DALE assigne la réussite automatique du Viffet de bronze sur la prochaine action de BRAZI.

La balle rouge fila à toute vitesse vers le plus haut des anneaux avec force et ardeur mais il en était de même d'Eileen. Ce Souafle n'allait pas le traverser, non, il en était hors de question. Sans une once d'hésitation et malgré le froid de canard qui avait rougi ses doigts et son nez, Adams avait accouru à dix-neuf mètres du sol et avait attrapé cette balle qui, dans son camp était le Saint-Graal mais qui, dans le camp adverse, était son pire cauchemar. Les doigts congelés de la blonde s'étaient refermés dessus, faisant remonter une douleur atroce le long de ses tendons mais l'adrénaline et le plaisir de cet arrêt annulèrent cette souffrance en un clin d'oeil. À la place, Eileen sourit en coin et observa la poursuiveuse qui avait essayé de passer la barrière de ses mains, les yeux vicieux. Peut-être qu'ils avaient réussi à arrêter le tir de Luca, mais elle avait réussi à en faire de même et elle espérait de tout coeur que ce ne serait pas la dernière fois.

Pendant quelques secondes, elle joua avec la balle, la faisant passer d'une main à l'autre pour attendre le coup de sifflet de l'arbitre qui devait signer le retour au jeu. Quand ce dernier retentit, Eileen souffla un grand coup. C'était le moment de recommencer et de retourner dans l'action du terrain. Et là, il fallait se décider. À qui relancer entre l'attrapeur ou le poursuiveur ? Notre capitaine venait de se prendre un cognard, alors comment décider ? Elle observa le regard de ses coéquipiers. En passant ses yeux d'Edmund à Luca, elle réfléchit pendant quelques secondes mais ses mains se dirigèrent automatiquement vers l'un d'eux. Quoiqu'il en était, cette relance devait réussir.

Irene avait manqué une belle occasion de toucher le cognard. Elle s'en mordait les doigts, mais ne pu qu'observer de loin pour voir si son adversaire directe était parvenue elle à le cogner ou non. De toutes façons, elle n'avait pas le choix, en observant sa position par rapport au cognard, soit la jeune brune parvenait à renvoyer le cognard par où il était parti, soit elle se faisait percuter.

Irene retint sa respiration un instant, attendant l'impact, soit de la batte, soit du cognard. L'impact eu lieu et sans attendre, Irene prit de la vitesse pour tenter d'intercepter la balle folle. La neige venait piqueter son visage, lui donnant, avec le vent froid, la sensation d'avoir plus de mille petites lances glacées qui lui perçaient le visage, les joues surtout. A la fin du match, quel que soit le résultat, Irene irait demander des chocolats chauds aux elfes de maison, pour toute l'équipe. Et elle irait se réchauffer dans les bras de Christopher qu'elle espérait ne pas décevoir. Peut-être qu'ils s'isoleraient ? Ou peut-être qu'Irene préférerait la compagnie de ses coéquipiers qu'elle considérait déjà tous presque comme des amis ? Irene l'ignorait... La peur du Dominion grandissant, même si elle avait choisi de s'y rendre en toute connaissance de cause, la faisait apprécier un peu plus chaque instant qu'elle passait avec les gens qu'elle appréciait.

Irene arriva à portée du Cognard. Elle puisa de la force dans ses sentiments et laça un premier coup avec sa batte en direction de la balle de fer.

