Libre à celui qui veut répondre, il deviendra automatiquement privé. Ce sera un RP cours

Tu avais l’esprit tourmenté. Le début d’avril avait été tourmenté lui aussi, comme ton esprit actuellement. Tu déambulais seule dans les couloirs. Tu étais habillée en sportwear moldu. Tu avais le droit uniquement à Poudlard.. Tes parents n’accepteraient pas. N’accepteraient pas que tu portes des choses moldus.. Tu n’aimes pas les moldus.. Tu aimes leurs habits.. Ils sont plus confortables que ceux des sorciers. Soudain, quand tu vis une sœur et son frère ensemble, tu te souviens que tu avais fais la promesse à ton grand frère, de regarder la volière tous les trois jours. Ça faisait déjà 3 jours aujourd’hui. Sûrement une lettre m’attend la bas. Peut être une bonne nouvelle. Ou peut être pas de courrier du tout. Tu prends ton sac, et marche en direction de la Volière. Tu montes les marches rapidement en apercevant la chouette de tes parents. Elle tient une lettre à la bouche ! Tu fermes ta main dessus et l’arrache tu ouvres la lettre à toute vitesse et comme à la lire.

Notre chère Maxine,

Avec ton père ont à réfléchit. On se disait qu’il était peut non de déménager.. A Godric’s Hollow.. A la Citadelle.. Mais rien n’est sûr encore, ma chérie.. Je veux juste que tu te prépares émotionnellement à un, sans doute, déménagement surprise.. Ne t’inquiète pas on aura assez de place pour nous.. Et si ça arrive.. On ne perdra pas la maison.. Papi et mamie viendront s’installer dedans.

Des bisous chérie.

Maman et papa.

Tu t’effondre sur place.. Tu ne veux pas.. Tu pleures.. Tu te fiche du monde autours..

Je cherche une plume un minimum sérieux

Alaska ne savait pas quoi faire en ce moment. Alors elle attendait. Elle passait le temps. Elle sortait faire des bêtises. Et elle pensait à sa famille. Souvent. Tout le temps. À sa soeur. À son père. À sa belle-mère. Et même, parfois, à sa mère.

Aujourd'hui, elle était montée à la volière. Qui sait, peut-être qu'un hibou de sa famille l'attendait. Elle passait vérifier toutes les semaines, et cela en faisait presque une et demie.

Arrivée sur place, elle vit Max. Une première année, comme elle. C'était une fille qu'elle appréciait beaucoup, assez insolente, mais Alaska savait que, si elle avait besoin, elle pourrait compter sur elle. Enfin, elle le pensait.

Elle aimerait bien partir à l'aventure avec elle, faire des découvertes dans le château et dans le parc. Il y avait tant de choses à voir, et à faire.

Mais, perdue dans ses pensées, Alaska ne vit pas tout de suite que Max pleurait. Quand elle le remarqua, elle alla directement la voir. Elle aurait tout le loisir de découvrir plus tard si elle avait reçu une lettre.

Elle se plaça à côté d'elle, doucement, pour ne pas la faire sursauter.

- Hey, Max, qu'est ce qui se passe ? Je peux t'aider ?

Alaska était assez désemparée, mais elle ne pouvait pas laisser Max dans cet état. Elle devait l'aider.

J'ai répondu, dis moi si ça te va

En une seule lettre, ton enfance allait disparaître. Tout ça pour faire les lèches bottes au Gouvernement qui ont peur des moldus.. Comment peut on avoir peur de simple créature sans magie. Ces idiots.. À cause d’eux, tu vas devoir déménager.. Tu avais peur de ta relation avec Max.. Si il découvrait que tu détestais ses amis moldus.. Ça serait la fin.. Tu ne veux pas.

Malgré ce détail, Maximilian est un garçon gentil, attentionné.. Tu ne veux pas tout gâcher pour des idiots.. Mais.. S’il le prenait trop à cœur ? Aura tu les mots pour bien t’exprimer ? Ou est ce que la peur te dominera encore ? Encore une fois, comme elle l’a fait de nombreuses fois.. Avec « la folle », ça c’est passé comme ça. Tu ne savais pas penser.. Tu ne savais plus. Comme si tu n’étais pas toi.

Tu séchais la larme qui coula le long de ta joue. Tu en avais marre de pleurer tout le temps. Tu n’es pas une victime, les autres sont tes victimes et pas l’inverse. Tu ne l’es aimes pas. Ils sont bêtes, tout le monde est bête. T’es parents ont même osé t’appeler ma Chérie. Ça explique bien qu’on se fou de ta geule ouvertement.

Les autres l’avaient fait quand tu avais défendue Yesenia et « balancé » Solenn à Miss Holloway. Pourquoi.. Tu aurais pas pu fermer ta geule ? Mais, tu n’aurais pas pu connaître Yesenia.. Elle ne t’aurait pas prêté sa cravate, tu n’aurais pas sourit sincèrement, pour une fois.

Une jeune fille, au visage familier s’approche. Alaska.. Alaska Hooks. Tu l’as connais. Tu l’avais rencontré en cours de potion.. Tu l’as croisais souvent en salle commune, entre les élèves qui travaillent, ceux qui rigolent, et ceux qui s’ennuient. Tu te tournes vers elle, un regard noir en laissant tomber ta lettre de ta main.

A cause de ce gouvernement qui a peur de ces moldus d’merde, je vais peut être déménager de ma résidence familiale que je connais depuis ma naissance.. Tout ça pour de vulgaires créatures plus idiotes les unes que les autres...

Peut-être qu'elle aurait dû rester discrète. Peut-être...
Mais c'était trop tard, et Maxine n'avait pas du tout l'air enchanté de la voir.
Son regard
Noir
Triste
Fade
Colère

Nuages d'émotions rassemblées dans une seule paire d'yeux.
Pourquoi ?

Parce qu'elle allait déménager. A cause de ces "moldus d'merde".
Emma aussi. Tant de gens. Quitter sa maison, c'est pas facile. Alaska le sait. Mais que faire ?

Au fond d'elle, elle aimerait consoler Max. Mais elle avait peur que cela soit mal pris. Mal reçu. Elles ne se connaissaient qu'à travers un cours de potion, et une activité manuelle après tout. Pourtant, en ce moment, Alaska avait juste envie de prendre Max dans ses bras. Parce que, dans ses yeux, se lisait une détresse. Une vrai détresse.

Que faire ? S'approcher ? Ne pas bouger ? Lui parler ? L'écouter ?

Elle s'avança doucement vers elle. Puis lui adressa la parole.

- Max... J'suis pas très forte pour consoler les gens. Mais je voulais te dire... Je voulais te dire que je te comprends. Et que je sais à quel point c'est dur ce qu'il se passe en ce moment. Et ce qu'il se passe pour toi. Alors... je sais c'est ringard de dire ça, mais, si t'as envie de parler... sache que je suis là.

Ele ne savait plus quoi dire.
Elle ressentait la douleur de Max.
Elle voulait l'aider.