Inscription
Connexion
14 sept. 2020, 21:22
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Riant à la blague d’un de mes camarades, je jette à nouveau un coup d’œil à Miss Montmort. À quelques pas de là, elle distribue des parchemins que je devine être le planning de la semaine d’examens. Déjà… Même si j’ai déjà bien commencé les révisions, j’appréhende tout de même ces contrôles de fin d’année, notamment dans les matières où j’ai le plus de mal.

Mais avant que je puisse recevoir une des feuilles, des cris retentissent derrière moi, me faisant presque sursauter. Je me retourne à moitié, ma fourchette à la main et me demandant ce qui se passe. J’ai l’impression que ça vient de la table de Serpentard, mais je ne suis pas sûre. Fronçant les sourcils, je lève la tête pour tenter de voir par dessus les autres élèves, sans succès.


« C’est bizarre, qu’est-ce qu’il se passe ? », demandé-je à Ethan, « Tu vois quelque chose ? »

Entre les différentes voix, tantôt parlant, criant ou murmurant, je parviens à comprendre quelques bribes de phrases : il y a une femme à l’entrée de la Grande Salle, et elle est manifestement blessée.

Des professeurs viennent la consigne de ne pas bouger de notre place, ce que je fais bien volontiers. Qui est cette personne dont tout le monde commence à parler ? Et pourquoi est-elle blessée ? Est-ce que ça veut dire qu’il y a eu une nouvelle attaque ? Je commence à comprendre pourquoi l’ambiance devient un peu plus anxiogène à chaque instant.

Je la sens venir. Je reconnais cette sensation.

Malgré moi, je repense à cette attaque sur l’école en fin de première année, puis au Bal d’octobre dernier. Tant de choses peu communes en peu de temps… Un peu plus loin, j’entends parler de flèches et de sang partout, ce qui fait un peu plus résonner mes souvenirs de ces scènes. Je lance un regard angoissé à mon meilleur ami tout en serrant ma fourchette comme une bouée de sauvetage.

Ça fait pourtant quelques semaines que ce n’est pas arrivé. Pourquoi maintenant ?

N’ayant toujours rien vu de la réalité se déroulant dans la Grande Salle, c’est lorsque j’entends le mot ‘sécurité’ prononcé dans une phrase interrogative que j’ai vraiment l’impression de regarder la scène à la troisième personne. Fixant dans le vide devant moi et totalement incapable de bouger, je sais que quelque chose ne va pas et que je devrais paniquer. Mais je n’y arrive pas. N’enregistrant pas vraiment ce qui passe devant mes yeux, si un autre élève venait à essayer de me faire réagir, je le remarquerais probablement à peine.

Le temps s’étire et se raccourcit, et je n’ai plus aucune conscience de la durée des évènements - quelques secondes, dix minutes, une heure ?

Enfin, je parviens à entendre un gong au loin. Avec quelques difficultés, je bats des paupières, puis finis par me prendre la tête entre les mains. Oh, mais qu’est-ce qui vient de se passer encore… Les émotions affluent et me donnent envie de me recroqueviller sur place. Une larme discrète roule sur ma joue.

Réussissant tout de même à tourner la tête pour tenter de comprendre la situation tout en évitant la zone où est censée de trouver la dame blessée, j’aperçois les professeurs. Étaient-ils partis ? Je ne sais même pas.

Complètement déboussolée, je garde ma fourchette serrée contre moi tout en me demandant ce qui ne va pas avec cette école, avec ce pays.

Post probablement unique ^^

6ème année RP - 17 ans - #783F04
Préfète inRP depuis mai 2047 - MERLIN (Perly) - club de courses de balais - Hel's Angels
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily
15 sept. 2020, 11:19
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Un peu éloigné de ce qu’il se passait au bout de la table des Serpentard, Wilson tentait d’oublier les cris apeuré des plus jeunes pour se déshydrater et faire comme si tout allait bien. Il n’avait pas prit la peine d’écouter l’infirmier demandait au plus vieux de s’occuper des plus jeunes car il estime qu’il n’a pas à le faire. *J’suis pas une nounou* a-t-il pensé à ce moment-là. Cela faisait quelques instants que Rufus et Wilson plaisantait, rejoint ensuite par une élève de Gryffondor.

Puis, alors le chao régnait déjà depuis de longues minutes angoissantes, un drap blanc fit irruption dans la salle et alla se loger dans les mains de l’infirmier. Wilson comprit alors. Il se leva de la table de Serpentard, abandonnant son jus de citrouille qu’il n’avait pas finit de boire et son pote Rufus pour aller voir la scène d’un peu plus près. Il avait hâte de voir la mort en personne, hâte de voir pour voir les sombrals ensuite… mais il n’était pas prêt pour ce qui l’attendait.

