Inscription
Connexion

31 janv. 2021, 19:20
 RPG  Autour des maux  U.B 
24 août 2045
Chemin de Traverse
2e année
@Unna Bright


Henry avait réussi à filler en douce. Son père était trop occupé à discuter avec un ami à lui dans le magasin pour les animaux de compagnie. Il souhaitait absolument qu’Henry se prenne un animal de compagnie. Il lui avait tout proposé : le rat, le chat, le crapaud, la chouette, le boursouflet. Mais Henry n’en voulait pas. Son père pensait bien faire, il voulait lui donner un animal pour qu’il ne se sente pas seul. Mais Henry n’était pas certain de pouvoir en apporter un à Poudlard. Mais quand bien même c’était possible, Henry n’en voulait pas. Il voyait bien le regard de pitié que lui adressait son père et il ne supportait pas ce regard. Alors qu’un ami de son père se soit trouvé exactement dans cette maudite boutique lui avait permis de se faire la malle.

Il avait marché, observant les devantures des boutiques sans grand intérêt. On avait beau être à la fin du mois d’août, l’affluence sur le Chemin ne désemplissait pas. Henry avait déjà fait ses courses pour la rentrée, il y a une semaine. Il n’avait accompagné son père que parce que celui-ci l’avait menacé de ne plus lui envoyer de lettre une fois à Poudlard. C’était petit de sa part, mais cela avait fonctionné. Et voilà Henry entrain de déambuler sur le Chemin de Traverse. Son père n’allait pas mettre longtemps à se rendre compte qu’il avait disparu.

Henry marcha encore, observant quelques boutiques avant d’entrer dans Fleury&Bott, sans avoir fait attention à l’enseigne. Lorsqu’il se rendit compte qu’il était à l’intérieur. Il retrouva alors un peu le Henry de l’année dernière. Il se remit à déambuler dans les rangées de bouquins, observant les tranches des livres. Les sujets étaient assez diversifiés. De la cuisine magique à des potins sorciers. Mais cela faisait longtemps qu’il n’avait pas ouvert un livre. Contrairement à l’année dernière où la première chose qu’il avait faite en rentrant du Chemin de Traverse avait été de lire le début de ses nouveaux livres. Cette fois-ci il s’était contenté de les jeter dans sa valise, presque avec dédain.

Alors il ne savait pas pourquoi, mais cette fois-ci, il s’était senti comme attiré par les rangées de bouquins. Il s’arrêta devant l’un d’eux. Un livre assez banal, presque la tête d’un livre Moldu. Il était intrigué par ce bouquin, mais il n’était pas certain d’avoir le droit de toucher le livre. Alors il restait planté là, le regard un peu vide. Étrangement pas grand monde n’étaient présent dans la boutique. C’était tout à fait différent de l’agitation du Chemin qui lui cassait les oreilles.

Finalement il se décida à attraper le livre pour en lire un extrait. Il n’avait pas sa bourse sur lui. C’était son père qui l’avait avec lui. Alors il ne pourrait que lire des extraits de bouquin. Il se plongea dans la lecture. Et pendant un bref instant le revoilà plongé un an en arrière. Il était presque redevenu le Henry de l’année dernière, un large sourire sur le visage. Mais ce moment était voué à être éphémère.

2e année RP/ Code coleur : #3d85c6

02 févr. 2021, 21:41
 RPG  Autour des maux  U.B 
Unna était venue faire ses traditionnelles courses de rentrée avec ses parents et son frère. Elle était ravie de retourner à Poudlard. Le château et ses habitants commençaient vraiment à lui manquer. Elle était impatiente de reprendre les cours, d'aborder de passionnants sujets d'étude et de pratiquer à nouveau la magie. Les titres des manuels à acheter pour cette deuxième année la faisaient déjà rêver.

Cette journée sur le chemin de traverse était importante pour elle car elle allait adopter un petit chaton. Elle attendait cela avec impatiente. Elle aurait un petit compagnon tout doux pour la réconforter lorsqu'elle se sentirait seule. Elle avait longuement hésité avec un hibou mais ces derniers n'étaient pas connus pour être tellement câlins. Et elle pourrait toujours continuer d'utiliser le hibou de son frère pour envoyer des lettres.

