milieu du repas, Etoile arrive en retard

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La tête encore pleine des questions du devoir d'Histoire de la Magie sur lequel la jeune fille s'était lancé il y avait déjà presque deux heures, la petite Serdaigle voguait dans le brouillard complet. C'est d'un pas lourd qu'elle se dirigeait vers la Grande Salle. Son estomac ne criait pas famine, mais il lui fallait s'alimenter un minimum si elle voulait tenir le reste de la soirée. La jeune Ruewen avait décidé de faire une pause dans son travail et avait donc décidé d'aller manger un morceau en attendant que les élèves qui étaient partis reviennent. Un petit frémissement d'excitation remonta le long de son échine. Elle avait hâte de revoir ses amis. Et plus particulièrement Ella, sa meilleure amie.

Pressant le pas pour ne pas arriver au moment des desserts - ils ne seraient pas assez consistants pour qu'elle tienne jusqu'à minuit, l'heure à laquelle elle voulait arrêter de travaille - la Serdaigle commençait déjà à entendre les babillements joyeux des élèves qui se trouvaient déjà dans la Grande Salle. Un léger sourire aux lèvres - provoqué par ce son si familier et réconfortant, Stella entra dans la salle à manger et se dirigea tranquillement vers la Table de Serdaigle, jetant quelques coup d'oeil autour d'elle pour apercevoir quelques visages familiers. Doucement, la jeune fille s'assit au bout de la Table qui se trouvait proche de la Table des Professeurs. Gardant sa sacoche contre elle, Etoile prit une assiette et se servit de nourriture. Une inquiétude trottait dans sa tête. Pourquoi les élèves n'étaient-ils pas déjà là ?

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arrivée du corbeau, Etoile mangeait

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Soudainement, alors que la petite prenait la troisième bouchée de son repas, elle remarqua que le plafond magique commençait à s'assombrir, à s'agiter. Il s'assombrit brusquement et un corbeau s'envola pour venir se poser devant les professeurs, non loin de Stella. Inquiète, celle-ci contempla pensivement la scène. Le corbeau se désagrégea pour se changer en femme. A présent angoissée, la Serdaigle regretta de s'être assise aussi loin de ses camarades. La femme n'était pas si loin d'elle... Soudain, la voix de la femme aux allures sévères résonna dans la Grande Salle et Stella se retint de pousser un petit cri. Sa voix. Elle... Elle... *NON !* Tremblant de tous ses membres, Etoile se concentra tant bien que mal sur ce qu'elle disait.

Pourquoi... Pourquoi parlait-elle des autres élèves ? Le sang de la petite Serdaigle ne fit qu'un tour. Ella. Ella. Son amie était dans le Poudlard Express ! Et... Pourquoi la femme parle-t-elle du dernier acte ? Tremblante aussi bien de peur que de rage et d'inquiétude, Stella bondit sur ses pieds. En une seconde, sa baguette était dans sa main. Elle ne savait pas trop ce qu'elle pourrait faire, mais la savoir à ses côtés la rassurait. Voyant que Miss Shelton, la nouvelle concierge de Poudlard se tenait là, la petite Serdaigle se déplaça doucement, en espérant être la plus discrète possible, pour se trouver à ses côtés. Qu'importaient les règles. Stella voulait juste abattre cette femme, s'assurer qu'Ella allait bien et défendre ses camarades. Elle chuchota, saluant la concierge et se présentant précipitamment.

- Miss Shelton ? Je m'appelle Stella Ruewen, Deuxième Année, Serdaigle. Voilà, les présentations, c'était fait. Vous savez ce qu'il se passe ?

Stella Ruewen arrive en retard au repas et s'installe le plus loin possible de ses camarades, proches de la table des professeurs. Elle commence à peine à manger que la femme arrive. Inquiète, Stella se faufile jusqu'à la concierge et lui demande des explications.

Alors que Vivian tenait toujours sa baguette en direction de la silhouette, une voix lui parvint à l'oreille. Elle détourna la tête juste quelques secondes pour apercevoir qui lui parlait. Elle se rappela d'une fille qu'elle avait rencontrée à ses tous débuts en pleine nuit dans les couloirs.

Vivian resta bouche-bée devant la requête de la deuxième année. Ce qu'il se passe? Parce que je suis censée savoir moi?
Sans détourner le regard de la silhouette sur laquelle sa baguette était toujours pointée, Vivian parla d'une voix ironique et forte de manière à ce qui tout le monde puisse bien l'entendre.

