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24 févr. 2020, 10:43
Séance de dédicaces de Niamh Lostwood
Questions après question, le sourire de Niahm continuait de s’agrandir. Elle ne s’attendait pas à recevoir autant de questions même s’il faut dire que ces mêmes questions méritaient d’être posées.

-La meilleure façon d’améliorer son talent à raconter une histoire c’est de rechercher les critiques et de savoir les accepter. Niahm adressa un sourire à la personne qui lui avait posé la question avant de reprendre en croisant les bras avec un air amusé. Oui, En effet, j’ai entendu parler de cette rumeur comme quoi tout viendrait de mon imagination et non de faits réels. Laissez-les donc raconter ce qu’ils veulent, je préfère laisser parler ma plume et ma sincérité que de perdre de l’énergie à répondre à leur accusation. Si j’avais inventé toute cette histoire pour de l’argent, je pense que j’aurai bien exagéré mes écrits car je sais que l’incroyable est ce qu’il plait aux lecteurs de nos jours.

Niahm était quand même un peu attristé de savoir que ces rumeurs allaient avoir un impacte sur les simples d’esprits qui se feront manipuler et ne chercheront même pas à discerner le vrai du faux. Mais La jeune écrivain perdit très vite cette petite mine légèrement attristée quand un homme se permit de prendre sa défense.

-Je vous remercie Monsieur Bristyle, vos mots me touchent profondément. Un sourire se dessina à nouveaux sur ses fines lèvres. Était-ce douloureux ? Oui. Difficile ? Oui, William est comme un membre de ma famille, je ne pouvais pas le laisser seul et partager sa souffrance était la seule chose que je pouvais vraiment faire pour l’aider, comme je l'ai dit auparavant, le laisser seule aurait aggraver la situation et je ne pouvais me résoudre à le laisser ainsi alors j'ai accepté de partager sa douleur. Mais avec le temps William est devenu quelqu’un de fort et courageux et qui malgré toutes les souffrances qu’il a vécues, a réussi à trouver le bonheur au final.

Niahm s’arrêta un moment pour repenser à ce qu’elle avait vécu. Le vivre et en parler étaient deux choses bien différentes et pourtant, sa réponse commençait à avoir un petit arrière-goût de regret.

-Je peux tout à fait comprendre que mon livre se retrouve dans la section fiction de votre librairie, s’il se retrouvait dans la section biographie, je pense que j’aurai des problèmes avec le ministère de la magie. Se permit-elle de dire en riant brièvement. Mais pour répondre à votre question, je pense tout comme vous que peu importe qui vous êtes, d’où vous venez, au final nous sommes tous plus ou moins pareil. Deux jambes, Deux bras, deux yeux, un nez, une bouche. Si vous souhaitez vendre mon livre pour les moldus, faites-donc, cela me ferait extrêmement plaisir de savoir que le publique moldu me lit aussi. En plus d’essayer de sensibiliser tout le monde à la tolérance, ce livre à aussi pour but de divertir. Termina-t-elle dans un sourire ravis.

03 mars 2020, 18:21
Séance de dédicaces de Niamh Lostwood
Son coeur palpite. Longtemps, Zile a cru que ce qu’il aimait dans son métier de libraire était les livres, la collection, la découverte. Au fur et à mesure des années, il s’est rendu compte qu’il se trompait. Ce qui l’a toujours passionné, ce qui réveille ses passions les plus profondes et qui fait grossir son coeur d’intérêt, ce sont Eux. Les écrivains, les écrivaines, toutes ces petites perles de création qui ont une affinité avec les mots et qui savent transcender grâce à leurs phrases. Ça a toujours été cela et ça le restera longtemps encore. Car l’homme ne s’est jamais senti aussi bien que sous le regard d’un artiste qui lui explique ce qui l’a poussé à écrire un roman, un manuel, ou n’importe quel autre type de livre. Aujourd’hui n’est pas différent des autres fois où il a eu la chance de rencontrer l’une de ces perles. Comme toujours, son coeur palpite et ses pensées s’affolent, se bousculant pour sortir sur ses lèvres et atterrir dans le monde.
Mais la politesse le retient de les poser.

Il écoute attentivement, sans se détourner, observant le regard de cette femme qui leur parle sans détour de ses expériences qui l’ont changé à jamais. Son admiration n’en est que plus grande. Il faut du courage pour écrire sur soi-même et Niamh Lostwood n’en est certainement pas dénuée.

La seule chose qui parvient à détourner l’attention de Zile est l’intervention d’un autre lecteur qui partage la même profession que lui — et le même avis sur la question qu’il soulève. Zile se permet de se tourner dans sa direction pour lui adresser un sourire ravi (il ne peut s’en empêcher, il aime bien trop rencontrer d’autres libraires). Il enregistre son visage dans sa mémoire et baisse brièvement les yeux sur l’enfant, une petite blonde,  qui le talonne. Se souvenant alors de sa propre fille, il jette un regard vers les rayons. Soulagé, il aperçoit Aelle qui présente sa tête des mauvais jours à un livre qu’elle tient ouvert dans ses mains.

Très vite, sa passion se rappelle à lui ; au diable sa fille et son air grognon ! Aux mots que l’écrivaine lui adresse, Zile répond après être certain qu’il ne coupera la parole à personne :

« Je vous remercie pour votre sincérité. Me permettez-vous de profiter de celle-ci pour vous poser la question que je pose à tous les écrivains et écrivaines que je rencontre ? Pourquoi, fondamentalement, avoir fait ce choix d’expression pour sensibiliser le monde et relater votre expérience et celle de William ? Pourquoi les mots ? »