La rue semblait être en ébullition. Cette effervescence avait tout pour plaire à la jeune aiglonne. Comme tous les ans, chacun était parti de son côté pour faire ce qui lui plaisait. Ses parents iraient sans doute boire un verre après être passés chez Mme Guipure où sa mère allait régulièrement s'acheter une nouvelle robe. Son frère était déjà parti en direction du magasin des Weasley. Unna se dirigea spontanément vers Fleury et Bott, un de ses magasins préférés. Elle pouvait y passer des heures à flâner dans les rayons et à lire les résumés des beaux ouvrages qui attiraient son regard.

Elle poussa la porte et commença à parcourir les rayons. Ses doigts caressèrent quelques reliures. Elle profitait de ce moment, plongée dans cette odeur de livres si particulière et chère à son cœur. Elle remarqua alors un jeune garçon à l'épaisse chevelure blonde qui semblait complètement absorbé dans un livre. Il lui sembla qu'elle l'avait déjà vu en salle commune, il devait être à Serdaigle. Elle ne voulut pas le déranger, ces moments-là étaient si précieux. Elle regarda le rayon qui était devant elle, puis sortit de celui-ci l'ouvrage "Les sorcières ayant marqué l'Histoire de la Magie" et commença à lire la quatrième de couverture.

@Henry Shoftshire ^^

Il suffit de se souvenir d'allumer la lumière.
Quatrième année RP - Fiche - Réputation Couleur : #8000BF

03 févr. 2021, 21:53
 RPG  Autour des maux  U.B 
Le livre était ennuyeux. C’est tout ce qu’il inspirait à Henry. L’enrobage était destiné à attirer l’œil, mais la contenue était creuse, et c’est une insulte à toutes les contenues creuse. Il finit par soupirer longuement et le rangea là où il l’avait pris. Il fit alors glisser ses yeux le long des tranches. Et alors qu’il s’apprêtait à se saisir d’un livre, ce dernier lui fila littéralement entre les doigts. Enfin, le livre fille entre les doigts de quelqu’un d’autre. Il aurait pourtant juré être seul dans cette partie du magasin. Il relève la tête pour voir le visage d’une fille. Elle lui dit vaguement quelque chose, il doit la connaître de vue, mais sans plus. Alors inutile de chercher comment elle s’appelle s’il l’a su un jour il ne s’en souvient plus. Et quelle importance, comme s’il allait lui adresser la parole !

Il était bien jusqu’ici dans son petit monde, avec les livres, tout aurait presque pu paraître normal. Mais elle a percé sa bulle et le voilà retourné sur le plancher des vaches. Il soupire longuement, le livre avait l’air un tant soit peu intéressant. Mais elle venait de te le prendre des mains. Que faire ? Ne rien dire semble être une bonne option. Après tout, il ne devait pas être si phénoménal que ça… Le livre.

Il se dirigea vers un autre rayonnage dont le sujet était les potions. Certains ouvrages avaient un nom particulièrement complexe. Mais il les trouva relativement intrigants et se saisit d’un livre qu’il ouvrit à une page aléatoire. Elle était pleine de symboles qu’Henry ne comprenait pas. Visiblement ce n’était absolument pas de son niveau. Il inspecta le livre. Il ne semblait en effet pas tout jeune, surement un truc utile pour les études supérieures.

En parlant d’études supérieures, voir d’études tout court, le petit blondinet était toujours hésitant. Il ne s’était pas trop renseigné sur les filières possibles. Mais en tout cas si une filière proposait beaucoup de cours de potions et pas de cours de métamorphose, Henry la prendrait à coup sûr. Mais il aurait potentiellement de nouvelles matières l’année prochaine, alors il fallait qu’il choisisse judicieusement.

Il jeta un bref regard sur la jeune fille. Il lui semblait qu’elle était à Serdaigle, ils devaient donc certainement se connaître, mais elle n’était pas une personne mémorable si c’était le cas. Il faut cependant dire que le petit blondinet est resté relativement à l’écart du reste de se maison, à quelques exceptions près. Il s’était mis à aimer la solitude lui qui d’ordinaire aime être entouré. Quelque chose changeait en lui, et la seule chose dont il était sûr, c’est qu’il n’aimait absolument pas ça.

