Irene appelle :
- Mihael ?!
Puis elle tend l'oreille pour tenter de repérer sa réponse et d'où elle vient, tout en observant la silhouette chevaline la plus proche, essayant de voir du mieux qu'elle peut à quoi ressemble le cheval mais également de repérer s'il fait des mouvements agressifs. Elle se relève doucement, le cœur battant à tout rompre, comme pour ne pas effrayer les animaux autour d'elle, toujours en les observant et en analysant leurs mouvement, tant que le sortilège de fumée reste actif.

∞ Tour ∞
〚 17 〛

◎ Irene Gates ◎ ⦿ X ➳ ...

❝ Mihael ne répond apparement pas et les chevaux à côté ne paraissent absolument pas agressifs : ils ne font que passer. Néanmoins l’atmosphère est étouffante, les cris vous oppressent et votre cœur se resserre inexorablement avec cette sensation désagréable d’insécurité. Vos sens se brouillent, vous êtes à peine relevée qu’un vertige vous prend. Le temps de reprendre vos esprit qu’un courant d’aire vient légèrement chasser la fumée. En tournant la tête vous pourrez voir Mihael à côté de la porte. C’est certain, il a eu un entraînement supérieur au votre pour pouvoir retrouvez la porte aussi facilement dans cette ambiance terrifiante. Il vous fait un signe de la main comme pour vous signifier de vous presser.

- Irene -...-, c’est le seul mot que vous pouvez comprendre de ce qu’il dit.

Les cris s’intensifient et vous sentez que rester dans cette pièce plus longtemps n’augure rien de bon malgré la passivité des formes équines. ❞

∞ Prochaine résolution le 29 mai ∞
〚 Irene Gates 〛

Irene acquiesce juste et lance un nouveau fumos en repérant bien au préalable où se trouve son compagnon. Elle court ensuite vers Mihael sans se poser plus de questions, tachant d'éviter les chevaux. Elle serre les dents et, si elle parvient à la porte, elle la traverse à la suite de Mihael et la ferme derrière elle.

∞ Tour ∞
〚 18 〛

◎ Irene Gates ◎ ⦿ X ➳ ...

❝ Vous sortez de la pièce avec Mihael et déjà un sentiment libérateur s’empare de votre corps, l’endroit que vous venez de quitter était d’une austérité incroyable. Le temps de reprendre vos esprits, vous voyez le jeune de Durmstrang se tenir la tête avec les deux mains : lui aussi à été touché moralement par l’atmosphère écrasante. Après avoir observé rapidement Mihael, vous prenez conscience de l’endroit où vous vous trouvez. Il ne s’agit aucunement du couloir que vous aviez emprunté précédemment. Vous remarquez immédiatement l’objet central de la pièce d’apparence simple : un petit socle en pierre brute, un bassin remplit d’eau turquoise. Tout ceci n’est pas sans vous rappeler cet objet magique bien connu, la pensine... ❞

∞ Prochaine résolution le 1^er juin ∞
〚 Irene Gates 〛

Irene pose doucement mais brièvement sa main sur l'épaule de Mihael, lui sourit tout aussi brièvement s'il la regarde, et prononce :
- Merci.

Irene s'approche ensuite de la 'pensine' avec curiosité, pour l'observer de plus près. Elle se tourne à nouveau vers Mihael et lui indique de surveiller en le pointant, montrant ses propres yeux et indiquer l'ensemble de la pièce. Enfin, elle se tourne à nouveau vers le bassin et après avoir prit une inspiration pour se donner du courage, elle pose ses mains sur les bords du bassin et descend son visage vers la surface qu'elle observe attentivement, prête à faire demi tour si besoin. Si rien d'étrange n'arrive elle poursuit jusqu'à ce que son visage entre en contact avec la surface.

∞ Tour ∞
〚 19 〛

◎ Irene Gates ◎ ⦿ X ➳ ...

❝ Rien d’étrange ou d’anormal se déroule alors que vous baissez la tête en direction de l’eau turquoise. Vous êtes alors happée par la pensine, très rapidement un décor se met en place et le souvenir commence.


