L'image de la capitaine des Griffes-Ardentes refusait de sortir de sa tête, tout comme celle de la femme blessée, Laurence doutait qu'elle partirait un jour. Les 2 évènements étaient bien trop liés à son gôut, cela lui rappelait des mauvais souvenirs, des souvenirs qu'elle aurait bien aimé oublier. L'année dernière, elle avait réussi à passer à autre chose, ses parents l'avaient aidé, et elle avait fait en sorte de ne jamais être trop seule, ce qui lui avait permit de passer à autre chose. Mais là, voir Leo dans cette état la mettait très mal, elle lui rappelait ce dont elle ne voulait pas se souvenir.

La voix de Miss Montmort la sortie de sa torpeur. Ses ordres étaient clairs et les préfets ne tardèrent pas à prendre le relais. Laurence releva la tête en essuyant discrètement une larme qui coulait au coin de sa joue. Elle aperçu Léna se lever pour suivre le mouvement. Lahya lui fit une remarque comme quoi il fallait suivre les préfets. La petite brune hocha la tête, incapable de sortir un mot. Elle essayait de paraitre forte mais au fond elle était terrifié. *Et si ce qui était tombé sur la table était tombé en face de moi ? Qu'est ce qui se serait passé ? Est ce que je me serais retrouvée comme elle, dans les airs, les bras en croix ?*

Laurence n'arrivait pas à imaginer. Elle se leva, récupéra son livre qu'elle lisait en début de repas. Elle chercha Lahya du regards. Elle ne voulait plus la lâcher, elle ne se sentait pas capable d'être toute seule. Léna avait déjà suivi le groupe et Laurence rejoignit les rangs de Serdaigle en espérant que Lahya la suive et reste près d'elle. La préfète leur sourit en essayant de les rassurer se qui fit du bien à Laurence. Dans quelques minutes, elle serait dans la salle commune, elle serait tranquille. Il lui fallait juste monter les marche. Ensuite elle serait en sécurité. Laurence tenta un sourire en direction de son Lahya, elle avait complétement perdue Léna de vue.

- On peut rester encore un peu ensemble se soir ? S'il te plait, je n'ai pas envie d'être toute seule. dit-elle en essayant d'être le plus calme possible. Elle ne voulait pas rester seule, elle ne s'imaginait pas rester seule. Elle avait besoin d'être avec quelqu'un en qui elle avait confiance pour se rassurer un peu.

Action de Léna validées par la joueuse. @Lahya Eaton et @Léna Romanoff c'est une fin de RP pour moi, merci beaucoup

Qu'est-ce qui ce passe ? C'est quoi tout ça ? Pourquoi ? POURQUOI ?
Je suis complètement déconnectée de ce qu'il se passe autour de moi... Tout est flouté par les larmes sur mes joues, par mon esprit embrumé, chargé de questions et d'inquiétude, de peur. Je sens à peine la main de Charlotte devenir moite, je suis en train de sombrer dans mes pensées, la réalité s'efffaçant peu à peu ne laissant place qu'à une panique insidieuse...

Je suis ramenée à moi par les consignes des préfets, on doit évacuer la salle immédiatement. Je me secoue et fini mon verre pour m'ancrer un peu plus dans le monde réel. Je dois absolument calmer la spirale d'inquiétude qui me submerge. J'inspire un bon coup et me lève. Je tiens toujours la main de Charlotte, je ressers un peu ma prise pour lui dire que je suis toujours là et lui adresse la parole d'un ton pressé.

"Restes avec moi jusqu'à la salle commune, ok ? Faudrait pas qu'on se perde dans la panique..."

En ce moment précis je ne sais plus si c'est elle ou moi que je veux rassurer... La situation est dingue, visiblement des gens dangereux et puissants en veulent à Poudlard de ce que j'en comprends... Je ne sais pas trop quoi en penser, pour le moment la priorité c'est de retourner dans la salle commune. Je cherche des silhouettes familières dans la foule, et aperçois rapidement une tête que je connais bien : Deryn, une de mes camarades de dortoirs et amie... Elle disparait toutefois rapidement dans la foule qui quitte la salle. Salle que je vais devoir moi aussi rapidement désertée, après tout on nous avait sommé de suivre les préfets hors de la Grande Salle, c'était pas pour qu'on traîne dans les couloirs... Je décidais donc de suivre le mouvement de foule, toujours bouleversée, mais concentrée sur mon objectif de quitter la salle avec la première année, que j'entrainais dans ma suite. La chaleur des dortoirs me manquait beaucoup en cet instant et j'avais hâte d'y retourner. Essuyant mes larmes dans la manche de mon vêtement jusqu'à ce qu'elles ne coulent plus je me dirigeais rapidement mais de façon raide vers la douillette salle commune des Poufsouffle, serrant toujours la main de Charlotte.