Il soupira longuement, et son regard blasé se posa sur la jeune fille, tenant toujours le livre ouvert sur la page « Symboles bizarres ». Était-ce pour ce donner une contenance, mais il ne put empêcher une réflexion de passer la barrière de ses lèvres :

— Si on ne compte pas la fée Morgane, les sorcières célèbres, ça se compte sur les doigts de la main..

Tu ignorais pourquoi tu avais parlé, d’ordinaire ce n’est plus toi qui entames les discussions, et tu ne réponds que quand c’est essentiel. Mais là, pour une raison étrange, cette réflexion a franchi la barrière de tes lèvres.

2e année RP/ Code coleur : #3d85c6

09 févr. 2021, 16:03
 RPG  Autour des maux  U.B 
Alors qu'elle venait de saisir le livre qui l'intéressait, elle se rendit compte que le garçon était maintenant tout près d'elle et elle eut l'impression d'avoir interrompu son geste. Mais il ne dit rien et s'éloigna quelques peu pour se saisir d'un autre ouvrage. Elle haussa les épaules et se dit que si vraiment ce livre l'intéressait, il pourrait toujours le lui demander.

Elle se plongea alors dans la lecture du sommaire de "Les sorcières ayant marqué l'Histoire de la Magie". Il y en avait vraiment beaucoup, certaines qu'elle connaissait bien sûr, mais un nombre important qui lui étaient inconnues également. Ce livre avait vraiment l'air passionnant. La jeune aiglonne avait vraiment envie d'en apprendre plus sur toutes ces femmes qui avaient marqué leur époque d'une manière ou d'une autre. Unna adorait les histoires, qu'elles fassent partie de la grande Histoire de la Magie ou pas d'ailleurs. Son père, qui était historien, lui avait transmis sa passion et c'était d'ailleurs une de ses matières préférées à Poudlard.

Elle alla à la page 417 et commença à lire l'histoire de Elladora Ketteridge. C'était une célèbre botaniste qui avait découvert les pouvoirs de la branchiflore. Mais elle n'avait évidemment pas fait que ça. Unna se rappela de sa carte de chocogrenouille. Il y avait bien plus de détails dans ce livre. La jeune aiglonne sentait que tout son argent de poche, qu'elle économisait depuis un moment, allait y passer.

Elle était tellement absorbée par sa lecture qu'elle ne vit pas que le jeune garçon avait de nouveau posé son regard sur elle. Elle ne s'attendait pas du tout à ce qu'il lui parle et sursauta légèrement lorsqu'il fit une remarque. Elle lui répondit du tac au tac :

- Vu l'épaisseur du livre, il y en a sans doute plus que ça, répondit-elle dans un petit rire.
Le livre faisait quand même plus de mille pages.

- Il n'y a qu'à regarder ses cartes de chocogrenouilles pour voir qu'il y a beaucoup de sorcières célèbres.

- Et d'ailleurs, tu savais qu'il y a beaucoup plus de femmes à des postes importants chez les sorciers que chez les moldus ? Au fait, je m'appelle Unna, et toi ?

Elle regretta un peu d'avoir tant parlé et donné son avis ouvertement à un quasi inconnu. Après tout, il n'avait sans doute aucune envie de connaître son opinion sur le sujet. Elle se dit alors qu'il avait peut-être fait cette remarque parce qu'il s'intéressait au livre.
- D'ailleurs, tu voulais peut-être le regarder ? lui demanda-t-elle en lui tendant le livre.

Bien sûr, Unna prévoyait de l'acheter, mais après tout, il n'était pas encore à elle, et elle pouvait bien le laisser le feuilleter s'il en avait envie.

Il suffit de se souvenir d'allumer la lumière.
Quatrième année RP - Fiche - Réputation Couleur : #8000BF

11 févr. 2021, 19:13
 RPG  Autour des maux  U.B 
Henry soupira, il regrettait d’avoir entrouvert les lèvres pour laisser s’échapper un flot de paroles. Il aurait pour ainsi dire fait mieux de ne rien dire. Alors il se renfrogna et reposa ses yeux sur l’ouvrage entre ses mains. Le poids du papier entre ses mains n’était pas négligeable et la reliure du dit livre devait être en cuir, ce qui expliquait en partie le fait qu’il devait le tenir à deux mains lorsqu’il était ouvert.

