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24 mai 2020, 22:10
Farces et attrapes du monde sorcier  Projet Collab' 
Au cours du mois d'avril 2020, les élèves et professeurs des quatre maisons de Poudlard ont été mis à contribution pour proposer un projet commun sur le thème suivant : "Farces et attrapes du monde sorcier". En un mois, tous ont su s'organiser pour proposer une création commune sur ce thème fort amusant. Pendant le mois de mai, la direction de Poudlard a lu, joué, apprécié chacune des créations des quatre maisons.

Voici leurs propositions.

Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
~ if i wasn’t a narcissist i wouldn’t like me either ~

@Mentionnez-moi pour activer le Tabou
24 mai 2020, 22:13
Farces et attrapes du monde sorcier  Projet Collab' 
GRYFFONDOR


Reducio
Ennis et Amaryllis, les deux préfètes de la maison rouge et or, revenaient d'une réunion rassemblant tous leurs confrères et les préfets en chef ayant pour objectif de se répartir les rondes en binôme. Cela changeait régulièrement afin de moduler les soirées de libre mais aussi les partenaires. Rien de très extravagant ni de très passionnant mais c'était nécessaire.

Il n'était pas si tard quand elles franchirent le portrait de la Grosse Dame mais eurent la surprise de trouver le salon de la salle commune vide de tout élève. Le fait était suffisamment rare pour être souligné. Les deux jeunes filles se regardèrent et un air interrogateur furtif passa sur leurs deux visages. Toutes les deux masquaient généralement leurs émotions plutôt bien mais aussi de les repérer sur les visages des autres.

- "
Étrange..." lâcha l'irlandaise.

- "
En effet !" Répondit sa collègue. Et toutes deux restèrent sur cet état de fait, préférant rejoindre leurs dortoirs que de discuter plus avant. Sauf qu'en passant près d'une table, Ennis trébuchant dans une boîte en bois. Plutôt petite, elle était très simple, presque brut.

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- "
Encore un qui ne range rien..." Pesta la châtain tout en donnant un coup de baguette pour la déposer sur la table basse.

- "
Cherchons à qui cela peut appartenir et on lui parlera demain." Suggéra la blonde. La plus petite acquiesça et, alors qu’elles se trouvaient face à la boîte, chercha à l'ouvrir. Après quelques minutes mais rien ne fonctionnait.

- "
Par Godric à croire que c'est une blague !" Pesta Ennis. Amaryllis prit alors le relais et remarqua une fine ligne à peine plus foncée sur le bois. Elle la suivit du doigt jusqu'à tomber sur une expression latine Godric malicious qu'elle prononça à voix haute. Un cliquetis se fit entendre et d'un coup la boîte s'ouvrit laissant apparaître un monticule de parchemins. Après en avoir lu quelques-uns, les deux adolescentes comprirent de quoi il s'agissait.

- "
C'est puéril !" Lança Amaryllis, "rangeons tout ça que personne ne tombe dessus!" Ennis fit un signe affirmatif de la tête et referma vivement la boîte et décida de l'emporter dans sa malle.

- "On en discutera avec le professeur Briggs demain." Mais le lendemain, la boite avait disparue. Elle était introuvable. Les deux jeunes filles ne purent que laisser tomber cette histoire sans savoir que la fameuse boite maintenant déverrouillée apparaissait régulièrement devant un Gryffondor lorsqu'il était seul, le laissant choisir un petit bout de papier...
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- "Une fourchette ramollissante, hein.. ?"

Qui aurait pu croire qu'une vulgaire boîte pouvait avoir de si bonnes idées de blagues ?! Pas Hestia en tout cas.. Mais il faut dire que l'idée de voir quelqu'un ne pas pouvoir faire entrer de la nourriture dans sa bouche était hilarante !

C'est pourquoi une Hestia un peu trop excitée se glissa à la table des Gryffondor insupportables, juste à côté d'un petit garçon qui avait tout d'une tête à claque.. Parfait !

Elle glissa innocemment la fourchette diabolique à la place de la fourchette originelle du garçonnet avant de s'emparer, ni vue ni connue, de sa propre fourchette et d'entamer sa semoule, essayant tant bien que mal de ne pas s'étouffer en mangeant celle-ci. Peine perdue : à chaque fois que sa victime tentait de porter sa propre semoule à la bouche, la fourchette retombait nonchalamment en éparpillant les grains partout sur sa robe de sorcier.. C'était trop.

La fillette délaissa l'idée de manger en faisant comme si de rien n'était pour éviter d'avaler son plat de travers.. Avant de laisser son rire éclater pleinement. Un génie, cette boîte.. Un génie !

- "
Tu veux ma photo ? Tu vas bien la voir..."

Oups ?

Se rendant compte seulement maintenant qu'elle avait fait l'erreur de rester à proximité de sa victime, la fillette observa avec effroi le brunet armer la fourchette ensorcelée d'une belle dose de semoule.. Avant de reprendre son fou rire : la fourchette s'était de nouveau ramollie, empêchant le missile d'être larguée.. Vous auriez dû voir sa tête.. !

- "
Cadeau !"

- "
Hé !"

Ce petit insolent s'était permis d'utiliser sa cuillère comme catapulte.. Et de lui balancer le contenu de sa cuillerée dans la tête après un royal tirage de langue ! Non mais oh !

Déterminée à se venger de cet affront, Hestia arma sa four-.. Non, pas sa fourchette.. Son assiette, tiens ! Il fallait lui apprendre le respect !

Malheureusement, elle ne put savourer pleinement sa victoire lorsque le jeune homme se retrouva entièrement couvert de nourriture : un détail se prénommant "semoule perdue" lui avait échappé et elle ne tarda pas à en subir les conséquences, se retrouvant obligée de se baisser pour éviter une cuisse de poulet qui lui fonçait dessus.. Cuisse qui atteint donc une autre personne qui, elle, préféra répliquer avec de la purée de citrouille.