L’infirmier semblait abattu par la situation. Wilson comprit que c’était fini pour elle quand il le vit recouvrir le corps du drap blanc. Elle était morte. Et Wilson n’avait rien rater. Il allait pouvoir voir les sombrals désormais, comme il l’a toujours voulut, mais à quel prix ? Wilson resta immobile, comme pétrifié devant la situation. Il ne savait pas que voir quelqu’un mourir était si blessant, si difficile. Il s’imaginait que ce soit plus facile, même si cette femme n’était pas une femme qu’il avait particulièrement connu. D’un geste instinctif, il se retourna à la vue du visage sans vie, comme pour cacher ce malaise qui s’était crée tout seul.

Tête baissé, il retourna lentement vers sa place à la table des Serpentard. C’était pas jolie jolie à voir. C’est à ce moment précis que le portail s’ouvrit et que la plupart des professeurs faisaient leur retour. Wilson recula d’un pas, instinctivement, vers le mur de la Grande Salle, comme s’il avait quelque chose à se reprocher. Puis retourna à son jus de citrouille. Finalement cette soirée avait été difficile, du début à la fin.

@Rufus Williams merci pour ce RP partagé :kiss2:
Dernière modification par Wilson Kingson le 17 sept. 2020, 10:47, modifié 1 fois.

seagreen - Adulte évolution - Membre du mouvement Sang pour Sang -
Membre de l'Orchestre Sympho'magique de Godric's Hollow
16 sept. 2020, 02:12
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
L. 1. 2. 3. 4. 5. 6.
H. 1. 2. 3. 4. 5. 6.
@Hannah Scott

Ne comprend-t-elle donc pas que je veux la même chose qu'elle ? Qu'est ce que j'aimerais ne pas me connaitre, me réveiller demain matin en étant quelqu'un d'autre que moi, ne pas avoir vue la Femme mourir sous mes yeux, ne pas avoir dis ces Mots. Comme j'aimerais être quelqu'un d'autre, un jour dans ma vie. Mais c'est impossible, j'en ai bien peur. Et cette idiotie gamine et inconsciente me prends. J'ai envie de me faire pardonner, parce que je sais que je ne le mérite pas. J'ai envie d'un truc que j'aurais jamais. Comme le bonheur. Comme l'amour. Comme tout.

J'ai mal. Comme des coups. J'me rends compte que les balles dont elle parlents valent aussi pour moi. J'me tire des coups de balles et j'ose pas les stopper, parce que ça m'aide. Parce que j'les tire à un endroit stratégique, pour pouvoir tout oublier rapidement. Pour oublier ce qu'une gosse de 12 ans ne devrait même pas connaitre. Pour oublier que j'aimais je pourrais aimer sans amour. Sans amour pour moi, ou pour la vie. Parce que au fond, la vie c'est de la merde.

- Ouais. Et tu veux savoir le plus drôle ? J'tire toutes ces balles sur tout le monde, mais j'essaye de me rattraper. Et quand c'est moi qui es touchée, tout le monde s'en fout. Mon manège à moi, le carrousel de ma vie, on s'en contre-fout, parce que je suis un Monstre. Comme si j'étais... de l'art cadavérique.

Je prends pas en note le reste. Tout ce que je retiens, c'est qu'elle aurait aimée ne pas me rencontrer. Une nouvelle balle. Peut-être qu'elles ont décidées de toutes ce loger dans mon corps. Et pourtant, avec ma tranche de pain par jour, je doute qu'elles aient de la place. Mais je les couve quand même. Plus par obligation que par choix.

J'ai envie de lui hurler que je sais pas m'excuser. Que je veux pas perdre la seule personne qui est là. Que la salle est bondée, et pourtant, c'est la seule à être venue me voir. Si y'avais pas eu tout ça, je lui aurais donné rendez-vous dans une autre vie pour la remercier de m'avoir sauvée. Mais cette autre vie n'existe pas. Rien n'existe, pas même une once de joie, ou de normalité. Le monde est vachement bizarre, et tout le monde s'en fout. Tout le monde s'en fout de savoir que le monde va mal. Que notre monde va mal. Comme s'ils étaient habitués à souffrir, et souffrir, et encore souffrir. Puis souffrir, une dernière fois. Avant de crever ensemble, couvert de notre sang morbide et sec. Parce qu'on va mal au point de préférer crever que d'admettre la vérité.

On sera jamais heureux si on arrive même pas à sourire. Et moi, j'veux être heureuse. J'veux gambader dans les champs en souriant comme une fille de mon âge.


- Si j't'aide, toutes les balles partirait. Que ce soit vers toi ou vers quelqu'un d'autre. J'suis juste... trop mauvaise pour oser faire quoi que ce soit, de peur de tout détruire, encore une fois.

