Mais la confirmation du garçon, Maximilien ou Max ou elle ne savait plus comment, ne vint pas tout de suite et seule la deuxième fille de Gryffondor, la brune, celle qui devait s'appeler quelque chose qui ressemblait à Éléphant, lui répondit.

— Oh, mais c’est Max, bien sûr qu’il est capable de mentir sur ce genre de choses. Et même si c’est marrant, je crois qu’on a un petit problème. Voldemort est mort en 1998. Alors… Voyons… s’il avait eu un enfant l’année de sa mort, celui-ci aurait aujourd’hui… Au moins 47 ans ! Et encore plus vieux s’il l’avait eu avant.

Non, songea Meg. On ne pouvait pas mentir là-dessus en étant sain d'esprit. On ne rigolait pas avec ça ! Voldemort, c'était un dictateur, un horrible dictateur lui avait dit sa mère. Un tyran qui tuait les Moldus et tous ceux qui s'opposaient à lui, et qui pourchassait un pauvre garçon. Non, personne ne pouvait raconter à la terre entière qu'on était son fils, simplement pour rigoler. C'était trop stupide, trop idiot. Quoique, se dit la jeune Hunter, Maximilien avait l'air un peu stupide et idiot, et avait la tête de quelqu'un qui pouvait mentir sur tout et n'importe quoi pourvu que ça l'amuse. Meg tourna des yeux suspicieux vers lui, écoutant la théorie et les arguments des deux filles.

Effectivement, c'était indéniable, Max était bien trop jeune pour être le fils d'une personne étant morte quarante ans avant sa naissance. Il semblait aussi enfant que les trois filles, et il était impossible qu'il n'ait pas une ride à 48 ans. Alors qu'elle commençait à croire la fille brune, le garçon raconta qu'il prenait du Polynectar. La jeune fille leva un sourcil interrogatif.

— Poudlard te manquait ? Tu avais envie de redevenir enfant ?

S'il était le fils de Voldemort, il aurait un milliard d'autres choses à faire de sa vie. Par exemple, détrôner Ursula Parkinson, tuer des Moldus, apprendre la magie noire... alors quel était l'intérêt pour lui de revenir sous forme d'élève ? Meg pinça ses lèvres, tandis que la fille énervée - la rousse - prenait une nouvelle fois la parole pour apporter de nouveaux arguments contre Maximilien.

— Ensuite, un homme de 48 ans ne penserait pas, comme ça, de manière irrationelle, à venir et dire qu'il est le fils de Voldemort à la première pierre sur son chemin. Et finalement, tu ne m'a pas l'air plus intelligent qu'un autre, tu parles comme les jeunes de notre âge, et ne me dis pas "ouais mais je me cache pour pas qu'on le sache" alors que tu viens juste de le balancer à la figure de la PôVrE Margaret.

La jeune Hunter sentit son poing se serrer. Elle n'était pas du genre à s'énerver, mais cette istuation commençait sérieusement à l'agacer. D'abord, on se moquait d'elle en lui faisant croire d'improbables choses, qu'elle gobait idiotement, et ensuite on la comparait à une pierre et on l'appelait "pôVrE Margaret" d'un ton qui laissait entendre la moquerie légère. Elle ne supportait pas cette horrible rousse, qui lui tapotait la tête comme à un chien. Les Gryffondor étaient bizarres, idiots, pénibles. La seule qui était à peu près sympa et normale dans ce trio, c'était la brune. Et encore, elle était un peu agaçante. Meg repoussa brusquement le bras de la rousse, et s'écarta des trois, énervée.

— Bon, si vous avez fini de me prendre pour une idiote, vous me le dites ? Parce que j'ai autre chose à faire qu'écouter les bêtises d'un débile, et les moqueries d'une débile, et les raisonnements d'une débile !