Fin du RP pour moi, merci pour ce moment Charlotte !
@Deryn O'Connors comme tu es mentionnée.

Laurence hocha la tête sans un mot après l'avoir relevée. Apercevoir les yeux humides de son amie mit alors Lahya dans un état de fébrilité indescriptible, la poussant à maudire intérieurement les instigateurs de toute cette vaste foire.
La jeune fille ne s'était jamais sentie aussi impuissante qu'en cet instant. Elle aurait tout fait pour que Laurence retrouve son habituel sourire, elle n'aimait pas la voir triste. Et tandis que qu'elle apercevait Léna s'en aller du coin de l'œil tout en ne lâchant pas du regard son amie qui se levait en récupérant son livre, Lahya sentit son cœur se compresser douloureusement dans sa cage thoracique. Tout ça était injuste, tous les évènements qu'elle vivait étaient inacceptables, et pourtant, elle se voyait forcée de les accepter et de voir ses camarades pleurer.
Sans un mot, la jeune sorcière emboita finalement le pas à Laurence, méditant les évènements récents. Lahya se rendait compte pour finir qu'elle n'arrivait pas à les appréhender, à les définir. Ce qu'elle avait vu l'avait profondément choquée et troublée, outrepassant encore une fois de sa conception du monde. Comme les évènements de mai à vrai dire.
La question de Laurence sortit tout compte fait la jeune fille de ses pensées, qui ne put que se sentir encore mal de voir son amie dans un état si triste. Elle non plus n'avait d'ailleurs pas envie de rester seule le temps de la soirée restant. Et c'est pourquoi elle répondit tout naturellement à Laurence, un sourire las reflétant toute sa fatigue et son angoisse de ce repas :

- Oui bien sûr ! De toute façon je n'ai pas envie de rester seule moi non plus...

Car Lahya savait déjà ce qui s'ensuivrait si elle restait seule durant cette soirée funeste, elle ressasserait les évènements encore et toujours lors d'une de ses habituelles insomnies. Peut-être qu'en restant avec Laurence elle arriverait à se changer les idées... Dans tous les cas, ça serait toujours mieux que de s'enfermer dans une solitude étant tout sauf bénéfique.
Lahya grimpa les marches finales pour entrer en salle commune et faillis pousser un soupir de soulagement en constatant que des élèves étaient encore en train de franchir la lourde porte permettant d'avoir accès au petit salon. Elle n'aurait pas à se creuser les méninges ce soir avec Laurence, et c'était toujours ça de prit... La jeune sorcière traversa enfin le pas de la porte, soulagée de sentir qu'il ne se passerait rien de plus pour cette nuit.

@Laurence Solomon & @Léna Romanoff, c'est aussi la fin du rp pour moi. Merci beaucoup

Maddie était horrifiée par la vision de Leo, flottante dans les airs. Son visage semblait témoigner de sa souffrance. La jeune préfète aurait voulu partager sa douleur pour la soulager. Un murmure proche la fit cependant se remettre face à sa table. Il s'agissait de sa collègue et amie Herminie, qui tentait d'interpeler William Jefferson, le Préfet-en-Chef qui appartenait à leur maison. Immédiatement, le regard de la petite blonde s'orienta vers le garçon qui était debout. Allait-il intervenir auprès de la Gryffondor ? Ou bien leur donner des consignes peut-être. Maddie restait attentive bien qu'une nouvelle fois, elle se retourna sous la voix du professeur Saunders. Il suggérait d'appeler l'infirmier. La petite blonde songea qu'il n'avait peut-être pas tord mais préférait voir ses professeurs agir et mettre directement fin à cette scène affreuse. Elle était convaincue qu'ils en étaient capables. A ses yeux, ses professeurs étaient tels que des héros.

Un hurlement mit fin à ses pensées. Le professeur Montmort venait de donner ses ordres et ils lui étaient clairement adressés. A elle, tout comme à ses collègues préfets. Maddie se leva d'un bond, comme si un ressort avait été placé sous son fessier. Elle écouta son professeur jusqu'au bout afin de ne louper aucun élément des consignes. William intervint alors pour lancer le mouvement. Puis, il glissa un mot aux deux préfètes. Ses paroles rassurèrent Maddie et lui donnèrent à la fois, un grand courage. Elle était prête à assumer son rôle. En guise de réponse, elle adressa un signe de la tête au Préfet-en-Chef, pour lui faire comprendre que l'ordre régnerait et que tout le monde arriverait à bon port sans histoire. Elle regarda ensuite Herminie pour lui signifier la même chose. Elle s'exprima ensuite :

"Allez, on avance dans le calme mais on ne traîne pas. Tout va s'arranger, vous verrez."