J'me laisse tomber sur le banc le plus proche. Un drap blanc traversa la pièce, et se déposa sur le corps mort de la Dame. Morte. C'était officiel, alors. Rien que le visage de l'infirmier le prouvait. C'était douloureux. Et Père, il était comme Elle ? Ou bien il vivait les pieds dans le sable au soleil ? Quel con. Hésitante, je me levais, et faisait un pas vers l'infirmier. Mais je m'arrêtais à peine une seconde plus tard en voyant un portail se former. Quelques profs apparurent. Pas tous. Il devaient en manquer un, peut-être deux. Étaient-ils morts, eux aussi ? Ou bien fuyaient-ils cet immonde réalité ? Une laideur incontestable, en tout cas. Je croit qu'aucunes des réponses ne me plairais. Mais je voulais savoir. Rapidement, je me tournais vers la Fille-Océan. Je cherchais dans son regard le moindre signe de pardon. Signe qui me pousserais à enfin relâcher les larmes qui ne coulaient pas sur mes joues. Un signe pour pouvoir pleurer dans les boucliers que formaient ces bras.

Mots soulignés : CdC=MISSION SPÉCIALE « Envole-moi » 1 : Guts, 2 : Etienne Daho, 3 : Françoise Hardy.
Plume, plus de balles. Juste des larmes. Trop de larmes.

Couleur RP : #274e13
5ème année [48-49] - filière sciences
Lexa Queen, ou le trèfle à 4 feuilles vivant de Maiy Lewis
16 sept. 2020, 10:08
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Arrivée dans le fond de la salle, Laurence vit les draps blanc voler jusqu’à l’endroit ou se situait l’infirmier et la dame. *Non, non, non c’est impossible* Laurence ne voulait pas y croire,elle voulait encore penser que la femme avait besoin de drap car elle avait froid, non pas car elle était… Non, le mot n’arrivait pas dans l’esprit de Laurence, elle ne voulait pas y penser, c’était impossible. L’infirmier venait vers eux, l’aiglonne le savait, elle savait ce que ça signifiait, sinon il serait encore au coté de la femme et n’aurait pas apporté de draps blanc.

Elle qui n’avait encore jamais affronté la mort venait de se la prendre en pleine face. Elle ne connaissait pas cette femme, mais elle savait qu’elle était morte, qu’elle avait du souffrir avec les flèches que Laurence avait vu s’enfoncer dans son corps. Laurence était triste, elle n'avait même pas peur, elle était juste triste pour la femme et s'en voulait de ne pas avoir pu aider plus que ça. Laurence sentait les larmes lui monter aux yeux. Elle se sentait impuissante, elle était impuissante, il n’y avait plus rien à faire. La main d’Eileen se resserra sur la sienne et Laurence n’eut même pas la force de lui serrer. Elle se sentait abattue, ne savait même plus quoi faire et même si elle tenait la main de ses deux camarades, elle n’avait pas le courage de les regarder. La réalité était bien trop dure à accepter pour elle.

Une Gryffondor posa une question et Laurence n’eut même pas le courage de répondre, elle se contenta de regarder ses chaussures, en essayant de cacher se tristesse du mieux qu’elle le pouvait. Elle espérait que ses cheveux créeraient une petite barrière pour que les filles ne voient pas son visage et les larmes qu’elle s’efforçait de retenir.

Un gong retentit, Laurence releva la tête, et elle fut heureuse de voir que les professeurs revenaient. Elle lâcha les mains de ses camarades en sentant celle d'Eileen partir. Au moins ils n’avaient pas tout perdu, les professeurs étaient revenus et elle était désormais en sécurité. La petite brune essuya ses larmes d'un revers de manche, avant de souffler un grand coup pour se calmer. Elle aurait voulu dire quelque chose pour parler mais rien ne sortit, elle n’arrivait pas, elle ne savait pas quoi dire. Elle aurait aimé être seule, rien qu’un instant, juste qu’on la laisse tranquille, loin des problèmes et loin de la vérité qui était bien trop dure pour elle.

@Welmina MacMaulan, @Ella Davis et @Eileen Jones :cute: (probablement mon dernier post ^^)

Laurence Solomon, Cinquième Année RP.
Couleur :#800040 ; Membre des bouquinistes L&L
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra
16 sept. 2020, 20:32
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
{1} {2}
Thème musical pour ce passage: ici



Respire... calmement...
Calme toi...
Facile à dire, n'est-ce pas ?
La panique me gagne et j'ai du mal à respirer quand soudain quelque chose me fis revenir à la réalité...
Quelque chose ou plutôt... quelqu'un. C'était Aster. Elle me pris la main et tenta de me rassurer.
Je l'a regarda dans les yeux, je sentais des larmes couler sur mes joues... Elle posa ma main sur son cœur et me demanda d'écouter, je pris une grande inspiration, puis je lui fis un signe de la tête qui disais "oui".

Je repris peu à peu une respiration normal mais j'étais toujours en état de choque face à cette affreuse scène qui c'était dérouler devant mes yeux...
La mort...
Voilà le mot qui me hantais à présent...
Je regarda mon amie qui n'avait pas vue la scène et dans un murmure quasi inaudible je lui dit:
-Si tu veux voir ce qu'il se passe... sois forte... je ne te conseillerais pas de voir ce que j'ai vue... Je pense que personne ne veut voir ça... Et personne n'aurais à le voir...

