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04 juin 2020, 22:45
Fléau des humains !  L.G.   RP+ 
COURANT AOÛT 2043 - NON LOIN DE LA BOUTIQUE

Contrairement à ce qu'elle avait toujours connu, de la première rentrée de Diarmuid alors qu'elle n'avait que quatre ans à l'année dernière, la famille O'Belt ne faisait pas ses courses de rentrée la veille du départ du Poudlard Express. Ne croyez pas qu'ils faisaient cela dans la précipitation ou qu'ils procrastinaient. Loin de là. Ils passaient commande par hibou de ce qui était possible et le jour venu, récupéraient le tout et procédaient aux derniers ajustements comme les essayages de robes. Mais l'année 2043 semblait être un tournant pour les irlandais puisque les deux cadets venaient avec leurs deux parents au milieu du mois. Parmi les achats à effectuer, les robes d'école - mais aussi des tenues pour une soirée organisée par Briac et Cathleen O'Belt - sans compter les ingrédients de potions que la mère de famille ne pouvait fournir elle-même ou encore les livres qu'ils ne trouvaient pas toujours chez leur libraire habituel.

En cette belle après-midi, la plus jeune membre de la famille se dirigeait, seule - à sa grande et agréable surprise -, vers la boutique de Madame Guipure. Son père et son frère avaient pris la direction de Fleury & Bott et sa mère venait de la laisser à quelques pas de la boutique pour rejoindre Apothic'herbes. Ennis, se demandant encore si c'était réellement une marque de confiance ou bien un test, observait la devanture de la boutique où elle devait pénétrer. A l'intérieur l'attendrait une longue séance d'essayage pour des robes d'école neuves - même si elle n'avait pas tant changé de stature - mais aussi pas moins de 4 nouvelles tenues de villes et une de soirée. Rien que cela. Mais c'était le standing voulu par ses parents. Toujours commencer l'année avec des affaires neuves. Pourtant sa garde robe aurait pu fournir au moins deux camarades, mais ça la châtain n'en avait pas tant conscience. Elle avait toujours connu cette façon de vivre et ne faisait sans doute pas assez attention au monde autour d'elle.

Elle resta un moment à regarder les robes qui s'étalaient sur des mannequins derrière la vitrine puis se décida à faire ce qu'elle était venue faire. Surtout qu'il était préférable pour elle que sa mère la retrouve au moins en plein essayage quand elle la rejoindrait. Mais avant de commander à ses jambes de se mettre en mouvement, elle sorti sa bourse pour y loger l'argent confié par sa mère pour payer. Pour être certaine de la somme de départ et mettre les pièces d'or en sécurité. Puis elle pris la direction de la porte d'entrée du magasin de vêtements sorciers, laissant derrière elle un gallion tombé par mégarde lors de sa manipulation.



@Leo Ginger
Le titre est une citation tirée d'Antigone de Sophocle

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et à partir du 05/01/48- Avatar par A. Davis

07 juin 2020, 17:58
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Oh purée! Une nouvelle surprise attendit Leo, ranimant l'air hébété qui avait déjà orné sa figure quelques instant auparavent. En effet, la fillette venait tout juste de se remettre du fait qu'elle venait de traverser un mur. Un vrai mur fait de réelles briques. Enfin, elle ne l'avait pas traversé, pour être exacte. Elle avait d'abord enchainé une combinaison de coups sur les briques (la gamine avait pris le soin de regarder plusieurs fois si personne ne se trouvait près d'elle à cet instant-là, redoutant le ridicule qu'elle dégagerait si jamais quelqu'un la voyait tapoter un mur), avant de constater avec grande surprise que les blocs de pierre bougèrent, se mélangèrent et se réordonnèrent jusqu'à dégager un passage.