-Miss Ruewen, je crois que nous avons la visite de cette charmante jeune femme. Ou plutôt... Silhouette? Qui êtes-vous exactement? Le dominion n'était pas un spectacle assez bien pour vous l'année dernière? Vous comptez recommencer? Vous êtes folle, ma parole.

Elle tendit encore plus sa baguette en avant mais n'osa rien faire pour le moment. Elle ne savait toujours pas si cette femme était un réel danger pour le moment présent. Pour ne pas que la jeune fille se sente délaissée par la concierge, Vivian lui pris la main de son bras disponible et lui parla, cette fois-ci tout doucement mais en ne la regardant toujours pas, son attention focalisée sur la silhouette.

-Je crois que personne ne sait réellement ce qu'il se passe, mais je crois que tout le monde sait que le Poudlard Express doit avoir un problème.

Vivian répond à @Stella Ruewen en regardant et posant des questions à la silhouette. La concierge tient toujours sa baguette de la main droite dirigée vers la femme et de son autre main, elle tient celle de Stella.

Le petite fille ne doutait pas des paroles de son ainée et acquiesça.

- "Ca m'a plu, d'être seule."

Bien qu'elle ne s'en rendait pas encore vraiment compte, la fillette avait toujours été très solitaire. Elle aimait rencontrer, discuter, et sans doute était-ce son insatiable curiosité qui l'y menait, mais avait toujours été très autonome, et ressentait souvent besoin de se mettre en retrait.
Mais à ce moment précis, c'était la solitude des quelques élèves présents qui commençait à devenir inquiétante. Onyx commençait à se demander s'ils n'avaient pas eu un problème en route quand, tout à coup, elle vit le ciel étoilé du plafond se charger ; de gros nuages de pluie s’accumulèrent au dessus de la petite fille et la pièce s'assombrit lourdement.

- "Que se passe t-il ?" demanda t-elle, peut être plus à elle-même qu’à sa camarade.

Intriguée par l’étrange phénomène, elle pivota son buste et se leva du banc sur lequel elle s'était assise afin d’observer l’entièreté du plafond. Un corbeau fît son entrée. La jeune Gryffondor regarda d’abord le volatile d’un air stupéfait, puis fronça les sourcils. Un corbeau ? En regardant l’oiseau planer, son cœur tambourinait dans sa poitrine et ses joues devenaient brûlantes. Son regard se dirigeait en même temps que l’oiseau vers la table des professeurs et un terrible pressentiment l’envahit ; ce n’était pas bon, et malgré son jeune âge, la petite sorcière en avait bien conscience. Une sombre fumée vint remplacer la bête, laquelle tomba lentement au sol et se changea en femme. La noirceur. Un corps semblable à une épaisse brume. Une voix. Elle s’adresse à nous. Un frisson parcourût le corps de la brune, même ses cheveux lui semblèrent se dresser. La reconnaître ? De quoi parlait-elle ? Le Dominion ? Onyx en avait entendu parler ; dans les journaux d’abord, mais également de la part de son père, avec qui elle en avait discuté, ou plutôt, qui lui avait expliqué ce qu'il savait. Le Dominion. Son cœur transperçait sa peau tant il battait fort et sa mâchoire s’était serrée, ses épais sourcils inclinés marquaient la gravité de ce qu’elle ressentait. Elle entendit sa camarade lui dire de se rapprocher, mais ses mots firent simplement écho dans sa tête, se mêlant à ceux qui envahissaient ses pensées. Comment faisait-elle ça ? Quel type de magie était-ce ? Elle fit deux pas, seulement deux, vers la silhouette. C’était donc ça, la magie noire ? La fillette avait aussi peur qu’elle était captivée, elle voulait comprendre. Cette femme est-elle réelle ? Puis, la silhouette se tourna pour s’adresser à la table des professeurs et interpella la directrice ainsi que la sous-directrice.
Des brebis… Onyx sortit de sa torpeur et ses pensées se tournèrent vers ses camarades. Les autres ! Ceux qui étaient actuellement sur le chemin de l'école, ils étaient en danger. Que leur arrivait-il en ce moment ? Comment s’en sortiraient-ils, qui plus est sans leur baguette ?
D'ailleurs, devait-elle sortir la sienne ? Elle y pensa mais écarta l’idée sitôt qu’elle lui était venue. Qu’allait-elle faire, de toute façon, avec sa baguette ? C’était absurde rien que d’y penser, et complètement inconscient. Elle se rappela des paroles de l’autre Gryffondor et, d’un mouvement mécanique, presque rouillé, elle détourna son regard de la scène pour regarder la table des rouges qui se trouvait à côté d'elle, évaluant ce qu’elle pouvait faire, le visage désormais impassible. Devait-elle plonger sous celle-ci pour rejoindre la rouge et or, ou se cacher ? Si les choses tournaient mal, ça pouvait être une solution de dernier recours. Elle fit un signe de tête à la plus grande pour lui signifier que ça irait. Mais les choses ne tournaient-elles pas déjà mal ?