Ces paroles était très mystérieuse...
Je sais qu'elle à envie de savoir...
Mais notre curiosité est trop grande...
Malheureusement...
Cette femme... étendu sur le sol... plein de sang...
Pourquoi ne pas nous faire monter dans nos dortoirs ?
Pourquoi nous laisser là... face à cet horrible évènement ?
Je me le demande bien...
Il y a pleins d'élèves très sensible et ça pourrait les traumatiser... Tout comme moi...

Le silence devenait pesant...
Très pesant à vrai dire...
J'en avais presque oublié Aster qui se tenait devant moi, dans l'incompréhension totale...
-Aster... Je pense que personne n'est prêt à voir cette scène troublante... mais si tu le sens, je ne t'en empêcherais pas... mais juste... sois forte car malheureusement c'est la réalité... la dure et triste réalité...

Je baissa la tête, toujours les larmes aux yeux...

@Aster Fowler j'espère que cela te conviendra, dit moi si quelque chose te gêne ^^

Marraine de petits chats diaboliques !
Je suis une patate douce !
19 sept. 2020, 17:55
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
L. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.
H. 1. 2. 3. 4. 5. 6.

Et on tourne la page sans avoir eu le Temps d'écrire la fin.

Il manque tellement de Mots, il devrait en avoir tellement plus, il devrait en avoir de quoi en faire une overdose. Mais personne ne veut les faire sortir, tout le monde reste coincée dans son silence. Mes Mots à moi sont dans le creux de ma gorge, il sont coincés entre les doutes et la souffrance. On parle pas assez, à cause de ça on se détruit car on est con, on a pas le savoir qui se transmet, celui qui s'écoute et qu'on répète. Mais on nous dit rien, ils nous tiennent la tête sous l'ignorance. Si l'un d'entre nous essaye de relever sa tête on lui enfonce encore plus profondément. Des gens meurent car leurs conneries marchent. Le pire c'est que personne n'a la tête dans la connaissance, même ceux qui maintiennent nos têtes dans cette crasse. Si seulement on disait tout ce qu'on pensait, ça avancerait plus vite et ça éviterait sûrement ça, des êtres perdus dans cette salle maintenant sale entre les mains des gens les plus perdus de la salle. C'est l'anarchie. L'anarchie silencieuse ou presque. Les gens parlent mais pour rien dire. Ils communiquent mais sans transmettre. C'est ironique.

Et moi je ne sais pas quoi faire, la gravité augmente énormément. Je suis attirée par le sol, j'ai envie de m'effondrer. Maintenant et de le réveiller avec la merveilleuse impression qu'il ne s'était rien passé car ça n'a pas de sens. On dit qu'on est en sécurité mais on est exposé au plus grand des dangers. Oui j'ai envie de m'éclater la mâchoire sur le sol, fermer les yeux et oublier. Les adultes boivent pour oublier mais moi qu'est-ce que je peux faire. On n'a pas pensé à cette option.

T'es pas sensée oublier, c'est comme un souvenir marquant. Une séquelle.


Mais si je n'oublie pas... J'oublie jamais... Surtout pas ça...
Je n'oublierais pas ce Dîner, je ne me souviens pas des autres dîner mais celui-là... me marquera à vie. Je viens de voir une femme mourir putain ! On vient de la recouvrir d'un drap blanc, on pourrait croire que c'est terminé. J'oubliais jamais, j'ai décidé de devenir forte. Pour cela faut pas faire semblant et effacer, faut guérir et en faire une fierté. Les traces de mon prochain passé se vivent aujourd'hui. Il ne faut pas que ça tourne au chaos.

Faudra pardonner, alors ça sert à quoi de punir dès aujourd'hui ? Je crois que ça ne sert pas à grand chose, surtout quand celle qui punit s'en veut. Au fond elle touche les gens mais c'est elle qui est la plus touchée par sa propre balle. C'est une peste, mais on lui fait bien pire, on veut pas le voir on préfère ce concentré sur notre tour de manège. Il faut attraper la queue du Mickey, c'est le seul but du jeu. Mais il ne faudrait pas que son tour se finisse sans éclat de rire et sans sourire. Au fond même si on perd il nous reste toujours l'attraction, on s'amuse. Lexa a le droit de s'amuser comme les Autres. Si seulement on s'amusait tous, si seulement on savait qu'il se passe des énormes erreurs, qu'on tombent tous ensemble dans le trou. On finira par s'entretuer car l'ego des Hommes grandi et laisse place au plus grand des égoïsme. Je sais pas ce qui se passe en ce moment mais le méchant de l'histoire ne pense aux Autres sinon il se serait rendu compte que sans Eux il finirait lui aussi dans le trou. En pensant faire les meilleures décisions on commet les plus grosses conneries.