La voilà de l'autre côté du mur. Devant elle s'étendait une rue pavée, bordée de bâtiments de pierre et de bois au dessus des portes desquels étaient accrochés des enseignes colorées de toutes les tailles et formes. Une certain tumulte animait le décor, un flot de personnes qui sortaient et entraient d'une boutique à l'autre, flânaient en long et large, ou s'écrasait le nez devant les vitrines de magasins. Leo n'avait encore jamais rien vu de tel. Elle ne tarda pas à remarquer les chapeaux pointus sur la tête des uns, les chouettes que d'autres transportaient dans des cages et les sachets de sucreries colorées entre les mains de quelques gamins.

Flottant quelque part entre l'étonnement, l'émerveillement et l'appréhension, Leo s'avança lentement. Bientôt elle fut happée par le flot d'humains mouvants et se laissa porter par le courant. De temps en temps, elle s'arrêtait pour jeter un coup d'oeil à une vitrine d'exposition. Elle avait pu voir des chaudrons et toutes sortes de bocaux contenant des ingrédients étranges et pour la plupart peu appétissants. Elle avait longé une animalerie et une librairie, et avait dû se mettre sur la pointe des pieds pour jeter à ce que contenait une vitrine devant laquelle s'était amassé un groupe de jeunes, avant de constater avec un mélange de déception et d'incompréhension qu'il s'agissait juste d'un balai au manche étrangement courbé. Elle ne comprenait pas en quoi cet objet pouvait les fasciner autant. Peut-être que le ménage était à la mode dans le monde des sorciers. Peut-être même que les balais nettoyaient le sol de manière entièrement autonome, ce qui serait - elle devait l'avouer - assez pratique. Si elle s'était attardé un peu devant la vitrine, elle aurait remarqué qu'elle était complètement à l'ouest. Mais trop rapidement, la fillette avait passé son chemin.

Leo savait qu'elle devait tout d'abord se rendre à la banque, pour échanger sa monnaie contre de l'argent qu'elle pourrait dépenser ici. Une étrange créature ayant tout droit pu sortir d'un Seigneur des Anneaux s'occupa de son transfert d'argent et lui nomma rapidement les différentes pièces qu'elle avait reçu et peu de temps après, la rousse était à nouveau dehors. Pourvu que ce que lui avaient donné Gran'da et Gran'ma allait suffire pour couvrir les frais de toutes les fournitures. Car la liste qu'elle avait reçu était longue. Ne sachant pas trop par quoi ni par où commencer, Leo gagna le bord de la rue, pour entrer dans une première boutique. D'ailleurs, une fillette qui devait à peu près avoir son âge semblait également en train de se diriger vers l'entrée du magasin. C'était plutôt bon signe. Leo décida de la suivre, faisant attention de ne pas la perdre de vue au milieu des passants.

Alors que son regard était scotché au dos de la brune, Leo vit quelque chose tomber près d'elle. Elle put distinguer l'éclair doré et entendre le bruit métallique que produisit la rencontre de l'objet avec la pierre, mais la fille ne semblait pas s'en être rendue compte. Leo s'avança jusqu'à l'endroit, puis se baissa pour récupérer l'objet. C'était une pièce. La fillette reconnut la couleur dorée de celle-ci, et le dragon qui ornait le côté aplati. Elle avait quelques unes de ce modèle dans son porte-monnaie, mais c'était de loin celui qui se faisait le plus rare. Durent une fraction de seconde, la gamine pensa à l'empocher discrètement, mais s'en dissuada bien rapidement. Tout ici était tellement étrange. Elle ne savait pas quel genre de sentences attendait les voleurs ici. Il fallait mieux s'informer et s'habituer un peu à ce nouveau milieu avant de jouer les garnement. Bien décidée, Leo se hâta à la poursuite de la fille. Doucement, elle lui tapota l'épaule, tandis qu'elle l'interpella:
"Hé, Aehm...euh yo! Je crois que tu as laissé tomber ça."
Leo lui tendit la pièce.

