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21 août 2019, 19:47
Et le déluge commença  Rp-Avent. 
NB : Forme rp du premier épisode de la saison 2.

Lundi 2 mai 2044, 10h35.
Atrium du Ministère de la Magie.


Au lieu de prendre son service comme à l'accoutumée, Diane avait eu une entrevue avec la régie autonome des trajets en cheminée afin d'évoquer la situation du Chaudron Baveur. En effet, en raison du nombre grandissant de clients depuis maintenant quelques mois, il n'était pas rare que des bagarres éclatent dans l'établissement et il devenait lassant pour Marlon de devoir y mettre fin. Cette deuxième cheminée, qui venait de leur être accordée au terme du rendez-vous, allait pouvoir faciliter les allées et venues de tout ce beau monde.

Arrivée au niveau 8, la jeune femme sortit de l'ascenseur avec les autres visiteurs, traversa le petit hall et franchit finalement les grandes portes en or. Elle observa avec étonnement l'affluence matinale qui avait lieu dans le ministère. *Une véritable fourmilière !* pensa-t-elle avant de se dire que ce n'était pas à cette heure ci de la journée que l'on pouvait voir autant de personnes au Chaudron. Peu habituée à se rendre au ministère, Diane laissait courir son regard sur les sorciers qu'elle croisait et l'architecture de l'Atrium, notamment la fontaine de la fraternité magique et son phénix doré. Trônant fièrement au centre de l'allée, elle avait subi à de nombreuses reprises des modifications et cette dernière version permettait de rendre hommage à Arseni Stoyanov.
Accaparée par ses observations, Diane se laissa tranquillement porter par le flot de sorciers qui, comme elle, n'avait qu'un seul but : utiliser les cheminées pour quitter le ministère et vaquer à d'autres occupations. Ses pas la menèrent finalement à une cheminée qui venait de se libérer à quelques mètres d'elle. Sur le point d'emprunter cette voie de sortie, son attention fut retenue par les claquements provenant de l'autre côté de l'Atrium qui se firent soudain plus nombreux. Intriguée par cette répétition qui lui paraissait peu habituelle, Diane tourna la tête dans la direction opposée et ses sourcils se froncèrent d'incompréhension face à cette marée de sorciers qui se déversait dans le ministère. Toutes les cheminées du côté droit faisaient apparaître de nouvelles personnes, encore et encore ; sans qu'un terme à tout ce manège ne semble se profiler à l'horizon. Ces hommes et ces femmes, à la mine sévère et peu sympathique, n'inspiraient aucune confiance à Diane qui commençait peu à peu à prendre peur. Tandis qu'ils s'éparpillaient pour occuper la moindre parcelle de l'allée, la jeune femme vit la cabine téléphonique descendre doucement et laisser sortir deux sorciers qui se postèrent de part et d'autre de son entrée. *Purée mais qu'est-ce que…*
Tendue et regardant de tous les côtés, la jeune femme n'était pas la seule à avoir noté le changement d'atmosphère. Ces arrivants et leur manière d'agir n'annonçaient rien de bon et les autres visiteurs sur le départ l'avaient bien compris et ne perdirent pas de temps. C'était chacun pour sa peau. A bas les convenances, tous les moyens étaient bons pour quitter ce lieu le plus vite possible. Se faisant violemment bousculer par la précipitation des uns et des autres, Diane perdit l'équilibre et se recroquevilla comme elle put pour ne pas se prendre davantage de coups. Entre les crépitements incessants des cheminées, les claquements des chaussures sur le parquet et le brouhaha environnant qui s'élevait de la masse, le volume sonore ne mit pas longtemps à prendre de l'ampleur.

