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25 nov. 2019, 23:09
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Au cours du mois d'octobre 2019 (IRL), les élèves et professeurs des quatre maisons de Poudlard ont été mis à contribution pour proposer un projet commun sur le thème suivant : "Les sorciers sont-ils tous égaux ?". En un mois, tous ont su s'organiser pour proposer une création commune répondant à cette question difficile. Au cours du mois de novembre, la direction a évalué ces différents projets afin d'établir un classement et de récompenser les quatre maisons de Poudlard pour leurs travaux.

Voici leurs propositions.

Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
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25 nov. 2019, 23:11
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25 nov. 2019, 23:13
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POUFSOUFFLE


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Une petite histoire de sang

Et si l'histoire des inégalités dans la société sorcière commençait avec des inégalités dans la société du Moyen Âge ? Le HufflePost lève le voile sur la question. Tous les écoliers connaissent les chasses aux sorcières : des moldus dominés par la peur et obéissants au diktat religieux, associaient les personnes dotées de pouvoirs magiques à des créatures du diable. Les conséquences furent terribles, les bûchers de sorcières devinrent le mode d'exécution favori (le feu avait pour vertu d’être purificateur). Ces pratiques, mêmes si elles ont plus souvent eu pour cible des moldus marginaux que des vrais sorciers, ont provoqué dans la population sorcière une peur tenace et enfouie, dont découlèrent des idées parfois dangereuses. Des mentalités vengeresses envers les moldus, mais aussi une volonté de se cacher des yeux de ces derniers, donna naissance au Code International du Secret Magique.
Mais au delà de cela, il semblerait que la racine du problème des inégalités soit la volonté de s'extraire de manière totale de cette société non-magique qui tenta de faire du mal aux sorciers. Une goutte de sang moldue dans une lignée sorcière représente alors un morceau de cet "autre", de cet ennemi, une goutte de sang qui entache la tapisserie familiale : une impureté. À partir donc des regrettables campagnes de persécution des sorciers, s'organise un système qui mettra sur un piédestal des sangs non partagés avec ceux de l'ennemi. Des sangs purs ! Et encore aujourd'hui, les inégalités de sang divisent le monde magique.

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Tapisserie de la famille Black. Photo de Bill Peloquin.


Le 12 square Grimmaurd en est un exemple parfait. Cette demeure particulière qui a longtemps été marquée dans ses propres murs par cette idéologie discriminatoire était la propriété de celle qu’on appelait la « Grande et noble famille Black » et dont le credo souligne bien l’inclination de la lignée : « Toujours pur ».
La famille Black possédait d’ailleurs une tapisserie qui représentait jadis leur arbre généalogique. Tenu sept siècles durant, elle se trouva au fil des années marquée de brûlures sur les portraits des membres qui ne répondaient pas à la doctrine de pureté du sang. Parmi les portraits brûlés se trouvaient ceux de Lola Black pour s’être mariée à un moldu, de Phinéas Black pour avoir défendu les droits de ces derniers, de Marius Black pour être né cracmol, du célèbre Sirius Black pour avoir été réparti dans la maison Gryffondor et pour sa non-croyance en la supériorité des sang-purs mais, ce n’était pas les seuls, d’autres ont également vu leur portrait incendié.
Une question peut alors se poser ; pouvons-nous, de nos jours, vraiment retomber dans ce genre de mentalité ? Aller jusqu’à renier des membres de sa famille, jusqu’à effacer toute une existence sous ces prétextes ?
La famille Black, bien qu’ayant porté des personnes formidables, reste envers et contre tout une représentation irrécusable des conséquences que les inégalités peuvent causer.


Cette faille dans notre société a pris plusieurs formes au fil de l’histoire et ne s'est jamais vraiment refermée. On en retrouve les traces dans les racines mêmes de notre école.
Salazar Serpentard, un des fondateurs de Poudlard, a introduit l’idée de supériorité de sang des sorciers envers les moldus, allant même jusqu’à faire une différenciation entre les sorciers de lignée purement magique, et ceux dont les ancêtres sont des moldus.

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La chambre des secrets (à gauche) et Salazar Serpentard avec son basilic (à droite). Illustration de gauche dessinée par Simon Dean Fairhurst. Illustration de droite réalisée par un auteur inconnu.


Cette idéologie a malheureusement perduré au sein de son enseignement. Des idées qui ne sont pas spécifiques à la Grande-Bretagne sorcière, puisque l'on peut retrouver des mouvements similaires par delà les frontières.
Gellert Grindelwald fait partie de ces personnes ayant développé ce mépris envers le sang moldu. Pour rallier le monde de la magie à sa cause, il fait usage de manipulation en faisant ressortir la peur que les sorciers ont pu un jour ressentir à l’égard des moldus, et aussi leur fierté et leurs espoirs de vivre "libre" de cette peur. C’est un des mages noirs ayant le plus impacté l’histoire, au côté du sordide Tom Jedusor, plus communément connu sous la dénomination de Voldemort.

Des idées du passé, pourtant porteuses à plusieurs reprise de conflits et de guerres, qui trouvent encore aujourd'hui écho dans notre propre pays, puisqu'une sorcière issue d’une grande famille de sang-pur revendique ses soit disant droits. Le lundi 2 mai 2044, Ursula Parkinson née Beurk renverse le pouvoir du ministère de Dallan Blackwave en imposant un régime basé sur des préceptes dans la même veine que ceux qui ont motivés Grindelwald et Voldemort.

Si comme ses prédécesseurs elle ne considère comme légitime que les sorciers nés de sorciers et ne souhaite comme classe dominante que des membres des anciennes lignées, Parkinson va plus loin. D'inégalité de sang et de race, elle ajoute un rejet de tout sang étranger. Rêvant de rendre l'Angleterre aux anglais ? Un nationalisme délétère, qui prive des sorciers compétents des emplois qu'ils méritent pour la seule raison que leur famille est étrangère. Amusant, quand on sait que les moldus ont depuis longtemps prouvé qu'une population isolée ne peut se maintenir par elle même sans apport de patrimoine génétique étranger, sous peine de voir apparaître des anomalies génétiques. Mais si vous savez, la vieille peur de la consanguinité, mère des Cracmols.
Sommes nous en train de revenir en arrière, face à une dirigeante qui place comme des citoyens de seconde zone un groupe de sorcier bien trop vaste, élargissant et légitimant toutes les inégalités que la société s'était efforcée de combattre depuis la chute de Voldemort ?