Lorsque le plafond se charge en nuages, Onyx se lève. Intriguée et captivée par la magie de la silhouette, elle s'avance de deux pas, se questionnant sur cette dernière. Elle sort finalement de sa torpeur et hésite à sortir sa baguette, chose à laquelle elle renonce, et se tient prête à se faufiler sous la table en cas de danger.

Sixtine et le chef de chœur était en pleine discussion musicale lorsque le ciel de la grande salle changea soudainement. Sixtine, bien que surprise, n’avait pas sourcillé, restant calme et attendant de voir la réaction de la directrice. Elle était sous sa direction et savait parfaitement où était sa place. La scène dévoila un corbeau puis une femme faites de brume, elle avait une voix douce puis, elle s’adressa aux directrices avant de mentionner les élèves dans le Poudlard express. Sixtine avait ressenti une pointe au cœur bien qu’elle n’en montra aucun signe, sûrement sa capacité d’occlumens. Elle observa la réaction de Max qui venait de sortir sa baguette puis, la réaction des enfants. Certains semblaient paniqué, d’autre perdus…

- Misses… Dit elle en s’adressant aux directrices le plus discrètement possible. Dites moi ce que vous souhaitez que l’on fasse.

Les réactions commençaient à s’aggraver, ils étaient tous inquiets. Sixtine aussi, intérieurement. Elle observait la scène, douteuse, soucieuse et anxieuse. Elle se leva et, regarda avec attention les grandes portes du fond. Et si, l’ennemie arrivait par ici. Elle se leva, dans le calme, et se dirigea vers le fond de là grande salle. Au passage, elle essaya de rassurer quelques élèves. Une fois devant la grande porte, Sixtine regarda de manière discrète le couloir ainsi que le hall d’entrée, hors de question de se laisser surprendre, hors de question de mettre en danger les élèves de cette école.

Sixtine reste calme, elle s’adresse à @Kristen Loewy en demandant ce qu’elle veut qu’elle fasse. Puis, elle se dirige vers les portes du fond pour sécuriser la salle.

N’importe qui peut parler à Sixtine.

C'est en observant les élèves s'agiter que la professeur de potions prit conscience du retard: les élèves rentrant par le train auraient déjà dû être ici depuis de longues minutes et leurs camarades commençaient à s'étonner de cette attente. Ou alors étaient-ce leurs ventres d'adolescents qui commençaient à protester? Cela restait une possibilité.

Alors qu'elle allait demander des informations à ses voisines et voisins de tablée, elle fût coupée dans son élan par le brusque changement d'ambiance. Bien que n'ayant pas effectué sa scolarité à Poudlard, elle savait la signification de ce mauvais temps. *Des heures sombres pour Poudlard*. Restait à savoir d'où était censé venir le potentiel danger...

Magdaléna eut la réponse plus vite qu'elle ne l'aurait souhaité avec l'arrivée du corbeau, qui avait un horrible goût de déjà vu. *Les Lignées, bien-sûr. Encore et toujours ces foutues Lignées.*, réalisa-t-elle, les machoires serrées, prenant possession de sa baguette avant même d'entendre les paroles prononcées.

En entendant ces paroles et ce chantage, la professeure nota, une fois encore, la lacheté infini dont faisait preuve ces individus. Mêler des enfants à tout cela. Pire. *Prendre des enfants, désarmés, qui plus est, en otage*, songea-t-elle, ses doigts se crispant davantage sur sa baguette. *Tout en ne s'exposant pas eux-mêmes directement à un potentiel danger*. Des lâches.

Alors que Vivian d'adressait directement à l'ombre, elle observa le mouvement opéré par Sixtine. Magdaléna savait qu'il allait leur falloir gérer les élèves présents, aussi la potionniste s'efforça à présenter aux élèves le visage le plus neutre possible afin de ne pas ajouter à leur panique. Au vu des premières réactions, certains commençaient doucement à réaliser, à comprendre que ce voulaient dire ces paroles... Il fallait tout faire pour ne pas amplifier ce sentiment... La jeune femme eut également une pensée pour ses collègues présents dans le train mais elle l'écarta bien vite, ne pouvant rien faire pour l'instant.

