Je viens de me lever et décide de me rendre dans la grande salle pour manger. Nous sommes dimanche, je n’ai donc pas besoin de me rendre dans une salle de classe. Un peu de repos.

Je passerais sûrement une bonne partie de l’après-midi dans la salle commune des Serpentard, après tout, si je veux être tranquille, c’est le meilleur endroit pour.

J’enfile rapidement mes affaires du jour et monte les escaliers puis me rend dans la grande salle.

De nombreux élèves sont déjà présents, pour une fois je m’installe seule, la semaine a été épuisante, j’ai besoin d’être un peu tranquille.

Mes insomnies refont surface, je suis fatigué. Je mange en vitesse. Je sortirais prendre l’air par la suite. Ça devrait me faire du bien.

J’ai mon cahier de dessin avec moi. Ainsi que quelques crayons. Je mange tout en dessinant les élèves heureux.

Une fois que j’ai fini mon repas, je me lève et me dirige vers la sortie. Sans m’en rendre compte, j’accélère le pas, il y a trop de monde. J’ai une crise d’angoisse. Il faudrait que je me décide à aller voir l’infirmier mais ce n’est pas le moment de penser à ça.

Alors que j’arrive aux portes de la salle. Mon épaule percute une sorcière. Une jeune fille de Gryffondor.
Soudainement ma crise s’arrête.

La jeune Gryffondor, sûrement une première année tout comme moi, me jette un regard furieux et commence à ramasser ses affaires tomber au sol.

Elle se relève. Je n’ai toujours pas bougé. Je la regarde faire.

-Vous ne pourriez pas faire attention quand vous marchez, vous les Gryffondor ? Dis-je calmement avec un petit sourire.

Ça ne me ressemble pas, je suis d’habitude calme , mais depuis quelque temps je ne le suis plus, la plupart des personnes que je rencontre en ce moment, je leur jette des regards froids, sans émotions.

Tu n’étais pas très sereine en cette fin de matinée. L’ambiance était au plus bas, tu venais de sortir d’un mois très difficile, détestant chaque personne que tu ne connaissais pas. Mais ça ne changeait pas trop pour ta scolarité qui était toujours autant catastrophique. Tu te fichais des conseils et des menaces du redoublement.. De toute façon tu n’as aucun avenir, autant s’amuser. Même si l’amusant n’était pas là.

Tu te dirigeais vers la Grande Salle. Beaucoup d’élèves étaient là. L’angoisse.. Des gens en trop ici, sans nés-moldus déjà, on serait moins serrés sans eux, entre sorciers. Tu avais pas trop faim. Tu t’avançais dans la salle, te dirigeant vers la table des Serpentard, tu n’allais toujours pas vers ta table, et tu espères jamais.. Tu t'assois à cette table, entourée de Serpentard qui te lançais, souvent, de mauvais regard.

Tu manges rapidement, tu bougeais beaucoup, ton uniforme te gênais. Tu mangeais rapidement puis te leva de table, laissant ton assiette à moitié remplie ainsi que tes couverts à même la table, pleins de sauces. Tu balances tes cheveux courts, en arrière avec une démarche d’assurance. Tu avais tes livres dans la main. Beaucoup d’élèves se levaient. Tu les poussais un peu tous, te trouvant un chemin parmi eux.

En laissant passer une seule fille, une fllle te rentre dedans. Tu lâche un regard noir, plus noir que tes idées actuellement. Tu ramasses tes affaires avant de te remettre devant ton interlocutrice. Quelle est stupide ! C’est une Serpentard..

« Vous les Gryffondor ». Tu avais envie de la taper. Comme osait elle t’insulter ? Ça se voit, ce n’est pas une véritable Serpentard. Qu’elle fille stupide. Tu leva les sourire. Tu lui souris amèrement. Tu avais envie de l’envoyer chez Gryffondor, elle y serait mieux, chez les stupides.

-Je ne te permet pas jeune fille ! Tu n’a pas à m’attribuer une maison quand toi, tu n’es même pas réellement dans celle que tu prétend être. Maintenant tu peux fermer ta geule s’il te plaît ?

«Tu n’as pas à m’attribuer une maison quand toi, tu n’es même pas réellement dans celle que tu prétends être» mais pour qui se prend t-elle. Moi ? Pas une Serpentard ? Elle devrait se lancer dans l'humour cette petite peste. Comment peut-elle se permettre de juger les gens sans les connaître ? Si seulement elle s'était arrêté là, mais non, elle me demande de la fermer.