Elle détestait crier, normalement, mais ces trois-là l'agaçaient au plus au point. Maintenant qu'elle s'était ridiculisée en croyant les bobards de Maximilien, autant aller jusqu'au bout et s'énerver vraiment. Elle se tourna vers le garçon responsable de cette situation, et déclara avec froideur :

— Donc toi, si tu pouvais arrêter de mentir sur un sujet aussi grave, ce serait sympa. Et toi - elle se tourna vers la rousse - si tu pouvais cesser de me prendre pour une idiote de trois ans ! OK, je l'ai cru, mais ce n'est pas la peine de me taper la tête comme si j'étais folle, non ? Et maintenant, laissez-moi !

Quelques têtes s'étaient tournées vers elle, mais elle n'y prêta pas attention, jaugeant les trois Gryffons du regard, les défiant de tous commentaires.

<<Bon, si vous avez fini de me prendre pour une idiote, vous me le dites ? Parce que j'ai autre chose à faire qu'écouter les bêtises d'un débile, et les moqueries d'une débile, et les raisonnements d'une débile !>>


Emy recula d'un pas. Elle se reprit et sourit. Margaret avait le caractère parfait pour le moment et la situation.

<<Donc toi, si tu pouvais arrêter de mentir sur un sujet aussi grave, ce serait sympa. Et toi - elle se tourna vers Emy - si tu pouvais cesser de me prendre pour une idiote de trois ans ! OK, je l'ai cru, mais ce n'est pas la peine de me taper la tête comme si j'étais folle, non ? Et maintenant, laissez-moi !

Emy souriait toujours, et son sourire était tellement grand qu'il lui faisait mal à la mâchoire.

<< Eh bien voilà, nous sommes d'accord. J'arrête, si Max arrête. Et je pense qu'il a bien compris, même si je n'en suis pas sûre. Moi, j'ai d'autres choses plus intéressantes à faire, du coup, j'vais vous laisser régler ça entre vous. >> Elle fit un petit signe de la main << Tchao !>>

Elle prit son sac qu'elle avait fait tomber quand elle s'était énervée et se dirigea vers sa salle commune. Arrivée assez loin des trois élèves, elle se retourna.

<< Pfff... ce que les gens peuvent être bêtes.>>

Et elle se retourna pour de bon.

Du polynectar… Ella sourit tout en baillant, admirative. Max n’avait pas hésité une seule seconde, pas bafouillé et l’avait regardée droit dans les yeux -enfin ça, elle ne le savait pas car les siens admiraient la beauté soudaine de ses chaussures. Il fallait admettre qu’il était fort. Mais entendre Margaret évoquer un manque de Poudlard lui décrocha un sourire ironique, et elle dut se détourner quelques instants en feignant de tousser.

Ce que la Poufsouffle ne savait pas, c’est qu’elle venait de lui offrir sur un plateau d’argent un nouvel argument contre Max. Ce petit jeu devenait intéressant, et il lui permettait de rester éveillée. Elle aurait pu partir très loin, mais le défi que le Gryffondor lui avait lancé sans le vouloir empêchait ses pieds de se décoller du sol.

Ella écouta vaguement le raisonnement d’Emy, persuadée que celle-ci n’avait pas grand-chose à dire de constructif pour faire avancer le débat. Mais celle-ci dut y ajouter une phrase intéressante, car la Poufsouffle vira au rouge. La Gryffonne accusa le coup en fronçant le nez. Je ne me retiendrai pas de rire la prochaine fois, tiens, pensa-t-elle, vexée. Emy souriait à présent comme une démente, et la petite fille recula de quelques pas, moyennement confiante. Mais celle-ci se contenta de tourner les talons, et Ella se retourna vers le groupe. Elle voulait en découdre -en fait, contrairement à Emy, elle n’avait rien de plus intéressant à faire. Alors elle enfila son masque d’acier et regarda froidement Margaret.

- S’il y en a un qui voulait juste faire une blague ici, c’est Max. Et je ne voudrais pas te vexer, mais c’est toi qui y as cru. Donc ne me traite pas de débile, merci. Les débiles ça raisonne pas, tu sais, ajouta-t-elle plus doucement en jetant un regard vide au mur devant elle.