La fillette profita alors du chaos qui s'installait lentement pour s'éclipser en vitesse : elle allait avoir des ennuis..
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Britanny courait dans tous les sens dans son dortoir. Elle n'avait pas entendu son réveil sonner et se dépêchait à présent de se préparer pour avoir au moins le temps d'avaler quelque chose avant d'aller en cours. En plus, elle commençait la journée par Histoire de la Magie, autant dire que si elle n'avait pas un minimum de vitamines dans son organisme, elle finirait sa nuit sur son bureau.

Soufflant, elle s'assit à même le sol pour mettre ses chaussures. Elle regardait à peine ce qu'elle faisait, faisant un nœud approximatif, tout en s'assurant qu'elle avait tout ce qu'il lui fallait dans son sac. Fin prête, elle se releva en mettant son sac sur son épaule et amorça un pas rapide pour rejoindre la Grande Salle. Cependant, elle ne put faire guère plus qu'elle s'étala avec force sur le sol. Hébétée, elle mit quelques secondes à se redresser. Frottant un peu son genou qui avait amorti le plus gros, elle mit son autre pied en avant pour partir. Elle ne put faire un pas normal qu'elle sentit une résistance et elle tomba une seconde fois.

- "
Mais qu'est-ce que..."

Elle jeta un œil à ses chaussures et prit conscience du problème. Ses chaussures, qu'elle avait pourtant bien lacé séparément, étaient fermement reliées par les lacets qui formaient un énorme nœud entre les deux souliers. Elle fronça les sourcils et se mis sur ses fesses pour s'occuper de tout défaire. Et ce n'était pas une mince affaire. Heureusement qu'elle était assez souple pour écarter suffisamment les genoux avec les pieds liés et atteindre les lacets. Mais les minutes passaient et rien n'y faisait : impossible de démêler le tout. La frustration gagna la fillette dont l'estomac commençait à exprimer son mécontentement. Quel est l'idiot qui lui avait fait cette blague ? Et pourquoi elle ? Perdant patience, un cri de rage sortit de sa gorge. Elle força pour enlever ses chaussures sans rien défaire et les jeta à travers la pièce. Elle se tourne vers ses vieilles baskets blanches. Pour aujourd'hui, elle devra se contenter de ça.
La journée avait été longue et éreintante. Oxy entra d'un pas chancelant dans son dortoir, laissa tomber son sac au pied de son lit et prit juste le temps que vérifier que son Boursouflet était blotti dans le pot de sa menthe avant de se laisser tomber dessus, à plat dos.
Une douleur aiguë la projeta cependant sur ses pieds. Elle se retourna vivement en admonestant l'entité qui avait bien pu la lui infliger et tira sur sa couette d'un geste vif. Une boite. Elle avait atterri sur une boite en bois. Jugulant l'envie qu'elle eut de la jeter à travers la pièce, elle s'en saisit et commença à l'observer. Un cadeau ? Que contenait-elle ? Des friandises ? Un trésor ?
A peine avait-elle commencé à imaginer tous les scenarii possibles, que celle-ci s'ouvrit. Elle dévoila plein de petits parchemins. Elle en prit un et eu à peine le temps de retirer ses doigts que la boite se referma.

- "
Hey !"
Elle posa la malicieuse qui lui avait fait suffisamment mal comme ça et entreprit de lire le message :


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Qui les rend quoi ? La jeune Gryffondor tourna le papier mais il n'y avait pas la suite. Elle voulut chercher dans la boite mais celle-ci avait disparu. Le message était toujours dans ses mains et son dos pulsait d'une douleur sourde, elle n'avait donc pas rêvé. Elle s'allongea à nouveau de tout son long, ferma les yeux et se mit à réfléchir. Qu'est-ce que cette praline pouvait bien faire ? Rendre les dents colorées ? Ça pourrait être marrant de voir des sourires jaunes, verts ou bleus. Ou encore mieux, transparents ! Quoi que voir l’intérieur de la bouche de tous ceux avec qui elle parlait ne donnait pas très envie.
Les rendre molles ? Elle imaginait d'ici la tête du gourmand, affublé de dents en mousse et incapable de mâcher et prit note de ne pas manger de praline d’origine inconnue. Elle s'endormit ainsi avachie sur son lit et rêva de sourires de lapins, de castors, édentés, de défenses...
Ce n'était pas la première fois que Ruby s'affalait sur les confortables fauteuils de la Salle Commune, et sûrement pas la dernière. Et comme à son habitude, la fillette tenait à travailler un peu avant de se laisser entraîner par la sieste ou l'amusement. Installée près de la fenêtre, obtenant ainsi un joli point de vue sur l'extérieur, elle sortit de son sac un énième devoir d'Astronomie. Ça tombait bien, elle était inspirée. À ses heures d'insomnie perdues, elle se calait contre le rebord d'une autre fenêtre, celle de son dortoir, et les mots venaient pour ses réponses tandis qu'elle contemplait les astres. La petite gardait ensuite précieusement ses notes de la nuit pour les recopier au propre le lendemain. C'est ainsi que Ruby se retrouva face à deux feuilles blanches (un peu jaunies tout de même), mais sans avoir aucune plume. Elles étaient restées dans sa malle, ce qui fâchait la blondinette. Jetant un bref coup d’œil à la pièce, la chanceuse sourit brusquement en en apercevant une belle, de couleur blanche, sur la table voisine. Un parchemin l'accompagnait, mais Everheart avait déjà ce qu'il lui fallait de ce côté. Elle s'empara donc de sa trouvaille et commença à rédiger sa réponse sur le papier. Les minutes passaient, les lignes rallongeaient et Ruby était de plus en plus fière de ce devoir presque bouclé. À peine avait-elle fini de tracer les lettres qui composaient le mot "Sort" qu'elle fut aveuglée de noir. Lâchant la plume, Ruby plaqua ses mains sur ses yeux en étouffant un gémissement. C'était... du liquide ? Elle s'essuya les yeux et resta bouche bée devant l'encre qui tachait ses mains... et désormais son visage. La plume ! pensa la fillette, énervée et impuissante à la fois. Pour son prochain devoir, elle garderait ses propres affaires, voilà tout. Horrifiée, Everheart se leva en vitesse en direction de la salle de bains des Gryffones, abandonnant son devoir. Mais avant, elle jeta un œil au morceau de papier qui s'était trouvé à côté de la plume.