Mais on trouve aussi des inégalités plus "douces", plus ancrées dans les mœurs, mais tout aussi importantes car elles sont plus quotidiennes. Favorisant les divisions, l'intolérance, les discriminations ordinaires et par là l'inégalité, on peut citer  la célèbre cérémonie de répartition entre les sorciers; prônant des valeurs bien définies pour chacune des maisons dans lesquelles les élèves seront distribués, ou pourrait-on dire, triés. Le courage et la hardiesse pour Gryffondor, l'intelligence et la sagesse pour Serdaigle, l’ambition et la ruse pour Serpentard et enfin la loyauté et la tolérance pour Poufsouffle. Comment instaurer une société libre de penser quand la base même de l'éducation sorcière revient à mettre les enfants dans des cases, avec pour compagnie des camarades partageant presque toujours les mêmes points de vue ? Comment alors favoriser l'émulation nécessaire à la construction de l'esprit critique qui fait tant défaut à nos dirigeants ? Nous avons favorisé depuis des siècles une nation de moutons, prêts à accepter le premier coup d'état venu et cette fâcheuse tendance dépasse nos frontières car c'est toute la communauté sorcière qui subit cette influence.
La loi du Gallion
    Et si les inégalités n’étaient pas seulement fondées sur les différences au niveau du statut de sang ainsi que sur notre place face à la justice ? Un homme est un homme, une femme est une femme, non ? Seulement, tout ne s’arrête pas ici puisque de nombreuses autres inégalités peuvent avoir lieu, comme celles liées aux finances.

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Balance, par Jules


En effet, une famille aux revenus faibles ne pourra pas, par exemple, fournir un accès à des études à leurs enfants équivalent à celui fournit par une famille aisée. Cela pourrait se traduire par un matériel scolaire peut-être dit de moins bonne qualité, d'occasion ou même désuet. Si l'on en suit cette logique, un élève venant d'une famille ayant les moyens aura plus de clefs en main et donc moins de difficultés pour réussir à se construire un avenir stable puisque l'argent n'est pas un problème : ils peuvent intégrer une école de grande renommée sans avoir à se soucier des sacrifices qu'ils vont devoir faire en échange, notamment la privation qui pourrait prendre place chez un étudiant d'une famille aux revenus modestes.

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Les inégalités financières. Auteur : DUM


Ainsi certaines familles de sorciers doivent évoluer dans la difficulté et dans la privation pour accéder aux mêmes droits que d'autres ; pouvoir se nourrir convenablement, avoir une vie saine et équilibrée n'est pas donné à tout le monde malgré les efforts et les sacrifices. C'est comme cela que nous pouvons voir certains à la morale douteuse s’épanouir dans le luxe et l'opulence, à l'abri de toute adversité alors que d'autres pourtant honorables, peinent à survivre et souffrent de leurs conditions.

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Nous n'avons pas les mêmes problèmes, par Jules et Jeffrey
La lueur au fond du chaudron
Tout est-il toutefois bon à jeter ? Il nous faut saluer de belles victoires. De nos jours, les mœurs ont évolué grâce à des efforts communs, permettant ainsi de faire ce qui paraissait comme autrefois impossible. Notamment, la place des femmes dans le monde de la magie. En effet, à l’époque les grands rôles chez les sorciers étaient généralement attribué aux hommes, mais cette situation est révolue. De nombreuses femmes ont pu devenir par exemple, directrice d’école de la magie comme notamment Aude Luneau ancienne directrice de Beauxbâtons et désormais directrice de l'hôpital Sainte-Mangouste, Naata Robinson directrice de Walmanba, Ilya Koniecko directrice de Durmstrang et bien d’autres encore… Si les idées qu'Ursula Parkinson promeut ne sont pas un modèle de tolérance, on ne peut nier qu'une femme est devenue cheffe du Conseil des Sorciers et impose sa loi.

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Les femmes et la magie, dans l'ordre : Aude Luneau, Naata Robinson, Ilya Koniecko et Ursula Parkinson


Il y a également eu des compétitions permettant de parer les inégalités entre les différentes écoles de magies, le Tournoi des Trois Sorciers notamment. Le but étant de faire affronter trois grandes écoles de magie, Poudlard, Beauxbâtons ainsi que Durmstrang. Chaque élève pouvant participer à la compétition place son nom dans la coupe, celle-ci sélectionne par la suite un élève de chaque école en ne faisant pas de distinction particulière entre les statuts, ou encore la classe sociale des élèves. Ceux-ci sont donc sélectionné sur un pied d’égalité.
Autre exemple, en 2043 une compétition à eu lieu à Poudlard opposant trois élèves de la délégation chinoise, dans le but d’obtenir un œuf de dragon. Ceux-ci ont dû choisir des partenaires, afin de pouvoir disputer les épreuves.  La sélection s’est faite sur entretien entre un élève de Poudlard et un des trois élèves de la délégation chinoise. Il n’y a donc encore pas eu de distinction particulière à part la motivation des élèves.

        Il existe également un sport bien connu ou il n’y a pas de place pour les inégalités mais plutôt pour le talent et la volonté : le Quidditch. Le Quidditch est un sport mondialement pratiqué dans le monde des sorciers, il permet de faire affronter des équipes provenant de différents pays et même différentes écoles. Pour créer une équipe là encore ce ne sont point les statuts des sorciers qui sont pris en compte mais leurs compétences, comme notamment, le vol, le travail d’équipe, la précision, la force, la rapidité, la réactivité, la détermination et bien d’autres encore… Il est important également que le capitaine de l'équipe ne regarde pas uniquement les compétences acquises mais aussi la capacité à s’adapter à n’importe quelle situation car après tout comme le disait Stanislaw Jerzy “Le maillon le plus faible d'une chaîne est aussi le plus fort. C'est lui qui brise le lien”.

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Victoire des Frelons de Poufsouffle lors de la coupe de Quidditch de Poudlard de 2043.