Je lève ma main, prends ses affaires et les jettes au sol, ça lui apprendra peut-être la politesse à cette petite..cette petite peste de Gryffondor.

-Tiens, c'est la seule chose que tu sache faire. Ramasser des cahiers.

Je la regarde de haut en bas. Une sorcière, elle ? Laissez-moi rire.

-Je vais t'expliquer une petite chose. Je suis une véritable Serpentard comparé à.. toi, et sauf preuve du contraire, toi tu as été envoyé à Gryffondor, il est donc juste que je traite comme l'une des leurs.

Je ne savais pas vraiment comment m'adresser à elle. Elle devrait postuler pour être elfe de maison. Je suis sûr qu'elle serait très efficace, quoique, peut-être trop insolente.

-Et ne me dit plus jamais de la fermer.

Ma main avait tellement envie de voler dans sa face. Mais je ne le ferais pas. Elle ne mériterait même pas de nettoyer mes chaussures.

-Maintenant tu ferais mieux de déguerpir. Ta salle commune t'attend surement.

J'avais bien compris qu'elle détestait Gryffondor. J'étais certaine que cette phrase la ferait s'énerver.
Une Gryffondor qui s'énerve, digne d'un film au cinéma.

Elle fit tomber tes affaires, exprès, elle se moque de toi. Tu ne bouges pas. Non, tu restes droit. Ta main gauche se lève et d’un élan de vitesse viens se claquer sur la joue de la jeune fille. Tu avais fais ça comme un réflexe de survie. Tu ne te laissais jamais abattre, tu voulais juste renvoyer la honte à l’adversaire.

-Toi ramasses, sale conne.

C’est une fausse, une fausse Serpentard. Une véritable Maison n’est pas ça. Tu savais ça, c’était éperdument logique pas besoin d’une voix te disant la réponse.

-Non, nous avons une maison d’administration et une maison véritable. Je te laisse deviner que Serpentard est celle que tu es dans la section administrative.

Elle croyait vraiment que c’était elle la cheffe. Elle est pathétique, elle croit que tu es une pauvre petite fille qui se laisserais faire peu importe les actes. Quelle stupide fille celle là. Plus stupide que toutes les autres

-Ferme ta geule.

Elle joue la provocation, tu vas pas jouer avec elle, tu vas la rabaisser le plus possible. Les menaces seront présentes, oui.

-Si tu es si plus importante que moi, tu devrais montrer l’exemple au lieu de jouer la grande en rabaissant une pauvre petite Gryffondor ! Mais quand même la pauvre ! Maintenant je te demanderais de plus m’appeler Gryffondor, sinon je t’arraches les cheveux.

La Gryffondor me gifle. Ma rage est si forte que je pourrais la tuer maintenant. Mais je ne ferais rien. Je ne vais certainement pas me laisser faire par elle. Elle m’insulte encore et encore.

-Ta seule répartie est d’insulter les autres ? Dis-je un air faussement intéressé.

Maintenant elle ose me dire que je ne suis pas une vraie Serpentard, du moins, elle continue de dire ça. Je lève mes deux mains. Je les pose sur ses épaules. Je mets toute ma force et la pousse au sol. Elle tombe.

-Ce sera plus simple de ramasser tes affaires comme ça. Dis-je d’un ton moqueur.

Mais non, elle continue de parler. Encore et encore. Elle ne peut pas la fermer elle. Mais elle a du courage. Je ne peux que l’admettre. Dans d’autres circonstances nous aurions pu devenir amies.

-C’est dommage de se rencontrer comme ça. Mais tu ferais mieux de toi la fermer. Tu parles beaucoup trop. C’est épuisant de t’entendre.

Elle essaye de me rabaisser. Mais ce n’est pas moi qui suis à Gryffondor. Pas moi qui suis au sol. Finalement, elle ne sait que menacer et insulter. La preuve. Elle me menace de m’arracher les cheveux si je l’appelle encore Gryffondor. Visiblement, elle ne sait pas de quoi je suis capable.

Je ne le sais pas non plus. Je sais juste que j’ai autre chose à faire que voir une sale Gryffondor au sol.

-Il est temps que j’aille travailler. Je ne vais pas passer ma journée avec toi. Reposes-toi bien..

Je commence à partir.

-Connasse. Dis-je en chuchotant.

J’espère bien que je ne la reverrais jamais. Malheureusement, je pense que c’est impossible, nous aurons certainement des cours ensemble un jour ou l’autre.

Merci pour se Rp Maxine
Au plaisir de te revoir