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27 déc. 2020, 14:54
Génétique sorcière : origine de la Magie  Article 
D'où vient la magie ? Qu'est-ce qui distingue un sorcier d'un moldu ? Nombreux sont ceux qui se sont penchés sur la question avec plus ou moins de succès. Avec l'évolution de la génétique, des explications se profilent enfin. En effet, il semblerait que la capacité à faire usage de la magie dépende d'un gène.

Petit rappel des différents statuts existants chez les sorciers :
Les nés-sorciers regroupent l'ensemble des sorciers nés de deux parents sorciers. Le statut de sang des parents n'entre pas en ligne de compte. Seul compte le fait qu'ils soient sorciers. On trouve parmi les nés sorciers, les sang-purs. Les sang-purs ne comptent aucun moldus dans leur famille depuis plusieurs générations et sont inscrits au registre des sang-purs.
Les sang-mêlés sont nés d'un parent sorcier et d'un parent moldu.
Les nés-moldus sont nés de deux parents moldus. Ce statut n'est plus officiel depuis les dernières réformes du Conseil des Sorciers.
Les cracmols sont nés de deux parents sorciers, mais sont pour leur part dépourvus de pouvoirs magiques. Il s'agit d'un terme péjoratif qui a fait son apparition dans les familles purement sorcières pour qui l'absence de magie est une tare.
Dans la population sorcière, il est admis que les nés-sorciers et les sang-mêlés constituent une large majorité. Les nés-moldus constituent une part moindre de la population sorcière. Quant aux cracmols, il s'agit d'un cas particulier extrêmement rare.

***
Résumé de la théorie : la capacité à user de magie serait causée par la présence d'un gène particulier entrant en compétition avec sa version moldue dans la population anglaise et plus généralement dans la population mondiale. La version sorcière du gène serait récessive.

Informations inRP : Cette théorie à été développée inRP par Elina Montmort et publiée le 7 septembre 2046 dans Le journal de la Magie, une revue spécialisée dans la recherche en magie fondamentale.

23 ans inRP
Benjamine de la Pédagogie, Championne du Tournoi des Trois Sorciers, Rôtisseuse de Sang-Pur (BBQEAF), coeur du KEN et Briseuse de Rêves. La fille du FEU!
¤ Ne sous estimez pas les griffes du blaireau parce que sa fourrure vous semble douce ¤..
27 déc. 2020, 14:55
Génétique sorcière : origine de la Magie  Article 
La théorie :


Pour comprendre comment la capacité à faire usage de la magie se transmet, il faut bien avoir en tête que chaque enfant est le résultat d'informations génétiques transmises par son père et par sa mère. Pour chaque gène, il hérite d'un exemplaire « père » et un exemplaire « mère ». Il possédera donc toujours 2 exemplaires de chaque gène. Pour chaque gène il existe plusieurs versions. Dans le cas du gène qui nous occupe et qui détermine la capacité à utiliser la magie, il existe deux versions. Une version dite « sorcière » que l'on nommera s et une version dite « moldue » que l'on nommera m.
Une version d'un gène peut être dominante ou récessive. Une version dominante d'un gène s'exprimera toujours quitte à empêcher d'autres versions du même gène de s'exprimer (le caractère dominant est exprimé par les majuscules). Un version récessive d'un gène en revanche doit être en double exemplaire pour s'exprimer. Il faut alors que le gène « père » et le gène « mère » soient identiques (le caractère récessif est exprimé par les minuscules).

La version sorcière du gène déterminant la capacité à user de la magie a longtemps été considérée comme dominante. Cependant, de récentes études ont permis de démontrer qu'elle était en réalité récessive et que la version moldue de ce gène était dominante. Une théorie qui ne manqua pas de scandaliser une part de la population sorcière et qui fut par conséquent maintenue dans l'ombre jusqu'à aujourd'hui.

Mais voyons maintenant ce qu'implique cette théorie dans la pratique :
Comme nous l'avons vu, il existe deux versions du gène déterminant la capacité à utiliser la magie : une version s et une version m.
Dans la population il existe 3 combinaisons possibles de ces versions : mm, ms et ss. La version moldue (M) étant dominante, elle est prioritaire sur la version sorcière (s) pour s'exprimer, cette dernière étant récessive. Les combinaisons MM et Ms correspondent donc à des moldus quand la combinaison ss correspond aux sorciers.