Poudlard reste également un lieu relativement sain pour nos enfants. L’agencement du château dans son ensemble participe à mettre chaque sorcier sur un pied d’égalité notamment grâce à ses parties communes favorisant la mixité. Chaque résident de Poudlard à accès pareillement à ce qu’offre le château -à l'exception des salles propres aux différentes maisons- et est originellement tenu de porter l’uniforme. Les tables de la Grande Salle sont disposées de manière à parer la division et encourageant à la convivialité. Si on peut décrier le système du Choixpeau comme bien trop figé et immuable, il faut reconnaître qu'il reste un objet magique qui ne prend pas en compte l’identité et le statut du sorcier. Seul compte ce que l'enfant pourrait devenir. Semblablement, la baguette magique choisit son sorcier en se référant uniquement à la magie et au tempérament du sorcier et non pas en fonction de la vision de la société que pourrait avoir ce dernier.

Les sorciers sont donc bel et bien soumis à des inégalités sociales, matérielles et morales et cela dès la naissance. Il est vrai que les plus lésés trouvent plus de difficultés sur leur chemin et doivent fournir plus d'efforts, on ne peut pas dire qu'être favorisé par la société suffise pour exceller et être heureux. Le bonheur ne choisit pas toujours le côté où penche la balance.

En outre, serait-ce tout à fait juste de remettre la cause de toutes les inégalités sur des facteurs extérieurs à nous même, à notre propre personne ? Serait-ce une fin en soit de ne compter que sur des structures, des dispositions spéciales pour redonner une égalité au monde sorcier ? Et si l'inégalité avait du bon, parfois ? En effet, si les sorcières et les sorciers étaient tous égaux alors nous serions tous capables d'accomplir les mêmes choses, de comprendre et d'agir de la même façon, or ce n'est pas le cas. Deux sorciers peuvent acquérir des compétences différentes, parfois complémentaires mais qui créent donc une inégalité entre eux. Représentons nous cette fois une balance équilibrée : les lacunes des uns deviennent alors les prouesses des autres et inversement. Cette inégalité de capacité devient alors un point fort, rendant l'alliance de toutes ces différences, homogène et enrichissante. Cela revient à dire que les sorciers sont égaux grâce justement à leurs inégalités de compétences, dans la différence selon leurs propres personnalités, caractéristiques et préférences qui se compensent et se complètent.

C'est d'ailleurs ce précepte qui est le fondement même de la maison Poufsouffle : La Maison Jaune accueille toutes personnes qu'importe ses compétences et ses origines ethniques ou sociales, sachant que cette apparente inégalité offre en réalité toutes les dispositions possibles et idéales à l'épanouissement, au bien commun et donc à une forme d'égalité qui serait la transcendance de tout ce mélange ; une transformation alchimique de l’injustice.

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25 nov. 2019, 23:14
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25 nov. 2019, 23:17
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SERPENTARD


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Chronologie et évolution des inégalités entre sorciers
1- L’éducation des jeunes sorciers
- L'éducation avant Poudlard
- La diversité de l'enseignement dans les écoles
- Une intégration différente selon le statut de sang

2- Le statut de sang
- Salazar Serpentard, à l'origine d'une doctrine
- La prétendue supériorité des "Sang-Pur"
- Illustration de la discrimination actuelle des "Né-Moldu"

3- Les mouvements pour lutter contre l’inégalité
- Deux mouvements principaux : le RRSL et le Réveil
- La jeunesse de Poudlard se mobilise : le MERLIN
- Interview d’Alice Sangblanc, fondatrice du MERLIN
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Pour une meilleure visibilité, vous pouvez consulter la frise en taille réelle



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On ne sait que très peu de choses sur l’éducation des jeunes sorciers avant leur entrée à Poudlard. Il est connu que les enfants Nés-Moldus sont inscrits dans le système scolaire moldu comportant école maternelle (jusqu’à 6 ans), école élémentaire (jusqu’à 9 ans), école primaire (jusqu’à 11 ans). Dans ces écoles, on leur enseigne l’anglais (grammaire, conjugaison, vocabulaire etc.), les mathématiques, les arts, l’histoire et la géographie de leur pays, en bref, tout ce qui est important pour la culture et l’épanouissement du jeune enfant. Et pour les enfants Nés-Sorciers alors ? Prenons l’exemple le plus «connu » de l’univers Harry Potter : la famille Weasley. On apprend que Molly Weasley, la mère des sept enfants Weasley, leur faisait l’instruction à la maison avant qu’ils n’entrent à Poudlard. Ainsi, ils ont pu avoir les bases de tout enfant « normal », comme savoir faire des calculs, savoir parler sa langue maternelle, connaître l’histoire de son pays mais aussi du monde sorcier. Ce dernier point est le seul qui les différencie des enfants Nés-Moldus : ne connaissant pas encore ce monde avant l’arrivée d’un membre du corps professoral qui leur explique le monde sorcier, ils ne peuvent pas connaître tous les détails de ce monde.

A onze ans, les jeunes sorciers (Nés-Sorciers, Sang-Pur, Sang-Mêlé, Nés-Moldus) entrent à Poudlard. On leur apprend en même temps qu’ils seront répartis dans l’une des quatre maisons de l’école et qu’ils devront vivre avec les écoliers de cette même maison durant toute l’année scolaire. Lors de l’époque d’Harry Potter, il n’y avait pas de Nés-Moldus dans la Maison Serpentard. Dans notre époque actuelle, le Choixpeau répartit désormais les Nés-Moldus dans toutes les maisons, Serpentard inclus. Chaque élève est donc réparti et vit avec ses camarades. Pour ceux qui n’ont pas de frères et sœurs ou s’ils sont plus jeunes, il est possible que l’adaptation soit un peu plus compliquée puisqu’ils n’ont pas connaissance de la vie en communauté, surtout aussi nombreuse. Néanmoins, les parents prennent soin avant d’envoyer leurs élèves dans l’école de magie de les avertir sur la vie en communauté et surtout comment ils doivent se comporter. Cette instruction et cette éducation leur permettent ensuite de s’acclimater au mieux pour cette rentrée scolaire dans un nouveau collège ou dans une première école, pour certains. Techniquement, les enfants sont prévenus qu’ils n’ont pas tous le « même sang » et qu’il existe des différences entre Né-Sorcier et Né-Moldu, par exemple. Le cas échéant, soit les élèves discutent entre eux pour connaitre et comprendre cette différence, soit les parents ayant fait l’instruction à la maison leur ont déjà expliqué lesdites différences. Cependant, et avant la prise de pouvoir d’Ursula Parkinson, tous les sorciers étaient sur le même pied d’égalité et ce, quelque soit leur statut de sang.

