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07 juin 2020, 22:41
Un jour, il reviendra...  +   Maggy.T 
4 Octobre 2044
Au alentour de minuit
Troisième année




Tu avançais dans l’herbe humidifier par la soirée. Il faisait froid, mais pas un froid d’hiver, un gros pull suffisait. Tu marchais dans une direction assez précise, mais vague à la fois. Tu allais droit vers le lac, oui ce magnifique lac. Tu l’adorait, il représentait beaucoup pour toi. Malgré le fait de ce que les autres en pensaient, tu ne te préoccupais pas des différents créatures qu’il pouvait y avoir, quand tu t’y baignais. Tu aimais être libre et tu faisais confiance à la vie. Ton destin, étais pour toi quelque chose d’important, tu ne voulais pas te mettre de barrière, sur ce qu’une chose était dangereuse ou non. Tu avais quelques limites, mais très peu, ce qui faisait que tu vivais libre de tes gestes. Ce grand lac, tu l’admirais, surtout de nuit, où toutes tes reines brillaient au dessus de toi. Les étoiles. Cette passion que tu aimais, contraire à ce que tu montrais aux autres. De l’extérieur, tu étais une fille, assez turbulente, sans cœur et inconsciente. A l’intérieur, tu te trouvais libre. Libre de penser, libre d’agir et libre de parler. Il y avait seulement une barrière qui te gênait dans tous ça, tes émotions. Tu n’arrivais pas à les contrôler, sous le choc et tu préférais te renfermer, c’est pour ça que tu étais la plupart du temps seule, sans amis. Tu l’aimais bien cette solitude mais des fois, tu avais besoin de parler en tant qu’ami à quelqu’un, mais tu ne savais pas à qui t’adresser.

Avant, tu te confiais beaucoup à ton père, tu l’aimais et l’aime beaucoup, malheureusement il est partit, partit sous beaucoup d’incertitude. Tu ne savais pas si il allait revenir, mais pire, si il revenait, tu ne savais pas si il serait vivant ou non. Il était partit, partit dans un endroit redouté de tous, l’endroit qu’on appelait Azkaban. Mais il n’avait rien fait, il avait seulement été lui même, il avait été libre de ses choix, il avait été heureux. Pour le représenter, tu avais décidé de suivre ses traces, en étant libre toi aussi. C’est pourquoi, tu te retrouvais à cette heure là, près du lac, seule. Tu aimais ça. La nuit te berçais, te calmais. Tu n’étais pas triste, tu ne l’étais plus. Cela faisait quatre mois que tu vivais sans lui, et tu t’y étais habitué, tu avais compris, tu avais réfléchi. Tu t’avança vers le petit ponton au dessus du lac. Tu t’y assis, et tu enlevas tes chaussures. Tu déposas délicatement tes pieds, l’un après l’autre dans l’eau. Aujourd’hui, tu ne te baignerais pas, tu avais la tête à autre chose, mais rien que la présence de ce lac te faisais du bien.

Tu penchas la tête, pour regarder le ciel. Tu vis les étoiles, ces petits points blanc, qui te faisais rêver à longueur de journée. Mais la nuit seulement, tu pouvais les observer. Elles apparaissaient, les unes après les autres, tu ne pouvais qu’être fascinée par celle ci. Tu l’avais toujours été, tu les avais souvent regardées, avec ton père. Cette passion tu la partageais, et tu la garderais, à vie, pour t’en souvenir. Tu irais régulièrement les voir, en mémoire à celui ci. Tu te l’étais jurer, et cette promesse, tu allais la tenir...

Place prise!

Il y a deux possibilités envisageables: Soit j’ai raison, soit vous avez tord

7 ème année RP- Filière sport et soin InRP
Loustics problématique

08 juin 2020, 13:21
Un jour, il reviendra...  +   Maggy.T 
4 octobre 2044, 23h56
Rives du Lac
4e année


Papa nous a toujours enseigné qu'il vaut mieux privilégier l’observation nocturne des astres au sommeil. Ce n'est pas la première fois que je suis son conseil, en ces trois ans, et quelques mois, ici, à Poudlard.

