Un Monceau d'informations
« Ouais, » dit-elle tout bas. « J’trouve aussi, parfois. »
J'acquiesce, pourtant je ne pense déjà plus à la bêtise qui serpente en certains êtres-humains et ma tête est emportée ailleurs. Entourée dans une brume aux nuances blanches. Illuminée d'une clarté magique qui l'empli toute entière. Dans ma main qui se détend dangereusement, ma fourchette menace de tomber ; elle plane au-dessus de mon assiette, objet inanimé dans une main lâche. Malgré la gravité de ce qui est discuté avec la Jaune et Noir, mon visage ne veut pas se défaire du sourire énigmatique qui y est accroché.
Je scrute le visage de Megan sans vraiment le scruter. Je vois sa main attraper un verre de l'affreux liquide ; du jus de citrouille, mais ne grimace même pas.
Sur sa face naît un éclat pour lequel j'éprouve une étrange affection. Et cela abreuve mon cœur de chaleur.
« C’est peut-être bête, mais ça me fait plaisir, ce que t’as dit. »
Je baisse enfin la tête vers mon assiette. Mes joues qui étaient d'abord rouges de honte, puis de passion le sont bientôt d'un sentiment étrange : une douce et joyeuse gêne. La teinte de mes joues ne me quitte donc pas et ne semble pas prête de s'en aller. *Mince* pensé-je en réalisant qu'il me faut finir mon assiette. Mes yeux dérivent de Megan et son visage tacheté pour tomber sur la tranche de bacon qui repose là, au creux de l'étendue de céramique blanche. Je grogne discrètement, en réalisant qu'il me faut le manger.
« C’est fou que… Tout ça, là, ça fait qu’on est plus trop en sécurité à la maison. Qu’ils doivent nous garder à Poudlard, qu’ils nous obligent, même. »
Le sourire éclipsé par une grimace dirigée à ma tranche de bacon réapparaît lorsque les mots de Megan me parviennent. Il se fait bien plus fort et plus irrépressible que le dernier. Il tranche mes lèvres sans qu'elles ne puissent essayer de la combattre, tant il se fait virulent et qu'il impose sa trace sur ma face. *Mais j'sais* pensé-je pour justifier d'avoir un air aussi étrange.
Mais je sais. Les volutes scintillantes de la Chose seront nos réponses.
En hochant la tête, ma main reprend vie. Elle cesse d'être cette chose inutile et flasque pour planter la fourchette fermement dans la tranche de bacon. La hâte me submerge et mes mouvements s'accélèrent considérablement. Peut-être ce changement semblera-t-il brusque, mais il est tout à fait passionné. J'oublie presque même mes joues empourprées et la bouche grand-ouverte que je vais devoir présenter pour avaler ce qui pend au bout de la fourchette. Et j'enfourne rapidement la bacon, d'un bout puis le termine d'une seconde bouchée de l'autre coup. En un instant, bien insignifiant alors qu'il me causait tant de soucis.
Je soupire. *Ouf*
Je pose mes mains de chaque côté de mon assiette avant de lever mes fesses, en les décollant du banc sur lequel elles siégeaient confortablement.
« Megan, je commence. J'ai un truc à te proposer. »
Le sourire énigmatique, en demi-teinte car voilé par la hâte, qui flotte sur mon visage se tourne vers Megan quand tourne ma tête. Mes yeux pénètrent les siens comme si ils voulaient lui avouer l'entreprise à laquelle mes pensées sont destinées. Mais mes lèvres sont scellées, par le sourire flottant.
« Je reviens vers toi dans quelques jours. »
Je lui offre un mouvement de tête rassurant. Déjà, mes deux jambes s'extirpent et je me retrouve debout derrière Megan, les yeux dans sa tignasse blonde. L'air de dire fais moi confiance, je lui adresse un signe de la main. Mon visage se ferme au fur et à mesure que ma tête s'ouvre sur les horizons halés que mon entreprise m'ouvre.
Je dois me dépêcher de remonter dans mon dortoir.
« À plus ! »
Et je la quitte, sans plus un mot. Je fais volte-face rapidement et m'envole – avec mes pieds en grimpant des escaliers – jusqu'à mon dortoir.
Déjà, j'attrape ma plume et du parchemin. je note ; il y a des livres qu'il va me falloir emprunter à la bibliothèque dans la journée. Dans un coin de ma tête trotte aussi l'envie d'aller voir Chems ; j'aimerais bien savoir comment la nouvelle passe pour lui.
Je finis ici. Tu peux tout à fait conclure de ton côté, Plume.
Surveille ta volière, en attendant.
