Il fait plutôt bon, mais un peu trop froid pour Eliott qui s'installe, emmitouflé hum dans son écharpe bleu et argent, sur un fond de coton gris clair à la forme d'un sweat à zip, à la frontière entre civilisation et nature farouche les brins d'herbes humides sont vraiment de terribles adversaires pour un innocent pantalon en toile. Le bout du nez rosi par le climat, il renifle bruyamment entre porcelet et cochon d'inde et resserre l'étoffe fine de son sweat autour de son petit corps au mieux qu'il peut ça vaudra toujours mieux que le bruit pesant et incessant de la salle commune. Confortablement assis en tailleur quoique grelottant, il extrait habilement de sa poche un tas de cartes de la taille d'un jeu classique, et les étale une à une il les compte en même temps, soucieux de voir que toutes répondent à l'appel face à lui, dévoilant ainsi une soixantaine de visages, tous masculins.

Satisfait de son étalage alphanumérique, par numéro de carte puis par rareté puis par ordre alphabétique il se redresse afin d'en obtenir une vue d'ensemble. Il ébauche un sourire que lui seul peut voir à moins qu'un individu singulier ne se promène à cette heure dans le parc et l'observe en complotant contre lui avec un rictus machiavélique scotché au visage - il pense trop et parcourt silencieusement la collection moyenne. Il les observe une à une, se tortillant sur place alors qu'elles ne bougent pas et le fixent d'un calme irréprochable dérangé par le léger courant d'air qui s'immisce entre son écharpe et son sweat. Il pose sur chaque visage un nom, des voltigeurs aux lanceurs en passant par les frappeurs, listant le ou les postes majeurs de chaque joueur durant sa carrière étrange occupation pour un enfant dont la procrastination prend de l'ampleur ces derniers temps.

Comme à chaque fois, ses yeux s'attardent sur The Bambino et par dessus le visage du n°3, les chiffres défilent. Un peu plus loin, Mickey Mantle l'attend, prêt pour un énième légendaire home run. Quelques rangées suffisent pour que les plus récents se présentent à lui, avec leurs photos à haute-définition comparées aux premières grisâtres et imprécises. Le grand astre non il n'est pas jaune, c'est les gens qui cherchent pas à comprendre qui pensent ça blanc étale déjà depuis un certain temps ses premiers rayons sur le parc et quelques uns stoppent leur course pour s'émerveiller eux aussi devant l'assortiment il y a une tâche sur Ken Griffey Jr. L'alarme est sonnée panique à bord Eliott s'affole et la panique l'envahit rookie card il tourne la tête de droite à gauche fébrilement l'astre blanc le toise en souriant, s'amusant de ce petit assemblage de chair et d'os inquiet pour un morceau de carton, scannant ce rien qui l'entoure, se précipitant psychiquement seulement pour quérir le moindre moyen de nettoyer sa précieuse carte.

Ce n'était pas tout à fait un samedi comme les autres. Ethan, habituellement toujours joyeux, était d'humeur morose aujourd'hui. Il n'arrivait pas à mettre le doigt sur ce qui clochait. Une petite douleur qui le rongeait sournoisement de l'intérieur. Rien de grave encore, cependant. Il avait bien sa petite idée sur l'origine de son trouble, mais sans certitude aucune. Il avait besoin d'y réfléchir, de faire le point. Cela lui ressemblait peu. Lui qui, habituellement, traversait la vie sans se poser de question, il sentait que ça commençait à bouger en lui. Il aura douze ans quand quelques mois. Etait-ce cela aussi, grandir? C'était bien mystérieux, voire troublant.

Une fois n'était pas coutume, son humeur du jour lui fit sauter son petit déjeuner. Pourtant il aimait beaucoup ce repas. Mais ce jour, pas de chocolat chaud, pas de fruit, pas de céréales, pas d'oeufs au bacon. La faim qui le tenaillait chaque matin avait pris un rare jour de congé. Il ne voulait pas se mêler au joyeux brouhaha que la Grande Salle générait à l'heure du repas. Il n'avait pas envie de partager les rires et les derniers potins avec ses camarades. Il préférait s'isoler pour essayer de remettre ses idée en place.

