J'avais dû rester à Poudlard cette année. J'avais l'impression de revivre les vacances de Pâques de ma première année, mais cette fois, j'avais eu la possibilité de rentrée, j'avais simplement décidé que c'était mieux que je reste ici. Et détrompez-vous, ce n'était pas par crainte ou nervosité que j'avais fait ce choix. Difficile à croire hein ? Papa m'avait annoncé il y a quelques semaines qu'afin de poursuivre ses recherches en botanique, il devait s'éloigner de la maison pour quelques jours. Et malheureusement, ceux-ci tombaient en plein pendant les vacances de printemps. Liam s'occupait de Kiara, mais il avait été convenu que ça serait mieux que je reste ici. Et puis, l'école pratiquement vide, je n'avais plus eu à me soucier de la présence des autres élèves autour de moi. De vrai vacances ! J'avais dévoré plus de livres que je pensais que c'était possible, je m'étais entrainé au vol plus longtemps que ces derniers mois cumulés et j'avais même pris le temps de réviser quelques sorts. J'avais la chance d'avoir ma baguette, pas question de la gâcher.

C'est donc un manuel de sortilège à la main que mes pas me mènent dans la grande salle. Même si les autres étudiants rentraient aujourd'hui, j'avais encore un peu de temps pour profiter de la quiétude et cette simple constatation suffisait à ne pas ternir ma journée. La banquet d'arrivée n'était pas encore servie comme plus de la moitié de l'école manquait à l'appel et j'avais donc le temps pour m'entrainer un peu sur les couverts de la table. Et ce fut dès que j'eus rejoins la table des bleus que je commençai. Mon livre ouvert sur la page du dernier sortilège appris, aleviari, j'étais sur le point de m'y attaquer lorsque mon regard rencontra la personne installé en face de moi. De toute les places disponibles dans la salle, j'avais réussi à m'installer là où quelqu'un y était déjà, et ce, sans même m'en rendre compte. J'étais. Un. Cas. Fixant l'autre serdaigle avec des yeux ronds, je finis par lui sourire timidement, ne sachant plus comment agir. *Et merde, j'fais quoi là* Je ne pouvais pas simplement changer de place, ça aurait été vraiment malpoli.

-Salut, dis-je finalement d'une petite voix. Dés'lé, j't'avais pas vu sinon j'serais aller m'installer ailleurs, j'voudrais pas... te déranger. La baguette toujours levé et mon manuel ouvert sur la table, mes prunelles noisettes ne quittaient pas la jeune fille en face de moi. En espérant ne pas avoir tout merdé.

Élina s'installe distraitement à la table des serdaigles avec l'intention de s'entrainer un peu avant de se rendre compte de la présence d'@Ivy Mercer en face d'elle. Elle la salue nerveusement sans trop savoir quoi faire.

Élisabeth avait bien profitée de ses vacances pour se reposer et surtout pour réviser les cours, elle se mettait beaucoup de pression, la jeune fille ne voulait pas décevoir sa famille et elle avait beaucoup de stress, elle voulait ne rien negliger pour sa reussite, mais le chateau n'était pas vraiment pareil sans son agitation legendaire, sans se brouhaha quelle avaient appris à aimer.

Elle apprecié le calme d'ordinaire, les petits zndroit tranquilles ou elle pouvait lire, mais il fallait l'avouer les autres lui manquaient.

Elle se reservi un peu de jus de citrouille, tout sur la table lui donné envie ! Tout en parcourant son livre de Botanique elle ecouta un peu les conversations autour d'elle, plusieurs eleves parlaient du retour de leurs camarades, d'autre avaient plutot l'air de faire comme si tout était habituel.

Éli levait les yeux de ses pages de temps en temps pour observer les differentes tables de part et d'autre, elle revassée comme à son habitude en imaginant des histoires de vie, au loin elle n'arrivais pas à entendre les eleves des autres maisons mais elle s'amuser tout de même à imaginer qui etait avec qui ou qui detester qui.

Élisabeth, tranquillement révise sa botanique tout en revassant devant ses camarades. Elle à hate que les autres reviennent pour retrouver le chateau tel qu'il est d'habitude.