Voyons maintenant ce qu'il se passe pour la nouvelle génération (vous pouvez vous référer aux tableaux pour quelque chose de plus visuel) :

Image

Pour un enfant né de deux parents moldus (cas 1, 2 et 3), il n'y a qu'une configuration permettant de voir naître un enfant sorcier qui sera donc né-moldu (voir cas 3). Cela ne se produit que dans 25% des cas si chacun des parents possède déjà un exemplaire de la version s du gène. Les nés-moldus, bien que moins rares que les cracmols restent peu communs et nous avons tous bien conscience que la population moldue reste largement majoritaire face à la population sorcière.

Dans le cas d'un enfant sang-mêlé (cas 1 et 2), tous les enfants hériteront d'au moins un exemplaire de la version s du gène. Cependant, il est nécessaire que le parent moldu en possède aussi un exemplaire pour avoir une chance de voir naître un enfant sorcier, cette fois-ci dans 50% des cas (voir cas 5).

Enfin, un enfant né-sorcier (cas 6) sera forcément un sorcier à son tour.


Qu'en est-il alors des cracmols ?


Les cracmols ont été divisés en deux catégories distinctes. Les cracmols de type 1 et les cracmols de type 2. Les cracmols de type 1 ne sont pas des cracmols au sens strict. Ce terme réservé au enfants nés-sorciers à son apparition est désormais parfois utilisé pour désigner des enfants sang-mêlés dépourvus de pouvoirs. Si cet usage du terme fait désormais partie du langage courant, il s'agit bel et bien d'un abus de langage. C'est d'autant plus visible que s'il avait toujours été utilisé de cette manière, la proportion de « cracmols » serait connue comme bien supérieure à celle des nés-moldus. Or, nous savons que ce n'est pas le cas.


Dans ce cas, d'où viennent les cracmols de type 2 ou cracmols au sens strict ?


Comme vous avez dû vous en apercevoir, ce cas n'apparaît pas dans les tableaux présentés. En effet, ces tableaux théoriques ne représentent que ce qui peut se produire dans le cas où il n'y a aucun imprévu. Dans la réalité, il arrive que la passation de gènes des parents à leurs enfants soit la victime de mutations diverses (nous passerons sur les différents types de mutations possibles) ou d'erreur lors de la ségrégation des gènes. Ce qui peut aboutir a des gènes manquants, surnuméraires, inactifs ou actifs d'une nouvelle manière. Les cracmols au sens strict sont le résultat de l'un de ces cas particuliers. Néanmoins, la plupart s'avèrent létaux, ce qui explique la grande rareté des cracmols de type 2.

Il reste une part d'ombre dans cette théorie de la génétique sorcière : la proportion des personnes détenant les combinaisons de gène MM, Ms et ss dans la population de Grande-Bretagne reste inconnue. Il est donc impossible de donner un prévisionnel exact de l'évolution de la population sorcière dans le temps.

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Benjamine de la Pédagogie, Championne du Tournoi des Trois Sorciers, Rôtisseuse de Sang-Pur (BBQEAF), coeur du KEN et Briseuse de Rêves. La fille du FEU!
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27 déc. 2020, 14:58
Génétique sorcière : origine de la Magie  Article 
Pour aller plus loin :


Pourquoi la version sorcière du gène déterminant la capacité à utiliser la magie ne peut-elle pas être dominante ?

Le meilleur moyen de répondre à cette question est de voir ce qui se passerait dans la population si le gène S était dominant et le gène m récessif.
Dans ce cas, nous retrouvons nos trois combinaisons possibles : mm, mS et SS. Sauf que cette fois, les combinaisons SS et mS donnent des sorciers quand seule la combinaison mm donne des moldus.

Image

Dans le cas d'un enfant né de deux parents moldus (cas 1), il n'a qu'une seule possibilité : être moldu à son tour.

Un enfant sang-mêlé (cas 2 et 3), aura soit 50% de chances d'être sorcier, soit 100% de chances en fonction de si son parent sorcier possède la version sorcière du gène en un ou deux exemplaires.

Quant aux enfants nés-sorciers (cas 4, 5 et 6), ils seront forcément sorciers ou cracmols au sens strict. La possibilité de voir naître un cracmol avec une version sorcière du gène dominante est alors de 25% dans le cas où chacun des parents ne possède qu'un exemplaire de la version sorcière du gène (voir cas 4).