Ses pas le menèrent à la bibliothèque. D'abord totalement déserte à l'heure avancée de son arrivée, elle se remplissait au fil des minutes qui passaient. Deux élèves de troisième année de chez Gryffondor eurent même l'audace de s'asseoir à sa table. Il tira une vilaine moue à leur adresse et se leva bruyamment, tout agacé qu'il était. Il prit la direction de la sortie en laissant sur place le livre qu'il avait sorti au hasard d'un rayonnage.

Où aller alors? Il y avait bien toujours bien l'un ou l'autre fouineur qui débarquait inopinément, où que vous vous terriez dans le château. Le parc était certainement la meilleure solution. Il ne devait certainement pas y avoir beaucoup de monde ayant le courage d'affronter la fraîcheur matinale. Ethan fit un détour par son dortoir pour s'habiller correctement. Il mit une cape plus chaude et se protégea le cou de l'écharpe qu'il portait quand il allait supporter les Frelons.

Prendre l'air lui fit le plus grand bien. La lumière était belle à cette heure de la journée. Il erra sans autre but qu'éviter tout contact social. Il finit par s’adosser à un arbre, debout. Les arbres avaient sur lui le même effet que la mer: ils l'apaisaient. Il se permit de fermer les yeux et de profiter du soleil léger qui le réchauffait doucement. Quand il les rouvrit quelques minutes plus tard, piquant presque du nez, il était totalement calmé, sa morosité ayant également momentanément baissé de plusieurs crans . Il aperçut un jeune garçon qui lui tournait le dos, assis dans l'herbe humide à quelques dizaines de mètres de lui. Quelle idée de se tremper, se dit-il! De meilleure humeur et par conséquent sa sociabilité revenue, sa curiosité le piqua. Que pouvait-il donc bien faire?

Quelques instants plus tard, Ethan arrivait à hauteur du jeune garçon sans être trop silencieux, pour prévenir de sa présence. Quoiqu'il l'avait sûrement déjà vu car il regardait un peu partout autour de lui, comme s'il cherchait quelque chose. Il se planta devant lui et découvrit des dizaines de cartes étalées au sol. Des cartes moldues, assurément, vu leur état statique. Il en avait déjà vues chez ses copains moldus, sans jamais s'y intéresser car elles représentaient ces engins bruyants et puants, et qui demandent de saccager la nature et le paysage pour pouvoir l'utiliser. Dans ce cas-ci, c'était plutôt des joueurs de Quidditch, uniquement des batteurs, et sans balai. Etrange.

Le jeune garçon à qui il faisait face semblait désemparé. On aurait dit que quelque chose de grave s'était passé.

- Salut! Il y a un problème? Je peux t'aider pour quelque chose? proposa-t-il spontanément.

1) Il l'a vu arriver 2) Il a prié ô dieu s'il-te-plaît n'importe lequel je m'en fous dévie sa trajectoire 3) Ça n'a pas marché 4) Il a entendu donc il ne peut pas ignorer et faire comme s'il ne s'était rien passé. C'est définitivement un moment la pire horreur qui pouvait lui arriver, il va s'auto-humilier devant un inconnu particulièrement embarrassant, duquel Eliott a plus qu'envie de se soustraire. Alors il inspire, expire, inspire, expire mamie Coveleski fait du yoga et toutes les cellules contenues entre le haut s'il lève la tête vers l'autre, il donnera l'impression d'être sur le point de répondre de son crâne or s'il ne répond pas il aura sans aucun doute l'air peu chaleureux complément imbécile et l'extrémité de son menton répondre oui à la question reviendrait à assumer qu'il est en difficulté s'agitent et où va l'amour propre quand un parfait étranger découvre qu'il panique pour un papier bariolé ? à la recherche d'une solution. Est-ce que l'autre est en mesure de comprendre l'ampleur du problème ? Et puis il envisage la possibilité que l'autre aie sur lui de quoi nettoyer la tâche qui bafoue la mémoire de George Kenneth Griffey, Jr. il est pas encore mort mais quand même, pèse le pour et le contre carte sale ou amour propre ? et lève les yeux vers l'autre il a l'air un peu bonne poire mais gentillet, il ne mérite pas le regard-qui-tue ; et puis la devise de Zelda Kamenev fait le tour de son crâne plusieurs fois << Fuck pride. Pride only hurts, it never helps. >> alors il s'autorise un sourire. Et quelques mots.