Il tourna la page, le sujet du livre lui échappait complètement, il ne savait pas de quoi il était question dans ce bouquin. Bien qu’il lui ait semblé que ce livre était davantage théorique que pratique. Ce n’était pas un de ces livres idiots qui expliquaient comment fabriquer une potion au fromage. Il était déjà bien plus intéressant que la plupart des ouvrages « sorciers » qui se trouvaient désormais chez son père. Les schémas partaient dans tous les sens si bien qu’Henry n’en comprenait pas vraiment le principe. Il soupira intérieurement. Le sujet lui avait l’air tout à fait passionnant, mais la compréhension, cette chère amie, venait à lui manquer.

Il en oubliait presque l’autre qui se trouvait désormais à quel pas de lui, il arracha ses pensées et son regard au livre de papier. Il fallait qu’il réponde après tous. C’était lui qui avait engagé la conversation, s’il n’avait dit mot, il ne se retrouvait pas dans cette situation, mélange de désintérêt et d’ennui. Mais qu’à cela ne tienne, il soupira avant de s’exprimer calmement, mais la lassitude était sensible dans ses mots :

— L’épaisseur d’un livre n’est aucunement gage de sa qualité. Les livres de Lockhart étaient épais, mais n’avaient pas plus intéressant qu’un tabloïd Moldu. (une pause) D’abord, qu’est-ce que c’est être célèbre ? Avoir son nom sur une Chocogrenouille ? Avoir l’Ordre de Merlin ? Quand tout le monde connait votre nom ? Tout le monde sait qui est Morganne ou Circé ou même Serdaigle. Mais qui est Gwendoline la Fantasque ? Après tout, elle est connue ici, mais tu crois vraiment que des sorciers brésiliens en ont entendu parler. Donc, non, il n’y a pas tant de sorcières ou de sorciers célèbres d’ailleurs.

Il avait exprimé le fil de ses réflexions d’une traite, à son plus grand étonnement. Il ne souhaitait au départ que lui faire la remarque que l’épaisseur n’était pas synonyme de qualité, reposer son livre et s’en aller. Mais il s’était laissé emporter à dérouler sa Psyché. Comme avant, ne peut-il s’empêcher de penser. C’était quelque chose qui s’était raréfié, peu de choses attiraient désormais son intérêt et il se laissait d’ordinaire dériver. Mais là, c’était lui qui menait sa barque. Alors même s’il ne savait pas sur quel cours d’eau il s’était engagé, il était bien décidé à l’explorer de bout en bout.

Il repensa ainsi à la dernière phrase, enfin l’avant-dernière pour être exact. C’était quelque chose qu’il avait remarqué, lorsqu’il était à l’école, il avait eu plus d’enseignants que d’enseignante, mais le monde magique semblait bien plus ouvert sur la question. La plupart de ses professeurs l’année passée étaient des femmes, la directrice aussi, la cheffe du monde magique aussi. Les sorciers semblaient, paradoxalement, plus tolérants sur la question. Il ne put s’empêcher d’émettre une petite de ses pensées :

— Je n’aime pas l’idée de recruter à un poste une personne, uniquement parce qu’elle est une femme. Après tout, pourquoi ne pas donner un poste à un homme parce que c’est un homme ? L’argument marche dans les deux sens. Si on donne un poste à n’importe qui, je pense que le fait qu’il soit un homme, une femme ou un être magique d'ailleurs. On s’en fiche complètement, ce sont ses qualités, ses compétences. Je n’aime vraiment pas cette idée de vouloir remplir les trous en quelque sorte.

Il se tut, instinctivement, il espérait que la jeune fille pourrait l’amener dans une réflexion intéressante, si jamais ses réponses s’avéraient creuses, alors il partirait. Il ne voulait pas de discussions creuses en ce moment, il fallait captiver son intérêt. Alors il se replongea dans son livre attendant qu’elle lui réponde. Il ne releva pas la tête et lui dit absorbé de nouveau par sa lecture :

— Non, tu peux le garder, celui-là m’a l’air plus captivant.