J'acquiesce, pourtant je ne pense déjà plus à la bêtise qui serpente en certains êtres-humains et ma tête est emportée ailleurs. Entourée dans une brume aux nuances blanches. Illuminée d'une clarté magique qui l'empli toute entière. Dans ma main qui se détend dangereusement, ma fourchette menace de tomber ; elle plane au-dessus de mon assiette, objet inanimé dans une main lâche. Malgré la gravité de ce qui est discuté avec la Jaune et Noir, mon visage ne veut pas se défaire du sourire énigmatique qui y est accroché.
Je scrute le visage de Megan sans vraiment le scruter. Je vois sa main attraper un verre de l'affreux liquide ; du jus de citrouille, mais ne grimace même pas.
Sur sa face naît un éclat pour lequel j'éprouve une étrange affection. Et cela abreuve mon cœur de chaleur.
« C’est peut-être bête, mais ça me fait plaisir, ce que t’as dit. »
Je baisse enfin la tête vers mon assiette. Mes joues qui étaient d'abord rouges de honte, puis de passion le sont bientôt d'un sentiment étrange : une douce et joyeuse gêne. La teinte de mes joues ne me quitte donc pas et ne semble pas prête de s'en aller. *Mince* pensé-je en réalisant qu'il me faut finir mon assiette. Mes yeux dérivent de Megan et son visage tacheté pour tomber sur la tranche de bacon qui repose là, au creux de l'étendue de céramique blanche. Je grogne discrètement, en réalisant qu'il me faut le manger.
« C’est fou que… Tout ça, là, ça fait qu’on est plus trop en sécurité à la maison. Qu’ils doivent nous garder à Poudlard, qu’ils nous obligent, même. »
Le sourire éclipsé par une grimace dirigée à ma tranche de bacon réapparaît lorsque les mots de Megan me parviennent. Il se fait bien plus fort et plus irrépressible que le dernier. Il tranche mes lèvres sans qu'elles ne puissent essayer de la combattre, tant il se fait virulent et qu'il impose sa trace sur ma face. *Mais j'sais* pensé-je pour justifier d'avoir un air aussi étrange.
Mais je sais. Les volutes scintillantes de la Chose seront nos réponses.
En hochant la tête, ma main reprend vie. Elle cesse d'être cette chose inutile et flasque pour planter la fourchette fermement dans la tranche de bacon. La hâte me submerge et mes mouvements s'accélèrent considérablement. Peut-être ce changement semblera-t-il brusque, mais il est tout à fait passionné. J'oublie presque même mes joues empourprées et la bouche grand-ouverte que je vais devoir présenter pour avaler ce qui pend au bout de la fourchette. Et j'enfourne rapidement la bacon, d'un bout puis le termine d'une seconde bouchée de l'autre coup. En un instant, bien insignifiant alors qu'il me causait tant de soucis.
Je soupire. *Ouf*
Je pose mes mains de chaque côté de mon assiette avant de lever mes fesses, en les décollant du banc sur lequel elles siégeaient confortablement.
« Megan, je commence. J'ai un truc à te proposer. »
Le sourire énigmatique, en demi-teinte car voilé par la hâte, qui flotte sur mon visage se tourne vers Megan quand tourne ma tête. Mes yeux pénètrent les siens comme si ils voulaient lui avouer l'entreprise à laquelle mes pensées sont destinées. Mais mes lèvres sont scellées, par le sourire flottant.
« Je reviens vers toi dans quelques jours. »
Je lui offre un mouvement de tête rassurant. Déjà, mes deux jambes s'extirpent et je me retrouve debout derrière Megan, les yeux dans sa tignasse blonde. L'air de dire fais moi confiance, je lui adresse un signe de la main. Mon visage se ferme au fur et à mesure que ma tête s'ouvre sur les horizons halés que mon entreprise m'ouvre.
Je dois me dépêcher de remonter dans mon dortoir.
« À plus ! »
Et je la quitte, sans plus un mot. Je fais volte-face rapidement et m'envole – avec mes pieds en grimpant des escaliers – jusqu'à mon dortoir.
Déjà, j'attrape ma plume et du parchemin. je note ; il y a des livres qu'il va me falloir emprunter à la bibliothèque dans la journée. Dans un coin de ma tête trotte aussi l'envie d'aller voir Chems ; j'aimerais bien savoir comment la nouvelle passe pour lui.
Fin.
Je finis ici. Tu peux tout à fait conclure de ton côté, Plume.
Surveille ta volière, en attendant.
Animagus renard polaire
6ème année
6ème année
Un Monceau d'informations
Un coup d’œil vers Adaline me permet de noter qu’elle a de nouveau le teint cramoisi. Cependant, celui-ci est très rapidement éclipsé par un sourire lorsqu’elle entend mes dernières paroles. Je suis un peu perturbée par cette joie soudaine, surtout par rapport à ce que j’ai dit. Est-ce que mes mots donnent tant matière à sourire que ça ? Un peu perdue, mes sourcils se froncent imperceptiblement, et je laisse ma main tenant la fourchette posée sur la table, en attente de plus d’explications de la part de la Gryffondor.
