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21 déc. 2020, 20:09
Un cadeau parfait  libre 
Décembre 2045

Ce RP est libre mais je n'ai besoin que d'une seule plume venez comme vous êtes !


Mais qu'est-ce que je fous là...

Tu avance prudemment dans cette petite boutique que tu n'a jamais visitée. L'endroit est assez grand et de multiples livres recouvrent les étagères. Tu cherches un cadeau pour Hannah et tu as la mauvaise impression de ne pas être au bon endroit. Tu te dandine sur tes deux pieds mal à l'aise. En observant les sorciers présents dans la boutique la sensation de ne pas être à ta place se renforce.

Il n'y as que des vieux ici.

Bon stop ! Les vacances arrivent bientôt et tu n'a pas envie de ne rien donner à Hannah. Il faut que tu trouve quelque chose. Il doit forcément y avoir quelque chose qui lui plaira parmi tous ces vieux bouquins et ces trucs d'écrivains. Pour cacher ton malaise tu avance et fait semblant de lire les résumés de certains livres sans vraiment t'intéresser à ce que tu as sous les yeux.

Tout ce que tu sais c'est que Hannah aime lire. Comme la plupart des Serdaigles, sauf toi. Un livre est donc l'objet qui t'a parru le plus logique mais là tu en doutes.

Tu ne sais même pas quels livres ta copine aime lire et tu compte lui acheter quelques choses ? Ridicule ! Tu ferais mieux de partir et de pleurer sous ta couette jusqu'à la fin de l'hiver.

Tu soupire de désespoir te sentant ridicule et complètement inutile. A quoi bon rester ici si c'est pour ne rien acheter ? Tu ne sais pas quoi faire. Partir les mains vides ou rester à tourner en rond ? Finalement tu décides de rester quelques minutes de plus en espérant avoir une illumination.

couleur : #8e7cc3 - Cinquième année RP - Filière spéciale

07 janv. 2021, 21:03
Un cadeau parfait  libre 
Dans la librairie, un silence presque religieux était installé, et les seuls bruits qui rompaient cette paix étaient des murmures à peine audible de connaisseurs à connaisseurs et les bruits venant de la caisse.
Pourtant un son cristallin, léger, empli la librairie tel un air printanier, avant de s'éteindre, léger, comme un note de regret. C'était le carillon de la sonnette qui retentissait ainsi; une personne venait d'entrer, et la sonnette près de la porte l'annonçait... En vain, puisque tous était affairé à trouver LE livre idéal. Ou LES livres idéaux.

C'était le cas cas d'Elowenn, qui, venant d'entrer, s'était figée au seuil, mortifiée par le son qu'elle venait de produire. Outrée, même, d'avoir rompu cette paix qui régnait en ces lieux!
Mais elle se reprit bien vite; aussi vite que se remit en place l'harmonie des lieux.
Elle avança, joyeuse, pleine d'énergie et d'espoir, confiante en sa propre capacité à dénicher les livres qui lui plairaient (ou à se ruiner des têtes aux pieds...) .

Le froid l'avait engourdie, mais elle ressentait avec bonheur la chaleur de la libraire -une chaleur qui venait des lieux mais aussi d'elle même, et qui la réchauffait extérieurement comme intérieurement.
En effet, dès qu'elle pénétrait en ce lieu, elle se sentait légère, heureuse: elle avait mis longtemps à l'identifier, mais elle savait maintenant que c'était de la joie de vivre.
Une sérénité l'envahissait immanquablement, et elle se sentait à sa place ici, parmi tant d'autres comme elle.
Elle savait qu'elle avait quelque chose à y faire; c'était une des rares fois où elle avait vraiment un but précis. Elle savait quoi faire, ne se sentait pas perdue. Elle savait avec qui elle était et avait confiance en eux, ce qui était précieux au vu du contexte actuel.
La situation était toujours -ou presque!- tendue; il y avait toujours une fausse note quelque part.
Mais ici, ce n'était pas le cas.

Elle ne pensait pas que tout était parfait, au contraire!
Il y avait plein d'imperfections: la librairie était bondée, des gens bouchait certains passages; les étagères étaient parfois si hautes qu'il faudrait des échelles; la queue au comptoir était estimée à plus d'une demi-heure; des hésitants passaient des quarts et des quarts d'heure devant les mêmes livres en ce faisant une telle scène qu'on aurait crut être au théâtre... Pour se rendre compte qu'on faisait la même chose au final!
Et c'était ce qui rendait les choses belles. On avaient presque tous les mêmes défauts, les mêmes tics -sentir l'odeur du papier neuf en feuilletant les livres et les comparer; regarder les livres avec une telle ardeur qu'on aurait dit de la folie; afficher le même sourire niais quand on dénichait une belle trouvaille...
C'était bourré de défauts, pourtant les défauts faisaient partie de chacun des clients, ce qui les rendaient amusants, acceptables, et, même si chacun râlait pour telle ou telle chose, c'était souvent avec un sourire entendu.
Et c'était beau.
L'amour était présent; et c'était en ces lieux que l'amour des livres vous portaient plus loin que vous ne l'auriez imaginer.