Conclusion :

Avec une version sorcière du gène dominante, ce sont les nés-moldus qui n'apparaissent que dans des très rares cas viables de mutations ou d'erreurs dans la ségrégation des gènes. La proportion de cramols serait donc bien supérieure à celle des nés-moldus dans la population sorcière et ce, même si l'on ne considère que les cracmols au sens strict.

De plus, par simple comparaison avec les tableaux de la théorie précédente (gène s récessif) on remarque que la transmission de la capacité à faire usage de la magie est beaucoup moins contraignante dans le cas d'un gène S dominant. Or, on pourrait alors s'attendre à une augmentation plus importante de la proportion de sorciers en Grande-Bretagne que celle observée.

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Benjamine de la Pédagogie, Championne du Tournoi des Trois Sorciers, Rôtisseuse de Sang-Pur (BBQEAF), coeur du KEN et Briseuse de Rêves. La fille du FEU!
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20 févr. 2021, 20:53
Génétique sorcière : origine de la Magie  Article 
F.A.Q. :


Que se passe-t-il dans le cas d'une trisomie/monosomie du chromosome qui porte le gêne de la magie ?

Dans un premier temps, il est possible que ce ne soit pas viable. Mais si jamais ça l'est :
  • dans le cas d'une monosomie (l'enfant n'hérite que d'un exemplaire du chromosome portant le gène déterminant l'usage de la magie), l'enfant sera sorcier s'il hérite de la version sorcière du gène et moldu s'il hérite de la version moldue du gène. En effet, un gène récessif comme le gène s devrait normalement s'exprimer tant qu'il n'est pas confronté à un gène dominant portant sur la même caractéristique.
  • dans le cas d'une trisomie (l'enfant hérite de 3 exemplaires du chromosome portant le gène déterminant l'usage de la magie), s'il n'y a que des versions sorcières du gène, l'enfant sera sorcier. Sinon, il sera moldu car un gène dominant s'exprime face à un gène récessif portant sur la même caractéristique et ceci, quel que soit le nombre d'exemplaires du gène récessif.
La monosomie et la trisomie peuvent également amener à des spécificités chez l'enfant. Dans le cas du gène déterminant l'usage de la magie on pourrait supposer une influence sur la puissance magique ou sur son contrôle.

Est-ce que le fait d'être sorcier ou moldu se détermine vraiment sur un seul gène ?

Rien ne permet de l'affirmer. La théorie actuelle de la génétique sorcière part du principe que la capacité à user de la magie dépend d'un gène, mais cela pourrait aussi dépendre d'une combinaison de plusieurs gènes. Auquel cas, serait sorcier la personne détenant la bonne combinaison uniquement. La multitude de variables qui entreraient en jeu permettrait également de justifier une différence dans le potentiel magique inné de différents sorciers.
Alors pourquoi avoir considéré qu'il n'y avait qu'un gène en jeu ? Simplement pour rendre la théorie plus simple à comprendre. On pourrait également dérouler la théorie avec une combinaison de gènes, mais atteindre un tel niveau de complexité risque d'être rebutant.

Si la version sorcière du gène est récessive, pourquoi l'idéologie sang-pur (seul moyen de s'assurer théoriquement d'avoir une descendance sorcière hors cas des cracmols) n'est elle pas devenue dominante depuis le début ?

Il y a deux raisons. Premièrement, la génétique est une science majoritairement pratiquée par les moldus. Les sorciers s'y sont peu intéressés. Dans la limite de leur intérêt, la fierté sang-pur a voulu que la version sorcière du gène soit considérée comme dominante. Or, dans ce cas de figure, le statut de sang du partenaire n'est pas ou peu déterminant.
Deuxièmement, on ne connaît pas la proportion de moldus vivant avec un exemplaire sorcier du gène. Mais on peut supposer qu'elle est plutôt importante si on considère les nés-moldus. C'est aussi ce qui a amené l'idée que la version sorcière du gène était dominante car l'enfant d'un sorcier et d'un moldus était fréquemment sorcier. Ce type d'alliance était mal vu, mais dans la mesure où cela ne semblait pas diluer la communauté sorcière pour la mener à son extinction, il n'y a pas eu de mesures officielles pour l'empêcher.

Les cracmols de type 2 sont dus à une mutation. Est-il possible que l'on ait la mutation inverse avec un enfant sorcier né de deux parents avec les gènes mm ?