Je regarde avec satisfaction le souafle décrire une trajectoire parfaite vers Morna. Combien d'heures m'a-t-il fallu pour y arriver ? Beaucoup, vraiment beaucoup. Un éclair traverse le terrain. Du bronze, il semble. Mon sourire se mue en grimace déçue en comprenant que nous sommes pas en position pour ce viffet non plus, Eoin est en train de quitter le terrain au profit d'Elina, qui arrive trop tard. Dale, l'attrapeur des verts attrape justement la délicate balle de bronze. Je souffle, dépitée en jetant un œil au compteur.
Que fait donc le reste de l'équipe ? Je cherche Irene du regard, mais ce sont Morna et son tir qui finissent par retenir mon attention. Malheureusement pour moi, je ne vois que le dos de la poursuiveuse. Par contre, je peux voir sans problèmes qu'elle n'a pas marqué. Et de toutes façons, si le tir était passé, les tribunes bleues m'auraient informée, avec des cris de joie. Je jette un regard vers Pau tout en frottant mes bras avec mes mains pour me réchauffer. J'espère qu'elle a pu tout voir.
Attendez, Cross est bien entrain de me viser là où je rêve ? Oui, elle me vise effectivement avec le cognard là. Je jette un rapide coup d'oeil vers les joueurs qui sont autorisés à porter le souafle, pour voir si un s'approche de moi, mais rien. D'un rapide mouvement de mon balai, j'esquive la balle de fer qui file quelque part là où Irene était il y a quelques instants. Si seulement je pouvais esquiver à chaque fois !
Je souffle et décide qu'il est temps pour moi de taquiner mes adversaires. Dale, par exemple, ça me semble un excellent choix
"Hey, Dale, jolie capture ! Tu crois pouvoir la refaire lorsque mon équipe aura un attrapeur qui est dans son assiette sur le terrain ? De quoi tu aurais l'air si tu n'y arrive pas ? Aaah, la réputation, que c'est fragile, n'est ce pas ?"

Action Déstabiliser
Cible Edmund Dale
Thème Réputation

Les Ailes d'Airain utilisent leur Philtre de Célérité ^(niv.10)
(Le premier post de ce tour leur est automatiquement réservé.)

C’était le tour d’Eileen de sortir une grande parade. La gardienne ne s’était pas laissée tromper par le tir de la poursuiveuse. Pas de doute, les Crochets d’argent avaient réussi un très bon recrutement avec leur nouvelle recrue.

Morna sentait qu’avec les conditions chaotiques de cette journée, le match serait incertain jusqu’à la dernière minute. Si en plus les deux gardiennes étaient en état de grâce l’une et l’autre, la capture du vif d’or deviendrait au fil des tours le point d’orgue de la victoire.

Mais pour le moment, le score n’était pas resté vierge. Edmund venait de s’emparer de son second viffet. Eoin sorti, Elina qui venait de le remplacer n’avait rien pu faire. Pour la seconde fois, la petite balle de bronze échappait aux bleus. C’était rageant mais elle savait que l’équipe ne se laisserait pas démotiver par ce petit manque de réussite. Déjà, sur le match précédent, Morna avait pu admirer la combativité des Ailes d’airain face à une chance qui les fuyait. Au contraire même, dans ce moment difficile, l’équipe avait su garder sa cohésion et sa détermination. Et cette fois encore, Morna savait que personne ne lâcherait avant le coup de sifflet final.

Depuis le début du match, le souafle n’avait fait que changer de camp et une fois encore, la poursuiveuse devait aller se battre pour le récupérer. Elle se tenait à l'affut, analysant les trajectoires des joueurs, le rythme des passes... Si la balle venait à se trouver libre à nouveau, c’était pour elle.

La batte d'Irene s'était abattue une première fois, percutant le cognard dans un grand bruit métallique. Alors que la balle noire filait à toute vitesse vers Luca pour le désarçonner, Irene avait foncé, juste à côté du jeune garçon, dans l'espoir d'enchaîner sur un second grand coup. Elle s'était placée correctement et parvint une nouvelle fois à toucher le cognard, manquant de peu l'épaule de Luca avec sa batte, et elle l'envoya vers Eileen. Malheureusement, cette dernière parvint, Irene serra la mâchoire, à éviter la balle de fer qui se contenta de passer près d'elle. Deux. Deux qui lui faisaient ce coup en à peine quelques minutes. Était-elle devenue complètement nulle ? Ou bien était-ce eux qui s'amélioraient ? Irene préférait la deuxième solution, elle devrait se débrouiller pour s'améliorer elle aussi encore plus. Ne pas se reposer sur se lauriers et aller toujours plus loin.