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Juste à côté, quelqu'un avait complété "sort". Cette blague ne faisait absolument pas rire Ruby. Elle hésita à déchirer le papier, mais si le propriétaire de cet objet le retrouvait, il fallait qu'il sache que sa farce était de mauvais goût. Elle attrapa la plume blanche, raya le mot en question sur le parchemin facétieux, avant de déguerpir honteuse vers son dortoir.
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Je me répétai la phrase dans ma tête avec attention, jusqu’à la retenir dans ses plus petites parties. Pas de chance, je venais d’en saisir la faille : on pouvait chatouiller tout ce qui n’était ni dragon, ni endormi. J’éprouvai un malin plaisir en avançant à pas de loup vers ma chambre tout en m’imaginant le petit picotement produit par la plante que j’avais rapporté de chez moi comme compagnon de combines. Un petit peu de ma petite plante suffirait à pousser quelques pensionnaires à leur perte… titillés par la piqûre délicate et délicieuse de la chatouille… Je disposai mon echeveria carol -c’était son caressant petit nom- poilant et prêt à déplumer les victimes de ma farce discrètement parmi les ingrédients de la salle des potions, non sans une petite étiquette « ne pas toucher ». Le mignon panonceau avec l’aspect tout inoffensif de la plante devrait faire son petit effet parmi les enfants curieux. Les Serpentard seraient peut-être les premiers attirés par la couleur vert-gallois de la plante, mais aussitôt que quelques rayons du soleil pointeront le bout de leur nez, la plante rougira et attirera les Gryffondor, alors que ses belles fleurs jaune safrané ne feront qu’une bouchée des Poufsouffle, il suffirait d’un peu d’encre (de l’encre, n’est-ce pas très adapté pour une feuille ?) pour faire succomber les Serdaigle à leur tour… Un heureux chatouilleur en fait se chatouiller dix, me dis-je malicieusement, en pensant ma petite idée comme un ticket de grattage où tout le monde serait gagnant, sous l’emprise du charme des chatouilles. L’idée de percer les écailles de ces serpents de Serpentard pour révéler leur sensibilité et leur douceur me fit sourire. Le décor était planté, j’étais fin prêt à patienter un chouia depuis ma cachette pour observer avec attention mes toutes premières victimes.
Elfie venait de réussir à s'échapper avant que le cours de Soin aux créatures Magiques commence dans les couloirs car elle détestait cette matière.

Elle était donc essoufflée quand elle arriva dans les couloirs. Elle marchait tranquillement pour rejoindre son dortoir avec la carte du maraudeur ouverte.

Elle se mit à la lire et quand elle releva la tête, elle vit une petite boîte remplie de parchemins devant elle. Ce n’était pas possible, à moins qu'il y eût quelqu'un sous une cape d'invisibilité qui la tenait, mais rien n’était marqué sur la carte.

Elfie voulait en savoir plus et pris un des petits parchemins qu'il y avait dedans, le déroula et p'us lire son inscription :

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Elfie eu un sursaut ! Cette boîte imaginait donc des farces ? Elfie n'aurait donc plus à réfléchir pour en faire ! Elfie s'apprêtait à en prendre un autre pour plus d'idées mais la boîte avait disparu.

Ce n'était pas grave, car ce qu'elle avait dans les mains était déjà génial ! Il lui fallait du temps et elle avait une heure devant elle. Elfie se dirigea donc vers la salle à manger

Avant d'y entrer, Elfie jeta un coup d'œil à la carte. La voix était libre. Elfie entra et comme elle l'avait prévu, il y avait des corbeilles pleines de fruits sur les tables.

Elle prit quelques oranges, quelques pommes, poires, ananas, fin bref, de quoi faire un bon jus. Elle transforma tout ça en un jus assez épais mais que l'on pouvait verser simplement dans une fiole.

Elle avait réussi à faire 2 Litres. Elle avait donc deux seaux, un vide et l'autre rempli de jus et un entonnoir dans la main (volé dans la grande salle) et se dirigeait vers la réserve de potion.

Arrivée devant la porte, la jeune fille jeta un coup d'œil sur la position de Miss Xarinez. Elle était en cours, donc impossible qu'elle déboule ici.

Elle entra d'un Alohomora et ferma la porte derrière elle. Elle regarda les potions et pris celle qui lui semblait le moins rares pour ne pas écouler les stocks et vida les fioles dans son sceau vide. Elle versa ensuite le jus dans les fioles qu'elle remit au bon endroit.

Elle alla ensuite faire un tour au parc pour vider ses potions dans le lac. Elle s'installa ensuite pour boire le jus restant.
Je n'avais vraiment pas envie de me lever aujourd'hui, j'avais un double cours de métamorphose. J'adorais cette matière mais le Mister Lynch avait tendance à me faire un peu peur. Je m'habillais et descendis en direction de la grande salle pour manger quelque chose. Je ne m'attendais absolument qu'une aventure palpitante allait faire ressurgir mon côté espiègle. Arrivée en bas du dortoir, je trébuchais sur un mystérieux coffre. Celui-ci était ouvert. Mon regard balaya la salle, personne. Ce coffre était rempli de papier. J'en attrapai un pour voir ce que cela pouvait bien être.