Comme sortie de nulle part, une voix résonna dans l'Atrium et imposa immédiatement le calme. Les personnes présentes se turent et cessèrent de gesticuler tandis que Diane relevait la tête pour chercher la provenance de la voix. Balayant l'endroit des yeux, son regard s'arrêta finalement sur le poste de sécurité et les trois gardes en mauvaise posture : alignés et tenus en joug.
A la fois intriguée et inquiète, Diane prit le temps de se redresser pour avoir un meilleur champ de vision et observer ce qui était en train de se produire sous ses yeux. La situation actuelle était loin d'être rassurante et le moindre mouvement brusque risquait d'attirer l'attention de ces gens. Il fallait qu'elle reste prudente et éviter de tenter quoi que ce soit sans connaître les raisons de toute cette mascarade. La jeune femme resta impassible et immobile. Elle prit le temps d'observer minutieusement les intrus qui lui faisaient face dans l'espoir de relever une quelconque marque distinctive. En vain.

Des milliers de questions lui venaient à l'esprit. Qui étaient ces gens ? Que venaient-il faire ici ? Est-ce que tout le ministère se trouvait dans cette situation ? Pourquoi est-ce que ce n'était pas Marlon qui avait fait le déplacement ? Franchement, à l'heure actuelle, son oncle devait être peinard derrière le comptoir du pub en train de bavarder tranquillement avec un habitué alors qu'elle se trouvait au milieu de tout ceci pour une histoire de cheminée.
Diane prit une grande inspiration pour calmer les battements de son cœur qui s'accéléraient et poursuivit ses tentatives d'analyse entre la cabine téléphonique gardée et les portes d'or. Face à l'inconnu, la serveuse resta méfiante et sur ses gardes, prêtant attention à tous les mouvements qu'elle pouvait détecter et s'attendant à n'importe quelle éventualité.

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31 mai 2020, 22:06
Et le déluge commença  Rp-Avent. 
Les questions demeurèrent sans réponse. Toute la situation qui se déroulait sous les yeux de Diane était floue et incompréhensible.
D'un coup d’œil sur le côté, la jeune femme vit plusieurs sorciers, baguette à la main, se poster un à un devant les cheminées, condamnant ainsi leur entrée et dissuadant n'importe qui de s'approcher de ce moyen de transport. Se sentir pris au piège de la sorte, face à l'inconnu, était un étrange sentiment et la panique s'empara bien assez vite des différents visiteurs accumulés dans l'Atrium.

Non loin de Diane, un homme plongea la main dans sa veste pour y récupérer sa baguette mais son geste fut arrêté par une voix masculine étrangère qui résonna dans tout le lieu.

"Si intentas algo, te mato." A cette phrase, la foule s'écarta pour laisser le passage à un sorcier espagnol vêtu d'une robe bleu nuit. "Ezequiel, asegura el perímetro.". Diane regretta instantanément de ne pas parler sa langue pour comprendre précisément ce qu'il disait, même si l'intonation était suffisamment claire pour comprendre les intentions de l'homme.

Cette fois-ci, c'était au tour de la foule des nouveaux venus de se fendre en deux. La jeune femme observa avec curiosité l'arrivante. Elle était magnifique, son sourire était désemparant et sa prestance imposait le respect et l'admiration. Mais que pouvait bien faire le gouvernement espagnol au Ministère de la Magie ? Leur venue n'était peut-être pas si étrange que cela, la politique après tout, mais leur entrée était loin d'être conventionnelle.

"Paulino, notre comité d’accueil est-il prêt ?" Elle était finalement d'ici... Etrangement.
Le dénommé Paulino -le sorcier en robe bleue- sembla répondre par l'affirmative et
la sorcière rousse enchaîna sans attendre : "Bien. Le ministre regroupe certainement tous ses Aurors avant de descendre à notre rencontre."

Le cerveau de la jeune serveuse fonctionnait à plein régime. Elle tentait désespérément d'emmagasiner les différentes informations qui leur étaient données pour essayer de donner un sens à tout ceci. Si le Ministre avait besoin de réunir ses Aurors pour rencontrer ces personnes, ce n'était vraiment pas un bon présage quant à la future entrevue qui allait se tenir.

L'inconnue posa son regard sur le groupe de visiteurs qui se tenait devant elle et s'adressa à eux pour la première fois : "Ne vous inquiétez pas. Nous vous permettrons bientôt de rentrer chez vous pour colporter la bonne nouvelle.".