Ce soir est le soir parfait.
Depuis quelques jours, le ciel était couvert. Un vent froid ramenait de gros nuages. Très beaux et majestueux en journée, appréciables à regarder quand le soleil renvoyait dessus sa belle couleur orange-or. Mais plus embêtant lorsque l'Astre rayonnant partait se coucher. Pour tous les gens qui, comme moi, trouve un certain réconfort en l'observation du ciel étoilé. Car les nuages nocturnes ne sont pas toujours nos amis.
J'ai attendu longtemps, dans ce fauteuil de la salle commune. Un livre en main. Et regardant plus souvent par la fenêtre que les lignes noires sur le papier blanc. Pour apercevoir le moment où toute once de lumière solaire aura disparue. Une fois cette étape de faite, il m'a fallu lutter contre le sommeil, à renfort de grands bâillements et avec une somnolence bien présente.

Quand on était petites, avec ma sœur, et que papa nous promettait d'aller voir les étoiles une fois le noir de la nuit installé -ce qui est d'autant plus long en été-, c'était plus simple de rester éveillées. Il nous racontait des histoires toutes plus farfelues les unes que les autres. Mais tellement passionnantes que notre esprit n'avait aucune envie d'aller se coucher. Et puis, il nous préparait à ce que nous allions voir. Observer. Chercher.

Mais ce soir, j'ai lutté seule contre le sommeil, qui revenait à l’assaut toujours plus souvent. Attendant que les autres Poufsouffle quittent peu à peu la Salle Commune. Attendant le vide.

Le feu brûle dans la grande cheminée et me permets maintenant de constater que la pièce est vide. Enfin. Reste plus qu'à sortir sans se faire voir. J'enfile le pull que j'avais pris dans les dortoirs avant de me poster dans mon fauteuil. Un gros pull qui n'paye pas d'mine comme ça, mais qui réchauffe mon corps avec force et qui ne laisse en aucun cas le froid se faufiler entre ses mailles pour m'atteindre.

Baguette dans la manche. Et je sors. Dans le froid du parc, ce soir. Une autre de mes activités nocturnes très appréciée, en plus d'aller sur mes échasses, en haut de la Tour d'Astronomie, est de me poster sur les rives de ce lac noir et de regarder les astres se réfléchissent dessus. J'avance, jusqu'à entendre les petites vaguelettes s'échouer sur le sol et voir les ondulations de l'eau dues au léger vent. Mes pieds sont mouillés à cause de ma traversée des herbes du Parc. Mais ce n'est pas bien grave. Je m'assois sur le sol meuble, en tailleur.
Et c'est ainsi positionnée que les minutes s'égrainent. Avec mon regard curieux observant tous les recoins du ciel et du reflet de cet immense tableau sur les eaux noires.
Je cherche ce que je connais. J'admire ce que je ne connais pas. Je me délecte de ce que la nature m'offre. Mes yeux glissent le long de la Voix Lactée, à peine visible, jusqu'au W de Cassiopée. Ils enregistrent tout ce qu'il est possible de voir, dans mon petit cerveau, dans la boîte Contemplations.

Quand vous êtes dans un certain endroit depuis quelques minutes, tout autours vous commencer à sembler familier. Le bruit des éléments et les mouvements des êtres vivants, arbres, herbes et autre.
Et cet environnement paisible et familier est troublé par une silhouette, qui s'avance, sur le ponton, non loin. La silhouette de monsieur ou madame tout le monde. Qui fend les étoiles, du haut, pour rejoindre par la pointe de ses pieds celles du bas. Délicate créature sortie de nul part. Fille des étoiles. Ne faisant plus qu'une avec elles.