Ou plutôt, il fît la seule chose qu'elle pouvait: la jeune femme se rapprocha de ses supérieures en attendant leurs ordres.

Magdaléna est tendue mais tente de rester calme. Elle se met debout près de @Kristen Loewy et @Elina Montmort pour entendre les ordres

Les vacances tranquilles prenaient fin, élèves et adultes de Poudlard s'étaient reposés pour la plupart et Áine n'avait pas fait exception. Les devoirs de surveillance étaient moindres pendant ces périodes de calme, où le château était bien plus vide. La jeune femme avait pourtant pris un peu de retard sur la correction de ses copies, qu'elle avait terminée quelques minutes après l'heure du dîner. Arrivée avec un peu de retard, elle pensait trouver une Grande Salle pleine et animée par les conversations, des sorciers s'empressant de raconter leurs propres vacances à leurs amis et autres connaissances, les fêtes, etc. Mais non, le réfectoire ressemblait à ce qu'il avait été les jours précédents : presque vide...

S'était-elle trompée de date ou d'heure ? La jeune professeure avait rejoint la table des professeurs, s'installant au bout, discrètement, observant l'ensemble de la pièce et de ses occupants. Quelque chose clochait, l'ambiance semblait s'appesantir de questionnements, voire d'inquiétude. Mais alors qu'elle allait se tourner vers son voisin pour lui murmurer la question qui lui brûlait les lèvres, le changement soudain de luminosité détourna son attention, tandis qu'un bruissement se fit entendre, résultant des ailes noires d'un corbeau glissant dans les airs. Áine observa le phénomène avec curiosité, son regard intéressé puis surpris lorsque le corbeau s'évapora pour laisser place à une illusion. La magie utilisée était belle, quoi qu'un peu inquiétante, tout comme les réactions des élèves. Áine adressa un regard interrogatif en direction de ses collègues et fut alors frappée par la réaction des plus anciens. Elle se tendit immédiatement, comprenant soudain qu'il se passait quelque chose, ce qui se confirma par le discours entamé par la silhouette sombre.

Le Dominion... De nombreux souvenirs et informations se bousculaient dans la tête de la professeure d'Histoire de la Magie. Les plus récents trouvés d'ailleurs dans la Gazette du Sorcier et faisant état de la victoire de Poudlard sur le tournoi organisé par les lignées... Ou quelque chose comme cela. La jeune femme avait rapidement compris qui étaient les 4 élèves qui avaient fait face au labyrinthe et aux autres écoles, tous avaient une marque sur le cou et un comportement plus ou moins étrange. Où étaient-ils ce soir ? Son regard tomba sur la table de Serdaigle où elle vit immédiatement le roux d'Irene Gates. Mais pas le temps de s'attarder, nulle trace des cheveux hirsute d'Elowen Livingstone sur cette même table et pas le temps de regarder les autres tables : l'illusion se tourna vers les adultes, pour s'adresser à la direction. Des paroles qui ne valaient rien qui vaille et qui la poussa à récupérer sa baguette, amorçant impulsivement un mouvement pour se lever, presque dans le même temps que Vivian. Qu'allait-il se passer ? Et les élèves présents, ne fallait-il pas les protéger ? Áine se déplaça, pour passer devant la table et fit quelques pas vers la direction, en même temps que Magdaléna. Elle veilla néanmoins à rester à distance raisonnable de l'illusion. Elle jeta un regard vers Sixtine qui s'avançait en direction du Hall, avant de reporter son attention sur ses supérieures.

Áine arrive un peu en retard et s'installe discrètement à la table des professeurs. Intriguée, elle regarde le corbeau, interroge du regard ses collègues, puis cherche des yeux les dominiés avant de se concentrer à nouveau sur la femme. Elle récupère sa baguette puis se lève pour passer devant la table des professeurs et se rapprocher de la direction, mais en restant à distance raisonnable de l'illusion.