La petite blonde se voulait rassurante, surtout auprès des Première Année. Cela n'arrangerait rien de céder à la panique. Maddie remarqua qu'endosser son rôle, de guider les autres, lui permettait elle-même de gagner en sérénité. Elle espérait pouvoir transmettre aux autres, au-travers de ses paroles et de son intonation, ce sentiment. Surtout aux plus jeunes qui pouvaient être choqués par une telle scène à peine quelques jours après la rentrée scolaire. Elle se dit qu'une fois arrivée en salle commune, elle irait parler à ceux qui en ressentiraient le besoin.

@Herminie Peers

___________________________________________________________________

Je fixais ce corps suspendu dans les airs.
Je sentais ma poitrine monter et descendre,
A un rythme rapide et irrégulier.
Je n’avais pas envie que les larmes coulent.
Je n'avais pas envie que la peur prenne le dessus.
Je ne voulais pas voir quelqu’un d’autre se blesser.
Je me sentais impuissante face à l’enfant qui lévitait.
J’aurais voulu l’aider mais une chose intérieure me clouait sur place.
J’etais comme paralysée.
Je n’osais pas bouger,
Je n’osais pas ouvrir la bouche.
Durant trente seconde,
Je détourne mon regard vers Lahya et Laurence.
Elles aussi,
Elles fixent le corps de l’enfant.
Quelque chose en moi avait envie de savoir pourquoi elle était là et qui était,
Mais une autre chose me poussait à croire que ce serait une mauvaise idée de savoir ça.
Je frissonnais sur place,
Le regard perdu,
Lorsque Lahya parla et me sortit de ma rêverie.
Il fallait partir,
Quitter la salle. 
Mais,
Moi,
Je ne voulais pas.
Les préfets devaient nous raccompagner.
Une troupe d’élève se leva et les rejoignit.
Mais,
Moi,
J’avais envie d’aider l’enfant.
Même si je savais que c’était impossible.
Une force,
Invisible selon moi,
Me poussa et m’obligea à aller retrouver les Serdaigle.
Quelque chose en moi prenait le dessus.
Quelque chose que je ne savais vraiment contrôler.
La Peur.
Je venais de fuir.
Sans me soucier des autre.

@Lahya Eaton & @Laurence Solomon ! Fin du RP pour moi, c’était super de RP avec vous

Lumah avait perdu le fil de l'histoire. En fait, il s'était coupé de lui même ; il était pareil à une pelote emmêlée, et la petite n'avait pas là tête à chercher l'origine et se focaliser sur un évenement en particulier. Trop de bruit, trop de cris, trop d'agitation, et ça lui donnait un arrière-goût du bal. Quand les choses cesseront-elles, si jamais un jour elles daignaient le faire ? Mais il y avait là un souci ; dans ce monde comme dans un autre, il y avait toujours des évènement tragiques, on en était juste plus ou moins proche.

C'était bien plus facile de se concentrer sur son monde, son plat de pâtes, pour la blondinette. Beaucoup plus savoureux, beaucoup mois agoissant. Elle tenta de faire abstraction du brouhaha mais, comme s'il souhaitait qu'on lui prête attention, il augmenta soudain. Lumah fourra sa fourchettée dans sa bouche, l'avala et jeta un coup d'oeil hargneux vers les autres tables. Un bruit métallique résonna sur le sol froid de la Grande Salle. La fourchette que Lumah tenait dans la main auparavant gisait sur le sol, et la petite ne comptait pas la récupérer aussi vite, parce qu'elle l'avait oulié. Les yeux écarquillés, elle avait en face d'elle une scène qui éclipsait sa maladresse - un élève, flottant dans l'air, tiré par une force inconnnue, et se débattant en vain (Lumah reconnut cette personne comme étant un des membres de l'équipe de Quidditch de Gryffondor par la suite) -.

« Comment ça se fait qu'elle vole comme ça ? Il s'est passé quelque chose ? », demanda la petite à ses voisines, après s'être brusquement tourné vers elles.

Miss Montmort se hâta de rejoindre l'urne au centre de la salle, et Elicia lui suivit des yeux, légèrement rassurée par la présence de la professeure. Mais lorsque que cette dernière précisa aux élèves qu'il était possible que des élèves qui concouraient au défi puissent mourir, la Poufsouffle ne parut plus rassurée du tout. Même si elle n'était pas en âge de concourir - et heureusement - elle s'inquiétait beaucoup de savoir si les professeurs allaient réussirent à empêcher le défi.

Quelques élèves posèrent alors des questions à Miss Montmort, auxquels elle répondit. Tout en cachant son visage dans ses mains, la rouquine écouta attentivement les réponses de la professeure d'Histoire de la Magie.
Alors en fait...le Dominion était un labyrinthe ? Bizarre.
La suite des explications lui permit de mieux comprendre pourquoi le Dominion était si dangereux...il était impossible de prévoir ou en sortir, et donc difficile de se défendre quand on ne connait pas ce qui nous attend réellement.