*La bonne nouvelle ?* Sans grande surprise, ces derniers mots provoquèrent une agitation parmi les rangs des sorciers présents. Diane, elle, ne bougea pas et continua d'observer la femme qui leur faisait face. Cette même rousseur la perturbait. Qu'attendait-elle d'eux ? Visiblement pas grand chose, ils étaient là en tant que simples témoins. Alors autant se faire petit pour ne pas attirer l'attention. Ne pas utiliser sa baguette et prendre la parole seulement s'ils posaient une question.

Diane, voyant que la bonne femme qui se tenait à quelques centimètres d'elle fit un pas vers l'avant, eut un mouvement de bras pour la dissuader de faire quoi que ce soit. Néanmoins son geste ne continua pas et elle se ravisa finalement d'intervenir. Il était déjà trop tard. La quinquagénaire avait demandé qui ils étaient pour oser pénétrer de cette façon au Ministère. Mauvaise idée... Ces personnes ne semblaient vraiment pas rigoler et les questionner de la sorte était à éviter. Et en effet, les craintes de Diane se justifièrent rapidement. Un échange de regards entre la femme et Paulino suffit à ce dernier pour lancer le maléfice de Langue collée à celle qu'ils devaient considérer comme une impertinente.
Ainsi réduite au silence, l'inconnue s'approcha vers elle avec élégance et lui referma délicatement la bouche. Tous ses mouvements étaient calculés, comme si elle s'amusait avec un nouveau jouet qu'elle avait l'intention de détruire à tout moment. Un prédateur face à sa proie. Le plaisir de faire peur.

"Je suis une bonne citoyenne anglaise, comme toi. Maintenant tu vas la fermer et te montrer coopérative ou je te jure de vous faire fondre toi et tous tes kilos en trop d’un seul claquement de doigts."
Les mots employés dénotaient complètement avec l'attitude qu'elle avait eue jusqu'à maintenant.
A la fin de sa phrase, elle lança un clin d’œil à la quinquagénaire puis croisa le regard de Diane et lui sourit. Cette dernière, peu rassurée et encore surprise de la remarque sur la corpulence de sa voisine, maintint le contact visuel et esquissa un faible sourire dans sa direction. La jeune femme posa ensuite un regard peiné sur la sorcière devenue muette puis reporta son attention sur cette bonne citoyenne anglaise qui s'éloignait d'eux.

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31 mai 2020, 23:31
Et le déluge commença  Rp-Avent. 
Cette petite interruption sembla annoncer le ton de la suite des événements. Un lourd silence s'était immédiatement abattu sur l'Atrium.
Un peu plus loin, Diane, qui continuait d'observer les deux intrus, les vit s'adresser quelques mots avant que Paulino ne conclut l'échange discret par un hochement de tête. Le sorcier s'avança alors vers les cheminées et réitéra le même manège avec l'un des hommes postés devant l'entrée des réseaux. Cette fois-ci le hochement de tête fut suivit quelques secondes après par un claquement sec qui brisa le silence environnant. A ce nouveau bruit, la foule de sorcier s'agita et certains tentèrent d'apercevoir la scène qui se déroulait en se mettant sur la pointe des pieds. Diane de son côté, toujours dans l'optique de ne pas se faire remarquer et de rester discrète, ne fit rien et se focalisa plutôt sur les sanglots enfantins qui lui parvenaient. Ils se firent de plus en plus distincts et elle put finalement distinguer parmi la foule une femme tentant de calmer un garçon en pleurs ; tous deux étaient amenés derrière la femme rousse. Incrédule, Diane n'était là qu'en simple spectatrice. Complètement impuissante.

Au même moment, des bruits provenant des portes en or à l'autre bout de l'Atrium indiquèrent l'arrivée des ascenseurs qui menaient aux différents étages du Ministère. Les intrus qui n'étaient pas encore armés en profitèrent pour se saisir de leur baguette et Paulino rejoignit la femme et les deux nouveaux arrivants.
Diane observa avec appréhension la scène qui se déroulait sous ses yeux et l'inquiétude s'empara d'elle lorsqu'elle vit le Ministre de la Magie arriver, accompagné de plusieurs Aurors. Mais quelque chose clochait dans toute cette mascarade. Les envahisseurs étaient beaucoup trop calmes pour que ce soit normal.