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J'étais sceptique. Que voulait dire ce parchemin ? Pourquoi me parlait il de mission ? Et c'était quoi le rapport avec une coloration. Oh et puis pourquoi pas ? Ça pouvait être drôle.

Je remontais les marches de mon dortoir. Je savais où trouver une potion de coloration, j'en avais acheté une pour devenir rouge pour supporter mon équipe mais l'idée de donner des couleurs à mon professeur était bien plus amusante.

Je me précipitais dans la grande salle pour manger un bout et prendre une bouteille de jus de citrouille. Avec ce mélange, il n'y verrait que du feu. J'avais plus qu'à l'emballer et à l'offrir à Mister Lynch, il allait devenir rouge comme une tomate.

Maintenant que mon cadeau était envoyé, je n'avais plus qu'à attendre.
Je suis enfin de retour dans la Salle Commune après une journée de cours chargée. De nombreux élèves font leurs devoirs ou révisent ce qu'ils ont appris aujourd'hui, mais j'ai t décidé que son cerveau avait assez réfléchi pour la journée. Automatiquement, je me dirige vers mon fauteuil habituel et m'affale dans ma position habituelle : pieds sur le dossier et tête en bas. Quelques minutes passent, et je ne pense pas à grand-chose. Je soupire. Comme si c'était élément déclencheur secret, mon regard est tout à coup attiré par quelque sous le fauteuil. Comme ma position n'est que peu pratique pour analyser la chose de plus près, je me tortille dans tous les sens avant d'enfin réussir à me retourner sans m'être levée.

C'est une petite boîte. Je l'ouvre. Dedans, il y a tout un tas de parchemins. Je fouille un peu, puis en saisis un au hasard.


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Je n'ai aucune idée de ce que ça peut être ni de qui a bien pu écrire ça, mais je m'exécute, curieuse. Ma main glisse entre le petit espace entre l'accoudoir et le coussin du siège du fauteuil. Et effectivement, mes doigts se referment autour de quelque chose. Je le sors pour mieux voir. C'est vraiment étrange. Le truc (je n'ai malheureusement pas trouvé d'autre nom pour désigner cette chose) ressemble à une petite flaque noire. Mais ce n'est pas mouillé, juste froid.

Le Temps que mon cerveau, qui s'était mis en mode sommeil automatique, se réveille, la "flaque" a sauté de mes mains et pour s'étaler sur le tapis, tout à coup beaucoup plus grande.

- "
Par Merlin, regardez-moi ça !"

Je m'agenouille devant la flaque, et précautionneusement, je tends la main en direction de la surface. Elle la traverse...et j'ai l'impression d'être happé par la chose. Tout à coup je me trouve dans le noir le plus total. Mes pieds essaient vainement de trouver un sol sur lequel se poser, mes mains tentent de s'agripper à quelque chose ; impossible. J'ai l'impression de flotter dans du rien, du vide. Je crois bien être tombée dans un trou. Et tout à coup, le trou me recrache, et je suis de retour dans le petit salon. Les autres ont-ils remarqué quelque chose ? Ai-je vraiment disparu pour quelques instants ? Wow, cela m'offrirait tant de possibilités ! A présent, mes neurones tournent à mille à l'heure et les questions envahissent mon esprit.
Je ne sais pas à quoi pensent les gens qui font des blagues pour rigoler. Les blagues ont bien d'autres intérêts, elles sont une manière discrète de dire tant de choses... En faisant une blague à quelqu’un que je n'apprécie pas, je peux le lui signifier, en la faisant à un professeur je lui montre de l'irrespect. Les actes sont tellement plus parlants que les mots... Et puis, ne pas assumer ce que l'on dit est aussi un des principaux intérêts des blagues. Une farce bien faite est une farce dont l'auteur reste inconnu à tout jamais. Lâche ? Personne n'a à savoir que je le suis.

Il y avait cette boîte dans la salle commune. J'ai hésité à farfouiller dedans, mais étant seule et curieuse j'ai fini par succomber. Elle renfermait des morceaux de parchemin. Qui s'amuse à faire ça ? Et puis j'en ai pris un et un sourire m'a immédiatement été arraché.


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Je me suis redressé et ai regardé autour de moi. Personne en vue. J'ai glissé le parchemin dans une poche contre ma poitrine et me suis mise à l'œuvre. L'idée était parfaite. Un piège à retardement, cela m'éviterait d'être accusée. Et ici, il me permettrait aussi de repérer qui dans ma maison s'amusait à parler de magie noire. Je soupçonne un groupe de commères d'accuser un peu tout le monde d'être mage noir, je pense les prendre pour cible. L'avantage est multiple, d'une part je leur montre l'odeur qu'elles m'inspirent, et d'autre part je leur fais peur. J'aurais aussi ma confirmation qu'elles parlent bien de ce que je pense. Un plan parfait en tous points et qui rend service à la communauté. Je suis définitivement le Grobin des doigts de la blague.
Matin. Tôt. Trop tôt pour ce genre d’attroupement dans les couloirs. Arborant ma tête des lendemains d’insomnies, je n’avais pas goût à ce genre de jeu quelque peu puéril, qu’est de se faire pousser par la foule riant de ces bêtises.

À gauche ! À droite !