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Flash McQueen, Flash McWin

16 juin 2020, 22:15
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Ennis parvenait plus ou moins facilement à slalomer entre les adultes présents dans la rue quand une main vint frapper légèrement son épaule. Une voix accompagna la main, une voix jeune, une fille à peine plus jeune qu'elle. Mais qui parlait dans un langage familier auquel Ennis n'avait pas du tout l'habitude. Le genre de langage qui lui tirait une grimace ou faisait froncer les sourcils.

Cependant, malgré cette forme incertaine le fond méritait son attention. "Laisser tomber ça? Ça quoi?" Elle se retourna vers l'autre enfant et se retrouve face à ce qui pourrait s'apparenter à un OVNI pour elle si elle savait ce que c'était. Les sorciers n'avaient pas vraiment d'objet comparable. L'une des multiples questions qui lui vient à l'esprit fût "fille ou garçon?" Mais son cortex préféra les laisser de côté pour s'intéresser au fameux "ça" une pièce d'or. Un gallion. Que lui tendait la rousse - elle était quasi certaine qu'il s'agissait d'une fillette.

- "
Merci!" Dit elle simplement de son fort accent irlandais en récupérant son bien pour le ranger dans sa bourse. Elle souffla quelque chose de peu intelligible sur sa mère dans le même temps avant de se concentrer à nouveau sur sa sauveuse. Le mot était à peine fort dans ces circonstances.

- "
Il s'agit de l'argent pour payer la boutique," elle désigna la devanture de Madame Guipure, "Mère n'aurait pas apprécié." Mais comme elle serait déjà bien trop étendu, elle écouta sa phrase pour parler d'autres chose. Noyer la sirène si elle pouvait le dire ainsi. Mais comment. A la dégaine - elle avait appris ce mot argotique auprès de ses camarades l'année passée sans jamais vraiment oser le prononcer - de l'inconnue, elle devait venir du monde moldu. Un monde loin du sien tant par les us et coutumes que par les moyens. Pas que cela la dégoûtait mais elle ne savait jamais trop quoi dire ou penser dans ce genre de situation. C'était mal venu de débuter une conversation ainsi non? La châtain au carré fraîchement coupé réfléchissait.

- "
De quelle région viens tu? Je n'ai pas reconnu ton accent." Elle venait là de mettre en application une des instructions maternelles. Et, même s'il elle aurait mieux fait de se présenter au moins avait elle choisi un sujet neutre qui ne devrait pas porter à conséquences. Sauf si elle restait plantée au milieu de la rue sans faire ce pourquoi elle était présente.

- "
Peut-être que nous pourrions discuter tout en faisant nos achats de vêtements pour Poudlard? Enfin, si c'est ce pour quoi tu es là bien sûr." Encore une petite pirouette durement acquise. Ne restait plus qu'à reprendre sa courte route vers l'antre des tissus en tout genre.

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13 juil. 2020, 09:43
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La fille se retourna et le regard de Leo se posa sur un visage en forme de diamant orné de deux amandes dont les prunelles avaient une jolie couleur noisette. Un simple "merci" s'échappa des lèvres de l'inconnue. Leo crut reconnaître l'accent irlandais qui teintait ses paroles, sans toute fois en avoir la certitude. Le meilleur ami et co-tenancier du petit pub de son Gran'Da avait des sonorités similaires dans la voix. Mais ses mots sonnaient beaucoup plus rauques et rustique que celles de la fillette. Tandis que cette-dernière expliquait quelque chose sur le galion en question, Leo en profita pour la détailler de haut en bas sans aucune gêne. La main dans laquelle elle venait de déposer la pièce semblait soignée. Tout comme le reste de la fille, en fait. Cheveux plutôt soyeux, une de ces robes noires que tout le semblait porter ici - et même si c'était la première fois qu'elle en voyait, Leo reconnut que celle-ci était particulièrement élégante et impeccable - et au pieds, une paire de chaussures immaculées. En y réfléchissant de plus près, Leo n'était plus si étonnée que la fille n'ait pas semblé plus scandalisée ni reconnaissante que ça d'avoir perdu puis retrouvé sa pièce d'or.