Silencieuse elle aussi, elle termine son assiette sous mes yeux intrigués, puis se lève et me lance un regard encore plus énigmatique que son sourire. Mais ce sont ses quelques phrases qui me laissent le plus confuse. Que veut-elle me proposer, et pourquoi dans quelques jours ?
« D’accord… À plus ? », réponds-je tout de même faiblement, d’une voix incertaine.
Je n’ai pas le temps de lui demander plus de précisions, qu’elle s’est déjà éclipsée de mon champ de vision - et de la Grande Salle tout court, en réalité.
Toutes mes pensées sont comme embrouillées, enchevêtrées alors que je cherche désespérément à donner une signification à ses dires. Un truc à me proposer… Alors que je me dis que la brune aurait difficilement pu être encore plus nébuleuse, ma seule pensée lucide m’indique quant à elle qu’Adaline a commencé à manger après moi, et qu’elle a vidé son assiette avant. En effet, deux petites tranches de bacon, l’équivalent d’une cuillerée d’œufs brouillés ainsi que quelques haricots se prélassent encore dans la soucoupe blanche. Avec un petit soupir, je les termine rapidement, une bouchée après l’autre. Sans trop que je m’en rende compte, mes yeux ne peuvent s’empêcher de glisser vers les grandes portes de la salle, au cas où la Gryffondor fasse de nouveau son apparition. Mais bien sûr, je ne la vois plus de tout le petit-déjeuner, et c’est la tête toujours autant remplie de questions que je me lève pour sortir de table.
Au moins, ces interrogations ont le mérite de m’occuper l’esprit et ainsi de me laisser l’humeur moins morose. Passant enfin sous le chambranle, je grimpe les escaliers jusqu’à ma propre Salle Commune et en profite pour jeter un dernier coup d’œil aux étages supérieurs, sans apercevoir ne serait-ce qu’un cheveu de la deuxième année. Elle m’a dit qu’elle me recontacterai dans les prochains jours, je crois bien que je vais devoir attendre. Mais ce n’est pas tout, je dois encore aller trouver mes autres camarades. Avec un petit regard en arrière, je frappe enfin quelques coups sur le tonneau et passe la porte du Terrier.
Silencieuse elle aussi, elle termine son assiette sous mes yeux intrigués, puis se lève et me lance un regard encore plus énigmatique que son sourire. Mais ce sont ses quelques phrases qui me laissent le plus confuse. Que veut-elle me proposer, et pourquoi dans quelques jours ?
« D’accord… À plus ? », réponds-je tout de même faiblement, d’une voix incertaine.
Je n’ai pas le temps de lui demander plus de précisions, qu’elle s’est déjà éclipsée de mon champ de vision - et de la Grande Salle tout court, en réalité.
Toutes mes pensées sont comme embrouillées, enchevêtrées alors que je cherche désespérément à donner une signification à ses dires. Un truc à me proposer… Alors que je me dis que la brune aurait difficilement pu être encore plus nébuleuse, ma seule pensée lucide m’indique quant à elle qu’Adaline a commencé à manger après moi, et qu’elle a vidé son assiette avant. En effet, deux petites tranches de bacon, l’équivalent d’une cuillerée d’œufs brouillés ainsi que quelques haricots se prélassent encore dans la soucoupe blanche. Avec un petit soupir, je les termine rapidement, une bouchée après l’autre. Sans trop que je m’en rende compte, mes yeux ne peuvent s’empêcher de glisser vers les grandes portes de la salle, au cas où la Gryffondor fasse de nouveau son apparition. Mais bien sûr, je ne la vois plus de tout le petit-déjeuner, et c’est la tête toujours autant remplie de questions que je me lève pour sortir de table.
Au moins, ces interrogations ont le mérite de m’occuper l’esprit et ainsi de me laisser l’humeur moins morose. Passant enfin sous le chambranle, je grimpe les escaliers jusqu’à ma propre Salle Commune et en profite pour jeter un dernier coup d’œil aux étages supérieurs, sans apercevoir ne serait-ce qu’un cheveu de la deuxième année. Elle m’a dit qu’elle me recontacterai dans les prochains jours, je crois bien que je vais devoir attendre. Mais ce n’est pas tout, je dois encore aller trouver mes autres camarades. Avec un petit regard en arrière, je frappe enfin quelques coups sur le tonneau et passe la porte du Terrier.
Fin pour moi aussi, merci à toi et à bientôt !
6ème année RP - 17 ans - #783F04
Préfète inRP depuis mai 2047 - MERLIN (Perly) - club de courses de balais - Hel's Angels
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily