moment où il se rendit compte qu'il y avait aussi l'épreuve pratique, ça n'allait donc jamais en finir !?

Pratique

Un rideau noir ? Pas s'inquiéter ? Marcher dans l'inconnu ? Lorsque Mrs.Perkins lui dit ça, il leva les yeux au ciel en vérifiant qu'elle ne regardait pas en sa direction. Il aurait préféré passer une deuxième épreuve théorique que pratique car il était beaucoup moins stressé. Au pire s'il ratait, il n'aurait pas été gêné directement contrairement à l'écrit ou c'est indirect. Mais Théo n'avait plus le choix et ne pouvait plus reculer en arrière, il était tant d'y aller !

Il passa de l'autre côté du rideau avec très peu de sérénité. Pourtant, il n'avait rien à craindre, il vit un miroir cassé... Rien de plus simple. Il sut de suite qu'il fallait utiliser le sortilège de réparation. Malheureusement, les derniers essais qu'il fit de ce sortilège datait de plus de deux semaines. Et ils n'étaient pas non plus fameux... La panique s'empara et regretta en un instant de ne pas avoir révisé ses sortilèges étudiés tout au long de cette année. Sa baguette qu'il tenait dans la main droite glissait tellement ses mains étaient moites.

Le Gryffondor tenta un premier essai qui ne fut vraiment pas fameux. En même temps, il n'avait appliqué aucun conseil qu'on lui avait donné pour un lancer de sort. Pas d'effort sur la prononciation. Pas d'effort sur la concentration. Bref, rien. Il réessaya une nouvelle fois en s'appliquant plus sur la prononciation et en accentuant sur les syllabes mais toujours aucun mouvement de la part du miroir brisé.

« REparo ! Mais... En même temps il fait pas l'effort de m'aider... »

Il savait que ce n'était pas une excuse et qu'il ne devait surtout pas se rater au prochain lancer. Sinon, aurevoir sa note passable pour l'examen de sortilèges. Cette fois-ci, il se concentra bien avec une bulle autour de lui. Il visualisa bien le miroir en excellent état. Et se souvint enfin de la lettre qu'il fallait accentuer.

« RepAro ! Oh oui ! »

Et comme par magie, le miroir se répara... C'était bien l'effet attendu en même temps. La réparation n'était pas parfaite mais Théo était plutôt fier de son résultat vu son manque de révision assez conséquent. Il sortit presque en courant pour ne pas non plus effrayer sa professeure de sortilège en pensant qu'il était devenu fou entre temps.

EXAMEN DE SORTILEGES

Vous obtenez un "Acceptable" pour votre examen de deuxième année en Sortilèges. Vous avez réussi à réparer le miroir qui était brisé en plusieurs morceaux, vous pouvez être fier de vous. Toutefois, il vous aura fallu plusieurs essais avant que vous ne parveniez à vos fins. Votre professeure remarque vos efforts. Un bon examen dans l'ensemble, pas mal !

Pour l'examen de Sortilèges, je sais que je n'ai aucun souci à me faire. Je passe, c'est évident. J'ai écouté toute l'année et j'ai une bonne mémoire. Et puis si je ne passe pas les autres matières rattraperont la donne, même si je sais pertinamment que les Sortilèges ont plus de chances de remonter l'Histoire de la Magie que le contraire. En même temps, quelle idée de nous donner des cours d'Histoire ? On se moque bien de savoir qui était Gwendoline la Fantasque, plus tard, cela ne me servira à rien. Alors que lancer des Sortilèges, ça, ça va me servir. Si nous sommes sorciers; ce n'est pas simplement pour apprendre l'Histoire des sorciers, c'est pour lancer des sorts, en inventer des nouveaux, s'améliorer, et faire des lancers de plus en plus précis et puissants. Nous avons la chance de pouvoir faire de la Magie, alors profitons-en !

Lorsque je pénètre dans la salle de classe, le stress que ressente les autres glisse sur moi comme de l'eau sur des rochers. Mais, vous me direz peut-être, il arrive que l'eau finisse par éroder les rochers... Pas faux, mais c'est une chose dont je me soucierais plus tard. Je suis peut-être douée en Sortilèges, mais je ne compte pas laisser un trou de mémoire tout gâcher après ma demi-heure de révision de ce matin. Normalement, tout va bien se passer. Les sorts étudiés, je les ai réussi des dizaines de fois dans des conditions de bruits comme de silence. Mais j'ai vécu de nombreux moment où tout était sensé bien se passer, alors maintenant, j'essaye de réduire au maximum les risques d'échec bien qu'il m'arrive encore d'y aller au talent.

Cependant, jamais je n'aurais pris ce risque avec les sortilèges, bien que je pense pouvoir me le permettre. Cet examen est trop important à mes yeux pour que je puisse le rater.

Après avoir parcouru quelques mètres, je m'installe sur une chaise et commence d'office à sortir ma plume, mon encrier et mon parchemin, histoire d'être prête le moment venu, et de ne pas perdre de temps à ce que j'aurais pu faire plus tôt. J'aime avoir des feuilles de brouillon, c'est comme ça. J'écoute attentivement Miss Perkins et observe ma copie d'un oeuil curieux. J'ai hâte de savoir sur quoi je devrais passer ma partie théorique. Les possibilités de questions se chamaillent déjà dans ma tête élaborant des réponses à des questions qui ne seront peut-être pas posées.