Mais Elowenn n'alla pas bien loin: Elle savait exactement ce qu'elle voulait en premier, et se dirigea vers son rayon préféré: les romans jeunesse.
Elle ignora royalement les petits albums, du type de ceux qui s’appelaient "le bestiaire du petit monstre", ou "la petite fille dans la Forêt interdite", et gagna les romans pour adolescent. Ici, maints romans de toutes sortes se côtoyaient: des tristes comme des joyeux, des histoires d'amour comme des histoires d'horreur.
Elle les ignora tous. Sauf un: "La marque".
C'était un livre qui avait été recommandée à Elowenn plusieurs mois plut tôt: elle se l'était procurée et l'avait dévoré jusqu'à la dernière page.
Elle avait découvert récemment que c'était une série, et qu'il y avait déjà le tome 2 de sorti, et n'attendait que d'être dans une librairie sorcière pour l'acheter.
Il y en avait une à Dingle -au moins-, mais le stock était épuisé, comme quoi elle n'était pas la seule à qui la série avait plut et elle espérait trouver son bonheur à Fleury et Bott.
Et c'était le cas.
Son cœur, comme un oiseau, voltigeait tout joyeux, comme dirait Baudelaire. ;)

Mais il y avait quelqu'un devant ce livre et elle. Une Serdaigle, qu'elle connaissait de vue... Lydia, peut-être.
Ou Louise. Ou Adulith.
Non, Adulith était une autre...
Bref. C'était une Serdaigle.
Elle avait en main le premier tome de "La marque", et lisait le résumé -quoique ses yeux, à y mieux regardé, semblait plutôt regarder le vide que le texte.
Le second tome si convoiter d'Elowenn se trouvait hélas derrière la jeune fille, et ne pouvait l'atteindre.

Tout à ses aises dans ce lieux, Elowenn n'eut aucun mal à aborder l'adolescente, tout en respectant les limites de la politesse:

"Excuse-moi, mais je voudrais un livre juste derrière toi. Peut-tu te décaler, s'il te plaît?
Au passage, ce livre est super, tu devrai le prendre si tu aime les atmosphères sombres et palpitants, et les histoires un peu...dramatique, mais qui restent rationnel et mature... ! "


@@Tami McCartey: ce texte est un peu long, je le corrigerais quand j'aurai les idées plus claire :)
J'espère que ça te plaît, n'hésite pas à me dire s'il faut changer quelque chose ^^

Un gros désolé à Tami McCartey si elle passe par là, je me suis trompée de mention :sweatingbullets:

Et s'envoleront les oiseaux blancs...
3ème année RP/ N'est plus sur le site!/ À bas les Ventouples!

13 févr. 2021, 16:28
Un cadeau parfait  libre 
Tu sursaute quand une voix retenti dans ton dos. Une fille qui doit avoir le même âge que toi te demande de te pousser. Tu la gène. Son visage t'est familier elle est sûrement dans la même maison que toi. Tu murmure un petit "désolé" et te décale de plus en plus mal à l'aise.

La jeune fille fini par te conseiller le livre que tu tenais dans les mains d'une voix enjouée. Elle a l'air de s'y connaître et de savoir ce qu'elle cherche. Et surtout elle a l'air à l'aise ici tout le contraire de toi. En l'observant tu remarque qu'elle observe la librairie comme si c'était l'endroit le plus intéressant au monde.

Tu l'observe plus en détail, elle a de longs cheveux noirs et des yeux d'une couleur que tu ne peux identifier. Du bleu peut être. C'est une Serdaigle tu en est sûre maintenant mais tu n'a sans doute jamais discuté avec elle car son prénom ne te dit rien.

Elle a sûrement déjà lu le livre et elle l'a sans doute apprécié vu comment elle en parle. Mais elle emploie des mots dont tu n'est pas sure du sens : "rationnel", "mature". Un livre peut être mature ? C'est quoi un livre immature ?

Tu arrête de te poser des questions pour chercher à lui répondre rapidement avant qu'elle s'en aille. Elle s'y connait, c'est indéniable, et c'est sûrement la seule aide que tu pourras trouver parmi ces vieux croûtons qui arpentent la boutique. Vite, trouve quelque chose à dire. Pas de trucs stupide fait un effort !

- Merci mais ce n'est pas pour moi. Je ne sais pas ce qui peut lui plaire... Je ne lit pas et je ne suis pas vraiment à l'aise ici.

Tu lâches un petit rire gêné. Tu ignore si ton histoire va l'intéresser mais tu n'a rien à perdre. De toute façon si tu ne trouve rien tu ira acheter une babiole. Il ne vendent pas des stylos ici ?

@Elowenn Isildür désolée pour l'attente :sweatingbullets:

couleur : #8e7cc3 - Cinquième année RP - Filière spéciale