Toutefois, les différences dans l’éducation avant l’école peuvent aboutir à certaines inégalités une fois dans l’école. Pour la plus évidente, les élèves n’ayant jamais entendu parler du monde magique avant d’apprendre qu’ils étaient admis à Poudlard seront pour la plupart beaucoup moins à l’aise à leur entrée dans l'établissement et par conséquent, moins à l’aise avec le début des cours. Ces cours enseignant les bases de la magie, il est important d’être en pleine possession de ses moyens pour bien en profiter. Il y a donc de fortes chances que les élèves les plus mal à l’aise avec la nouveauté de la magie doivent fournir davantage d’efforts que d’autres plus habitués. Ils peuvent donc, potentiellement, avoir plus de difficultés avec l’enseignement ce qui ne permet pas à tous les élèves d’être égaux dès le début face à celui dispensé. A l’inverse, il arrive que des parents sorciers ne veuillent pas envoyer leurs enfants dans une école moldue et se contentent d’apprendre à leur enfant ce qui lui sera nécessaire pour réussir à Poudlard, soit l’anglais, un peu de mathématique pour les calculs de potions et l’histoire du monde magique. Mais ces enfants risquent de se retrouver un peu désemparés dès qu’il faudra sortir de ce domaine, pour leur vie future par exemple s’ils vivent au milieu des Moldus puisqu’ils n’auront alors pas les informations considérés comme basiques dans le monde moldu. Par conséquent, cela ne les amène pas dans un contexte égalitaire pour cette vie future. De plus, les enfants scolarisés à la maison n’ont souvent pas l’habitude d’être en contact avec beaucoup de gens de leur âge donc ils ont plus de mal à s’adapter à la vie en communauté de Poudlard et ne pas être à l’aise avec son environnement, a forcément des répercutions sur le travail et l’apprentissage, ce qui arrive beaucoup moins pour les enfants ayant été à l’école voire en internat dans les années précédentes.

Il y a aussi des différences importantes selon les écoles dont sont issus les sorciers. Chaque école a en effet son ou ses domaines de prédilection dans l’enseignement de la magie et il n’existe que très peu de programmes d’échanges entre les différentes écoles, ce qui fait qu’il est compliqué de pouvoir avoir une idée de tous les domaines.

De plus, suite aux diversités culturelles entre les pays, il y a de nombreuses matières qui ne sont enseignées que dans une ou deux écoles. Si cela permet une grande diversité en fonction de la pratique de la magie, c’est aussi une source d’inégalité entre les sorciers puisqu’une fois sortie de l’école, ils n’ont alors pas tous les mêmes capacités à disposition. En outre, si quelques écoles sont accessibles sur demande ou sur concours, la plupart ne sont accessibles que par voie de naissance (il faut être né dans le pays ou y vivre depuis longtemps) alors qu’elle pourrait mieux convenir qu’une autre école à un sorcier ce qui ne favorise pas l’égalité d’un sorcier à l’autre car plus on est proche d’une méthode d’enseignement plus on sera à même de réussir. C’est par exemple le cas avec Durmstrang, l’école russe dans laquelle se retrouve les enfants sorciers de Russie et d’Europe de l’Est mais dont le système est très élitiste et réservé aux enfants nés d’au moins un parents sorciers. Les sorciers Né-Moldus ne sont pour la plupart pas informés de l’existence de la magie et quand ils le sont, ils ne peuvent essayer d’intégrer qu’une des X écoles en « accès libre » : Castelbruxo, dont l’accès se fait par demande des futurs élèves, Motutapu, dont l’entrée se fait par un concours se rapportant à la compréhension des créatures magiques et Walmamba, pour laquelle il faut réaliser une composition musicale sur les troncs d’arbres disposés par l’école. Néanmoins, entrer dans ces écoles nécessite d’habiter à côté d’elles ce qui n’est pas toujours possible. Les Né-Moldus de Russie et d’Europe de l’Est sont donc très désavantagés par rapport à ceux d’autres régions du monde. Il en va de même pour les écoles très sélectives, notamment Durmstrang et Mahoutokoro, dont des élèves sont assez fréquemment expulsés sans avoir pu terminer leurs études et qui ne peuvent pas compléter l’enseignement reçu dans une autre école et se retrouvent donc très désavantagés par rapport aux autres sorciers du monde.

En ce qui concerne les inégalités créées par l’enseignement avant l’entrée dans l’école de magie, toutes les écoles n’ont pas la même réponse. L’âge d’entrée à l’école n’est pas le même partout. Plusieurs admettent les élèves âgés d’une dizaine d’années et qui ont donc suivi un cursus scolaire autre avant l’entrée à l’école : c’est le cas de Poudlard, Albaldah, Beauxbâtons, Casadelespiritu, Durmstrang, Ilvermorny, Jagadura, Motutapu, Uagadou et Walmanba soit la grande majorité des 13 écoles reconnues. Dans certaines d’entre elles, notamment celles des pays pauvres, les inégalités créées par l’âge d’admission sont encore plus grande puisqu’il est rare pour les enfants, notamment Nés-Moldus, de pouvoir se rendre à l’école et suivre un enseignement donc il est probable qu’un certain nombre d’élèves arrivent dans l’école par exemple en ne sachant ni lire ni écrire, ce qui est bien loin d’une situation égalitaire entre les élèves et peut amener de multiples problèmes pour le bon suivi de l’enseignement. Pour d’autres écoles, l’admission se fait à un âge beaucoup plus précoce.

C’est le cas de Mahoutokoro l’école élitiste japonaise où l’entrée se fait à 7 ans, et de Nouvelle-Zhuangyán l’école vietnamienne où les élèves rentrent à l’âge de 6 ans. Les élèves de ces écoles suivent donc le même enseignement de base ce qui permet une meilleure égalité entre les élèves, peu importe le milieu d’où ils viennent. La dernière école, Castelobruxo, n’a pas d’âge d’admission définit puisqu’il suffit de postuler via une boîte aux lettres magiques pour être admis à la rentrée suivante à condition d’avoir moins de 12 ans. Cette possibilité créé une grande inégalité entre les élèves puisque certains vont commencer leurs études à 6 ans par exemple alors que d’autres seulement à 11. Ils n’auront donc pas les mêmes bases et ne quitteront pas l’école au même âge.