- Salut. Ouais je-j'ai besoin d'aide.

C'est peu c'est déjà assez difficile pour un appel au secours, pas grand chose pour une aussi grande détresse. Son attention se déplace véritablement sur le visage de son potentiel sauveur. Il fronce un sourcil, épluche sa mémoire à la recherche d'un élément comparatif. Et il met rapidement le doigt sur un, deux, trois, interminable un nombre incalculable facilement calculable qu'il ne prend pas le temps de déterminer de cours en commun avec l'autre. Supposément Poufsouffle. Calmement, conservant son sourire un peu forcé certes, mais il est finalement plutôt content de la présence du garçon face à lui, un peu de compagnie il compose une réponse, peu à peu.

- En fait... Ma rookie card bannir le vocabulaire technique enfin une de mes cartes de baseball est tâchée. Et j'y tiens donc ça m'embête un peu beaucoup. En plus vu que c'est du carton - bon il est imperméable - c'est un peu fragile. Donc voilà.

Il grince des dents, conservant comme il peut son sourire malgré le stress. Qui sait si la tâche est profonde ? Si c'est délébile ou non ? Alors il croise les doigts - mentalement, il s'entortille les neurones, il ne peut pas lâcher sa carte, trop angoissé - espérant de tout son être que son interlocuteur aura de quoi nettoyer la terrible éclaboussure est-ce que c'est une éclaboussure ?. Et puis il songe à sa défaite il a besoin d'aide, et, dépité, baisse à nouveau les yeux vers sa carte.

Le jeune garçon qui lui faisait face, apparemment un jeune aiglon vu son écharpe, semblait faire un effort sur lui-même. Ethan se dit qu'il était tombé comme un cheveu dans la soupe et qu'il aurait mieux fait de continuer son chemin. Mais c'était trop tard, le contact était établi, et justement son interlocuteur semblait avoir pris la décision de communiquer avec lui car il lui demanda de l'aide. A ce propos, comment s'appelait-il? Ce serat plus simple de s'appeler par son nom.

- Au fait, moi c'est Ethan Threepipes. Je suis chez Poufsouffle, mais tu l'auras certainement deviné avec mon écharpe.

Il lui demandait s'il pouvait l'aider à nettoyer une carte de base-ball. Maintenant qu'il le disait, c'est vrai qu'il en avait déjà entendu parler. Finalement c'était logique que les moldus vénéraient aussi leurs sportifs favoris. Il n'y avait pas tellement de différence entre eux, il le savait, et ses parents en étaient la preuve parfaite. Les collectionneurs prenaient toujours soin de leurs cartes. Il le savait pertinemment bien car il collectionnait lui-même les cartes chocogrenouilles.

Le jeune Poufsouffle se dit qu'il pourrait aider quelqu'un avec le sort de Recurvit pour la seconde fois cette année scolaire. Mais y penser lui fit de nouveau de la peine. Ce sort, il l'avait utilisé pour aider Orphéa à nettoyer sa robe. Cette dernière semblait être plus distante que d'habitude ces derniers temps, et il ignorait pourquoi. Maintenant qu'il y pensait, c'était sans doute l'origine de sa morosité du moment. Et rien que d'y songer, celle-ci revint frapper à la porte de sa conscience avec insistance. Il avait envie de planter le garçon où il était.

Mais cela ne lui ressemblait pas. Il aimait faire de nouvelles rencontres, et encore plus s'il pouvait se rendre utile. Il allait proposer au Serdaigle de tenter le sort pour le nettoyage, parce que celui-ci n'avait rien à voir avec ses peines de coeur.