Mon caractère prompt me disait d’employer la manière forte pour arrêter du mieux que je pouvais, ce grabuge infernal, mais je choisis de préférer la manière la plus simple, et qui m’attirerait le moins d’ennuis, chose que je redoutais un peu, surtout en ces temps matinaux. Battant en retraite vers un autre endroit, moins occupé, et plus accueillant, je vis, posé le long d’un mur de pierre, une petite boîte en bois. Elle m’intriguait. Elle m’appelait, me tentait, m’attirait. Poussée par le souffle de l’énigme, je ne pus m’empêcher de marcher, suivant le rythme de mon cœur, vers la mystérieuse. Elle s’ouvrit. Comme instinctivement, je m’accroupis et d’un geste rapide, attrapa un bout de parchemin, posé au milieu d’autres multiples. À peine le papier était en main, que la boîte se referma. Confuse, je m’empressai de lire les mots écrits à l’encre, tout en me relevant :


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De ? Quelle idée ? Des coussins… péteurs ? Je compris rapidement ce que contenait la boîte. Des idées, des farces, tout ce qui me fallait pour faire passer le temps. Cependant, je n’étais pas très convaincue par ce papier, quoique, finalement, je commençais à bien y penser.

★★★
Assise, à la table des rouges et or, terminant rapidement mon petit déjeuner pour pouvoir espérer gagner un peu de temps libre avant le début des cours, j’aperçus Miss Bergsturm, au loin, rejoignant ses collègues à la table des professeurs. Automatiquement, l’intitulé de la blague me revint en tête. J’étais happée par celle-ci, captivée. Dans mon esprit, les mots se transformèrent en réalité. Sûre, persuadée que la blague avait lieu, j'attendais de pied ferme le moment tant redouté où la jeune femme allait s'asseoir. Comme prévu, la professeure de botanique s'exécuta. Ma conviction était telle, que j'entendais le bruit alarmant du coussin péteur dans mon esprit, bien qu'il n'ait jamais existé. Je pouffai, seule dans cette illusion, sans soucis des personnes extérieures, mais avec la seule pensée de vite recroiser la boîte, espérant cette fois-ci, devenir l'auteur de la farce.
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Peeves n’avait qu’à bien se tenir face au farceur que j’étais. J’avais eu l’idée d’enquiquiner le professeur de vol, en ensorcelant ses balais. Mais en plus de l’embêter, ce serait une jolie blague, et je ne pensais pas que l’on chercherait à me punir pour cela. Je ne savais pas si le professeur de vol aurait dû mal à y mettre fin, usant une seule fois d’un même sortilège, ou s’il devrait annuler un à un tous ceux que j’avais lancés.

Je m’étais entraîné à lancer le sortilège de Danse endiablée à plusieurs reprises, sur ces cibles toutes plus loufoques les unes que les autres, comme mes manuels de cours ou bien les rideaux qui entouraient mon lit à baldaquin, dans l’espoir que ma blague finale soit la plus préparée possible. Si je mettais bien les intentions et que je pratiquais bien ce sortilège comme on me l’avait appris en cours, alors ce serait une réussite critique.

Mon plan était tout trouvé : il fallait que j’attende la fin du cours de vol, et que je suggère au professeur de l’aider à ranger le matériel. J’avais prévenu quelques amis au sujet de mon entourloupe, et ils m’aideraient donc à feindre le rangement, pour que le professeur n’ait rien à faire ! Il suffirait qu’on lui rende les clés dans son bureau après qu’on avait mis en place la blague.

Durant tout le cours, je ne cachais pas mon appréhension, j’espérais que cela allait fonctionner. Finalement, nous nous retrouvâmes seuls avec les balais et le reste du matériel. Un à un, je lançais des
Tarentallegra sur les balais, les faisant danser comme on ne les avait jamais vus danser. Ils donnaient des petits coups de brosse un peu partout sur l’herbe, les faisant se dandiner. L’ensemble des balais se trémoussait pour former un magnifique ballet, et je chantonnais un air de musique classique, éprouvant une certaine satisfaction.
J'ai pas faim. J'ai pas envie de manger, même si la nourriture doit être délicieuse, comme d'habitude. Pourquoi faut-il que nous ayons besoin de manger ? C'est ennuyeux, et j'ai l'impression que ça ne me sert à rien. Dégoûtée, je pousse mon assiette et récupère mon sac au sol. Je prends une plume sans même y faire attention, ainsi que mon devoir de Botanique. Je commence à rédiger quelques questions, mais je fais plein de fautes d'orthographe. *J'dois être trop fatiguée.* J'essaye de reconcentrer, en vain. C'est comme si les fautes étaient automatiques. *Lamentable.* Je ne suis même pas capable de me concentrer pour éviter les fautes. J'en ai marre. Je froisse mon parchemin dans mon sac et le jette violemment sur mon dos. Je m'éloigne vers la porte, en jetant un regard noir à tous ceux qui m'observent. Arrivée dans le Hall d'entrée, je suis enfin seule. J'hésite : le réconfort de la Tour Gryffondor, ou bien la liberté du Parc. Finalement, je décide de regagner mon Dortoir. Je monte les marches une à une, lorsque je tombe sur un bout de papier isolé.

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Je rentre immédiatement dans une colère dévastatrice. Quelqu'un a osé remplacer ma plume par une autre, qui en plus écrit des bêtises. Je jette le parchemin à terre avec rage, et m'éloigne de ce couloir. *J'suis même pas professeur !* Si je découvre qui m'a fait cette blague, il risque de ne pas en sortir indemne.
Alaska ne savait pas quoi faire. Elle s'ennuyait. Il faisait beau dehors. Mais elle n'avait pas envie de sortir. Il faisait bon à l'intérieur. Mais elle ne trouvait rien à faire.