Les spécialités des écoles sont aussi une forte source à la fois de diversité et d’inégalités entre les sorciers. En effet, certaines formes de magies ne seront connues que de certains sorciers, par exemple la magie musicale très célèbre de Walmanba n’est accessible qu’à ses élèves tout comme la magie primitive des peuples amérindiens seulement enseignée à Ilvermorny. Certaines écoles permettent aussi à leurs élèves d’acquérir des capacités que d’autres ne peuvent acquérir que par des études supérieures que tous n’ont pas la possibilité ou les moyens de faire : par exemple les élèves de Durmstrang selon leurs filières peuvent avoir une formation en Occlumancie et Légimancie, ou les élèves d’Ilvermorny et de Uagadou qui sont réputés pour leur possibilité de devenir des Animagi, ce qui dans d’autres écoles du monde comme Durmstrang n’est pas possible dans l'enseignement classique à moins de suivre des études supérieures, ce qui est aussi conditionné par les résultats obtenus tout au long de la scolarité. La diversité de pratiques magiques sur la planète est donc source d’inégalités au sein du monde des sorciers.

En ce qui concerne les Nés-Moldus et leur adaptation au système d’éducation magique, on constate que plusieurs écoles préviennent leurs futurs en élèves en avance, sûrement pour leur laisser le temps de se préparer. C’est le cas par exemple de Beauxbâtons, où ils sont prévenus un an à l’avance. Beauxbâtons mets d’ailleurs en place plusieurs mesures en faveurs de l’égalité entre les élèves puisqu’il existe également une bourse pour les élèves venus de famille pauvre, pour leur donner accès au même matériel que les autres et leur éviter la discrimination liée à la situation financière de leur famille. En revanche, si Durmstrang est la plus connue, il existe d’autres écoles qui ne sont pas accessibles aux Nés-Moldus, comme Jadugara puisque pour y entrer il faut avoir un aïeul qui a été élève de l’école. De plus, tous les élèves ne sont pas égaux devant la finalité de l’enseignement. Si dans la plupart des écoles, on est assurés de ressortir de l’école en tant que sorcier confirmé si on travaille et à moins de faire une faute grave, ce n’est pas le cas partout. Notamment, à Durmstrang où les élèves les moins performants sont simplement renvoyés chez eux pour se débrouiller seuls, ou plus encore à Mahoutokoro où les moins bons élèves voient leur mémoire complètement effacé de tout ce qui a pu se passer dans l’école. Dans ces deux écoles, il y a donc beaucoup de jeunes sorciers qui n’auront jamais la possibilité de devenir des sorciers confirmés.

Il existe un autre statut qui est souvent une grande source d’inégalité dans le monde magique, le statut de Cracmol. Ils sont nés dans une famille magique et appartiennent à ce monde mais ils ne peuvent pas étudier dans les écoles sorcières et sont donc « forcés » de vivre dans le monde moldu. Or, si l’absence de magie est problématique pour la plupart des matières elle ne l’est pas pour toutes. C’est notamment ce que montre l’école d’Ilvermorny où il existe une classe spéciale pour les Cracmols pour leur permettre une meilleure intégration dans le monde magique. Cette école est d’ailleurs considérée comme la moins sélective de toute dans le choix de ses élèves.

Chaque école fonctionne différemment des autres et si certaines sources d’inégalités sont présentes dans presque toutes les écoles, certaines écoles en effacent ou en créer d’autres. Ne plus avoir d’inégalités au niveau scolaire parait très compliqué car si certaines sont faciles à régler, par exemple prévenir les Nés-Moldus plus tôt pour leur laisser le temps de s’habituer au monde magique, d’autres ne sont pas faciles à diminuer. Concernant les spécialités de chaque école, il est indispensable de conserver les particularités culturelles de chaque pays donc il ne faut pas supprimer ces spécialités pour s’aligner sur un enseignement commun. En revanche, renforcer les programmes d’échanges entre les écoles, comme celui de 2032 entre Albaldah et Uagadou ou celui existant entre Castelobruxo, Motutapu et Ilvermorny, pourrait permettre un meilleur accès de l’ensemble des élèves sorciers aux spécialités des différents pays, même si cela parait compliqué compte tenu des restrictions à l’admission ou au maintien dans la scolarité de certaines écoles.


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Contrairement à ce que l’on pense, la magie n’exclue pas les inégalités et les discriminations. En effet, ces dernières perdurent en partie à cause d’une question récurrente : la pureté du sang d’un sorcier. Chaque individu est classé selon son statut de sang bien distinct, à commencer par les “Sang-Pur” : ce terme fait référence à ceux qui n’ont pas de Moldu ou de Né-Moldu dans leurs familles remontant sur plusieurs générations. Ce statut est un prétexte pour certains sorciers de se prôner supérieur aux autres classes de sang, et notamment sur les “Sang-Mélé” et des “Né-Moldu”.

Si la supériorité des “Sang-Pur” est aujourd’hui affirmée par le gouvernement d’Ursula Parkinson, cette doctrine n’a pas toujours eu les faveurs de l’opinion publique. Comme vu précédemment, Poudlard accueille et forme, depuis sa création, les générations entières de jeunes sorciers, sans distinctions de leur statut de sang. Lorsque les quatre fondateurs finirent de construire Poudlard, les premières divergences apparurent. En effet, les différences de point de vue concernant le choix des élèves et des matières enseignées se multiplièrent. Salazar Serpentard estimait que les né-moldus ne sont pas dignes d'apprendre la magie et souhaitait donc restreindre l’enseignement aux “Sang-Pur”. De même, la matière "Etude des Moldus" devait disparaître du programme selon lui. Ses idées ne trouvèrent pas écho chez ses collègues. Ainsi, aujourd’hui encore, malgré le contexte politique actuel, l’école fait office d’exemple sur l’égalité de traitement et d’enseignement entre tous les sorciers.