- Ecoute, je maitrise le sortilège Récurvite car je l'utilisais beaucoup pour aider ma maman à faire la vaisselle. Je devrais normalement pouvoir nettoyer ta carte de cette façon. Mais comme tu le sais, il y a toujours un risque quand on utilise un sortilège. Es-tu prêt à prendre ce risque?

Il ne connaissait pas le garçon et n'avait aucune idée s'il accepterait ou non. Il devrait lui faire confiance. S'il ratait son sort, il pourrait brûler la carte, ce qui empirerait encore plus la situation. Il avait presque envie de retirer son offre d'aide car vu l'état dans lequel cela le mettait, l'aiglon semblait vraiment tenir très fort à cette carte. Mais en même temps, il fallait parfois prendre des risques dans la vie. Et au final, en prenant un peu de recul, on ne parle que de la perte d'une carte. Pas d'une main ou d'une jambe. A cette pensée, il se ragaillardit et se risqua à un timide sourire, afin d'avoir l'air convainquant.

Il fixe << Ethan >> l'air interrogateur, tout en envisageant les possibilités qui s'offrent à lui pour les instants à suivre. Il pourrait autoriser << Ethan >> à tenter de nettoyer sa précieuse rookie card à l'aide d'un sortilège dont il n'a aucune idée du taux de réussite, ni des effets véritables et potentiels effets secondaires qu'il aurait à quelle point est-ce qu'il peut lui faire confiance ? déjà utilisé ; sur de la vaisselle. Il jette un œil à l'écharpe de l'autre il ne voit pas l'insigne d'où il est et fronce les sourcils et si c'est pas un Poufsouffle et il veut me voler ma carte ? ou la détruire ? ou l'utiliser pour une expérience ? il tourne et retourne sa carte dans sa paume il a un peu de moustache, Ken Griffey Jr., tout en réfléchissant elle a quoi de spécial aux yeux d'un type qui connaît rien au baseball ? rien. mais pour lui, c'est un bien inestimable en fait, elle a quand même un prix.
Et puis << Ethan >> pourrait au conditionnel réussir son sortilège. Sauf qu'il n'en est pas certain. C'est aussi possible qu'il rate tout et que sa carte prenne feu, rest in peace George Kenneth Griffey, Jr. Alors il pèse encore une fois le pour et le contre la dernière fois qu'une de mes cartes a été abîmée, c'était la faute à maman et ses agrafes et étudie mentalement le contenu de sa malle, évaluant chaque objet, outil, tissus et son potentiel nettoyant. Une fois son inventaire terminé, il opte pour le mouchoir légèrement humidifié et une serviette de bain pour éponger derrière, et par la même occasion, ramasse une à une ses cartes, en prenant garde à leur classement et place dans la pile. Le tas de cartes reconstitué, le dos de chacune épousseté, il reporte à nouveau ses deux yeux sur le jaune c'est péjoratif ? et le plus aimablement possible, quoique un peu sec, décline c'est pas très gentil mais tant pis l'offre le risque d' << Ethan >> pour nettoyer détruire George Kenneth Griffey Jr.

- C'est gentil, mais j'préfère me débrouiller. C'est...

Il hausse les épaules tout en parlant, l'air de dire c'est pas que j'veux pas mais non merci.

- Plus sûr pour moi

Pause, il baisse la tête sur le bout de son écharpe qui tombe sur ses jambes en tailleur il pourrait y ajouter des pompons..

- Et pour ma carte. J'y tiens vraiment beaucoup beaucoup beaucoup On dirait un robot qui fonctionne mal. J'vais me débrouiller, j'ai de quoi nettoyer ses fringues, les tapis, les carreaux, les meubles, les livres - les cartes de baseball à collectionner dans ma malle j'veux pas de ton aide en fait, pardon.