Miss Montmort parla ensuite de la femme dont provenait la voix. Celle-ci se nommerait Eva Sepulveda, et ferait parti des Lignées...
Elicia comprit qu'elle s'était trompée, quelques minutes plus tôt, en pensant que la chose ou femme qui parlait devait sûrement venir de l'ennemi invisible dont ils avaient parlés au MERLIN. Les Lignées, même si elle n'en savait pas grand chose, étaient connues, elles.

Un frisson parcourut la jeune fille quand la professeure leur dit les intentions des Lignées quant à faire concourir des élèves dans le Dominion, en risquant sûrement leur vie. Comment peut-on être aussi horrible au point de forcer des enfants à se battre, ou en menaçant de tuer d'autres enfants si les écoles n'acceptaient pas le défi ?

La professeure finit par ordonner au corbeau - la jeune sorcière s'en doutait - de s'en aller, et d'après ce qu'elle entendit ensuite, Elicia constata que le volatile avait suivi l'ordre.

La Poufsouffle relava la tête juste le temps de répondre à ce qu'avait dit Megan quelques instant plus tôt.

Je t'avoue que je connais pas grand chose aux Lignées, mais il me semble avoir déjà lu leur nom euh...tu sais ou.

Elle espérait que sa camarade ait compris. Elle avait fait son possible pour parler le plus bas possible à la fin de sa phrase, car personne ne devait savoir pour le MERLIN.

De nouveau, elle cacha son visage dans ses mains, et continua d'écouter les échanges entre les élèves curieux et inquiets et Miss Montmort.

Elle avait peur, mais essayait de ne pas le montrer. Et sa peur s'aggrava quand l'enseignante en Histoire de la Magie parla de terrain différent. Elle avait bien entendu raison, Poudlard était un terrain ou les professeurs avaient un avantage, alors que le Dominion était le terrain des Lignées, donc incontrôlable et de ce fait plus dangereux encore.

Puis Elicia hocha la tête quand la professeure demanda aux élèves de redoubler de vigilance et d'avertir les professeurs en cas de chose anormale.

La jeune sorcière sursauta alors quand elle entendit le cri venait de la table des Serpentard. Elle se tourna immédiatement vers la table des Gryffonfor, et écarquilla les yeux quand elle vit Léo élevé dans les airs, avec son visage où l'on voyait la douleur. Pétrifiée, la rouquine ne sentait même pas les larmes qui coulaient sur ses joues. C'était trop pour elle, tout ça, et le souvenir de cette soirée en fin d'année.
Ses yeux restaient fixés sur sa camarade de Gryffondor.

Mais le cri de Miss Montmort qui ordonnait auxpréfets de ramener les élèves dans leurs salles communes respectives la réveilla et elle suivit ses camarades, sans vraiment penser à quelques choses, ni écouter personnes. Et les larmes coulaient toujours sur ses joues, mais elle n'en avait rien à faire. La seule chose qu'elle voulait à ce moment là, c'était de retrouver son lit, et prier fort pour que tout ça ne soit qu'un affreux cauchemar.

Rien.
Tu n'arrives plus à penser à rien.
La tête vide.
Non, pas vide.
Il y a bien trop d'informations et de questions pour qu'elle soit vide.
Juste arrêté.
Comme mise sur pause par une main inconnue.
Cette personne qui a le contrôle sur toi. La capacité de faire ce que tu ne peux pas faire. Remettre en lecture ton cerveau.
Même les paroles de Miss Montmort lançant des ordres à travers la salle n'arrivent pas à remettre en route le cheminement de tes pensées, quoique confuses.

Lorsque tu voies Deryn se lever du banc, ton cerveau daigne enfin se remettre en mode lecture les quelques secondes qui lui sont nécessaire pour ordonner à ton corps de faire de même et de suivre le mouvement général.
Malgré qu'à mesure que tu marches, les pensées affluent de nouveaux, tu n'arrives pas à penser convenablement.
Une question se détache pourtant de se désordre.
*Pourquoi nous faire subir ça ?*
A vous. Des enfants.
Tu ne sais pas.
Et seul l'Incompréhension prend place en toi lorsque tu cherches la réponse parmi la foule autour de toi.

N'ayant rien à faire que de suivre le mouvement et te rendre jusqu'à ton dortoir, tu avances parmi les Jaunes.
Deryn te rejoint alors sans un mot.
De toute façon, y a t-il seulement quelque chose à dire ?
Non.
Rien.

Tu espères secrètement trouver le sommeil cette nuit.
Pourtant, tu le sais d'avance, Morphée ne te verra pas beaucoup.