Salazar Serpentard est connu pour être à l'origine de l'idéologie "Anti-Moldus". Ses opinions tranchées et discriminatoires étaient pourtant à contre-courant de ses contemporains. Au Xème siècle, les communautés moldue et sorcière n’étaient pas séparées, les contacts étaient quotidiens et les mariages mixtes courants. Dans l’opinion publique, le statut de sang avait peu d’importance et les Né-Moldus étaient même considérés comme des sorciers spéciaux, car ils bénéficiaient d’une double culture et des connaissances élargies. Cette harmonie prit fin en 1692 avec l’adoption du Code International du Secret Magique, faisant écho aux persécutions et à la traque des sorciers (et particulièrement des sorcières) par les Moldus.

La séparation quasi-complète des deux communautés a raréfié les échanges avec les Moldus, jusqu’à aboutir à une méconnaissance totale de l’autre. On peut dès lors regretter que l’étude des Moldus ne soit aujourd’hui qu’une option peu prisée parmi les élèves d’ascendance sorcière. La méconnaissance du monde moldu engendre une crainte et une haine, qui s’est facilement reportée sur les “Né-Moldu”. Ceux-ci se situent entre deux mondes qui s’ignorent, mi-sorciers, mi-Moldus, et cristallisent les tensions par leur simple existence.

De nombreux sorciers, outre Serpentard, ont défendu (ou défendent encore) la supériorité des “Sang-Pur”, parmi lesquels Gellert Grindelwald, Voldemort ou Ursula Parkinson pour ne citer que les plus célèbres d’entre-eux. Dans le but de maintenir la pureté des lignées, un premier Registe des “Sang-Pur” a été établi en 1930. Un nouveau registre a vu le jour récemment, sous l’impulsion du gouvernement Parkinson. Si la supériorité des “Sang-Pur” n’est justifiée dans aucune étude, elle a toutefois souvent été appliquée, inconsciemment ou de manière délibérée. Dans l’administration, par exemple, les postes à responsabilités sont généralement confiés aux “Sang-Pur” au détriment des sorciers d’ascendance moldue.

Depuis la prise de pouvoir d'Ursula Parkinson, la discrimination basée sur le statut de sang est devenue plus importante et plus légale que jamais, comme le démontre le décret promulgué récemment.
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Décret n° 2044-82 du 9 mai 2044 encadrant le statut et la libre circulation des Né-Moldus.

Article Ier
Le présent décret est applicable au Royaume-Uni, en République d’Irlande, sur l’île de Man, dans le bailliage de Jersey et dans les Etats de Guernesey.

Article II
Les dispositions du présent décret entrent en vigueur à compter du 9 mai 2044

Article III
Est considéré Né-Moldu, pour l’application du présent décret, tout sorcier issu de deux parents Moldus ou sans pouvoirs magiques.

Article IV
Tout Né-Moldu est tenu de s’enregistrer auprès de la Commission d’enregistrement des Nés-Moldus du Ministère de la Magie.

Article V
Tout Né-Moldu ne peut quitter le territoire de la commune où il réside, sans autorisation spéciale délivrée par le Conseil des Sorciers.

Article VI
Tout Né-Moldu est tenu de présenter son arbre généalogique sur simple demande d’un membre du Conseil des Sorciers.

Article VII
Tout Né-Moldu est tenu de justifier ses activités sur simple demande d’un membre du Conseil des Sorciers.


Fait à Godric’s Hollow, le 9 mai 2044

Par la présidente du Conseil des Sorciers : Ursula Parkinson.

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Le 2 mai, le gouvernement Blackwave est tombé, et Ursula Parkinson a pris le pouvoir dans le monde sorcier de Grande-Bretagne, accompagnée de ses Manteaux Noirs et de son Conseil des Sorciers. Son objectif est très simple : rétablir la suprématie des sorciers nés de Sang-Pur au sein du monde sorcier anglais, et emprisonner tous les Nés-Moldus et ceux s’opposant à ses idéaux. Au départ, la solution la plus plausible et exécutable pour les sorciers (quelque soit leur statut de sang, mais plus particulièrement les Nés-Moldus et Sang-Mêlé) était la suivante : fuir le pays le plus discrètement et rapidement possible. Néanmoins, certains sorciers, et notamment les plus importants au sein du monde sorcier anglais, ont pu faire front et créer des mouvements de résistance. Les deux plus importants sont les suivants : Le RRSL (Réseau de Résistance des Sorciers Libres) et le Réveil. Les deux leaders de ces mouvements sont respectivement Kristen Loewy et Edward Penwyn. Kristen Loewy est mondialement connue, entre autres pour ses combats face à plusieurs sorciers (Pierre Legallet, par exemple), et est surtout la directrice de l’Ecole Poudlard. Poudlard est donc devenu le lieu presque parfait pour créer un mouvement de résistance, puisque le nouveau gouvernement ne peut pas accéder de manière directe au château. Edward Penwyn lui, est un parfait inconnu si on le compare à Kristen Loewy. Il fonde le Réveil plusieurs semaines avant son entrée en tant que professeur d’Etudes des Moldus à Poudlard.  Ces deux mouvements ont un but commun : mettre fin à la dictature imposée par Ursula Parkinson dans le monde des sorciers. Ainsi, ils luttent non seulement pour faire valoir leurs droits, mais aussi pour retrouver une égalité dans le monde des sorciers. Leurs missions sont assez similaires : rechercher des soutiens, saboter les opérations du Conseil des Sorciers, retrouver le plus d’informations possibles sur ledit Conseil.

Si le « Quartier Général » du RSSL se trouve à Poudlard mais est inconnu de ceux qui n’en font pas partie, les élèves de Poudlard eux aussi ont voulu prendre part à cette révolte contre la dictature et l’inégalité. Bien entendu, ils ne peuvent pas le faire de façon aussi poussée que le Réveil ou le RSSL, mais à leur échelle, ils vont essayer de changer les choses. Le MERLIN a ainsi vu le jour au sein de Poudlard, créé par Alice Sangblanc suite à l’enfermement de son père à Azkaban par le Conseil des Sorciers. Bien qu’il aurait pu avoir une place de choix dans le Conseil des Sorciers suite à son statut de Sang-Pur, il a choisi de ne pas adhérer à ces idées de « classification du sang » et a donc pris le chemin de la prison pour sorciers, ce qui a, semble-il, bouleversé profondément l’élève de Serpentard.