J'la comprends plus. Je pense que si j'arrive à réfléchir à sa phrase je pourrais savoir ce qu'elle voulait dire mais le bruit les mouvements m'entraîne. Où, je sais pas. Ils m'entraînent. J'ai entendu ses mots, j'ai lu sur ses lèvres mais je sais plus déchiffrer ses Mots. Je vois juste qu'elle s’assoie sur le banc d'à côté. Je vois juste qu'elle ressemble un peu. Elle va pas bien. Moi non plus. Sauf je moi il m'arrive de rire, d'aimer la vie. Elle jamais. Il m'arrive aussi de pleurer jusqu'à m'étouffer, de ne plus rien comprendre et de ne plus avoir le goût de vivre. Est-ce son quotidien ? Est-ce vraiment ce qui lui arrive à cet instant. Si c'est le cas on est deux à attendre la joie, on est deux à cet instant. Si j'arrive pas à apprécier cette putain de vie, saurai-je la faire sourire.

Elle tourne la tête vers moi, elle attend un truc. Un truc que je devrais faire. Mais les Mots non plus de sens pour l'instant, est-ce qu'un geste serait mieux ? Un sourire... Je n'y arriverai pas mais peut-être que sa bouche se creusera pour former un semblant de sourire. C'est si difficile de sourire aujourd'hui. C'est trop difficile pour nous.
Mais sans effort on aboutit à rien. Alors au lieu de rester silencieuse et gênée comme une Autre l'aurai fait, j'ai choisi de m'avancer vers elle. De m'accroupis devant elle et de plonger dans ses yeux une seconde fois. Évidemment que je ne suis pas sûre de ce que je fais, car j'ai trop de doutes. J'en ai tellement que se sont mes doutes qui choisissent à ma place, ironie de ce monde. Rien, ça n'a changé rien alors je me dis que ce n'est pas grave. Qu'on peut continuer. C'est sûrement ma tronche qui n'inspire pas le bonheur avec la bouche vers le bas et sûrement des cernes. Avec mes doigts je tire les extrémités de sa bouche vers le haut. Et j'essaye de former un sourire sur nos lèvres. Nos. Nous. On n'est pas seule.

Plume de @Lexa Queen veux-tu sourire avec moi ? Ici ou Ailleurs, en sachant qu'on est déjà Ailleurs ici. Déjà loin d'ici.

Miroir dis moi si je ressemble vraiment à ce que je deviens. Toi qui m'observe tout les jours, tu dois bien savoir pourquoi je suis comme ça ?
2° année Rp
20 sept. 2020, 14:35
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
E. 1. 2. 3. 4. 5. 6
L. 1. 2. 3. 4. 5



Une mèche de cheveux s'immisce dans l'espace qui sépare tes lèvres de l'air. Elle vient se coller contre elles, leur volant leur salive pour décorer son apparence. Tes sens, pourtant, ne semblent pas remarquer ce fait. On dirait qu'Ils ont tous l'attention rivée sur le Corps au bord de la Mort. Sur cette femme qui n'y ressemble même plus. Juste un Corps. Aux membres désarticulés. Combien de Temps lui reste-t-il à vivre dans le monde de l'Inconscient ? Elle n'en sortira pas, hein, pas vrai ?

L'Autre enlève sa main. Elle te soustrait ce contact. Cette force, cette énergie que vous vous transmettiez mutuellement. Elle ose éliminer cette ancre en pleine Tempête. Souffler en se prenant pour le Vent. L'origine de cette Tempête. Un instant, ça t'agace. L'envie de l'étriper gagne tes doigts avant de s'éloigner une fois que la bouche de cette Autre s'ouvre. Sa Voix reflète au plus profond d'Elle-même une certaine errance, peut-être. Une Gamine. Une Voix de Gamine. Une Âme de Gamine. Bien que ses paroles te pousseraient habituellement à partir, la laisser vouée à Elle seule, tu ne bouges pas. Comme si la plante de tes chaussons était inévitablement rattachée à la Terre, à ce sol coloré de rouge. Cette vision - la femme, le sang, l'animal, les Autres - t'horrifie, cependant, tu ne peux pas t'enfuir. Parce que tu n'es pas une lâche. Il faut t'en convaincre. Pas une lâche... Pas une lâche... Pas une lâche...

J'peux pas te laisser. En fait, je crois que j'veux pas. Restons ensemble, où qu'on aille...

La perdre dans cette marée humaine et de sang équivaudrait à perdre son joyau le plus précieux. Tu es une Grande, pour Elle.


Plume de @Lydia Holmes, je suis en retard, désolée...
A cause de Lui, j'ai considéré qu'Elyna n'avait pas encore aperçu que Dai avait laissé sa vie dans la Grande Salle.
Le portail des professeurs, pas encore créé. Je te laisse le soin d'écrire tout cela dans ton prochain Pas, si tu le souhaites, bien sûr :love:

#426b80 // sixième année
grandiose
20 sept. 2020, 23:25
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Kaela n'avait pas compris tout ce que lui avait dit Lili. En effet, la jeune fille était simplement dans un autre monde. Pas là. Du moins, son esprit. Parce que son corps, lui, était bien cloué au banc. Et ses yeux, bien rivés sur la blessée, qui mourrait à petit feu. Finalement, la rouquine comprit qu'elle n'avait pas survécu. Elle se leva d'un bond, ne sachant pas comment réagir autrement. Puis, elle se rassit, comme pour essayer de réaliser ce qui s'était passé. Tout cela était si difficile. La troisième année ne savait pas que sa soirée se terminerait de cette façon. Ce n'était qu'un banal souper, en compagnie d'une amie pour une fois. Pourquoi la vie pouvait-elle faire subir des revirements de situation semblables à la jeune fille?