2e année RP/ Code coleur : #3d85c6

05 avr. 2021, 12:09
 RPG  Autour des maux  U.B 
Le jeune garçon avait l'air plus qu'ennuyé par les paroles qui sortaient de la bouche d'Unna. Il soupira même ouvertement avant de se replonger dans la lecture de l'ouvrage qu'il avait dans les mains sans lui accorder la moindre attention. La jeune aiglonne ne lui en tint pas rigueur. Elle n'était certainement pas du genre à se laisser intimider ou encore déstabiliser par une personne antipathique. Elle avait pris pour habitude de toujours rester positive. Avec tout ce qui pouvait arriver dans la vie, on aurait vite fait de passer ses journées à déprimer. Et sa mère lui avait appris qu'il ne fallait pas se laisser atteindre par les personnes négatives ou bien désagréables. Il ne fallait rien prendre personnellement. L'attitude de ce jeune homme n'avait sans doute rien à voir avec Unna. Il devait avoir ses propres problèmes qui l'envahissaient et ne lui permettait pas d'être simplement détendu et de profiter de ce qui pouvait se présenter à lui dans la vie.

Il se décida tout de même à lui répondre mais on sentait une lassitude extrême dans le ton de sa voix. Unna ne se laissa pas démonter et elle répondit avec bienveillance, comme toujours.

- Je suis parfaitement d'accord avec toi. L'épaisseur du livre n'a rien à voir avec sa qualité. Ce n'est pas tellement la célébrité qui m'intéresse dans ce livre mais plutôt ce que ces femmes ont pu accomplir d'intéressant. Pour moi, on est célèbre lorsqu'on a pu apporter quelque chose d'important et d'utile au monde. Ou bien que notre histoire montre l'exemple, apporte quelque chose, fait réfléchir. Et cela m'importe peu que le monde entier connaisse ces personnes ou non.

Le jeune Serdaigle fit une pause, il semblait réfléchir. Puis il rebondit sur sa dernière remarque sans prendre le temps de se présenter à son tour.
- Je suis tout à fait d'accord à ce sujet aussi. Une personne devrait être choisie selon ses qualités et ses compétences et aucunement sur son genre ou son statut de sang par exemple. Mais malheureusement, ce n'est pas le cas. Les femmes ont longtemps été ignorée voire rabaissée. Être une femme est un facteur discriminant en soi et à compétences égales, on choisira plus facilement un homme à un poste tout simplement parce que c'est un homme. Il ne faut pas se voiler la face. Mais ayant étudié les moldus avec mon père, il m'a montré que ce phénomène avait moins cours chez les sorciers et je trouve que c'est une bonne chose, pas toi ?

Le jeune garçon ne voulait apparemment pas de son livre, et c'était tant mieux. Elle se demandait comment allait tourner la conversation. Même si son interlocuteur n'avait pas l'air d'être une personne "facile", cela ne la dérangeait pas vraiment. Elle n'était pas du genre à se vexer facilement et elle aimait découvrir de nouvelles personnes et de nouveaux points de vue. Elle décida de réitérer sa demande et au pire, s'il l'envoyait balader, elle irait acheter ce nouveau livre et se plonger dans sa lecture.

- Tu ne m'as toujours pas dit comment tu t'appelais ? Tu es à Serdaigle aussi, non ? lui demanda-t-elle en souriant.

Il suffit de se souvenir d'allumer la lumière.
Quatrième année RP - Fiche - Réputation Couleur : #8000BF

14 juin 2021, 16:54
 RPG  Autour des maux  U.B 
Le petit blond était partagé entre deux sentiments opposés en écoutant la définition de la célébrité que la jeune fille se faisait. L’exaspération, et une petite pique d’intérêt, elle ne semblait pas idiote, mais elle parlait beaucoup. Comme Jacob d’ailleurs, bien qu’elle semblât plus jeune. Chez Jacob, son flot de paroles était lassant, mais ses pensées tout aussi intéressantes, certes, il parlait beaucoup, mais toujours pour dire quelque chose. La position défensive de la jeune fille l’agaçait, il cherchait à parler pas à l’attaquer. Si elle se sentait attaquée par ses paroles alors la discussion ne serait qu’un duel verbal, et ça n’intéressait absolument pas le jeune Serdaigle.

Était-ce sa faute, faut croire que non, il avait simplement fait une petite réflexion, qui ne se voulait pas sexiste de surcroît. Les paroles de la jeune femme étaient erronées et il ne put s’empêcher de lui faire remarquer.