L’objectif du MERLIN est assez simple : rassembler des élèves ayant les mêmes idéaux, que le statut du sang ne change rien aux valeurs de chaque sorcier, et proposer des actions à leur échelle au sein de Poudlard. Leur but ultime est bien entendu de renverser la dictature Parkinson, mais ils vont devoir laisser cela aux mouvements de résistants adultes. A leur échelle, leur participation est tout de même importante. Les élèves de Poudlard sont les générations futures. S’ils ont déjà des a priori sur le statut du sang, dans quel monde vivront-ils ? En réunissant le plus d’élèves possibles au sein de Poudlard, ils pourront faire changer les mentalités qui pourraient dévier en faveur de la dictature Parkinson et ainsi proposer une pensée de vie bien plus saine que celle du gouvernement actuel. Au départ, ce mouvement semblait partir sur de la simple solidarité envers les sorciers emprisonnés ou ceux ayant du fuir le pays, mais au fil du temps et de leurs réunions, ce mouvement tend à être réellement solide et à avoir un impact au minimum à l’échelle de l’école.

Aliosus Nerrah, rédacteur-en-chef des Chroniques du Sale Hasard, a pu recueillir les propos de la fondatrice du MERLIN.
Aliosus Nerrah :  Bonjour Alice, pour rappel tu es à l'initiative d'un groupe de résistance au Gouvernement d'Ursula Parkinson au sein des élèves de Poudlard, peux-tu dire quel a été le cheminement personnel qui t'a conduit à cette création ?

Alice Sangblanc : Bonjour Aliosus, et merci de l’intérêt que tu portes au MERLIN.
J’ai fondé le MERLIN en grande partie à cause de l’enfermement de mon père, qui a été envoyé à Azkaban car ses idéaux ne sont pas ceux du nouveau gouvernement. C’est un Sang-Pur, tu sais, il aurait reçu de nombreux avantages dans ce nouveau monde si il avait accepté l’extrémisme dont font preuve Parkinson et les siens. Mais ce ne fut pas le cas, alors il est désormais enfermé. C’est pour lui que j’ai décidé de rassembler des élèves qui, comme lui et moi, pensent que le sang ne définit pas notre valeur.
AN : Cette ouverture d'esprit, sur le refus d'accorder de l'importance au statut de sang, est-ce que c'est quelque chose que tu as toujours porté ?
AS sourit un peu: Non, je dois bien le reconnaître. J’ai toujours été mitigée quant à cette égalité dont mon père nous parlait à mes frères et moi. Mais un sorcier m’a ouvert les yeux, un Né-Moldu qui m’a ouvert les yeux. En réalité, je pense que nous sommes seulement mal informé, nous avons des a priori sur les Nés-Moldus et les sorciers ayant du sang moldu dans leurs veines. Pourtant, ils ne sont pas différents de nous, Nés-Sorciers, ou Sang-Pur.
AN : A propos de ce regroupement, ce MERLIN, peux-tu nous redonner la signification de l'acronyme et décrire en quelques phrases son but concret ?
AS : Mais très certainement. Le MERLIN, le Mouvement des Enfants Résistants, Libres et INdépendants, a pour but ultime d’aider, à notre échelle, à renverser le gouvernement extrémiste de Ursula Parkinson.
AN : Peux tu nous donner des exemples de ce que vous avez accompli ou pensez accomplir prochainement ?
AS : Nous récoltons continuellement informations sur les agissements de la Citadelle. Également, je peux te dire que nous créons des affiches qui sont destinées à soulever le peuple sorcier contre Parkinson, ce sont aux adultes de se battre. Prochainement, nous allons établir une liste qui contiendra les noms des élèves qui pourraient hypothétiquement constituer des traîtres, que ce soit en récoltant eux aussi des informations, ou qui pourrait faire du tort aux élèves Nés-Moldus de Poudlard, ce n’est pas encore bien défini et j’y travaille encore.
AN : Intéressant, et en quoi est-ce important pour vous d'être "Indépendants", alors que vous pourriez tirer avantage d'un lien avec un mouvement de résistance déjà existant ?
AS sourit étrangement: Peut-être que les informations que nous récoltons serviront à l’un des deux mouvements ? Tout ce que nous souhaitons, c’est rétablir le gouvernement de Blackwave. Qu’importe la façon d’y parvenir, qu’importe les alliances que nous ferons.
AN : Rétablir le gouvernement de monsieur Blackwave n'est-ce pas déjà un parti pris assez fort ? Pourquoi ne pas profiter de l'occasion historique que serait la chute de la Citadelle pour repenser une société plus égalitaire ?
AS : Pourquoi changer ? Le gouvernement de Blackwave était très bien, il est inutile d’en changer. Nous savons comment la vie était quand il était au pouvoir, pourquoi tenter le diable en changeant du tout au tout ?
AN : De manière plus personnelle, qu'est ce qui, selon toi, a pu faire que la société change aussi radicalement, mais surtout aussi facilement ? On est passé du gouvernement Blackwave et celui Parkinson en un claquement de doigt.
AS : A mon avis, il y a eu un travail homérique avant que Parkinson n’attaque. Certainement étalé sur des années. Elle a l’air intelligente, méthodique et, surtout, motivée. Nous n’avons rien vu venir.
AN : Tu ne penses donc pas qu'il y a une sorte d'adhésion de fond aux idées de Miss Parkinson qui a rendu plus facile sa prise de pouvoir ?
AS : Si, bien sûr. Elle n’aurait pas pu accéder si facilement au pouvoir sans avoir des sympathisants qui attendaient bien sagement qu’une figure comme elle arrive. Nombreux sont ceux qui ont sauté sur l’occasion d’appartenir à un nouveau monde qui rend justice à leurs idéaux extrémistes.
AN : Rien n'a donc changé depuis la dernière montée au pouvoir de Voldemort en somme ? Penses-tu que la société sorcière arrivera un jour à dépasser ce schéma de pensée basé sur le sang, ou bien qu'elle est condamnée à osciller selon les périodes ?
AS : Je pense que les partisans de Voldemort n’ont pas tous disparu, nous l’avons vu avec les Néo-Mangemorts il y a quelques années.
Je ne sais pas si nous sortirons de cette boucle infernale. Je l’espère sincèrement, mais malheureusement, il y a beaucoup de haine et de stupidité dans le monde. Il y aura toujours quelqu’un pour dire à un autre qu’il est inférieur pour une raison idiote. Ce qu’il faut, c’est éduquer rapidement le monde sorcier.
AN : Si des lecteurs, en te lisant, ont envie d'intégrer le MERLIN, comment peuvent-ils faire ?
AS : En général, les personnes pouvant être intéressé par le MERLIN sont contacté directement, car scrupuleusement choisis mais ... ma volière est ouverte à qui souhaite nous rejoindre avant que nous ne fassions le premier pas.
AN : Merci beaucoup Alice de ton temps et de tes réponses fort instructives. Pour conclure l'interview, je te propose une carte blanche, pour que tu puisses ajouter ce que tu veux, et terminer sur la note de ton choix.
AS : Merci à toi d’avoir donné la parole au MERLIN. J’ajouterai aux lecteurs ceci : ne pensez jamais que vous valez mieux ou moins qu’un autre en raison de votre naissance ou de votre statut sanguin. Ce qui définit votre valeur, c’est ce que vous faites de votre vie, pas ce que vos parents vous ont offert à votre naissance.
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Pour les jeunes sorciers ainsi que les jeunes sorcières, l’éducation magique est très importante. Le monde magique dispose de plusieurs écoles de magie, toutes dispersées dans les quatre coins du monde : Poudlard, Dumstrang, Ilvermorny, Albaldah, Beauxbâtons, Casadelespíritu, Castelobruxo, Jadugara, Mahoutokoro, Motutapu, Nouvelle-Zhuangyán, Uagadou, Walmanba.