Pourquoi? murmura-t-elle comme pour elle-même, en français.

Hélas, c'était une bonne question. Simple, rapide, mais bonne. Kaela ne savait pas si Lili avait entendu, alors elle ne s'attendait pas nécessairement à un retour de la part de son amie. Néanmoins, elle espérait qu'elle dise quelque chose, parce que pour elle, ce n'était pas possible. Elle ne savait pas quoi dire, quoi faire, ni comment agir. Elle était clouée sur place, comme un clou trop enfoncé dans du bois. Impossible de l'enlever, impossible de le faire bouger. La rouquine était impassible. Tel était le bon mot. Elle finit par dire quelques mots, tranquillement.

T'as vu la même chose que moi, Lili?

Elle espérait secrètement que son amie lui dise qu'elle avait halluciné, que la blessée se portait merveilleusement bien, mais elle savait au plus profond d'elle-même, dans ses tripes, que ce n'était malheureusement pas le cas. Que le coeur de la blessée avait bel et bien arrêté de battre. Qu'elle avait connu une fin tragique et que, peu importe l'issue de la soirée concernant les enseignants, ces quelques heures auront changé le cours de la vie des sorciers.

@Lili Cooper, voici enfin ma réponse! C'est d'ailleurs la dernière pour moi, tu peux faire agir ma Kae comme tu le souhaites pour la fin de ton RP. Ce fut un réel plaisir!

Je me souviens
Kaela Maes
21 sept. 2020, 18:14
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Navrée, je n'ai découvert ce RP que trop tard
Bon si vous êtes dans ce sujet vous êtes déjà prévenus, mais au cas où, certains passages notamment sur la fin du texte, traitent de sujets difficile (violence et mort).
Mention de Christopher vue et approuvée par son auteur.


Irene attendait patiemment, en bout de table, que Mrs Holloway l'atteigne et lui fournisse son planning pour les examens et demander celui de Christopher. Quand l'atmosphère dans son dos se refroidit et que des cris retentirent, la jeune Serdaigle se retourna, agacée. *Qu'est ce qu'ils ont encore fabriqué ?!*

Son sang se glaça quand elle pu deviner le tigre blanc par l'interstice entre deux Serpentard. Mais elle ne pouvait pas s'approcher pour vérifier, Mrs Holloway ayant été suffisamment claire. La jeune fille observa donc avec inquiétude les professeurs se diriger vers l'entrée de la salle, puis, évitant de se faire remarquer écouta attentivement les murmures autour d'elle, pour en savoir d'avantage sur ce qu'il se passait. Dès qu'elle su que Mrs Holloway n'était plus dans la salle, Irene se retourna et se leva pour mieux voir d'elle même. Dai Hong Dao, la puissante sorcière était là, au sol. De ce que la jeune fille pouvait deviner, la vietnamienne était criblée de flèches, gravement blessée, peut-être même... Irene sentit son coeur battre à toute vitesse, non ce n'était pas possible, une sorcière comme Dai Hong Dao ne pouvait pas... pas comme ça... pas juste percée par des flèches... C'était aussi ridicule que si on lui annonçait que quelqu'un avait réussi à mettre Mrs Loewy hors service avec une simple pince à sucre...

Son regard se détachant précipitamment du corps pour suivre la directrice et la sous-directrice rejoindre les professeurs, un portail apparut dans un grand gong et une bonne partie de leurs professeurs s'engouffrèrent dedans. Elle fut également dans les premiers à apercevoir Mr Mason, l'infirmier, apparaître. Il y avait donc de l'espoir ! Irene sentit un élan d'énergie la regagner et elle vit des Serpentard "recruter" des élèves des autres maisons pour aider. Se souvenant de sa rencontre avec l'impressionnante sorcière, Irene voulu s'intégrer à l'équipe. Dans les derniers à répondre à l'appel, elle fit quelques pas et passa la table des Serpentard avant de se rendre compte qu'ils étaient déjà beaucoup à s'afférer autour de la sorcière gisant au sol. Irene se sentit paniquer, la vision du corps sur le sol, des gens autours, tout cela la renvoyaient dans différents souvenirs. Le plus récent d'abord, quand au début de l'année, blessée dans un couloir, Irene s'était évanouie face à tous ces regards, toutes ces têtes. Et la peur, la panique qu'elle ressentait à chaque fois qu'une foule devenait "trop présente", trop proche... Elle revivait son souvenir initial, elle se sentait à nouveau perdue, à nouveau seule, la peur la serrant dans son étau au point de l'empêcher de respirer.