La salle s'emplissant au fur et à mesure, mais on pouvait voir facilement qu'il en manquait. Solenn soupira encore une fois. Son ventre criait famine, et ils devaient attendre ! Quelle torture ! Qu'allait-elle prendre ? De quoi avait-elle envie ? Elle en avait marre de manger tout le temps la même chose.
Une voix la tira de ses pensées, et elle tourna la tête pour apercevoir une petite rousse qu'elle reconnut. Son prénom, lui, ne lui revint pas tout de suite. Elle hocha de la tête avec un petit sourire.

-Non t'inquiètes.

Solenn se demanda alors si elle devait engager une conversation. Elle ne connaissait pas vraiment la rousse, les deux filles s'étaient adressées la parole peut-être une ou deux fois, mais de là à commencer une conversation !
En même temps, son ventre commençait vraiment à la faire souffrir et elle devait essayer de se changer les idées, sinon elle n'arriverait peut-être pas à tenir !
Alors, d'une petite voix en se tournant vers la plus jeune, elle lâcha :

-C'est déjà la fin des vacances...

Elle se sentit affreusement gênée d'avoir commencé de cette façon et se tourna pour faire de nouveau face à la table. Si elle aurait pu disparaître dans le bois, elle l'aurait sûrement fait. Pourquoi n'arrivait-elle toujours pas à échanger des banalités sans le faire de façon ridicule ?

Solenn discute avec Koko

désolée pour l'attente @Koko Kayla

C'était la fin des vacances et le train-train habituel des cours allait bientôt reprendre sa place. Magdaléna n'était pas spécialement fan de ces moments qu'elle considérait comme entre deux eaux: plus tout à fait la tête au repos, mais pas encore tout à fait au travail. Une zone grise, non définie, mouvante.

En entrant dans la Grande Salle, la potionniste put se rendre compte les visages des élèves restés à Poudlard réflétaient bien la multitude de sentiments qu'elle pouvait elle-même ressentir. Oh, bien-sûr, ce n'était certainement pas pour les mêmes raisons. La tristesse qu'affichait l'une pouvait être liée au retour des cours, alors que pour d'autres, il s'agirait d'une mauvaise nouvelle reçue le jour même. Si cet autre affichait une certaine excitation, c'était à l'idée de revoir ses amis, alors que celui-ci attendait simplement sa note à ce devoir rendu avant les vacances... Autant d'élèves, que d'émotions. Mais une chose était sûre, il y avait une certaine effervescence dans cette salle, une certaine attente.

Ayant atteint la table, Magdaléna salua sa supérieure, tout en notant que celle-ci semblait comme étrangère à l'ambiance générale de la pièce, et les quelques collègues déjà présents. Assise un peu à l'écart de ces derniers afin de ne pas les couper dans leur conversation, la jeune femme attendit, puisqu'elle n'avait pas grand chose d'autre à faire. De toute manière, tout ce petit monde allait bientôt arriver...

Magdaléna arrive dans la Grande Salle et s'installe à la table des Professeurs.

Si jamais, n'hésitez pas à me mentionner

Elizabeth descendait de la tour, un livre à la main. Une partie de son esprit était consacrée à sa lecture, une autre à la pensée des élèves qui revenaient bientôt, une autre encore à éviter de heurter les gens dans le couloir - sécurité élémentaire oblige.
Toujours le nez dans son livre, elle se rendit en pilote automatique jusqu'à la table de Serdaigle et s'assit à une place libre. Relevant la tête, elle laissa son regard faire le tour de la salle. Peu d'élèves étaient déjà là, quelques professeurs, et la directrice. À sa vue, Elizabeth délaissa totalement son livre. Il était rare que Miss Loewy descendît de sa tour - au sens propre comme au figuré -, et chacune de ses apparitions donnait à l'évènement, aux yeux de la jeune Serdaigle, un côté terriblement solennel.
S'apercevant qu'elle avait sans doute fixé la directrice trop longtemps, elle baissa vivement la tête vers son livre. Mais cet intermède avait fait voler en éclat sa concentration, et il lui faudrait sans doute quelques minutes pour se replonger dans l'histoire - minutes pendant lesquelles les élèves à bord du Poudlard Express allaient à n'en pas douter finir par arriver. Avec un soupir, elle se résigna à laisser son livre de côté. Elle considéra un à un tous ses camarades déjà assis, puis les salua d'un "Bonjour" collectif.