Curiosité chérie s'empare de moi lorsqu'elle renverse la tête pour les écouter et les admirer.
Mes pieds finissent donc pas fouler les planches du ponton.
Je penche moi aussi la tête, mais vers l'avant. Vers cette silhouette, dont la blondeur m'apparaît maintenant, assise qui se découpe sur le ciel poudré de blanc. Vers l'eau Miroir, aussi.
Je suis tout proche d'elle. Je ne veux pas lui faire peur, à cette personne. Toussotement, pour dire Je suis là. Puis, je pose ma main sur le bois humide, par l'heure tardive ou la proximité avec le lac. Sensation agréable sous mes doigts. Et je m'assois à côté d'elle. Toujours en tailleur.
Pendant quelques instants, je ne dis rien, je profite de ce moment doux. Mes yeux courent et dansent dans le ciel.
Ma voix enrouée de ne pas avoir parlé depuis longtemps brise le silence.

« Elles sont particulièrement belles ce soir, tu ne trouves pas ? P't'être parce que ça fait longtemps que je ne les ai pas vues.»

Ma tête se tourne vers celle de l'Autre. Puis vers le lac Miroir et ses pieds qui baignent dedans. C'est rare, de pouvoir se baigner dans les étoiles. Plonger et nager dedans.

« T'as pas peur d'te faire manger les pieds ? »

Rien de méchant. Juste Curiosité chérie.

Pourquoi passes-tu autant de temps dans ma tête ? Parce qu'il y fait toujours beau.

02 juil. 2020, 18:12
Un jour, il reviendra...  +   Maggy.T 
Tu finis par t’allonger sur l’herbe, les pieds toujours à l’eau. Tu regardais les étoiles, tes yeux ne clignaient presque plus. Tu les laissais ouvert, pour ne louper aucune actions. Les actions, des étoiles. Les actions lente, qu’on ne peux voir seulement après beaucoup de temps. Oui du temps, tu en avais. Des années peut-être mais toi tu espérais moins. Tu attendais. Patiemment. Son arrivée. Oui, tu espérais qu’il arriverait dans deux jours. Dans peu de temps. Mais tu savais que cela n’était pas possible. Alors tu prenais ton temps. Ton père, lui c’était à lui que tu pensais. Il était loin de toi physiquement, mais il était prêt. Prêt de toi. Même à l’intérieur.

Je te sens Papa. Oui je te tiens au creux de mon cœur. Tu me manques Papa. Je pense à toi.


Tu descendis tes pieds un peu plus profond dans l’eau. Il te faisait du bien. L’eau te faisait du bien. Ce qu’il y avait en dessous t’importait peu, tu étais bien dedans.

Hein papa, quand tu reviendras, on fera pareil, l’un à côté de l’autre, dans le petit lac à côté de chez nous?


Malgré le fait que vous étiez loin l’un de l’autre, tu avais toujours eu la facilité à garder contact avec ceux que tu aimais, malgré la distance. Tu ne pouvais pas lui parler physiquement, mais tu y arrivais quand même. Au fond de toi, tu en étais sur, il t’entendait. Oui. Tu t’imaginais sa main collée à la tienne. Tu levais la tête en même temps, et tu aperçus une étoile filante. Ton père te faisait signe tu en étais certaine.

Je l’ai vu papa. Je t’ai vu. Et toi le vois tu? Je l’espère...


L’air frais d’octobre traversant tes habits et tes vêtements te faisaient du bien. Tu resserrais tes mains autour de ta poitrine, pour te réchauffer un peu. Tes yeux essayaient de se fermer de temps en temps, mais tu résistais. Pour rien au monde, tu ne louperais ce moment.

Papa réchauffes moi. Serres moi contre toi


Quelque chose te fit sortir de tes pensées. Une voix. Quelqu’un. Il y avait donc quelqu’un derrière toi. Tu voulais en apprendre un peu plus sur cette personne avant de dévoiler ton identité. En premier lieu, tu lui répondis, pour connaître son caractère :

-Elles sont toujours magnifiques. A chaque fois, même si parfois on ne les vois pas.

Tu dis une pause en regardant tes pieds. Pourquoi seront-ils mangé, tu trouvais cela un peu absurde, mais tu lui répondis quand même avec gentillesse :

-Bah non, je me baigne souvent, il ne m’ai jamais rien arrivé !

Tu parlais à quelqu’un que tu ne connaissais pas. Tu avais besoin de connaître son identité. Tu te retournais, quand tu vis, qu’elle était un peu plus grande que toi et de la maison de poufsouffle.

-Mais tu es qui?

@Maggy Thompson desolée pour ce retard :sad:

Il y a deux possibilités envisageables: Soit j’ai raison, soit vous avez tord

7 ème année RP- Filière sport et soin InRP
Loustics problématique

26 juil. 2020, 11:57
Un jour, il reviendra...  +   Maggy.T 
Au fond, je me doute de sa réponse. Je sais très bien que rien ne peut nous manger les pieds, d'habitude. Mais ce soir, je trouve que l'ambiance est toute autre. Ce n'est pas le lac que je connais si bien. Tout est étrange. Méconnaissable. Deux ciels, ce n'est pas habituel.

Je me surprends moi-même à ne m'être jamais baignée dans le lac. Cela dit, la journée, sa noirceur n'a rien de très attirant. Mais ce soir, c'est totalement différent aussi sur ce point là. Les étoiles m'appellent. Pour une fois, je pourrai être elles rien que le temps d'un instant, dans ce second ciel. Faire quelques brasses dans les étoiles. Mes pieds frétillent d'excitation. Je sais que, si elle me propose, cette Autre, d'aller nager dans les Astres, je la suivrai. Et je me doute aussi que, si elle ne m'invite pas à le faire, je serai peut-être celle qui plongera en première.

Depuis toute petite, j'aime aller dans l'eau. Me laisser flotter et ne plus sentir mon poids. Me sentir légère. L'eau de la mer vers la maison est autrement plus mouvementée que celle du lac. Ce qui rend cette sensation de poids-plume encore plus impressionnante. Et puis, que ce soit dans la mer ou dans un lac, n'importe où l'eau le permet, j'apprécie grandement nager dans tous les sens. Et jouer, aussi. Je n'ai pas perdu mon âme d'enfant, je crois. Pas encore. Et jamais, j'espère.

La dernière question de l'Autre reste en suspend entre nous. J'aime bien rester une Inconnue. Mais visiblement, ce ne sera pas le cas ce soir. Je n'ai pas envie que l'Autre me demande de partir, pour une quelconque raison. L'appel de l'eau étoilée, je crois. Et j'ai bien l'impression que, si je veux rester, je dois le lui dire, qui je suis.

« Maggy. Mais ça n'a pas beaucoup d'importance, si ? J'me suis encore jamais baignée ici. Alors, c'est pour ça que je demande, je crois. Mais j'ai pas peur des bêtes qu'il pourrait y avoir, tu sais. »

Pour lui prouver à elle, ou alors pour me le prouver à moi-même, je déplie doucement mes jambes. Chaussures enlevées, pantalon relevé. Les voilà tendues, au-dessus de l'eau noir et scintillante, bien droites. Les mains agrippées à la fin du ponton, je les plies petit à petit. Je veux savourer le moment où des parties de mon corps commenceront à flotter parmi les étoiles. Il faudra que j'écrive à papa. Pour le lui dire. Il sera étonné. Un jour, il faudra qu'on le fasse, tous les trois, avec ma sœur. Se baigner dans le ciel nocturne.

L'eau est froide. Normal, en octobre. Mes envies de baignades sont repoussées à plus tard. Quand le soleil aura eut le temps de chauffer toute cette surface liquide durant la journée. Les pieds sont totalement immergés. Un léger sourire s'installe sur mon visage. C'est ankylosant, pour moi qui n'a plus l'habitude de l'eau froide. Incroyablement surprenant. Et reposant. Je détends alors mes jambes totalement et l'eau vient lécher le milieu de mes mollets.

« Tu fais quoi toute seule à cette heure ?  »

Je ne la regarde pas, bien trop occupée à observer mes pieds. Enfin, la surface noire. Non, je n'ai pas peur. C'est évident, non ? Je suis juste intriguée.

Plume d'@Elfie Chassin. Enfin.

Pourquoi passes-tu autant de temps dans ma tête ? Parce qu'il y fait toujours beau.

27 sept. 2020, 14:10
Un jour, il reviendra...  +   Maggy.T 
T’es pieds, papotaient dans l’eau noir. Certain avait peur de celle-ci,mais toi, tu étais bien. Tu les faisais tourner, et l’eau faisait des petites vague et rond, comme une cible. Tu étais fasciné par cela, et tu sentais la douceur de l’eau, dans tout ton corps. L’herbe était également fraîche, à cause de l’humidité. Tu étais allongé dedans, sans te rendre compte que tes vêtements étaient mouillés. Tu avais même chaud, de la chaleur de ton corps, mélangé avec les petits gouttes d’eau, formait une bulle un peu moites.

Papa, tu vois, j’ai chaud, mais la chaleur de tes bras me manque, je veux encore me serrer contre ta poitrine.


Tu aurais fermé les yeux si l’autre ne serait pas là, tu te serais sans doute endormi. Tu avais en même temps, envie d’être seule et de la repousser, mais elle avait une voix douce et chaude. Elle avait une jolie visage, et elle avait l’air gentille. Tu pris donc la deuxième option. Tu la laissas venir, sans lui faire de remarques. Elle avait l’air d’aimer les étoiles, ce qui te passionnais. Tu pourrais peut-être parler à quelqu’un, sans causer de problème. Une partie de toi, voulait la repousser mais l’autre, l’accueillir. Tu étais un peu embarrassé, et un blanc ce fit sentir, jusqu’au moment où tu ouvris la bouche, pour laisser entendre ta voix.

-Salut... Maggy. C’est vrai, qu’on s’en fiche, un peu, on est deux personnes logeant à Poudlard, c’est suffisant?

Tu ne savais pas vraiment comment réagir, et ta réaction, pouvait paraître bête. Mais tu repensais à ton père qui était sûrement fière de toi.

J’ai réussi, je le sens. L’autre fille à l’air gentille, il fait que j’en profites. J’ai réussi à parler à quelqu’un, sans être mal. C’est un exploit, peut-être que je vais devenir normal... mais je ne sais pas si j’en ai vraiment envie. Papa, tu ferais quoi à ma place? Faut-il que j’aime vers elle ou au contraire, que je prenne mes précautions ?


Ta tête était bouillante, tu réfléchissais trop, pour rien. Tu n’arrivais pas à te calmer... alors, tu te lèves, te mis debout sur l’herbe, avant de plonger dans l’eau froide. Au contact de celle-ci, un sentiment glacial parcouru l’ensemble de tes muscles. Un sentiment glacial certes, mais qui faisait du bien. Tu nageas, un petit peu sous l’eau, avant de revenir à la surface. Tu étais bien dans l’eau, et ton cerveau, descendais petit à petit. Tu en avais presque oublié Maggy. Pour réagir, tu t’appuyais sur ses dernières paroles, en essayant de bien faire.

-Si tu t’es jamais baigné, vient si tu veux, c’est la meilleure heure!

Tu mis quelques temps, avant de te demander, ce que tu faisais ici, et tu n’avais pas envie de t’ouvrir en parlant de ton père. Tu avais déjà été gentille avec elle, mais tu ne voulais pas aller trop loin, alors tu répondis simplement :

-Parce que je suis bien!

@Maggy Thompson desolée du retard!

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7 ème année RP- Filière sport et soin InRP
Loustics problématique

29 déc. 2020, 13:06
Un jour, il reviendra...  +   Maggy.T 
Souvent, le silence est agréable. Enfin, lorsque personne ne parle. Comme ça, on peut entendre battre le cœur du monde. On peut l'écouter vivre. L'autre reste sans prononcer un seul mot pendant plusieurs secondes. Tic Tac. Je l'observe. Avec ses grands yeux verts, comme les miens. Ces pupilles qui embrassent la surface du lac. Ses fines lèvres paraissent translucides, ainsi au bord du gouffre noir du lac étoilé. Elles bougent. Elle va parler.

Je souris. Ses paroles sont un essai. Elle tâtonne dans la nuit de la vie. Elle ne semble pas aussi bien la connaître que la nuit du ciel. Attendrissant. Cette fille est attachante. Je ne cherche toujours pas à savoir qui elle est. Elle est juste. Je veux continuer à lui parler. Lui parler de tout et de rien. Des étoiles et de la nuit. De la vie et de la Lune. De l'eau et de la mer, à côté de la maison. Cette eau si belle, même quand elle est en colère. Quand elle se déchaîne contre le monde. Mais l'Autre me devance. Comme commandée par un être invisible, elle se lève. Avant que je ne puisse comprendre ce qu'il se passe, elle saute dans l'eau. Un magnifique plongeon. Je surveille la surface quelques secondes, en attendant de la voir réapparaître. Inquiétude. On ne sait pas, si jamais son corps avait mal réagit à la température de l'eau, peu élevée ? Mais je la vois refaire surface, nager. Je souris. Cette fille est spontanée. Elle fait ce qu'elle aime. Sans se soucier des autres. Dans certaines situations, ça peut être destructeur. Je n'y pense juste pas, à cet instant, aux mauvais côtés de Spontanéité. Je suis juste apaisée d'être ici, ce soir, avec cette Autre que je découvre.

Elle m'invite à me baigner. Comme les astres me tendent la main pour prendre un bain étoilé. Je trépigne. J'ai déjà les pieds dans le liquide froid, sous la surface noire. Pourquoi pas ? Tentons. Je ne plonge pas, comme elle. Déjà, je ne suis pas certaine d'y arriver aussi bien. Ensuite, j'ai aucune envie de me faire couper la respiration en me jetant d'un coup dans le lac même si c'est presque inévitable. Petit à petit. Les vaguelettes s'échouent de plus en plus haut sur mon corps. L'eau est juste au dessus de mes genoux quand l'autre reprend la parole. Ses cheveux blonds sont trempés. Ils sont plus sombres, aussi. *C'est bizarre comme réponse ça* Elle garde des choses pour elle. Ce qui est totalement légitime. Nous sommes des inconnues, en soi. On ne se connaît que depuis quelques minutes. Et connaître est un bien grand mot. Alors, je me contente d’acquiescer. Et de continuer ma lente marche et agonie dans l'eau gelée.

Au début, le froid est mordant. Sincèrement. Mes pieds sont les seules parties de mon corps qui ne souffrent pas trop, puisque je ne les sens plus, déjà ankylosés. L'eau froide me picote de plus en plus. La surface du lac est à peu près au niveau de ma taille. Je souffle un bon coup. Je me laisse doucement tomber en avant, en faisant quelques brasses. L'air entre et sort de façon saccadée. Je nage, malgré le froid qui me saisi. Comme à la maison. Sauf qu'il y a beaucoup moins de vagues. Je fais un petit cercle autour de l'Autre. Puis, je m’arrête pas très loin d'elle. Seul mon visage sort de l'eau. Je suis certaine que la moindre petite brise me frigorifierai encore plus que de rester, gelée, dans le lac. Mes dents claquent. Mes cheveux sont, je crois, la seule partie de mon corps encore sèche.

« Il fait un peu froid quand même, non ? Mais merci, comme ça j'ai fait un p'tit bain dans les étoiles. »

Je suis comblée. Elles sont partout autour de moi. Au dessus. À côté. Entre mes doigts. Au fond des mes yeux. C'que j'les aime.

Je suis moi aussi désolée de ce retard Plume d'@Elfie Chassin ...

Pourquoi passes-tu autant de temps dans ma tête ? Parce qu'il y fait toujours beau.