Elle n’avait rien à faire ici, avec un gars qui poussait ses blagues trop loin et une fille naïve qui la jugeait sans la connaître.

Pff...
Les gens sont de moins en moins drôles.
J'ai presque envie d'épeler le mot blague devant ces trois filles.
L'une d'elle, celle qui s'énerve pour rien, prononce une raissonnement qui n'est pas vraiment idiot.
Elle a raison, ce que j'ai dit est improbable, mais j'essaye seulement de rendre la vie à Poudlard moins monotone, ce n'est pas un crime.
Heureusement, elle s'en va, après avoir tapé sur la tête de celle à qui j'ai fait croire n'importe quoi (Marguerite, si j'ai bien entendu).
D'ailleurs, ça n'a pas l'air de lui plaire.

Bon.
Maintenant qu'elle est partie et qu'elle ne pourra plus rien dire, je peux peut-être essayé de faire croire à Ella et Marguerite que ce que je dis n'est pas une blague.
En plus, la Poufsouffle a sorti une super excuse sur un plateau pour m'aider.
Un adulte idiot aimerait peut-être retourner à Poudlard par nostalgie.

Les deux filles ont l'air d'être un peu énervées.
Franchement, aucune personne qui se sent bien pourrait dire que je suis "débile" !

-Oh, c'est pas la peine de dire que j'suis débile. Moi j'ai voulu dire la vérité parce que je me sens mal à cause de mon père, et personne ne me croit. Et tu sais Marguerite, t'as raison. J'voudrais retourner en enfance. Poudlard m'a manqué.

Je leur adresse un grand sourire qui pourrait presque me faire passer pour un ange.
Presque.
Peut-être qu'elles vont me croire.
Je vais quand même rajouter une autre bêtise.

-J'ai emmené le vrai Max à Azkaban, mais il reviendra rapidement, quand je devrais retourner chez mes parents. J'ai pas l'habitude qu'on m'appelle Max, je préfère mon surnom, Voldy Junior.

Et la rousse un peu folle partit sur des dernières paroles peu sympathiques pour le reste du monde, allant de l'autre côté du couloir. Meg la suivit des yeux, à moitié ahurie, à moitié amusée. Il y avait des gens qui, quand même, étaient sacrément différents d'elle et sacrément étranges. Celle-ci en était la preuve vivante. Mais, d'un autre côté, sa tendance à la colère était plutôt drôle. Elle s'énervait pour un rien, criait n'importe quoi... oui, elle était définitivement très différente de Meg. Cette dernière avait beau s'être agacée et avoir crier sur les trois autres, elle s'était déjà calmée. Elle n'avait pas l'habitude de s'énerver et, lorsqu'elle le faisait, sa colère passait très rapidement ; elle avait du mal à en vouloir longtemps aux gens, surtout pour des choses stupides. Alors, la situation l'amusait plus qu'elle ne l'irritait, contrairement aux minutes qui venaient de passer.

Ce fut l'autre fille, la brune, celle qui avait un nom ressemblant à éléphant, qui sortit la jeune Hunter de ses pensées. Elle commençait à parler méchamment à son tour, ce qui surprit la Poufsouffle. Elle regarda sa camarade, interloquée.

— S’il y en a un qui voulait juste faire une blague ici, c’est Max. Et je ne voudrais pas te vexer, mais c’est toi qui y as cru. Donc ne me traite pas de débile, merci. Les débiles ça raisonne pas, tu sais.

Meg se mordit la lèvre, remarquant alors la portée de ses propres paroles. Apparemment, elle avait vexée la Gryffondor. Et cette dernière insinuait que c'était de sa faute si elle y avait cru, et qu'elle-même était débile. La jeune fille fronça les sourcils, contrariée par ces mots qu'elle n'aurait jamais voulu entendre. Très souvent, sa maman lui avait dit d'arrêter d'être aussi "naïve", car souvent les gens mentaient et pouvaient lui faire du mal si elle les croyait. Et effectivement, Meg voyait qu'elle ne s'était pas trompée ; elle avait cru le premier idiot venu, sans se poser de questions.