Leo suivit le regard de la brune qui désigna une boutique non-loin d'elles. Sur la devanture d'un bois peint d'une couleur violacée, la rousse lut l'inscription "Madame Guipure" en grandes lettres élancées et dorées. Au-dessus de la porte d'entrée trônaient une paire de ciseaux de la même couleur. Un rapide coup d'oeil sur les habits exposées dans la vitrine vint confirmer les pensées de Leo: il devait s'agir d'une boutique qui vendait des fringues. Non , pas des fringues: des accoutrements sorciers de tout genre, allant des classiques chapeau pointus à des robes plus extravagantes. Les lettres dorées et les bois sculpté de la devanture aspiraient à une boutique haut-de-gamme, ce qui inquiétait quelque peu la gamine. Mais bien rapidement, elle fut distraite par la fillette qui reprit la parole. Oubliant ses tracas, Leo lui répondit non sans un peu de fierté:

"Liverpool! C'est plus au nord et au bord de la mer. Assez loin, en fait; figure toi que j'ai fait presque deux heures et demie de train pour venir à Londres!"

Deux heures et demie, c'était immense pour l'anglaise. Elle n'avait jamais voyagé aussi loin. Sa Gran'Ma avait fait le trajet avec sa petite fille, et pendant que celle-ci avait pénétré dans le pub à l'étrange nom de Chaudron Baveur, la vielle dame avait décidé de descendre la Charing Cross Road pour se promener un peu au bord de la Tamise. Elles avaient convenu de se retrouver au même endroit deux heures plus tard. Leo espérait avoir le temps de se procurer toutes les fournitures de la liste. Encore fallait-il qu'elle aille droit au but et évite de traîner devant les vitrines de choses qu'elle ne pourrait de toute manière pas s'offrir. Pas facile, quand on mettait pour la première fois les pieds au Chemin de Traverse. Pour commencer, il allait falloir trouver les bonnes boutiques! A croire que la brune venait de lire dans ces pensée, elle lui proposa d'acheter les vêtements ensemble. Voilà qui allait faciliter la tâche, du moins était-ce ce que croyait la jeune fille.

"Ce serait chouette! Je sais pas exactement comment ça marche pour les fournitures, tu pourras m'aider! Y a quand même des choses très bizarres sur la liste."

De la poche intérieure de sa veste, Leo sortit sa petite bourse en cuir, un emballage de chocolat vide et finalement le recherché parchemin sur lequel étaient listées toutes les fournitures et en lut quelques-unes à voix haute:

"Un chaudron, un télescope..."

Son regard survola quelques lignes, avant de rester accroché à un mot particulier qui lui valut une exclamation de surprise:

"Gants protecteurs en cuir de DRAGON!? Mais ils doivent avoir une case en mois! Depuis quand ça existe, les dragons? Genre ils parlent de vrais dragons? Genre du style comme Krokmou, le p'tit dragon dans le film, euh bah, Dragons!"

Leo se mit à réfléchir quelques secondes, pour finalement ajouter, pensive:

"Ouais, enfin, possible que tu l'aies pas vu. C'est un peu vieux, quand-même, il doit bien avoir une trentaine d'années. C'est mes grands-parents qui me l'ont montré. Enfin bref, donc les fournitures...Robe de travail et cape d'hiver. C'est là qu'on trouve ça?"

Leo désigna la devanture de la boutique devant laquelle elles se tenaient, celle que l'autre fille avait déjà montrée quelques minutes auparavant. Elle avait à nouveau fourré le papier de chocolat dans sa poche, mais tenait toujours les deux objets. Brandissant le parchemin de fournitures dans une main, tandis que l'autre secouait la petite bourse pour faire tinter quelques pièces, Leo s'élança vers la porte. Alors qu'elle s'apprêtait à ouvrir la poignée, la gamine se retourna:

"Dis, tu connais à peu près les prix des éléments de la liste? Ce qui est plus cher, ce qui l'est moins? Parc'que j'ai certainement pas envie de retourner à la banque pour discuter avec ces espèces de...de créatures cheloues, si jamais j'ai pas assez. "

En réalité, c'était plutôt qu'elle avait déjà échangé tous ses livres en monnaie sorcière, et que si ce qu'elle avait à présent n'était pas assez, elle allait se retrouver embêtée. Mais l'autre n'était pas obligée de le savoir, ça. Autant mettre la faute sur les petits bonhommes de Gringotts.
Dernière modification par Leo Ginger le 04 août 2022, 01:17, modifié 1 fois.