Irene vacilla, blanche comme un linge, se raccrochant à la table des Sepentard, dans un petit Boum, qui passa inaperçu dans la fébrilité ambiante. La nausée montait en elle, les sons et les images se brouillèrent, mélangeant souvenir et réalité. Dans un effort surhumain, Irene se cacha sous la table, ramena ses genoux sur son ventre, les bras enserrant ses jambes et ferma les yeux, serra les dents et essaya de se concentrer sur sa respiration. Essayant, dans un réflexe de "survie", de se raccrocher à Devon, à Christopher, à leur souvenir d'eux, de leur aide toujours précieuse, de leur présence qui la rassurait tant. Pourtant, aucun des deux n'était près d'elle à ce moment là... *Je suis seule ce soir* ne pouvait-elle s'empêcher de penser, se sentant plus que jamais vulnérable, malgré la protection de la table et des bancs. Les larmes commencèrent à couler alors qu'elle luttait vainement contre la panique, la douleur et les souvenirs. Elle se mordait la langue et essaya de se calmer en appliquant des techniques de respirations apprises en cours de Divination.

Le nez bouché, les joues brillantes, la jeune fille resta plusieurs minutes immobile, prise dans son combat intérieur. Ses mains étaient venues se placer sur ses oreilles pour ne plus avoir à entendre ce qu'il se passait autour, ses yeux toujours fermés lui masquaient ce qu'il se passer. Seules les vibrations du sol et les odeurs de nourriture mélangée à celles des corps en ébullition sans parler de ce parfum métallique qu'Irene ne savait pas nommer. Perdue dans ce cocon de fortune qu'elle s'était fait, la jeune fille parvenait, difficilement et lentement, à reprendre le contrôle sur sa panique.

Quand enfin elle se crut prête à refaire face à ce qu'il se passait autour, elle commença d'abord par découvrir ses oreilles. Se laissant à nouveau submerger par les sons, Irene sentit son coeur s'emballer à nouveau, mais parvint à garder la maîtrise de sa respiration et à se concentrer sur le fait qu'elle était en sécurité. Elle distinguait une voix grave donner des instructions, en précisant que le millepertuis servirait à arrêter les saignements. Irene rouvrit les yeux à ce moment là, se souvenant alors de pourquoi il y avait cette folie dans la Grande Salle. Recroquevillée sous la table, immobile, elle avait une vue assez précise sur ce qu'il se passait. Un peu à part, Eileen Jones et Laurence avaient pris en main des mortiers. Irene suivit du regard la Poufsouffle qui venait de quitter les deux Serdaigle pour apporter quelque chose à Mr Mason. Alors qu'il récupérait le mortier, Irene perçut un mouvement brusque sur les parties du corps de Dai, qu'elle pouvait encore apercevoir entre les différentes personnes qui entouraient cette sorcière. Les flèches venaient, semblait-il, de s'enfoncer un peu plus profondément.

Irene observait la scène hypnotisée. Elle n'osait pas sortir de sous la table verte de peur d'être reprise d'une "crise". Pourtant, elle voulait aider. Elle aurait tellement aimé pouvoir s'afférer autour du corps de la sorcière, cette sorcière à la fois si effrayante et si fascinante. Elle aurait aimé pouvoir montrer à la sorcière qu'elle ne se laissait plus guider par la peur, qu'elle était capable d'agir, qu'elle ne faisait plus que trembler comme une feuille. Mais si la jeune fille avait effectivement progressé sur ce point, face à la foule, elle était quasiment systématiquement en échec. Surtout quand elle était seule, comme en ce sombre dimanche. Et elle se retrouvait là, démunie, incapable de faire quoi que ce soit à cause de cette peur paralysante.

Les larmes se remettaient à couler sur les joues de la jeune fille. Larmes de colère et d'impuissance. Larmes de défaite.

Elle observait, pétrifiée, les gens s'activant sur ce corps, sur cette marionnette, pâle image de ce qu'était la sorcière en temps normal. Obnubilée par son impuissance, elle restait spectatrice silencieuse de la scène se déroulant sous ses yeux, incapable de se concentrer sur autre chose, de détourner le regard. Même son ouïe n'était tournée que vers ce qu'elle regardait, comme dans un état second, occultant le reste. Et les flèches restantes s'enfonçaient de plus en plus dans le corps, jusqu'à disparaître complètement de la vue d'Irene.

Alors, sous les ordres de l'infirmier, les élèves autour du corps s'éloignèrent, dévoilant complètement le corps mutilé aux yeux d'Irene qui retint un hoquet de dégoût et d'horreur. Ses larmes coulèrent un peu plus alors que deux flèches s'extrayaient sous l'action du sortilège tandis que le corps se contractait douloureusement. La peur s'insinuait à nouveau dans les entrailles de la petite rousse, mais cette peur, cette angoisse était plus insidieuse encore.

Ce n'était plus sa propre peur de la foule qu'elle ressentait, c'était la peur.