"Monsieur Blackwave !"

"Madame Beurk, que faites-vous ici, en si… charmante compagnie ?"

Le nom prononcé par le Ministre fit écho dans les oreilles de la jeune serveuse. Ce nom ne lui était pas inconnu. Détaillant le profil de la femme, le visage de Cygnus Beurk lui apparut finalement. C'était un homme d'une soixantaine d'années, des cheveux gras et un nez imposant, qui venait parfois au Chaudron. S'en suivit ensuite Sirius Beurk. Lui, avait plutôt la trentaine -même si on lui donnait aisément dix ans de plus- et son physique était tout aussi peu attrayant : pâle comme un mort, il était grand et maigrichon avec un regard de vautour. Aucun autre nom de cette famille ne lui vint en tête et Diane eut beaucoup de mal à croire que cette femme qu'elle dévisageait depuis plusieurs minutes avait un lien de sang avec eux. Elle était en effet tout sauf sombre et repoussante comme Cygnus et Sirius.

"Parkinson, monsieur Blackwave. Beurk Parkinson. J’y tiens. Mon pauvre père n’a pas eu d’héritier mâle pour perpétuer le nom de notre honorable famille, mais tant que je vivrais son nom retentira encore." L'explication était là. Son nom de naissance était Parkinson et non Beurk.
De là où elle était, Diane la vit se décaler sur le côté avant d'ajouter : "Un problème que vous ne rencontrerez vraisemblablement pas si j’en crois cette adorable bouille.". A ces mots, Dallan Blackwave réagit et s'avança impulsivement. En apercevant cela, Diane comprit sans encombre que les nouveaux arrivants n'étaient autre que la femme et le fils du Ministre.

"Qu’attendez-vous de moi Ursula ?" demanda l'homme d'une voix peu assurée tandis que ses employés semblaient déconcertés par ce qu'il se passait.

Ursula Beurk Parkinson... La nièce de Marlon tenta de se rappeler si elle avait déjà entendu ce nom quelque part mais rien ne lui vint. C'était la première fois.
Curieuse face à ces révélations, Diane voulut en savoir plus à son sujet et se tourna vers sa voisine pour la questionner sur ce qu'elle savait. Mais en la regardant, la jeune femme se souvint du sortilège qu'elle avait subi et changea finalement de direction pour trouver un autre auditeur. Son regard s'arrêta sur un petit homme. Parfait. Elle se pencha alors vers lui et lui chuchota : "Vous savez qui est cette Ursula Beurk Parkinson et si elle a un lien avec le Ministre ?" Pour illustrer sa question, Diane indiqua d'un petit geste de tête la femme qui attirait tous les regards depuis son arrivée.
L'homme, complètement paniqué, secoua la tête de droite à gauche et se décala pour mettre une distance entre sa personne et la jeune femme. Cette dernière comprit sans peine qu'elle n'obtiendrait aucune information. Il fallait qu'elle se fasse une raison : personne ne voulait prendre le risque de faire un faux pas.

Pendant ce temps, Ursula répondit au Ministre tout en parcourant du regard les rangs qui s'agitaient devant elle : "Que vous déposiez les armes dans un premier temps, et que vous annonciez séance tenante la dissolution du ministère au profit du Conseil des sorciers, dont je prendrais, bien évidemment, la tête. Ce avant de vous envoyer pourrir, vous et tous vos soutiens, à Azkaban, comme les gens de votre espèce le méritent. Vous avez peut-être l’avantage du nombre, mais je tiens le destin de vos familles entre mes mains.".

"Nos familles ?"

Un sourire toujours plaqué sur les lèvres, la femme rétorqua le plus simplement du monde : "Nous avons infiltré Poudlard.".

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