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Flash McQueen, Flash McWin

14 juil. 2020, 22:43
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Être regardée ainsi de la tête aux pieds - sans aucune gêne, aucune, comme une créature magique exotique dans un cirque de présentation - par l'autre fillette avait quelque chose de foncièrement dérangeant. Et ça ne lui plaisait pas. Vraiment pas. C'était impoli et dérangeant. L'irlandaise se retint de faire un réflexion à ce sujet, préférant la laisser parler. Elle venait donc du nord de l'angleterre et était sans doute nés-moldus. Une sorcière de parents sorciers n'aurait certainement pas pris un train pour venir jusque Londres. Eux même était arrivés par portoloin au Ministère anglais depuis l'Irlande avant de prendre une cheminée jusqu'au Chaudron Baveur.

Voilà qu'elle se demandait ce qui lui avait pris de proposer son aide quand elle compris tout ça. Enfin. Si elle le savait. La châtain avait fait cette proposition par simple politesse. Dans son milieu ces propositions polies seraient généralement refusées. Mais malgré un an à Poudlard à côtoyer des personnes de toutes horizons et l'allure de la rouquine, elle n'avait pas pensé à faire attention. Idiotie.

- "
Allons-y," proposa-t-elle en indiquant la rue à traverser. Maintenant elle ne pouvait plus la laisser la sans être grossière. Meme si la suite de la discussion allait être compliquée. Une née-molduse totalement ignorante du monde sorcier... elle n'avait pas vraiment prévu de devoir orienter quelqu'un.

- "
Je pourrais toujours te donner quelques indications. Mais je dois rejoindre ma mère après être passée chercher mes robes." Voilà qui était déjà réglé pour la suite. Mais pour le présent tout était à faire.

Les deux enfants se trouvaient maintenant devant la porte de la boutique de vêtements. Porte que la plus âgée poussa pour entrer. Elle la maintint quelques secondes afin que la plus jeune puisse pénétrer à son tour dans le lieu.

- "
Les robes d'école sont par ici." Dit-elle en lui indiquant la gauche et en s'y dirigeant. Elle savait qu'un vendeur ou une vendeuse n'allait pas tarder. En attendant elle détaillait les modèles sur le portique. Pour le peu qu'il y avait à détailler puisque les tenues d'école étaient strictement identiques. Seules les tailles changeaient. Non les plus beaux vêtements étaient de l'autre côté de la boutique. Côté ou devrait se rendre la jeune O'Belt juste après. Sauf si la personne qui venait les voir décidait de tout faire dans ce rayon.

- "
Quelqu'un devrait bientôt arriver. Il ou elle prendra tes mesures pour faire tes robes. Celle de l'école sont très banales. Noire. Et une forme très ordinaire. Beaucoup de nés-moldus affirment que cela ressemble beaucoup à une... une ga... gabarbine je crois. Un manteau si j'ai bien compris." Ennis se tourna vers l'autre fillette qui avait été étonnée par la présence d'un chaudron sur sa liste. D'après ses camarades nés-moldus dans les écoles qu'ils fréquentaient, l'uniforme était souvent fourni et ils devaient acheter de quoi écrire et parfois leurs livres. C'était tout.