Techniquement, rien n'est impossible. Pour qu'un enfant né de deux parents mm soit sorcier, il faudrait que les deux gènes m dont il hérite subissent la même mutation afin de devenir des gènes s. Dans le cas des cracmols au sens strict qui ne nécessitent la mutation que de l'un des gènes, c'est déjà rarissime, donc ça serait exponentiellement plus rare (probabilité de la bonne mutation du gène m1 * probabilité de la bonne mutation du gène m2).
On pourrait aussi avoir un cas de monosomie avec mutation du seul gène m hérité pour devenir un gène s. Mais les conséquences d'une monosomie de ce gène ne sont pas connues comme nous l'avons vu dans une précédente question.
Dans tous les cas, on ne peut pas établir de réelles probabilités car cela nécessiterait de connaître exactement la nature et le nombre d'acides aminés responsables de la différence entre gène m et s.
En supposant que tout cela puisse se faire en évitant les mutations létales.

Quel est le rôle du gène s dans la transmission de particularités magiques telles que : la métamorphomagie ou la lyncanthropie ?

Comme ce sont deux cas bien différents, la réponse n'est pas la même.

Dans le cas des métamorphomages, on sait que la métamorphomagie est héréditaire et qu'elle ne concerne que des sorciers. On pourrait alors avoir simplement présence d'allèles différents sur le gène s ou un autre gène dont l'expression serait dépendante de la présence de deux exemplaires de gène s chez l'individu (et donc chez le sorcier). Rien ne permet de décider laquelle de ces deux options est la meilleure.
En se basant sur le cas de Tomks et Ted Lupin, la particularité de métamorphomage semble se transmettre avec une bonne efficacité, ce qui irait en faveur d'un allèle ou d'un gène dominant. Gène ou allèle néanmoins extrêmement rare dans la population. De par la rareté de ce gène/allèle, un métamorphomage à de grandes chances de n'en posséder qu'un unique exemplaire. La transmission de la caractéristique de métamorphomage à l'enfant serait donc de l'ordre d'une chance sur deux.
Si le gène était récessif, cela nécessiterait qu'il soit davantage présent dans la population car même un gêne dominant peut être sur le déclin ou se maintenir de justesse si la population le possédant est trop faible.

Il y a de grandes chances pour que d'autres particularités comme les fourchelang reposent sur le même type de transmission. Dans le cas du fourchelang, nous avons bel et bien eu disparition de cette particularité à cause de la trop grande rareté des personnes possédant ce don (et donc le gène/allèle associé).

En ce qui concerne la lycanthropie, nous n'avons pas d'exemple concret de transmission héréditaire bien que ce soit une possibilité évoquée. De plus, cette particularité peut-être acquise par contamination. S'il peut y avoir contamination et même si une mutation génétique peut être induite, cela ne devrait pas affecter les gamètes qui sont déjà produites à la naissance de l'enfant, ce qui pose souci pour une transmission héréditaire. De plus, la lycanthropie peut aussi toucher les moldus et non uniquement les sorciers.
Mon hypothèse est donc la suivante : la lycanthropie, vue comme une malédiction, pourrait être un virus. Ce virus n'affecterait pas les gènes, mais pourrait être transmis pas les parents à leur enfant, avec une probabilité plus forte d'une transmission par la mère du fait de la durée de la grossesse. La transmission de ce virus se ferait plus probablement par le sang et d'autres fluides corporels tels que la salive dans le cas d'une morsure.

Que se passe-t-il dans le cas des hybrides (vélanes, vampires, géants...) ?

Les Vélanes, vampires et autres humanoïdes ne sont pas considérés comme humains au sens strict dans la saga. On serait dans un cas de figure ou le genre Homo se serait subdivisé en plusieurs groupes, mais tout en conservant une compatibilité génétique. On peut alors avoir un métissage classique des particularité du groupe de chacun des deux parents. Tout semblent capables de magie donc le gène s devrait suivre le même mode de transmission chez les hybrides, mais on peut avoir des singularités dans la manière d'utiliser ou de maîtriser la magie.

En utilisant le génie génétique avec par exemple l'isolement et l'amplification des gênes, serait-il alors possible de créer un vaccin ? Soit pour la magie, soit pour les créatures ?