Une flèche lancée à pleine vitesse transperce votre torse, face à vous votre regard se pose sur l’archer, sans nul doute le tireur. Sous la surprise, vous inspectez votre environnement.
Autour de vous se dresse un paysage dense et lumineux. Vous êtes en plein milieu d’une forêt enneigée. L’odeur qui suscite vos narines n’est autre que celle de la mousse fraîche et humide. En effet, sous les sapins remplis d’épines se trouvent d’épaisses zones moussues, d’un vert émeraude contrastant magnifiquement avec le blanc des alentours. Vous remarquez, entre quelques grands sapins, plusieurs silhouettes. C’est aussi grâce aux crissements de la neige sous leurs pas que leur présence s’affirme.
Vous vous déplacez de quelques pas en tournant sur vous même, toujours pour analyser l’espace. C’est ainsi que vous relevez qu’aucun bruit n’est audible lors de vos déplacements. Un sourire pourrait se dessiner sur votre visage.
Toujours contemplative, vous observez donc 4 chasseurs. Tout d’abord l’émetteur de la fameuse flèche. Un grand homme dégageant une aura imposante, il a l’air haut placé. -En même temps il est perché sur un giga cheval-.
Sa carrure correspond tout à fait à ce qu’il dégage. Un léger ventre à bière et une barbe drue décorée de flocons. Une bonne tête de gentil bonhomme. À sa droite, une jeune fille de 8 ans qui a l’air très attentive à une possible proie, cependant à l’inverse de ce qui semble être son père, son esprit divague, normal pour son âge. Elle aussi perchée sur un cheval. Elle porte un arc pour enfant d’assez bonne qualité ainsi qu’un stock de flèche. - Un bébé arc-
Vive d’esprit, elle fait la fierté dans le regard de ses acolytes. D’ailleurs, deux d’entre eux, au sol marchent. L’un gardant deux grands étalons musclés, l’autre s’avançant vers la victime de la flèche. Habillé comme un chevalier du Moyen-Âge, il contemple émerveillé la bête ensanglantée, une sacrée masse de chair. En effet c’est un grand cerf qui a été abattu -Cela va régaler certains estomacs-.

- Mon roi, vous êtes un excellent chasseur, déclare le chevalier à l’homme qui vient de tuer son gibier.

Il se retourne vers l’autre afin de charger l’animal lourd ensaucissoné derrière les équidés. Une fois cela fait ils se hâtèrent de complimenter le grand homme pour son exploit étant donné la distance d’où la bête fut tuée. La fille toujours présente le regarde les yeux emplis de reflets pétillants. Voulant imiter les prestiges de son paternel, elle tire de toute son âme avec son bébé arc sur un noeud situé à la surface d’un tronc de sapin. Échec. Les trois hommes s’esclaffent gentiment. -Les saligauds-.
Puis les hommes commencèrent un déplacement vers un autre coin de la forêt laissant la jeune enfant en retrait. Vexée elle tira une seconde flèche qui se planta en plein dans le mille. Un grand sourire la traverse avant de remarquer par la voix lointaine de son père que personne n’a assisté à cet événement.

- Oh ! Sildnir ! Tu viens ? ❞

∞ Prochaine résolution le 4 juin ∞
〚 Irene Gates 〛

Irene observe la scène avec curiosité, tout un tas de questions se bousculant dans son esprit au fur et à mesure que le souvenir se déroule. Elle suppose qu'il appartient à la petite fille et choisit de rester près d'elle pour suivre la suite avec attention.

∞ Tour ∞
〚 20 〛

◎ Irene Gates ◎ ⦿ X ➳ ...

❝ Le décor fond comme de l’encre et se meut lentement. Vous avez le sentiment qu’un nouveau souvenir vient de se créer...