Elizabeth entre dans la Grande Salle et s'assoit à la table de Serdaigle tout en lisant. Elle fixe Kristen Loewy pendant quelques secondes avant de saluer tous les Serdaigle déjà assis.

Les vacances de Pâques étaient sur le point de se terminer. Il ne restait plus que quelques heures avant que les cours ne reprennent et avec eux, le lot des révisions intenses pour les BUSE. Eider était loin d’avoir hâte. Le mois de mai et les beaux jours arrivaient et elle allait devoir travailler régulièrement et efficacement pour réussir correctement ses examens. Heureusement, elle avait profité de ces vacances pour se reposer et faire le plein d’énergie avant la dernière ligne droite.

La cinquième année était descendue quelques minutes plus tôt dans la Grande Salle afin de prendre le dîner. La pièce et les tables qui s’y trouvaient étaient relativement vides. En effet, les élèves et professeurs retournés chez eux n’étaient pas encore revenus. Eider avait donc pu s’installer là où elle voulait à la table des Serpentard sans se soucier de devoir éviter un potentiel voisin exaspérant. Il y en avait de deux sortes : ceux qui ne savaient pas se tenir et ceux qui ne faisaient que parler. Et Merlin seul savait à quel point ils étaient nombreux. A leur côté, un simple repas pouvait prendre une tournure des plus désagréables.
Eider était donc assise sur ce banc, seule. Avec un peu de chance elle le resterait jusqu’à la fin du repas mais elle n’y croyait que très peu. D’ailleurs, ils allaient sûrement être rejoints d’une minute à l’autre par les élèves et professeurs partis. À chaque retour de vacances, elle avait l’impression de revivre la répartition du début d’année.

Menton posé dans le creux de sa main, la jeune Dawkins attendait donc silencieusement que les tables se remplissent de nourriture pour assouvir sa faim grandissante.




N’hésitez pas à interagir avec Eider !

Sous l'approbation de la rousse, Koko s'installe. Aucune des deux ne sait comment commencer cette conversation. Koko ne cherche pas plus loin. Elle attend. Elle attend que la fille parle. C'est plus simple de rebondir sur quelqu'un. Elle espère au moins que l'autre va parler. Son vœu est exaucé.
-C'est déjà la fin des vacances...
Koko, elle, ne s'en plaint pas. Elle aurait aime être chez elle, pour les vacances. Ou chez son père. Pas ici, en tout cas.
- Oui.
répond-elle simplement. Elle se dit que c'est un peu léger de lâcher ça. Elle ajoute donc :
- J'espère qu'ils vont bientôt arriver, les élèves. J'ai hâte d'entendre leurs péripéties toutes plus abracadabrantes les unes des autres.
en souriant d'un air rêveur. Un temps.
- Et j'ai faim.
Pour une fois, se souffle-t-elle intérieurement. Et c'est maintenant qu'elle a faim qu'il n'y a rien sur la table. Heureusement, elle a toujours des bonbons dans les poches. Elle en sort un et l'avale. Puis, elle se dit que sa camarade en veut peut-être. Elle lui en tend un.
- Tiens... Mais je ne connais même pas ton nom ! Moi c'est Koko.
Elle ne s'en rend compte que maintenant. C'est vrai que d'habitude, elle ne cherche pas à savoir le prénom des autres, mais à partir du moment où l'échange comporte plus de trois phrases, on se retrouve dans l'obligation de savoir à qui on parle.
Oui, c'est logique.