Le temps passait vite. Mais aussi tout doucement. Et voilà que l'heure du repas était déjà arrivée. Instinctivement, elle se plaça près de Gryffons et Gryffones de sa maison. Mais, sur la table, pile devant elle, se trouvait une boîte.

Curieuse, Alaska l'ouvrit. Elle fouilla un peu, et en extirpa un bout de parchemin :


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La petite brune ne comprenait pas vraiment ce que cela voulait dire. Elle plaça le mot dans sa poche, puis pris la boîte et la posa derrière elle, par terre.

Quand elle attrapa un plat pour se servir, elle ne comprit pas immédiatement ce qui se passait. Des petits cris de surprise commencèrent à se faire entendre, ainsi que des rires. Certains élèves devaient trouver cette blague très amusante.

Mais qui en était à l'origine ?

C'est ce que la petite brune ne comprenait pas. Elle ressortit le papier de sa poche, et le relut. Il décrivait à la perfection la scène qui se déroulait sur ses yeux. Alors, elle chercha du regard la boîte. Envolée.

Ne sachant que faire, elle se mit à rire. Après tout, cela changeait de d'habitude, des plats qui tourbillonnaient tout seuls. Et puis, c'était assez joli, on avait l'impression qu'ils dansaient.

Elle chercherait plus tard l'auteur de la blague, pour le moment, elle se contenta de contempler.
La nuit. Le plus merveilleux moment d'une journée. Elle apportait le silence, de la réflexion ; c'était justement ce que ressentait enfin la jeune fille qui se retrouvait seule en salle commune. Elle avait besoin d'être seule avec elle-même. Enfin, si elle n'avait pas vue sa propre doublure s'installer face à elle. Elles se ressemblaient, étaient parfaitement identiques à la seule différence de la couleur de leurs lèvres.

— "Je suis contente de pouvoir être présente avec toi, Taylor."
— "Sentiments non partagés, Ombre. Et puis que fais-tu là ? Enfin... je veux dire physiquement parlant..."
— "J'ai pris assez de conscience et d'expérience pour me mettre à tes côtés. Pourquoi cela te dérange ?"
— "Tu me déranges déjà en temps normal lorsque tu t'appropries la moindre once de mon esprit ou de mon corps, alors... À ton avis ? Tu vas croire que cela me plaît de te supporter physiquement en pleine nuit ? Laisse-moi rire."

Un sourire était apparu sur les lèvres de l'Ombre. Cette confrontation, elles l'avaient toutes deux attendues d'une certaine manière ; comment pourraient-elles en imaginer le contraire ? Elles avaient le même corps physique, mais chacune possédait des moments d'apparition depuis la naissance de l'Ombre au bal d'Halloween. Cette trahison était la pire blague qu'on avait pu lui faire ; cela n'avait cependant plus aucune importance. Son Ombre prenait autant de place que la lune dans le ciel étoilé. On ne voyait qu'elle ; grande, imposante et enivrante, car combien de fois Ombre lui avait causé des soucis. Elle serait bien contente de s'en débarrasser, mais elle avait besoin d'elle pour rester vivante, pour continuer à ressentir des émotions.
Comme écoutée par des dieux auxquels elle n'aurait jamais cru, Taylor vit une boîte apparaître devant elle. Qu'est-ce que cela pouvait bien être. C'était bien trop étrange, paranormal, mais en cela elle ne croyait pas puisqu'elle était elle-même une sorcière ; ce que le paranormal considérait comme monstrueux, enfin, comme les moldus accros au paranormal la voyait.


— " Tu ne comptes pas l'ouvrir, Taylor ?"
— "Pourquoi le ferais-je ? " Un soupir prit place à la fin de son expression. "Tu crois vraiment que je souhaite l'ouvrir, surtout si elle ne peut pas m'être utile ?"
— "Mon dieu, que tu es cupide ! C'est affligeant ! Comment je peux être une image de toi ! "
— "Premièrement, je ne t'ai pas créé, tu t'es imposée ! Deuxièmement, je ne vois pas en quoi je le ferais ! Et troisièmement, elle est face à toi, autant que cela soit toi qui l'ouvre, ma chère Ombre !"

Cela pouvait faire rire le monde, deux êtres diamétralement opposés qui se chamaillant sans violences, alors qu'ils avaient décidé de se faire la guerre à l'apparition du contraire. Oui, mais pourtant, tout ce qui leur importait à toutes deux fut de savoir ce que renfermait cette boîte mystérieuse. Et quelle ne fut pas la surprise de Taylor quand elle fit la connaissance d'un regard joueur et emplit de joie chez son homologue Ombre. Que se passait-il pour qu'elle ne puisse ne ressentir que tendresse et douceur face à ce regard ?

— "Punaise, Tay, c'est un coffret à blague ? "
— "Un coffret à blague, tu en es sûr ? Montre-moi ! "
— "Si tu veux voir, tu n'as qu'à te rapprocher, je ne vais pas faire le pigeon voyageur ! On dirait qu'il y en figure des centaines. Je veux toutes les faire ! "
— "Tu es vraiment étrange, Ombre, vraiment, tu n'étais pas censée n'être que ma colère, haine et détresse ? "
— "Oh, Taylor, ne commence pas, je t'en supplie. Pour une fois que je peux aussi profiter ! "

L'ombre, vivante, prit possession du coffret et laissa la véritable Taylor s'approcher d'elle. Ce coffret semblait être une aubaine pour elles deux ; il fallait l'avouer, Taylor appréciait les blagues, habituée à en vivre par ses oncles et son propre père. Mais à son regard, ceux qui pouvaient la connaître y reconnaîtraient la surprise. Une belle surprise.
Ombre piocha finalement un papier. Son regard était empli de malice. Cela allait être drôle. Elle aimait cette écriture.