Il s’agit sans aucun doute d’un palais : de nombreuses colonnes larges d’un mètre ou deux soutiennent un plafond d’une hauteur et d’une beauté sans pareille. L’endroit fait penser à une cathédrale de marbre blanc parsemée de touche d’or sûrement pur. C’est comme si le souvenir n’avait été créé que pour satisfaire le plaisir des yeux, ce lieu est d’une richesse incroyable. Vous remarquez sans peine l’imposant trône au fond de la pièce. Deux hommes se tiennent devant, le premier est le roi, vous reconnaissez sa barbe et son ventre arrondi, le second homme vous est inconnu. Ils discutent avec force mais rien n’est audible hormis un brouhaha incompréhensible. Le son n’est pas assez puissant pour vous -ils pourraient pas parler un peu plus fort les deux vieux ?-. Alors, derrière une des colonnes géantes, vous repérez une jeune fille. Elle semble avoir un peu vieilli depuis le souvenir précédent mais c’est bel et bien elle : les cheveux un peu plus long, le regard espiègle, le visage si fin. Elle n’a pas son bébé arc avec elle mais bien une baguette dans la main droite. Elle est sûrement en train de jouer à vouloir se rapprocher sans se faire repérer. Lentement et discrètement elle saute derrière une autre colonne pour se rapprocher de plus en plus des deux hommes. - [...] elle ? Elle ... que 13 ans ! - C’est justement ... solution. Il faut ... les géants ! - ... refuse ! ... ma fille ! - Beinric ! ... fou ! Rien ... calmera ... ! Il ... absolument quelque chose !. Et la petite fille continue d’avancer vers les deux rois dont la discussion est à peine compréhensible. Vous n’entendez que ce que Sildnir est capable d’entendre du haut de son jeune âge, d’ailleurs, en y faisant attention, elle vous fait penser à une deuxième année, à moins que ce ne soit une troisième année ? Soudain, les voix des deux hommes s’interrompent. Le barbu a tourné sa tête en direction de sa fille -scrogneuneu-.

Sildnir ? Tu nous écoutais depuis le début ? Sa voix se fait presque tremblante, le froid ou l’émotion ?

Nan j’ai pas pu. Réponds l’intéressée Vous m’avez repérée trop vite.

La jeune princesse se dirige d’un pas assuré, le visage boudeur, vers son père tout en rangeant sa baguette à sa ceinture. Ce dernier fait alors un geste colérique en direction de l’autre homme pour lui signifier de partir fissa. Le roi étend ses bras et enlace sa fille avec amour.

Je t’aime Si’, fait-il alors faiblement, comme pour lui-même, une conviction qui ne doit pas le quitter. ❞

∞ Prochaine résolution le 7 juin ∞
〚 Irene Gates 〛

Irene continue d'observer la scène avec attention, elle ne détourne les yeux, un peu gênée, qu'au moment où le roi fait un câlin à sa fille, mais son regard finit par revenir bien vite sur Sildnir, pensivement.

∞ Tour ∞
〚 21 〛

◎ Irene Gates ◎ ⦿ X ➳ ...

❝ Alors que vous vous concentrez sur le visage de la jeune fille vous le voyez mûrir presque subitement. Son corps vieillit en un clin d’œil et un rapide regard sur les alentour vous permet de voir que le décor lui aussi change. En quelque secondes le souvenir laisse place au suivant.


Étrangement, vous vous trouvez encore dans la salle du Trône. Il fait nuit, les torches balancent sur les murs des ombres rougeâtres effrayantes. La grandeur du lieu le rend imposant et presque froid -c’est débile parce que le jour c’est beau-. Malgré tout, cet endroit qui aurait pu être magnifique à la lumière de la Lune ne dégage qu’une aura néfaste et austère, qu’a-t-il bien pu se passer depuis le souvenir précédent ? Vous sentez que l’atmosphère est chargée et le côté naïf des deux souvenirs d’avant s’est envolé. Vous remarquez à nouveau Sildnir que vous avez vu vieillir d’environ deux ans entourée par l’inconnu qui discutait avec Beinric et deux hommes en armure. Rien dans leur attitude ne laisse présager quelque chose de bon, voire même tragique.

- Princesse, le roi, votre père est mort au combat, annonce l’inconnu sans une once d’émotion sur le visage ou dans la voix.

Sildnir ne montre rien de triste, seule la détermination règne sur son faciès. Vous ne savez pas s’il s’agit d’une parade ou bien si réellement la nouvelle ne la touche pas. Bien que soudainement le froid ait envahit la pièce déjà algide.

- Dans ce cas laissez-moi Jorgkvar. Vous aussi incapables, dit-elle en désignant les deux chevaliers.

Sa voix est aussi glacée que la salle. Les deux chevaliers quittent la pièce accompagnés du bruit aigre de leurs armures étincelantes. Seul reste l’inconnu, le dénommé Jorgkvar, une expression sévère peinte sur le visage, il n’a pas dit tout ce qu’il avait à dire.

- Sildnir, tu te doutes qu’à 14 ans tu ne peux subvenir toi-même à tes besoins. La loi m’oblige à te récupérer après la mort de ton père... Saches que je suis désolé.

Toujours aucune émotion.

Et déjà, le souvenir se brouille. ❞

∞ Prochaine résolution le 10 juin ∞
〚 Irene Gates 〛