— Désolée, murmura-t-elle, penaude. C'est juste que ça m'a énervée d'être pris pour une débile par quelqu'un que je connais à peine, et que l'autre - elle désigna le bout de couloirs par lequel la rousse avait disparu - me prenne pour son toutou.

Ce fut au tour de Max de parler. De nouveau, il raconta qu'il était le fils de Voldemort, qu'il voulait retourner à Poudlard, qu'il n'était pas débile, qu'il avait emprisonné le vrai Max, qu'il préférait qu'on l'appelle Voldy Junior... c'était un vrai bon acteur, doté d'une imagination et d'une répartie qui ahurissaient Meg, mais elle ne croyait plus à ses mensonges. C'était de plus en plus grotesque, et elle ne voulait pas retomber dans le panneau et se faire prendre pour une personne stupide. Quand il l'appela Marguerite, elle serra les dents et grinça :

— Déjà, je m'appelle Margaret, et ensuite... je ne crois plus à e que tu dis, alors arrête de raconter n'importe quoi. Retournes donc avec tes parents, on s'en fiche de ta vie.

Ella fut étonnée de voir une pointe de culpabilité passer dans les yeux de la Poufsouffle. De nombreuses personnes se seraient vexées, voire énervées à ces paroles, mais au lieu de tout cela, Margaret s’excusa. Elle s’excusa. Il y avait si peu de gens qui acceptaient de ne pas avoir raison dans le monde. Si peu qu’Ella décida sur un coup de tête qu’elle l’aimait bien.

- Je comprends, répondit-elle sincèrement. Et Emy… ben… elle est un peu spéciale, on va dire, ajouta la Gryffonne en riant discrètement.

Le cerveau de la petite fille enregistra à peine les paroles de Max qui continuait à divaguer à nouveau sur sa fausse identité. Elle fronça le nez. Elle l’aimait bien, Max. Et ça l’agaçait de découvrir soudainement à quel point il pouvait être exaspérant. Les blagues courtes sont toujours les meilleures, pensa-t-elle. Il en faisait trop, et Ella -son ventre, notamment- n’avait plus qu’une envie : aller manger. Elle s’apprêtait d’ailleurs à ouvrir la bouche lorsque Margaret l’interrompit :

— Déjà, je m'appelle Margaret, et ensuite... je ne crois plus à ce que tu dis, alors arrête de raconter n'importe quoi. Retournes donc avec tes parents, on s'en fiche de ta vie.

Bien dit ! La rouge et or avait maintenant un grand sourire jusqu’aux oreilles. Cette Poufsouffle n’était peut-être pas si agaçante et naïve qu’elle l’avait imaginé. Et elle avait exprimé ce qu’elle-même s’apprêtait à dire.

- Exactement. Et moi j’ai faim. Alors pendant que nous on mangera, tu pourras peut-être t’entraîner à créer de nouveaux ocruxes, Maximilian ! s’exclama-t-elle avec un petit sourire malicieux.

Ella avait fait exprès d’appuyer sur la fin de son prénom, car elle savait qu’il détestait ça par-dessus tout. C’étaient même les premiers mots qu’il lui avait adressés : « Personne m'appelle Maximilian. Moi c'est Max, juste Max. ». Et bien moi c’est Ella, juste Ella, et je déteste qu’on me prenne pour une idiote !
Sur ce, elle demanda d’un signe de tête à Margaret si celle-ci voulait l’accompagner jusqu’à la Grande Salle où le déjeuner allait bientôt avoir lieu. Et la brunette était certaine que Max n’aurait aucun mal à se trouver d’autres âmes naïves de onze ans à qui raconter ses bobards.

Fin du rp pour moi, merci beaucoup à Max, Margaret et Emy, c'était un plaisir d'écrire avec vous!

Wow.
Je ne savais pas qu'il existait des personnes capables de s'excuser comme le fait Marguerite.
Moi, si quelqu'un osait me parler sèchement, je lui répondrais sur le même ton.