— Si on applique ce que tu dis, je pense que tu sera d’accord, le Poussos c’est utile, ça répare les os cassés et autres choses. Pourtant, est-ce qu’on connaît son inventeur, parce que le Poussos, aux dernières nouvelles, ça ne pousse pas sur les arbres ? Tu vois le souci avec ce que tu dis ? Combien d’illustres anonymes féminins ne sont pas dans ce livre. Et puis d’abord, c’est quoi être utile ?


Question à laquelle lui-même n’avait pas la réponse d’ailleurs, tout comme celle de savoir ce que c’était d’être célèbre. Cependant, il semblait que la jeune fille soit d’accord avec lui au moins sur la tolérance « toute relative » des sorciers.

— Je pense pas qu’on peut dire que les sorciers soient des modèles non plus, il n’y a qu’à voir les discriminations diverses et variées dans le Monde sorcier. On n’est pas beaucoup mieux que les Moldus à ce niveau. Parce que bon quand il s’agit de s’entretuer, les sorciers comme les Moldus ont beaucoup d’imaginations. Mais on s’éloigne du sujet. Moi, c’est Henry au fait.

Le jeune blond ignorait quoi dire, à vrai dire, il ne trouvait rien à rajouter à ses propos, non pas qu’il pensait avoir trouvé la réponse, mais simplement qu’il trouvait celle de son interlocutrice insuffisante, ce n’est d’ailleurs que maintenant qu’il remarquait qu’elle était à peu près de son âge. Il se fit également la réflexion qu’il ne connaissait pas grand monde à Serdaigle : Eileen, Éridan, les deux préfets, Alyonna… C’est à peu près tout. Il allait peut-être devoir un jour faire davantage connaissance avec ses camarades. C’était peut-être l’occasion, même s’il ne nourrissait pas un grand espoir à ce sujet.

Milles excuses pour ce retard

2e année RP/ Code coleur : #3d85c6

08 août 2021, 19:36
 RPG  Autour des maux  U.B 
La conversation s'était quelque peu adoucit. Au fond, peut-être que ce garçon voulait simplement discuter. Elle s'était sentie légèrement agressée par toutes ses questions et avait eut l'impression qu'il cherchait simplement à la contredire, mais au fond peut-être pas. C'était si facile de se mettre sur la défensive lorsque quelqu'un n'est pas d'accord avec vous, mais ce n'était certainement pas ce qu'elle cherchait. Il se posait vraiment beaucoup de questions ! Cela finit par l'amuser et elle lui sourit avant de répondre.

- J'avoue que je ne sais pas qui a inventé le Poussos mais l'information doit bien se trouver quelque part. Bien sûr, je ne pense pas que ce livre ait pour ambition d'être exhaustif. Ce qui me plait, ce sont les histoires. Qu'elles soient anonymes ou connues de tous, qu'elle soient véritables ou fictives, que cela concerne des sorcières ou des sorciers, des moldus ou même des créatures, les histoires me transportent. Voilà pourquoi j'adore les livres. Et pour ce qui est de la définition du mot "utile", je ne suis pas un dictionnaire, répondit-elle en riant.

Il continua sa réflexion sur les différences entre le monde sorcier et le monde moldu.
- Oui, je suis d'accord, les sorciers sont loin d'être parfaits ! Il n'y a qu'à regarder les évènements de cette dernière année. Ce monde est d'une telle violence, ça me déprime parfois. Mais j'essaye de rester positive. Je suis sûre qu'une solution sera vite trouvée pour vivre un peu plus en paix. Après tout, ça faisait des centaines d'années que l'on arrivait à peu près à cohabiter avec les moldus.

Unna ne pouvait s'empêcher de penser qu'il cherchait un soucis dans chacun de ses propos. Une de ses remarques résonna dans sa tête "Tu vois le souci avec ce que tu dis ?". Mais peu importait après tout. Il ne lui semblait plus aussi désagréable maintenant. Il finit même par lui dire son prénom. Et puis, elle aurait sans doute l'occasion de le croiser à Serdaigle, autant avoir de bonnes relations.

Elle voulut partir sur une conversation moins sujette à controverse :
- Tu viens souvent ici ? Qu'est-ce que tu aimes comme genre de livres ?

À mon tour de m'excuser pour mon retard :sweatingbullets:

Il suffit de se souvenir d'allumer la lumière.
Quatrième année RP - Fiche - Réputation Couleur : #8000BF