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— "Cela veut dire quoi ? "
— "Eh bien que si tu choisis deux cibles, leurs écrits s'interchangent."

Taylor plissa les yeux, elle n'arrivait pas à s'imaginer cette scène avec cette phrase ; et surtout, ne voyait pas le côté drôle de la blague. Ombre, quant à elle, la regardait las ; Taylor lui faisait pitié et comprenait peut-être enfin comment mettre son homologue au placard.

— "N'y pense même pas ! "
— "Je ne pensais à rien, juste à cette blague. J'en serais la metteuse en scène, et tu te feras punir à ma place. C'est juste un avantage supplémentaire pour exister dans tes sentiments. Et puis, Taylor, ne me mens pas, je sais qu'à certains cours de potions, tu rêves d'Histoire. Alors, on pourrait interchanger Potions et Histoire de la Magie. On serait toutes deux bénéficiaires d'un avantage énorme ! Je te contrôlerais et tu t'instruirais avec joie, alors que tu ne participerais pas forcément à ce cours."

Taylor n'arrivait point à croire ce que disait son propre reflet. Elle l'impressionnait. Pourtant, chacune se détestaient, mais elles pouvaient bien avoir un moment de complicité et d'entente.
Alors, ce furent de longues heures de discussions, de programmation, qui se mirent en place. Tout devait être parfait afin de moderniser cette blague et permettre, dans un même temps, l'apprentissage optimisé d'un bon nombre d'élèves pouvant aimer les deux matières victimes de leur complicité. Oh oui, cela changerait.
Pourtant, à son réveil – elle ne se souvenait même pas s'être endormie dans sa chambre – Taylor regarda autour d'elle, Ombre n'était plus là.


— "Ce n'était qu'un rêve..."

Mais qu'elle ne fut pas sa stupeur en retrouvant ce bout de parchemin sur son oreiller. Elle le prit et sourit lentement.

— "Peut-être pas finalement. Mais, on fera cela quand j'accepterai d'être irrespectueuse d'une matière..."
Je me trouvais dans la salle commune des Gryffondor, préparant un devoir de Potions particulièrement difficile. Chaque chose qui se trouvait à mes alentours était source de distraction. Mon regard balayait la pièce, jusqu'à ce que j'y trouve une boite, qui -il me semblait-, n'était pas là quelques secondes plus tôt.

*Etrange...*

Curieuse, je me levais et m'approchais doucement de cette fameuse boite. À l'intérieur, quelques morceaux de parchemins reposaient, attendant sûrement que des personnes comme moi les lisent. Sans attendre, j'en attrapais un de ma main, et lisais ce qui était noté dessus.


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C'était une idée amusante. À côté de la boite, trônait une fiole. Sûrement contenait-elle la fameuse potion ? Je n'avais qu'une solution pour le savoir, la tester. Mais je n'allais tout de même pas le faire sur moi. Alors, je me mis en quête d'une cible. Celle-ci était bien évidemment toute trouvée, Lexie Grey ferait un cobaye parfait.

Je me suis mise en quête d'un moyen de faire cette farce. Je me demandais comment pouvais-je procéder sans que ma chère ennemie ne s'en rende compte.

Je suis partie à la recherche de Lexie, peut-être aurait-elle un verre d'eau à côté d'elle ? Lorsque je l'eus enfin trouvée, celle-ci faisait la sieste sur son lit, la bouche grande ouverte. C'était occasion parfaite pour mettre mon plan à exécution. Alors, je me suis approchée discrètement et j'ai versé le liquide dans sa bouche... Tout allait bien, jusqu'à ce que Lexie avale la dernière goutte de travers, la réveillant au passage...

Lorsqu'elle comprit ce qui venait de se passer, ses cheveux devinrent rouges, comme la colère qu'elle devait sûrement ressentir. Ceux-ci étaient si vifs que les murs du dortoir faisaient pâles à côté.

Lorsqu'elle s'en rendit compte, ils devinrent aussi blancs que son teint, son visage venait de se décomposer.

Ça ne s'arrêtait pas, puisque ceux-ci venaient de virer au vert, peut-être était-ce parce qu'elle était dégoutée de ce qui se passait ?

Après quelques instants, ils changèrent encore pour du gris, j'imagine que c'était à cause de la peur ?

Durant le trajet qui la conduisait jusqu'à l'infirmerie, ses cheveux étaient passés du violet, au bleu foncé, au jaune canari, et avaient même pris les couleurs de l'arc-en-ciel. Sûrement un surplus d'émotions !

En tout cas, moi, pendant ce temps, je riais à n'en plus savoir respirer !
Bien des semaines plus tard, aucune des deux préfètes ne se souciait plus de la fameuse boite. Sa disparition subite en étant la principale cause. Bien entendu elles avaient été témoin parfois ou entendu parlé souvent des blagues qui se faisaient dans le château mais cela ne les avait pas plus alertées. Après tout, des farceurs il y en avait toujours eu et il y en aurait toujours. Mais un soir, en rentrant d'une ronde, quand Amaryllis rentra en salle commune, un nouveau phénomène étrange se produisit. Seule Ennis était présente en train de travailler. Un peu las elle venait de s'assoir confortablement dans un fauteuil quand elle vit LA boîte sur la table basse. Elle appela sa collègue en lui montrant l'objet et la châtain rejoignit la blonde.

Cette fois-ci elles n'eurent pas besoin du mot de passe pour l'ouvrir, puisque la boite le fit toute seule. Mais à la différence de la première fois elle était totalement vide. Vide ? Non pas tout à fait. Le fond était peint. La peinture violette sur le bois foncé n'était pas facilement visible et elle s'écaillait un peu. Mais le logo ne laissant aucun doute sur sa provenance. Deux W avec une étoile sur la branche de droite.