Spéciale.
Je n'aurais pas utilisé cet adjectif pour décrire Emy, la fille qui a quitté les couloirs.
Bizarre serait plus compréhensible.
Car cette fille est vraiment étrange.
Je fais une blague, elle me hurle dessus.
Marguerite croit à cette blague quelques minutes, Emy lui tape sur le crâne comme elle l'aurait fait à un petit toutou.
Oui, Emy est bizarre, et n'est pas drôle.
L'humour semble avoir disparu de l'école.

C'est sans doute pour cela qu'Ella et Margaret (Margaret, Marguerite... C'est la même chose, non ? ) ne veulent pas rire ni croire à ma blague.

-Oh, vous êtes pas drôles. Ma blague est cool, nan ? Moi j'trouve que si, elle était bien quand même.

Et Ella m'appelle Maximilian.
Je lui ai pourtant dit très clairement que je m'appelle Max.
Personne n'a le droit de me nommer Maximilian.
Ce nom est moche et trop long.

-Je m'appelle pas Maximilian ! Mon nom c'est Max, M, A, X, c'est pas difficile à retenir !

Ella s'éloigne en direction de la Grande Salle.
Je devrais la suivre, mon estomac semble ne pas apprécier le temps qui éloigne mon petit-dej' de mon déjeuner.

-Bon bah bye. J'vais manger.

Alors je me dirige vers la Grande Salle en espérant que le repas sera bon.
La nourriture est l'une des seules choses géniales à Poudlard.



Fin pour moi, merci pour ce rp

Meg se mordit la lèvre plus fort, croisant les doigts dans son dos. Elle espérait que son changement d'humeur ne soit pas trop remarqué, et que la fille de Gryffondor lui pardonne les paroles stupides qu'elle lui avait lancée. Après tout, Meg avait l'habitude que, lors des peu de fois où elle s'énervait, on lui pardonne toujours. Ses excuses marchaient très souvent, puisqu'elle paraissait vraiment honteuse - d'ailleurs, elle ne paraissait pas, elle était honteuse. Cette fois-ci, elle aurait bien voulu que sa camarade lui pardonne et lui sourit. Elles ne se connaissaient pas très bien, mais elles se croiseraient sûrement d'autres fois, et la jeune Hunter ne voulait pas se faire une ennemie stupidement. Pour ce qui était du garçon, elle n'avait aucuns remords sur ce qu'elle lui avait dit ; les deux autres en avaient fait de même et ne s'excusaient pas. Et puis, c'était lui qui avait chercher cette histoire, en racontant n'importe quoi pour attirer l'attention.

La brunette fut soulagée en entendant les paroles de la Gryffondor. Celle-ci lui pardonnait et lui disait même que Emy - la fille aux cheveux roux complètement folle - était un peu spéciale. Rien qu'un peu, songea Meg avec un sourire amusé.

— Oh, vous êtes pas drôles. Ma blague est cool, nan ? Moi j'trouve que si, elle était bien quand même.

La Poufsouffle leva les yeux au ciel, passablement agacée. Ce Max (ou Maximilien ?) semblait être un véritable gamin, encore pire qu'elle - elle, elle avait beau jouer à cache-cache et à chat, elle ne faisait pas des blagues aussi nulles en prétendant qu'elles étaient géniales. Pour sa part, Meg ne trouvait ça pas du tout drôle, au contraire. Rire sur un sujet si grave ! Embêter trois jeunes filles innocentes qui s'étaient mises à se disputer ! C'était totalement idiot, et elle regrettait de ne pas être Préfète pour pouvoir le gronder, ce débile.

— Elle était pourrie, ta blague, décréta la jeune fille d'un ton qu'elle voulait hautain, mais qui n'était même pas sec.

La camarade Gryffondor avait faim, tout comme Meg dont l'estomac se réveillait petit à petit, et sembla l'inviter à venir dîner. Margaret la suivit sans aucunes hésitations, et surtout sans aucuns regards en arrière.