Il se relève, cartes en main Griffey sur le dessus et balaye du dos de sa main libre les quelques brins d'herbes qui s'accrochent désespérément à son pantalon. Il regarde au loin dans son esprit et scrute ce qui l'attend au bout de chaque chemin. Sauf qu'il ne peut en aucun cas prévoir la réaction d'un individu qu'il ne connaît pas << Ethan >>. Donc il doit réfléchir. Il pourrait bondir tel un attrapeur sur un viffet sur la moindre rotation de tête du jaune tel un personnage de bande-dessinée lâche et fuyard ou signifier son départ d'un signe quel signe ? de la main, la tête, la voix.

- J'ai pas mal de trucs à faire faux donc euh...

Il fait un signe de la main pour signifier son départ, et recule d'un pas en arrière, dos à son futur très proche trajet.

- J'y vais. Je... il n'a ni donné son nom, ni sa maison, ni son année, ni rien ouais, j'y vais. Ni son genre. Si ça s'trouve il croit que j'suis une fille.

Les mots soulignés correspondent à la mission n°19 de la Cabane de Cristal.

Les secondes s'égrainaient sans réponse. Ethan était spectateur du combat qui se déroulait juste devant lui, dans la tête de son camarade. Il tenait de toute évidence vraiment très fort à sa carte. Il le comprenait dans une certaine mesure. Il n'aurait pas apprécié non plus qu'une de ses cartes issue de ses chocogrenouilles soient souillées. Il ne sait pas si il oserait lancer un Recurvite sur ses cartes les plus précieuses. Cet attachement à ces bouts de carton était étonnant, quand il y pensait. Est-ce qu'on y avait jeté un sort pour qu'on s'y attache plus que de raison? Ce serait étonnant. Voire même impensable sur les cartes moldues d'Eliott.

- C'est gentil, mais j'préfère me débrouiller. C'est... plus sûr pour moi. finit par répondre le Serdaigle.

La réponse ne le surprit pas. Il aurait répondu plus rapidement s'il était partant. C'est en souriant qu'il répondu à l'élève qui le faisait face.

- Aucun souci, je comprends bien. Le risque n'est pas négligeable si le sortilège ne fonctionne pas comme prévu, répondit Ethan.

A vrai dire, il était soulagé qu'Eliott lui retire cette responsabilité. D'ailleurs son camarade insista sur le fait que sa carte lui était très précieuse et qu'il avait de quoi la nettoyer dans sa malle. Du coup Ethan ne comprenait plus trop pourquoi il se mettait dans un tel état. Quel étrange garçon. Les Serdaigle pouvaient se révéler originaux selon ce qu'il avait appris au cours, et celui-ci en était la parfaite illustration.

- J'ai pas mal de trucs à faire faux donc euh... J'y vais. Je... Ouais, j'y vais. dit le garçon en partant.

- Bonne journée, et bonne chance avec ta carte, répondit Ethan, dubitatif.

Oui, décidément, quel étrange garçon. Il reprit sa marche dans le parc, en repensant à cette étrange rencontre. Il avait identifié la maison de son camarade avec la couleur de son écharpe mais il n'avait pas pris la peine de se présenter quand il lui avait donné son prénom. On avait vu plus poli. Mais en même temps, il était tellement particulier, tellement dans sa bulle, que ce n'était peut-être même pas de l'impolitesse, c'était peut-être plus profond que cela. Il ne lui en voulait pas car il n'était pas méchant, juste ... différent. C'était ce qui définissait le mieux ce garçon. Il se demandait s'il allait réussir à sauver sa carte, et si pas, si il était près à risquer un Récurvite. Il valait mieux qu'il demande à un élève d'une année supérieure pour diminuer les risques...

Cette rencontre avait eu le don le de distraire car son amertume du jour s'était envolée. Mais rien que d'y penser, elle revint sournoisement s'insinuer. Mais plus autant. Après tout, il y avait plus grave dans la vie. Une carte de collection salie par exemple. Il rigola seul, au milieu du parc. La journée ne s'annonçait pas si mauvaise que ça, finalement.

The end, merci à toi!