Mue par un réflexe qu'elle ne pensait pas avoir l'irlandaise passa sa main sur le logo et s'aperçut qu'il était possible d'appuyer sur une étoile. Ce qu’elle fit. C'est à ce moment précis que la magie des jumeaux farceurs montra à quel point ils étaient tout sauf des imbéciles. En lettre d'or était en train de s'écrire un texte dans les airs.


Ceci est notre boîte à malice. Elle se montrera aux Gryffondors quand elle trouvera que le château a besoin de rire. Quand elle sera vide, refermer là bien surtout !

Mais comment la refermer ? Les deux jeunes filles se regardèrent, le texte brillait toujours dans les airs. En le regardant bien, elles virent que le mot rire était dans une écriture différente. Il suffirait donc de prononcer ce mot ? Pour en avoir le cœur net, Amaryllis le dit d'une voix posée. La boite se referma d'un coup sec avant de disparaître. Le texte d'or trembla pour en former un autre.

Ne vous inquiétez pas, elle se remplira à nouveau et puis... elle reviendra !

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24 mai 2020, 22:15
Farces et attrapes du monde sorcier  Projet Collab' 

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24 mai 2020, 22:16
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SERDAIGLE




Les articles de journaux :
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24 mai 2020, 22:18
Farces et attrapes du monde sorcier  Projet Collab' 
SERPENTARD


Reducio
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Enfin le jour était arrivé. La jeune fille bouillait d'impatience depuis qu'elle avait trouvé le magazine et décidé d'aller dans la boutique. Elle aimait assez les farces et attrapes, au point de connaître le commerce des frères Weasley par cœur. Mais elle avait envie de choses nouvelles et cette enseigne lui avait semblé parfaite. "La merveilleuse boutique d'Odis Twinkle" Le nom était amusant et puis, d'après ce qu'elle avait vu dans la présentation des produits, ils avaient en stock beaucoup d'objets qu'elle ne connaissait pas et qu'elle était curieuse de découvrir. Une fois prête, elle attrapa son sac à main et quitta son domicile londonien.

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24 mai 2020, 22:36
Farces et attrapes du monde sorcier  Projet Collab' 
Nous espérons que découvrir ces projets vous aura plu ! Nous avons été ravies de les lire, les expérimenter et y participer, et nous sommes conscientes du travail qui a été fourni par chacun. Comme d'habitude, il faut bien choisir un gagnant, mais nous espérons que ce nouveau concours vous aura permis d'apprendre des choses, de développer des compétences, d'apprendre les uns des autres et de nouer des liens avec les autres joueurs de vos maisons, qu'ils soient nouveaux ou anciens.

Merci à tous !
Et voici le moment tant attendu des résultats... Tous les projets ont été évalués sur 80, en fonction de plusieurs critères. Les deux membres de la direction ont donné leurs notes et une moyenne a ensuite été faite pour chaque critère. Voici le classement en question !
1. Poufsouffle avec une note de 79,5/80
Poufsouffle obtient 80 points pour son sablier, plus 20 points de bonus pour leur victoire.

Alors que nous pensions qu'il serait difficile pour les Poufsouffle de faire mieux que la dernière fois, ceux-ci nous ont une fois de plus épatées... Ils ont su allier créativité et amusement, en faisant de celui qui découvre le projet un véritable participant. La forme est cohérente avec le thème choisi, et en même temps, ce projet permet d'acquérir des connaissances "encyclopédiques" sur les farces et attrapes. Bravo, les Poufsouffle !

2. Serpentard avec une note de 64/80
Serpentard obtient 64 points pour son sablier.

Nous avons également beaucoup aimé le travail de la maison Serpentard, immersif et créatif. Les farces et attrapes inventées sont amusantes et pourraient réellement exister dans le monde sorcier - de quoi donner des idées à nos futurs gérants de boutique, peut-être ? Nous avons également aimé le côté très "frais" et coloré de cette présentation, avec ce personnage excentrique. Le tout rend la chose très magique. En revanche, nous avons regretté que la forme choisie ressemble un peu trop à ce que Serpentard avait déjà proposé pour le concours sur l'Astronomie, et ne soit pas tout à fait sorti de cette zone de confort.

3. Gryffondor avec une note de 54/80
Gryffondor obtient 54 points pour son sablier.

Dans la même veine que le projet de Serpentard, nous avons apprécié le projet de Gryffondor pour sa diversité et sa créativité : nous aimerions bien voir ces farces appliquées en RP publics ! Enfin, nous aimerions en tant que lecteurs, mais en tant que personnages professeurs, c'est différent... En revanche, nous avons un peu regretté le manque de couleurs pour ce thème, et la facilité du support choisi, qui s'arrête au RPG, déjà très présent sur le site. Nous aurions également aimé que l'ensemble soit plus homogène, et non une succession de travaux mis bout à bout.

4. Serdaigle avec une note de 49/80
Serdaigle obtient 49 points pour son sablier.

Le projet de Serdaigle nous a plu par son visuel global et l'idée d'origine. Les effets raturés, style carnet de note, sont sympathiques. En revanche, nous n'avons malheureusement pas compris le choix du format vidéo pour un carnet, qui rend par conséquent le tout moins lisible que s'il avait été question d'un autre format, d'où la nécessité de séparer les articles de journaux, par exemple. Nous avons eu l'impression que plusieurs idées se chevauchaient et entraient en conflit, que ce soit dans le format choisi, donc, et dans le fond, avec un mélange de plusieurs propositions qui ont parfois eu du mal à cohabiter.
Bravo à tous pour votre travail !
En espérant avoir d'aussi belles créations la prochaine fois, et que ces commentaires vous aideront pour la suite. :)

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