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05 août 2022, 00:44
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D’un léger hochement de tête, Leo remercia la sorcière - ça lui faisait toujours un peu étrange de formuler mentalement ce mot associé à une personne en chair et en os - qui lui tenait la porte jusqu’à ce que la rousse ait franchi l’entrée de la boutique. Son regard balaya l’espace de vente, s’arrêtant quelques instants sur les éléments que la brune évoquait. Ouah. Cela n’avait absolument, strictement rien à voir avec les magasins de vêtements qu’elle connaissait. Pas que la banque ait eu à voir avec les banques qu’elle connaissait, toute la rue d’ailleurs n’avait rien à voir avec les rues commerçantes de Liverpool, mais…

Oh. Soudainement, la jeune fille arracha son regard d’un série d’espèce de manteaux sombres suspendus à sa gauche pour le poser sur sa guide improvisée, l’étonnement au fond des prunelles. Quelqu’un allait venir prendre des mesures ? Prendre ses mesures ? Pour ensuite fabriquer une robe… en fonction de ses mesures ? Elle essaya d’imaginer un couturier ou une couturière jonglant habilement entre épingles, mètres et ciseaux et elle-même debout, au centre de l’attention… le tout pour une robe que l’autre qualifiait de banale. L’image prenant forme dans son esprit était tellement absurde qu’un rire lui aurait certainement échappé si elle n’avait pas été aussi choquée.

Ok non, stop, stop stop. Peut-être que son aînée n’avait pas encore saisi, mais…

Euhm…

En réalité, c’était tout simple. Et pourtant, l’anglaise avait pendant un court instant du mal à sortir les mots correspondants. Leo passa une main dans ses boucles rousses. Est-ce qu’elle était embarrassée ? La pensée qu’elle pourrait l’être la gênait en fait bien plus que la situation en elle-même, alors elle secoua brièvement la tête avant de lâcher d’un ton nullement honteux :

C’est que je n’ai pas les moyens financiers pour acheter des robes faites sur mesure.

Elle haussa les épaules, avant de reprendre :

Mais c’est gentil de m’avoir montré ! Est-ce que par hasard tu connaîtrais aussi un endroit où on peut acheter des habits normaux ? Sans mesures ? D’ailleurs est-ce que ces… robes… longues… uniformes… ‘faut les porter tout le temps à Poudlard ? Ou est-ce qu’il est autorisé de porter ses propres habits aussi ? J’ai vu les sorciers dans la rue, c’est dingue la mode d’ici ! Dans les rues de Londres ça passerait à tous les coups pour un drôle de déguisement.

Ah non, elle ne s’imaginait pas mettre les pieds devant chez elle à Liverpool dans une de ces longues capes. D’ailleurs, elle ne s’imaginait pas tout court dans une de ces longues capes, même si c’était pour traverser le Chemin de Traverse où elle ne ferait que se fondre dans la masse. Il ne lui restait plus qu’à croiser les doigts pour que le fameux uniforme ne soit pas obligatoire du réveil au soir au château.

@Ennis O’Belt je passe un coup de balai par ici (mais pas de Comète :ninja: )

mot souligné : NaNoWriMo J4 (en retard)

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02 sept. 2022, 22:37
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Ennis, qui n'avait ni vraiment l'habitude des nés-moldus complètement perdus ni des personnes dans le besoin en terme de finance, n'avait absolument pas remarqué la gêne de la petite rouquine qu'elle avait croisé dans la rue et proposé d'accompagner à l'intérieur de la boutique. Elle ne la regardait d'ailleurs que peu, la main faisant glisser le tissu certes de qualité mais très classique des robes d'école. Et puis, la réponse que la plus jeune l'avait tirée de sa contemplation passive et évasive. Ah... Peut-être qu'elle s'était mal exprimé... "Les mesures c'est pour te donner des vêtements à ta taille et faire éventuellement des ourlets. Les uniformes ne sont pas faits," elle avait insisté sur ce mot. Seuls les plus riches faisait ce genre de frais. Même ses parents optaient pour les uniformes standard, quoi qu'ils les prenaient dans la gamme la plus haute de ce qui était disponible. "sur mesure à proprement parler."