@Solenn Cooper, ne t'inquiète pas

Koko parle à Solenn

[I.P.] -

Je coure jusqu'à la table de Gryffondor et saute par dessus le banc pour réserver ma place, pile en face du futur plat - depuis deux ans, j'ai bien remarqué où les elfes font voler la nourriture et j'essaie de me placer à des endroits stratégiques pour être le premier à me servir ! Non, en réalité, je ne me sers pas en premier. Je propose à mes amis ce qu'ils veulent d'abord, quand même. D'ailleurs, Miles, Anselme et Lyam vont se joindrent à moi dès qu'ils m'auront rattrapé. Parce que je coure vraiment vite dans les escaliers !

On a passé des supers vacances ensemble. Au départ, j'aurais bien voulu rentrer chez moi parce que ça fait longtemps que je n'ai pas vu papa et Percy mais ni l'un ni l'autre ne sont à la maison. Ç'aurait été nul d'être tout seul à Londres, même si j'aurais pu aller à la piscine et faire des balades avec Pytha. Mais finalement je préfère autant rester avec mes amis ici, à Poudlard. Il ne faut pas le dire mais on a fait un peu de ramdam dans le dortoir, profitant de l'absence de Mason, Dawson et O'Lake. Mais on a essayé de tout ranger pour leur retour. On a même enlevé le tas de chaussettes de devant le lit d'Alexander.

Alex, j'ai hâte de le revoir parce que je me suis entraîné au vol sur balai ces derniers jours. J'ai beau être sportif, je suis vraiment pas doué sur un balai. On dirait que le bout de bois ne veut pas de moi sur lui... Souvent, j'ai beau serrer les cuisses, le balai se comporte comme la vache mécanique dans les rodéos de parc attractions : il m'éjecte. Mais là, ça va mieux. Peut-être que les balais ont une conscience et les vacances leur font du bien à eux aussi.

Une fois que la bande est arrivée, je leur lance en feignant le malaise : << J'ai siiiii faim ! >>

@Anselme Beyer, @Miles Libawa et @Lyam Murphy

Déjà. Enfin : déjà ! Insupportable fin de vacances, peine immense que de voir ces élèves reprendre tristement le chemin du château... vision insupportable de ces batailles de polochons avec les camarades du dortoir qui ne seront plus si chaotiques !
Et la chasse aux oeufs ? Je suis persuadé que Zander, ce misérable crétin en a fait une avec papa et maman. Enfin c'est pas nouveau, même si je parie qu'Aloïs est rentré un ou deux jours. Et mince, j'aurais voulu le voir aussi.

"Manque de temps pour aller te chercher à la gare, tu en profitera pour jouer avec tes copains !" Suivi d'une boite de chocolats? Ben voyons, on ne pouvait rêver mieux, comme Pâques. Mais au moins, ça m'a permis de rester avec plein de garçons au dortoir. Mais en y repensant.... c'est bien ça. Je ne suis rentré à la maison qu'au vacances de printemps. Même Aloïs rentre plus souvent que moi à la maison...

Assis à la table, la première que j'ai vu, je regarde d'un mauvais oeil le petit pois inutile devant moi. Ni une ni deux, je l'envoie d'une pichenette au loin, en veillant à ce qu'il ne touche personne. Une voix familière que j'ai beaucoup entendu ces derniers jours résonne à côté de moi : Infini, que je n'avais pas vu, se lamente tel un héros tragique, tel Rodrigue dans le CID, sauf que là il a faim.

Je sors de ma sacoche un gâteau qui si trouve là sans contexte. Un...Un gâteau ?? Mais qu'et ce qu'un biscuit fait dans mon sac, sérieux...
Tant pis, le le tends à ce Rodrigue mort de faim :

- Tiens, si ça peut calmer ton estomac haha !

Je secoue la tête, l'air dépité, prêt à m'effondrer sur la table (heureusement dénuée d'autres petits pois).

- Argh, déjà la fin... mais euuh c'est pas grave ! J'essaie de me rassurer, ça marche pas. Ouais non en fait quelle plaie ces fins de vacances...

Je sais pas quand est ce qu'ils vont apporter le repas, mais je commence aussi à avoir faim. La légende raconte que ce sentiment de torture est contagieux, et je commence à comprendre pourquoi...