Irene s'élança à nouveau sur son balai, slalomant entre les joueurs passant au dessus de l'un d'eux puis virant avec contrôle et précision. Elle aimait faire ce genre de choses, c'étaient ses exercices préférés : refaire encore et encore la même figure jusqu'à la maîtriser parfaitement avant de l'appliquer en conditions réelles pour encore et toujours l'améliorer. Le cognard était là. Il allait lui passer à côté d'une seconde à l'autre, elle devait l'avoir, le toucher et l'envoyer sur une silhouette verte. Et elle savait déjà laquelle. Irene chercha rapidement des yeux le numéro d'argent au travers des flocons et de la buée. Là ! Irene ne le quitta plus du regard, respirant calmement, écoutant attentivement l'arrivée du cognard. Cible verrouillée, munition en approche ; Irene leva sa batte et...

Les flocons tombaient inlassablement sur le stade, au contact de ses lunettes de Quidditch, ils fondaient, se transformant en gouttelettes d'eau sur le verre protecteur, à cause de la chaleur qu'Alaska renvoyait. Etre en pleine forme nécessitait forcément de donner le maximum de ses capacités, chaque frappe dans le cognard la secouait un peu, et sa poigne autour de sa batte était tellement serrée, qu'elle lui procurait des crampes. Le sport en lui-même, le stress et pression qu'elle niait... son corps répondait. Malgré le froid de l'hiver, la joueuse était une boule de feu.

De temps en temps, elle ôtait le cumul d'eau en frottant sur le verre de ses lunettes pour avoir une meilleure visibilité, puis elle repartait de plus belle. Sur son balai, la brune avait l'impression de flotter, c'était comme avec sa baguette, elle entretenait un lien spécial avec. Il fallait simplement comparer ses premières années, jusqu'à maintenant. Il est rappelé aux parents que les élèves de première année ne sont pas autorisés à posséder leur propre balai. Pendant deux années de suite, Alaska avait eu des bouts de bois banals, qui changeaient à tous les cours. Ce n'est qu'à partir de l'an dernier qu'elle prit vraiment du plaisir dans cette matière, lorsqu'elle reçue un Brossdur 7 pour son anniversaire. Cet achat avait littéralement tout changer, alors qu'il supposait être un simple balai pour le Vol, pour mieux étudier la matière et faire des progrès, jamais la Serpentard n'aurait imaginé qu'il lui donnerait envie de faire de Quidditch.

La quatrième année aimait bien s'occuper de lui, quand elle était contrariée ou qu'elle voulait se vider la tête, elle prenait le temps de l'entretenir, de le chouchouter. C'était un bon moyen pour elle d'évacuer les grosses fins de journée, ou bien tout simplement par plaisir. Son balai était à son image : coquet, soigné, aspect propre. En même temps, ça prenait du temps à réaliser un résultat aussi beau, cela impliquait de passer par toutes les étapes de l'entretien, du couteau à la crème à polir, de la crème à polir aux cisailles... Sans oublier les petits détails comme des accessoires, un ruban vert et argent, une breloque, la gravure de son prénom, etc. Alaska était fière de son apparence, mais il n'y avait pas que ça. Les balades matinales, les tours de terrain, les sorties entre amis à dos de balai... Un lien fort l'unissait avec le sien, elle allait avoir besoin de la rapidité et de la maniabilité de son Brossdur pour frapper encore plus fort cette fois.

La petite blonde avait observé leur poursuiveur avec tant d'attention et quand la balle quitta ses mains, elle suivit la trajectoire qu'elle avait calculé sans le moindre souci. Seulement, au même instant, la capitaine des bleus avait fait preuve d'autant d'assurance et un Cognard percuta Luca en moins de temps qu'il n'en faut pour dire Quidditch. Il avait la balle en main, oui, mais il n'avait pas les idées aussi en place que le Souafle. Sans même s'en rendre compte, Eileen avança avec son balai, désespérée car il ne serait pas en état pour tirer dans les anneaux adverse et que Merlin bénisse ce geste car elle évité un second Cognard de justesse. Décidément, cette batteuse était en forme !