En voyant la professeure de Défense contre les forces du Mal se lever, Max eut un instant un sentiment d'incompréhension, avant de la voir se diriger vers les portes du fond. Effectivement, c'était un bon réflexe, on ne savait pas ce qui allait arriver. Mais, maintenant, Max ne pouvait pas rester sans rien faire. L'impression d'être totalement dépassé par la situation l'avait atteint, même englouti, mais là n'était pas la question. Il devait protéger les élèves, ceux-ci comptaient plus que sa propre vie. Alors, l'homme, empoignant sa baguette, se leva et se dirigea vers l'attroupement qui se formait autour de la direction. Il fallait être prêt à réagir, et cela en total accord pour rester le plus efficaces. D'autant plus que l'effectif d'adultes à Poudlard était significativement réduit en ces fins de vacances. Une partie des adultes qui étaient dans le train, toujours pas arrivé, semblaient avoir été neutralisés, d'après ce que sous-entendait la silhouette. Et puis une partie de l'équipe éducative était partie accueillir les élèves à Pré-au-Lard. D'eux trois, aucune nouvelle n'était parvenue au château, ce qui n'était pas pour rassurer Max. Toutes ces absences avaient vraisemblablement été prévues et provoquées, tout comme la possible prise en otage du Poudlard Express. Rarement les élèves étaient aussi affaiblis et rassemblés en un point. Et puis, pour rajouter à l'atmosphère de panique déjà présente, les élèves commençaient, pour les plus âgés, à comprendre la signification de tout ça. Certains se levaient, d'autres paniquaient. Dans les prochains instants, un calme exemplaire allait être nécessaire, et toute cette panique risquait de compliquer la tâche.
Une fois proche des autres adultes autour de la direction, il attendit le visage sérieux les ordres qui n'allaient pas tarder à être distribués.

Max se leve, prend sa baguette et se dirige vers la direction, en rejoignant donc @Kristen Loewy, @Elina Montmort et @Magdaléna Xarinez. Et donc @Áine Lydon

J'hésite. Je descends ou pas ? J'ai hâte de retrouver Erza pour savoir comment se sont déroulés ces vacances, mais je ne tiens pas à être plongée dans un bain de foule. Mais de toute façon, si je ne viens pas au bain de foule, c'est lui qui viendra à moi. Je me rends donc dans la grande salle et m'installe à la table des rouges, mais n'aperçois pas les élèves partis.

Ma première pensée est pour Erza. La pauvre, vu comment elle n'est pas patiente, elle n'a pas dû apprécié. Je me demande si elle a pensé à prendre suffisamment d'argent pour acheter de quoi tenir tout le voyage en terme de nourriture, mais je suis sûre qu'elle s'en sortira.
Ma deuxième pensée est pour le train. Pourquoi n'est-il pas arrivé ? Avouons-le, c'est étrange. Peut-être est-ce seulement un petit problème de mécanique, je l'espère, mais je devrais bannir cette hypothèse si l'attente se poursuit. Avec de la magie, les choses ne sont pas bien longues à réparer. Et puis, que peut-il bien arriver à un train à part une vrille ? Pas grand chose.
Ma troisième pensée est pour moi-même. Je suis bien contente de ne pas être parte en vacances. Outre le fait que je me sens toujours tendue lorsque ma baguette est loin de moi, être à l'arrêt doit être tellement frustrant ! Même sauter dans des cerceaux est une activité plus productive !J'ai hâte qu'ils reviennent pour en apprendre plus...
Ma quatrième pensée est pour le plafond. Qu'est-ce qu'il a encore, il n'est pas content ? Tout cela comme,ce à être sacrément louche. Des élèves qui tardent, un plafond indiscipliné, et puis quoi encore ? *C'était mieux les vacances*. Ils ont intérêt à arriver avant la nuit, je commence à avoir faim.

Il n'y a pas de cinquième pensée.
Lorsque le corbeau débarque, les pièces se mettent instinctivement en place dans ma tête. Maintenant c'est si évident ! Il faut vraiment être idiot pour ne pas en déduire qu'il s'agit d'une vilaine farce des Lignées. J'étais là lorsque l'Urne a été déposée dans la Grande Salle, et je me revois presque cédant à la panique, mais cette fois, j'essayerais d'être rationnelle.
J'ai changé.
Mon esprit n'est plus un vacarme de percussions, il est calme et maîtrisé. La surstimulation m'anime, j'ai hâte de savoir ce qu'il va se passer. C'est si palpitant le danger ! Je ne dirais pas que j'aime cela, mais c'est l'adrénaline qui le mieux éveille mes capacités mentales. C'est à ce moment là que l'on se dit que chaque jour est unique, et qu'il ne sert parfois à rien de faire des plans sur une semaine lorsque l'on assiste à des surprises pareilles. Le film qui se joue est plein de suspens, il est haletant et personne ne peut prédire sa fin. Certes, la satisfaction qu'apporte l'accomplissement d'un plan sur plusieurs année est grande, mais comparé à la puissance du choc que l'on se reçoit ! Merlin, il n'y a pas photo. La vie serait ennuyante s'il n'y avait que des papillons et des jolies fleurs.
Je mets la main sur ma baguette. J'ai hâte de voir ce que vont faire les professeurs.

Scary arrive juste avant que le plafond ne se couvre, s'installe à la table des Gryffondors et se saisis de sa baguette.

Je reste un instant debout.
A fixer la directrice dans les yeux.
Je n’avais plus eu peur.
Mais les mots que j’entendais m’effrayaient.
Je vis un instant l’Ombre apparaître derrière la table des Professeurs.
Elle avait disparu cet été,
Je ne l’avais plus revu.
Mais avec tous ces souvenirs me revenant en mémoire,
Je me sens impuissante.
Je me sens fragile.
Puis je sens la main de la Serdaigle assise à mes côtés, qui m’agrippe ma robe.
Elle me jette un regard apeuré.
Comme si elle cherchait mon soutien.
Mais mon soutien ne lui servirait à rien.
Parce qu’il m’en faudrait un aussi.
Elle me pose des questions.
Sur ça,
Sur le Dominion.
Des questions qui m’effraient aussi.
Pour que la peur s’en aille, je sors ma baguette.
Je la sers très fort dans ma main.
Mais je sais bien qu’elle ne servira à rien.
Je ne suis pas assez fort.
Je décide de lui répondre.
Ma voix tremblote mais je parle fort.
Je parle assez fort pour qu’elle m’entende et que d’autres m’entendent aussi.

- Ce qu’il s’est passé, avant ? Tu n’es pas au courant ? Tu n’es pas au courant que la voix de cette pauvre folle a déjà raisonné ici ? Dans les murs de Poudlard ?

Je pointe d’un doigt la silhouette, ma main tremble.
Mais rien ne m’arrête.

- Y’a eu un espèce de tournoi. Tu vois ? Quatre élèves y ont été sélectionnés, et ils ont été envoyés dans un truc. Je me souviens plus très bien de ce qu’ils ont fait là-bas. Mais je crois que ça faisait peur. Moi en tout cas, quand j’ai vu les images, dans de la fumée, ça m’a foutu les jetons.

Ma voix tremble.
Je jette un regard de haine envers la silhouette.
Je ne sais pas ce que les professeurs veulent faire.
Mais j’ai peur que quoi qu’ils fassent, cela ne servira à rien.

Léna s’était adressée à @Kristen Loewy. Après les questions posées par @Elizabeth Le Gall, Léna décide de lui répondre.
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Les personnes aux alentours de Léna peuvent entendre ce qu’elle dit à Elizabeth.
Léna est toujours debout sur le banc. Elle tient sa baguette à la main.

Bon ... je crois que je suis devenue folle.
Cette femme fait tout resurgir. Elle n'a pas pas le droit de s'attaquer à des élèves sans baguettes. Leur petit conflit avec Miss Loewy, elles peuvent le régler ailleurs, les élèves n'ont pas à subir les conséquence de l'implication de Poudlard dans les affaires politiques extérieures.
Je ne sais pas comment ça fonctionne. Ce qui m'intrigue. Voilàààà. J'ai trouvé un sujet sur lequel me recentrer, pour rediriger mon cerveau sur des pensées plus ...
Je suis consciente d'assister à une prouesse magique. De quoi est donc constituée cette silhouette ?

Je sais ce que je vais faire. Je risque de me faire sanctionner, d'ailleurs. Mais vous savez quoi ? En comparaison de l'information que je vais pouvoir aquerir .. le jeu en vaut la chandelle.
Bref, je n'ai pas beaucoup de temps pour réfléchir. J'y vais ou j'y vais pas ?

Je me lève, serrant ma baguette tellement fort dans ma main que j'ai l'impression qu'elle me marque. Je m'avance, vers la silhouette. C'est comme un épouvantard, en fait. Et pour tout les gens du Poudlard Express, je pense être de taille à l'affronter.

Je me rapproche. Et je passe ma main gauche dans cette femme. Parce que je veux pouvoir définir ce que c'est.

Certaines personne me trouveront stupide. mais elle n'est pas vraiment là, et moi, j'ai ma baguette. J'ai besoin de savoir. Et je suis prête à en subir les conséquences.