Mais si vraiment Madame Guipuire était en dehors de son budget.... "
Il y a une autre boutique plus loin dans l'avenue. C'est Tissard et Brodette, je ne sais pas s'ils ont des uniformes pour l'école, mais c'est moins cher qu'ici." La plupart du temps, ils achetaient leurs vêtements directement dans les boutiques sorcières irlandaises. "Sinon, demande à la vendeuse qui viendra, ils ont peut être quelque chose qui sera dans ton budget." Proposa la futur deuxième année qui regarda au fond de la boutique... Toujours personne en vue. Ça en devenait presque étrange. Bon, après, elle n'était pas en si mauvaise compagnie, juste quelqu'un qui ne pouvait pas savoir ce genre de chose... Même si sa remarque sur la mode sorcière avait fait tiqué la pré-adolescente.

- "
Les jours de cours ils sont obligatoires, le week-end on peut porter autre chose. Et pendant les vacances si on reste au château, on porte nos propres affaires." Expliqua l'irlandaise peut-être un peu trop concise avant de rebondir sur les derniers propos de la fille au visage constellé de tâches de rousseurs. "Ce n'est pas pareil dans les écoles moldues?" Demanda-t-elle ensuite, elle qui n'avait jamais été à l'école avant Poudlard, comment pouvait-elle savoir ce genre de choses.

"
Moi c'est la mode moldue que je ne comprends pas bien. Les pantalons jeans." Elle haussa les épaules. Tant qu'on ne la forçait pas à en porter, elle se moquait un peu de qui portait quoi. Elle les trouvait peu pratique et pas particulièrement joli, ni sur les filles, ni sur les garçons. Mais bon... "Je suppose que ça ne choque plus à force d'en voir. Et puis, quelques part, à part la longueur des robes que nous portons... Je n'ai pas l'impression que ce soit si différents." Elle même portait une robe pour les jeunes filles et ça ne semblait pas si différent de ce que certaines qui venaient du monde moldu pouvaient porter.

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28 janv. 2024, 15:52
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Leo ne put s'empêcher de tendre la main pour laisser les doigts parcourir le tissus de ces étranges capes. Comment les sorciers en étaient-il venus à se convaincre que des longues capes comme celles dont on pouvait faire l'acquisition ici étaient ce qu'il y avait de plus pratique au quotidien ? Le regard sur les fameuses capes, elle écouta ce que son ainée avait à dire, hochant de temps en temps la tête, plus pour signifier qu'elle était encore en train d'écouter que pour dire qu'elle comprenait – non décidément, ce drôle d'uniforme, elle allait vraiment devoir s'y habituer. Sans parler des étranges chapeaux pointus qu'elle retrouvait non seulement sur sa liste de matériel à acheter, mais que l'anglaise avait également croisé à plusieurs reprises ici, sur le Chemin de Traverse.

Concrètement, deux options s'offraient à la jeune fille. Elle pouvait rester ici et attendre la venue de la vendeuse pour, effectivement, demander s'il y avait quelque chose dans son budget dans le magasin. Ou alors cet autre boutique, comment s'appelait-elle déjà ?

"Oui, je pense que je vais aller voir là-bas... Tissard et Brodette." - il lui avait fallu quelques secondes pour se remémorer le nom que la brune avait évoqué.

Leo avait envie de découvrir, de tout découvrir, toutes ces choses merveilleuses, étranges, inattendues que le Chemin de Traverse avait à offrir. Aussi, la perspective d'être entrée chez Madame Guipure pour en ressortir les mains vides ne la dérangeait pas plus que cela. Dans tous les cas, cela allait lui éviter l'embarras de potentiellement devoir constater après échange avec la vendeuse que même le moins cher de ce qu'il y avait ici ne correspondait par à ce dont elle avait les moyens d'acheter. Bref, il lui semblait plus raisonnable de me pas se laisser tenter inutilement et puis au fond... s'il lui restait de la monnaie à la fin, était-ce vraiment dans des vêtement qu'elle voulait la dépenser ? Non, pas tellement, elle était convaincue qu'elle allait définitivement pouvoir faire un investissement plus satisfaisant et intéressant.