Lorsque j'ai enfin la possibilité de retourner le sujet, je commence sa lecture en restant concentrée. Le silence m'aide, il est plaisant. Néanmoins, je m'avoue déçue par la simplicité du sujet. Je m'attendais bien à une question de ce type, mais je pesais qu'il y en aurait d'autre.Mais tant mieux pour moi, cela me laissera plus de temps pour me relire et produire quelque chose de complet et d'original.

Je commence aussitôt à chercher des idées. Le Sortilège d'Allégresse peu faire tellement de choses ! J'hésite, mais il va falloir que je choisisse entre toutes mes idées. Laquelle est donc la meilleure ? Je choisis la plus originale. Il faut bien que je me démarque un peu des autres. En soit, vu que mon idée est plausible, je pense avoir une bonne note. Je suis rassurée. Finalement, je me rends compte qu'il n'est pas si simple d'expliquer son idée de façon correcte et compréhensible. Mon brouillon est un charabia. Là, je commence à stresser un peu. Qu'est-ce que je vais faire si je ne me comprends plus moi-même ? Heureusement, je m'aperçois qu'il me reste une vingtaine de minutes pour remanier mon texte avec des phrases sensées. Je rédige une suite de petits paragraphes, et termine cinq minutes avant la fin. Je passe alors les dernières minutes à me relire, profitant du temps qu'il me reste pour corriger les fautes d'orthographe et de grammaire.

Tout va bien. Je suis satisfaite de ce que j'ai fait.



Je suis heureuse de retrouver l'atmosphère de la salle de sortilège bien qu'elle ne ressembla pas vraiment à ce que j'ai connu durant cette année. Non pas que la salle d'examens globale me déplaise, mais j'y ai aussi quelques mauvais souvenir. J'ai le sourire lorsque j'entends Miss Perkins nous parler d'un rideau. J'ai hâte. C'est simple, je veux savoir ce qui m'attends. j'aime explorer, et en bonne exploratrice, je suis curieuse lorsqu'il s'agit d'aller regarder derrière des murs, des portes, ou des rideaux. J'envie ceux qui passent en premier, même si je doute qu'ils soient de mon avis. Au moins, ils ont les réponses à leurs questions rapidement.

L'attente devient vite pénible. Je me mets à regarder les gens dans la pièce me demandant ce à quoi ils peuvent bien penser, s'ils sont stressés, ou si comme moi, il n'ont qu'une envie : courir voir ce qu'il y a derrière le fameux rideau. Au moins, regarder les autres m'occupe. C'est une activité plutôt distrayante.

Lorsque mon tour vient enfin, je marche d'un pas rapide et franchit le rideau pour me retrouver nez-à-nez avec un reflet fragmenté de mon apparence. D'abord déstabilisée par tous ces morceaux éparpillés, je m'interroge sur le sortilège étudié qui pourrait bien m'aider. Lorsque je trouve le bon sort, la minute de réflexion dont j'ai eu besoin me parut énorme.

Mais pas le temps pour y penser. Rapidement, je me concentre sur le sortilège, et instinctivement, cela me revient. Réparo. Accentuer le A. Tracer une spirale. Voir les morceaux se recoller. *Ok. Go*. je l'ai fait au moins trois fois ce matin et il a parfaitement fonctionner, alors cette fois aussi cela va marcher.

J'inspire un grand coup et vide ma tête. A présent que je sais ce que j'ai à faire, les actes suivent tout seuls sans avoir vraiment besoin de réfléchir. Mon esprit se module et voilà qu'un miroir en morceaux se dessine peu à peu. Un à un, je commence à faire mon petit puzzle. Que c'est amusant ! Je crois que je n'ai jamais passé de meilleur examen ! Peu à peu, le miroir reprend sa forme originale. Même par pensée, savoir que l'on a reconstitué un puzzle est tellement satisfaisant !

Je peux maintenant passer à la réalisation. Gardant en tête la façon dont j'ai remis les morceaux du miroir en place, je lève ma baguette et prononce :

- RépAro !

En même temps, je trace une élégante spirale avec, et visa le miroir.

Le résultat est là aussi plus que correct. Le miroir devant moi est en un seul morceau, et le sortilège a bien fonctionner. Ou plutôt, j'ai bien fait fonctionner le sortilège. J'ai le droit d'être fière de ma réussite.

Bien que j'aurais aimé resté encore quelques minutes devant le miroir, je fis demi-tour. J'ai conscience que beaucoup de travail m'attend encore. Il faut que je m'y remette. Je jette un dernier regard oblique à mon reflet à présent rassemblé et me dévisage dans la glace. OU bien est-ce mon reflet qui me dévisage et moi qui ne fais rien ?*Non. Impossible*. Je me fais forcément des idées. C'est moi qui ai dévisagé mon reflet et celui-ci m'a rendu ce que je lui avais donné. M'arrachant à la contemplation du miroir, je sors pour de bon.

EXAMEN DE SORTILEGES

Vous obtenez un joli "Optimal" pour votre examen de deuxième année en Sortilèges. Votre professeure est très fière de vous. En effet, vous avez réussi du premier coup à réparer le miroir qui était cassé en plusieurs morceaux. Bravo !