Eileen reprit une grande inspiration. Ses doigts étaient gelés mais sa motivation, elle, était toujours gonflée à bloc. Elle n'avait presque fait aucune erreur pour l'instant et elle avait eu beaucoup de chance, il fallait que ça continue. La gardienne d'en face lança une pique à l'attrapeur des verts qui le fit presque tomber de son balai. La panique, petit à petit, s'éprit d'elle. Tout s'effondrait dans son petit monde parfait. La blonde aurait tant aimé que tout se déroule comme prévu et c'était dur d'être arraché à sa réalité parfaite. Elle déglutit. Ses deux coéquipiers volèrent vers le banc des remplaçants, et les deux autres joueuses, aussi nouvelles qu'elle, rentrèrent sur le terrain. Une bouffée d'air s'inséra dans ses poumons, elle respirait à nouveau.

Le match reprit.

Et ce Souafle. Ce satané Souafle. Il fallait le récupérer. Mais voilà que Morna, leur poursuiveuse, l'attrapa sans une hésitation après que Luca l'ait lâché. Et elle le lançait tout droit vers l'attrapeuse qui venait de rentrer sur le terrain. C'était le moment d'attirer son attention vers quelque chose d'autre :

"- Attention, Élina ! Qu'est-ce que penseront Maman et Papa si tu rates cette balle ?, demanda-t-elle, avec une moue moqueuse."

Je ne prends pas le temps de voir si Edmund m'a entendue ou pas, je filer vers mes anneaux. Il ne faudrait pas qu'un tir soit tenté alors que je suis occupée à être vicieuse.
Je soupire en repensant a mes débuts. Contre les Hel's. J'ai eu du mal, les jours avant, à trouver les mots juste pour déstabiliser. Moi, qui jusqu'alors n'avais jamais (ou presque) fait une remarque blessante, ou dit un mot plus haut qu'un autre. Maintenant, c'est bien plus facile. C'est le jeu. Mais ce jeu déteint sur moi, même hors du terrain. Oh, pas beaucoup, mais je commence à avoir vraiment l'habitude de lancer quelques piques acerbes par ci, par là, même lorsque mes deux pieds sont bien au sol.
Une remarque venant des commentatrices, d'Eider, je crois, me fait grimacer. Avait-elle besoin de dire à tout le stade que je venais d'attaquer mon adversaire ? Je jette un oeil inquiet au banc des remplaçants. Eoin y est déjà installé. J'espère qu'il y aura le temps de se remettre des coups de cognard.
Tiens, je terrain est maintenant entièrement occupé par des filles. Probablement que nous pouvons nous crêper le chignon maintenant, et Irene n'a plus besoin d'agiter sa batte dans tous les sens. Après, ça veut dire que les vertes pourront aussi faire comme bon leur semblera. Après réflexion, je préfère qu'Irene, Alaska, Eileen et moi soyons les seules pouvoir attaquer les autres. Ca serait un trop grand bazar, digne des batailles pour les ponts que les vénitiens du moyen-âge aimaient tant.
Bon assez rêvassé. Je me dirige vers Leta Blackbirds, la nouvelle poursuiveuse verte. Evitons qu'elle ne tente un tir, avec le froid, je n'ai pas envie de courir derrière le souafle.
"Hey, Leta ! Tu vas faire un match magnifique, j'espère ! Un échec, c'est pas beau pour la réputation !"
Est-ce que je n'aurais pas dû trouver autre chose, par hasard, avec tout ce qu'il se passe, sa famille, tout ça ?Je vais aller m'excuser après, moi.

Action Destabiliser
Cible Leta Blackbirds
Thème Réputation