La rousse lança un dernier regard circulaire à la pièce avant de repérer une dame qui semblait travailler ici.

"Ah r'garde, je crois que quelqu'un arrive. Bon ben, je vais te laisser alors. Merci pour les infos, c'est gentil de m'avoir aidé !"

L'anglaise adressa un sourire chaleureux à la sorcière puis repartit en direction de la porte d'entrée – ou en l'occurence de sortie – de la petite boutique. Tissard et Brodette, donc. Le plus simple allait probablement être de demander la direction à quelqu'un dehors, directement dans la rue commerçante. A moins qu'elle ne parvienne à repérer un panneau ? Elle allait voir.

Mieux vaut tard que jamais ? :ninja: @Ennis O'Belt C'est (enfin) une fin !

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Flash McQueen, Flash McWin

08 févr. 2024, 21:56
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Pendant qu'elle lui donnait quelques explications, la fillette aux cheveux châtains observait l'autre petite apprécier le tissu sous ses doigts. Cependant, elle ignorait si c'était parce que la rousse avait une sensibilité particulière pour les vêtements, la qualité des matières premières, la curiosité de découvrir de potentielles différences avec ce qui se faisait dans le monde moldu ou bien si c'était simplement une sorte de réflexe. Elle avait déjà vu quelques adultes le faire, passer une main sur les vêtements et la faire glisser, mais c'était généralement en marchant. Pas en regardant comme elle était en train de le faire. Elle semblait essayer de réfléchir à ce que lui disait Ennis qui elle, patientait de voir ce qu'elle allait finalement faire.

La plus jeune optait donc pour Tissard et Brodette. "
D'accord." Répondit simplement l'irlandaise sans savoir quoi ajouter. On ne pouvait de toute façon rien dire de plus. L'autre fillette lui donnait une information concernant sa décision, elle-même signifiait l'avoir bien entendu. Si sa mère avait été là, elle aurait certainement ajouté quelque chose qu'il fallait. La futur deuxième année prfrait se taire que de faire un impair. Ca valait mieux. Surtout que sa camarade en devenir avait été sympa, elle ne se voyait pas ne pas faire de même. Et en parlant d'être sympa, elle lui indiquait la venue d'une vendeuse. C'était vrai qu'elle avait franchi la porte afin de pouvoir essayer toute une ribambelle de tenues. Normalement, la boutique savait de quoi il était question, sa mère lui avait bien rappelé qu'ils avaient reçu un hibou avec toutes les informations nécessaires concernant ses tenues scolaires mais aussi les articles personnels qu’elle devaient passer ce jour là pour qu'il soit bien ajusté, sans oublier qu'elle était une enfant, donc en croissance, il fallait que cela puisse lui permettre de grandir et prendre un peu de stature.

- "
Oui, merci." Dit alors l'irlandaise à celle qui venait de la prévenir. "C'était avec plaisir. J'espère que tu réussiras à trouver tout ce dont tu as besoin." Compléta-t-elle avec des formules d'usage auxquelles elle n'avait plus besoin de réfléchir. Elle lui fit un sourrie en retour puis la regarda sortir par la porte. Le temps d'une seconde ou deux, le brouhaha de la rue se déversa dans la boutique avant que le calme ne revienne. Ennis tenta de suivre la chevelure rousse des yeux, sans succès. Elle avait été avalée par la foule.

La voix de l'employée la fit alors brusquement pivoter sur ses pieds. Cette dernière venait de la saluer et de lui demander en quoi elle pouvait lui être utile. Respirant pour maîtriser les battements de son cœur qui avaient accéléré sous la surprise, Ennis exposa alors les raisons de sa venue, en commençant bien entendu par un bonjour et décliner son identité.



Il n'y a pas de soucis, c'est cool d'avoir réussi à terminer! Merci à toi!

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