Toutes ces écoles sont différentes et offrent de la diversité concernant les matières à étudier. Mais leurs étudiants sont tout aussi différents. En effet, chaque jeune sorcier a ses propres caractéristiques, notamment grâce à la famille dans laquelle il naît, mais aussi de la façon dont il a été éduqué ou tout simplement de la façon dont il se comporte. Il est normal d’avoir des différences, et ce sont ces divergences qui font que nous formons un ensemble, un groupe d’êtres humains.
Les particularités dans les écoles et chez les élèves existeront toujours, cependant, ne pensez-vous pas que cela soit quelque chose de bénéfique pour chaque personne étudiant dans ces murs et dans ces écoles ? La différence fait que nous avons la chance d’être des personnes à part entière. Aimeriez-vous avoir le même avis que tout le monde ? Ou même avoir la même vie que tout le monde ?

Il existe une très grande distinction dans le monde magique, et cette distinction est celle du statut de sang. Il y a trois types de statut ; les Sangs-Purs, les Sangs-Mêlés et les Nés-Moldus. L’inégalité est assez évidente et surtout elle se remarque, depuis qu' Ursula Parkinson est montée au pouvoir, les Sangs-Purs possèdent tous les droits et sont supérieurs aux autres statuts de sang, notamment grâce aux différents décrets contre les Nés-Moldu et les Sangs-Mêlés.
Pourtant, chaque jeune sorcier lorsqu’il naît possède la même magie que ses condisciples, même s’il ne possède pas le même sang. Une institution semble sortir du lot et mettre tous ces jeunes sorciers sur le même pied d’égalité, Poudlard, l’école de sorcellerie, propose aux étudiants un cours d’Étude des Moldus mais valorise aussi l’égalité, c’est pour cela que la célèbre maison de Salazar Serpentard accueille désormais des sorciers provenant de n’importe quel statut sanguin.
Le fait de naître dans une famille sorcière à 100% ou dans une famille sorcière à 50% ou bien encore une famille Moldue, donne-t-il le droit de considérer un “Statut” supérieur à un autre ? Cela donne-t-il le droit d’exclure et de sanctionner des personnes ?

Poudlard n’est visiblement pas une école comme une autre. En effet, l’école de sorcellerie propose avant tout de l’égalité vis-à-vis de ses élèves mais elle propose des mouvements de résistance (3), les trois chefs des mouvements habitent dans le château à l’année. La montée au pouvoir d’Ursula Parkinson, ne fait pas des heureux, beaucoup de sorciers sont contre le régime draconien qu’elle impose. La célèbre sorcière Kristen Loewy a décidé de s’opposer à Ursula Parkinson, elle a décidé de créer son propre réseau de résistance, Le RRSL (Réseau de Résistance des Sorciers Libres). Mais il n’y a pas que Kristen Loewy qui a décidé de combattre Parkinson, un enseignant de Poudlard a choisit de créer lui aussi son propre réseau, le Réveil., il s'agit d'Edward Penwyn, le professeur d’Étude des moldus. Ces deux leaders à l’école de sorcellerie ainsi que l’emprisonnement de son père à Azkaban, semblent avoir poussé la jeune Alice Sangblanc à créer son propre mouvement, le MERLIN, celui-ci étant dirigé et composé par des jeunes sorciers. Tous ces efforts et ces mouvements pourront-ils aider à renverser Ursula Parkinson et son conseil ? Pourrons-nous vivre de nouveau de manière égalitaire ?

Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
~ if i wasn’t a narcissist i wouldn’t like me either ~

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25 nov. 2019, 23:24
Égalité  Projet Collab' 
Nous espérons que vous aurez du plaisir à lire toutes ces propositions ! La direction de Poudlard tient à féliciter toutes les maisons pour leur implication et la qualité des projets rendus. Nous sommes ravis que cette première édition vous ait motivés et encouragés à travailler ensemble, pour que chacun participe en fonction de ses talents et contribue à écrire la grande histoire de PFR.


Merci !
Et voici le moment tant attendu des résultats... Tous les projets ont été évalués sur 80, en fonction de plusieurs critères. Les deux membres de la direction ont donné leurs notes et une moyenne a ensuite été faite pour chaque critère. Mais trêve de bavardages, voici le classement !
1. Serdaigle avec une note de 62,5/80
Serdaigle obtient 63 points pour son sablier, plus 20 points de bonus pour leur victoire.
2. Gryffondor avec une note de 62/80
Gryffondor obtient 62 points pour son sablier.
3. Serpentard avec une note de 55,5/80
Serpentard obtient 56 points pour son sablier.
4. Poufsouffle avec une note de 55/80
Poufsouffle obtient 55 points pour son sablier.
Bravo à tous !

Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
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