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20 févr. 2021, 15:18
Revelio Totalum (++, solo-one shot)
Avertissement :

Aucun être vivant n’a été maltraité durant la scène qui suit. L’illusion vient d’une parfaite réalisation de certains sortilèges et mannequins d’entraînement que la professeure de D.C.F.M. de l’époque avait préparés pour le cours. N’ayez crainte, tout ceci n’est que de la magie.
Pour le reste… non, je ne dis rien, ne spoilons pas la fin (divulgâcher, c’est pas beau à lire, même mon correcteur d’orthographe le rejette ^^ )



Vendredi 8 Janvier 2044



La semaine précédent les vacances de Noël, la professeure nous avait rendu nos devoirs. Le commentaire contenait clairement un désaccord de point de vue entre elle et moi. Et si cela n’avait pas impacté la note, j’avais médité la question méticuleusement, avec une certaine contrariété je l'avoue. Et la salle sur demande s’était transformée en terrain d’entraînement, pour finir en champ de bataille ! Je voulais réussir ce sort. A cette période, je doutais de mon envie de postuler à l’institut supérieur de droit magique. Une carrière d’Auror me traversait l’esprit, après tout, ma tante en avait été une. Et d’autres qualités existaient en elle qui démontraient la puissance de la magie au sein de notre famille. Je ne doutais pas de mes capacités à exécuter le sort, la technique, j’avais fini par en faire une alliée. Et si longtemps DCFM avait été pour moi une vraie galère dès qu’il fallait pratiquer, ma professeure avait su, avec son doigté tout personnel, m’ouvrir à sa matière. Avec le recul, ce que j’aimais tenait en une chose simple. En DCFM, aucune règle n’était absolue. On pouvait prendre plusieurs chemins intimes pour parvenir à un but semblable. Et donc, une réelle fascination permettait de semer ce doute. Auror… A l’époque, je reconnais que bien d’autres en parlaient, et depuis très longtemps pour au moins deux d’entre eux. Mais ce jour-là, quand la professeure nous invita en salle de cours, en fin d’après-midi, la hiérarchie fut un peu bousculée.

Nous devions choisir un sort que nous pensions maîtriser. Un sort de l’âge adulte. A l’exclusion des sortilèges impardonnables bien évidemment. Et chacun devait en faire état à l’enseignante sans le dire aux autres. Mon tour venu, j’eus comme simple réponse qu’elle se doutait de mon choix. En ajoutant un conseil, faire preuve de négativité. Elle ignorait que j’avais creusé la question et beaucoup pratiqué. Concentration, visualisation…
J’avais une haine profonde de mon père à l’époque. Et il était si facile de l’utiliser comme point de départ. Tuer le père, piètre banalité psychanalytique. Mais les essais multiples s’étaient avérés d’une efficacité redoutable. Cependant, les autres élèves avaient eux aussi produit une très belle magie. En septième année, il n’existe plus aucun passager clandestin. Tout le monde travaille dur, une parfaite répétition en vue du monde d’après ! Un feudeymon sublime, et un revigor à vous couper le souffle. Nous étions tous conscients de la puissance magique présente dans cette pièce.

- Circéia, c’est à toi !

Le Poufsouffle, dont il faut préciser qu’à l‘époque il se disait qu’il me portait une attention éperdue, semblait attendre un échec, ou tout au moins une preuve de failles possibles dans mon pouvoir magique. J’étais loin d’imaginer qu’au contraire, il espérait le meilleur pour moi.
Les mannequins apparurent au centre de la salle, au nombre de trois. Je choisis celui en forme de centaure et je commençai ma concentration. Tu as causé la mort de mon petit frère, et de bien d’autres encore, tu es l’homme qui a fait naître en moi la haine, je veux te détruire, et la menace que tu constitues rend cet acte nécessaire. Je veux atteindre cette cible, la faire souffrir pour que plus jamais elle ne me menace. Des milliers de lames sortent de ma baguette, elles te lacéreront et quand je serai passée, tu ne seras plus qu’un cadavre perdant son sang, et pour finir sa vie si rien n’est fait pour toi. Je le veux, voici mon négatif, tout en un geste instinctif.

- SECTUMSEMPRA !

Quand au bout de quelques instants, l’animal perdait son sang de toutes parts, le silence se fit. Et tous me regardèrent. J’ai su ensuite que ce ne fut pas, loin s’en fallait, un sort parfait. Mais il avait suffi à créer la légende. « Circéia Alekhin (à l’époque, elle est encore nommée ainsi) lance Sectumsempra à la perfection ». Non, ils avaient tort mais pour un septième année ayant été présent, la performance était suffisante pour lancer la rumeur.
Ainsi fut révélé ce qui allait devenir mon sortilège signature, SECTUMSEMPRA.
Je le dois à ma professeure, plus que tout autre chose. Ses cours, son enseignement ont beaucoup marqué la personne que je suis. C’était une personne d’une grande droiture, je l’ai aimé, encore plus aujourd’hui je comprends ce qu’elle m’a apporté.
Nous sommes révélés à nous-mêmes par nos actes. Mais certains morceaux de nous trouvent leurs racines dans les êtres qui nous ont façonnés. La mal pour le bien.






Ce « rp-one shot » avait pour but d’établir l’origine du sortilège signature de Circéia. J’aurais préféré Légilimens, pour des questions scénaristiques de l’âge adulte mais c’est un niveau interdit. Par affection pour Severus Rogue, mon héros, et pour, pourquoi pas, permettre à Circéia de se défendre un jour, mon choix est celui-là. J’ai relu des devoirs de l’époque et fait entrer ce rp dans la logique rp de l’année 7 du personnage. Il est clair que sa maîtrise du sort ne tient pas à ce jour, elle le maîtrise vraiment plus tard, mais la dimension « sociale » de la chose, son côté « rumeur » me semble parfaitement cohérent. La dernière phrase me rappelle combien j’aimais lire les commentaires de cette professeure « de caractère ». Et combien j’ai adoré rédiger des devoirs pour elle. Back to the future !

Diplômée de l’ISDM => naturellement charismatique.
Vivre sans faire de mal à personne qu'à moi-même...