La peur, la peur de la mort qui naissait dans tous ses sens en observant ainsi, paralysée, l'aggravation de l'état de Dai Hong Dao. La peur de voir mourir la sorcière, la peur de la mort en général, la peur du néant que cela représentait et, par ricochet, l'angoisse de sa propre mort. La jeune fille n'y avait encore jamais vraiment réfléchit et pourtant, en cet instant et sur les quelques minutes que dura encore l'agonie de la grande sorcière, Irene se prenait en pleine face cet effroi, cette angoisse commune à tout être vivant. Choquée, elle en oubliait presque de respirer, comme si, en même temps que Dai, Irene voulait s'éteindre ; comme si elle ne voulait pas briller plus que cette sorcière imposante. Alors que les flèches s'enfonçaient toujours plus, en témoignaient les spasmes de la victime, Irene regardait, presque sans le voir, l'infirmier essayer tout ce qu'il pouvait. Désespéré il prononça des paroles qu'Irene ne compris pas. Elle n'entendait plus rien, une espèce de bourdonnement résonnait dans ses oreilles alors même qu'elle était incapable de détacher son regard du corps inanimé.

Un drap blanc couvrit le corps de Dai Hong Dao, mais Irene, trop choquée, ne ressentait plus rien à présent. Vidée de toute énergie, elle était même presque absente de son propre corps, tétanisée. Les larmes roulaient encore sur ses joues, réflexe de son corps mais son esprit semblait lui avoir échappé. Elle voyait l'infirmier s'affairer une dernière fois, faisant disparaître la tête de la sorcière sous le drap blanc. Comme s'il voulait effacer la scène de la tête de la jeune fille. Comme si cette épreuve n'avait été qu'un cauchemar. Mais Irene ne parvenait pas à détacher son regard de la silhouette maintenant fantomatique, comme si elle pouvait voir à travers le tissus, comme si l'image de la grande sorcière restait gravée sur sa rétine, comme si ses sombres tatouages animaient encore la peau brillante de Dai Hong Dao.

Irene ne remarqua qu'à peine le retour des professeurs et resta encore un bout de temps à fixer la masse blanche. Elle finit, alors que les derniers élèves sortaient de la Grande Salle, par s'extirper de sous la table. La jeune fille, toujours dans un état second, était secouée de tremblement incontrôlés et son corps l'amenait, mécaniquement, vers les hauteurs du château. Si quelqu'un s'adressa à elle, elle ne l'entendit pas, se contentant d'avancer comme une somnambule. Elle regagna son dortoir, se coucha sans se changer, sans tirer les rideaux de son lit, sans défaire son lit. Les yeux grands ouverts et brillant dans la pénombre, la jeune fille mit du temps à s'endormir, toujours étrangère de son propre corps.

Mots et phrase en gras souligné pour la cabane de cristal : Boum, Charles Trenet ; Je suis seule ce soir, Leo Marjane ; Sombre dimanche, Damia

Tallyrenpher, à l'attaque !/ ⇈⇈ Ceci n'est pas un pavé... ⇈⇈ / Des Souris et des Dragons
6ème année RP - M.E.R.L.IN. : Mat / Spid'Irene, la Princesse des Mots-Croisés
21 sept. 2020, 21:41
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Post qui peut sembler difficile à lire si vous êtes sensibles aux sujets liés à la mort.

Tu n'arrivais pas à y croire et pourtant, l'infirmier avait fait de son mieux, comme tous les élèves qui l'ont aidé, toi comprise. La jeune femme et son tigre viennent tout juste de mourir, et, tout comme Kaela, tu as regardé la scène au mauvais moment. Depuis là où vous êtes, vous pouviez difficilement rater quelque chose. Tu as envie de pleurer, tellement tu trouves cela injuste. Lorsque tu entends Kaela s'adresser à toi, tu déglutis difficilement : ses paroles confirment que tu n'as pas rêvé. Tu sèches une larme qui vient tout juste de couler avant de lui répondre.

- Il semblerait que oui... dis-tu, presque à voix basse.

Tu es médusée et tu n'as surtout aucune envie de bouger. L'appel de ton lit est assez puissant mais cela voudrait dire que tu aurais à passer devant leurs cadavres et, pour le moment, c'est un peu trop pour toi, même avec un drap posé sur eux. Tu soupires bruyamment, comme pour te donner du courage et tu restes silencieuse. Rien ne te vient, tu ne sais pas quoi dire et c'est sûrement le mieux à faire en attendant les consignes des adultes qui sont restés à Poudlard ou même le retour de l'intégralité des professeurs.

Jusqu'à ce que tu comprennes que c'était fini pour eux, tu te demandais encore pour quelles raisons ils étaient venus jusqu'à Poudlard et toutes autres questions qui pouvaient te passer par la tête. Seulement, maintenant, tu n'as même plus la force ou plutôt l'envie de chercher des réponses. Tu as juste envie que cette journée se termine et d'espérer très fort que tu ne vivras pas un second cauchemar cette nuit.

Fin du RP pour moi aussi, merci @Kaela Maes ^^

Sixième année RP | #4682B4
« Poufsouffle refoulée ayant été répartie à Serpentard, se proclamant Gryffondor et se faufilant parmi les Serdaigle » E.D.