Avec le génie génétique il serait théoriquement possible d'isoler les gènes responsables en effet. Pour ce qui est de créer un vaccin, c'est finalement pour la lycanthropie qu'il serait le plus justifié. Mais dans ce cas, c'est davantage un vaccin contre un virus. Pour aller plus loin, il faudrait connaître la nature de ce virus.
Pour ce qui est des caractéristiques génétiques telles que le gène s, difficile de dire si dans les années 2040 la génétique moldue permettrait une maîtrise suffisante pour appliquer le génie génétique à l'humain. Si on part du principe que oui, alors il faudrait que les moldus aient déterminé le gène responsable de la capacité à utiliser la magie. Les moldus ayant très récemment découverts les sorciers et l'affaire étant désormais étouffée, ils ont finalement eu peu de temps à leur disposition. Je dirais que les chances qu'ils soient déjà parvenus à ce niveau de connaissance sont faibles.

Quoiqu'il en soit, théoriquement, avec les connaissances et la technique, priver quelqu'un de ses pouvoirs ou en donner artificiellement à quelqu'un d'autres pourrait se faire. Mais sans réelle garantie en terme d'efficacité, de pérennité du traitement ou des potentiels effets secondaires.

Si le gène s est isolé, pourrait-on permettre à un cracmol de pouvoir faire de la magie ?

Dans le cas d'une cracmol au sens strict, il s'agirait de restaurer un gène endommagé, pas de le modifier complètement. Ce serait donc théoriquement plus « simple ». Toujours à la condition d'avoir les connaissances et la technique.

A quoi est due la puissance d'un sorcier ? Est-ce qu'il s'agit de variations phénotypiques comme la couleur des yeux ?

En ce qui concerne la puissance d'un sorcier, je dirais que la génétique ne détermine pas tout. Par exemple, Hermione, bien que née-moldue est la meilleure sorcière de sa génération sans descendre de familles connues pour leur puissance magique. Le « pedigree » n'est donc pas déterminant.
Le gène s étant récessif, quelle que soit son statut de sang, tout sorcier possède la version sorcière du gène en deux exemplaires. Ce n'est donc pas non plus le nombre qui détermine la puissance.
On peut estimer de manière générale que la puissance d'un sorcier est déterminée par 2 paramètres principaux : son endurance (cela peut se travailler, mais tout le monde n'a pas le même potentiel dès la naissance et pour le coup la génétique joue), sa capacité doser/moduler sa magie (ce qui relève davantage de l'apprentissage). Un sorcier avec une endurance exceptionnelle pourra tout autant être un piètre sorcier s'il gaspille son énergie sans compter. Bien sûr, il y a les particularités héréditaires qui peuvent donner un avantage à un sorcier, mais pour le reste l'intelligence et l'adaptabilité du sorcier jouent pour beaucoup.

Est-il possible de faire des tests pour observer la "pureté" d'une famille ?

Les sorciers étant peu familier de la génétique, ce sera davantage un travail d'historien et par le biais de la généalogie que ce sera déterminé.
Si la génétique moldus était adoptée, elle pourrait permettre d'établir des liens de parenté avec certitude et éventuellement de dire si une famille est véritablement pur. On pourrait alors aussi déterminer la proportion de moldus possédant une version sorcière du gène sorcier. La présence de gènes bien spécifiques peut servir de marqueur dans ce type d'études. Typiquement les particularités magiques héréditaires font de merveilleux marqueurs. On pourrait découvrir que certains moldus mm ont eu un parent cracmol. Il y a beaucoup d'informations a tirer aussi des gènes dit muets (qui ne s'expriment pas, mais qui sont des vestiges hérités).

Quel serait le statut d'un enfant ayant des pouvoirs magiques mais né d'un(e) moldu(e) et d'un(e) cracmol(le)? Serait-il vu comme né-moldu ou comme sang-mêlé? Serait-il détecté comme "sorcier" dès sa naissance (et automatiquement inscrit sur le registre d'inscription de Poudlard, par exemple)?

Le statut d'un enfant sorcier né d'un(e) moldu(e) et d'un(e) cracmol(e) dépendrait de ce que l'on sait de ses parents. Si la communauté sorcière ignore le statut de cracmol de l'un des parents, elle considérera que l'enfant est né de deux moldus et il sera vu comme un né-moldu. Si la communauté sorcière sait que l'un des parents est cracmol, la manière dont l'enfant sera perçu dépendra des convictions de chacun. Certains le considèreront comme un sang-mêlés dans la mesure où ils intègrent les cracmols dans la communauté sorcière. Des sorciers de Beauxbâtons, par exemple, le considèreraient comme tel car les cracmols sont inclus dans leur école. Ce sera aussi le cas de personnes ouvertes d'esprit.
En revanche, si on parle de sorciers traditionnalistes faisant passer la pureté du sang avant tout et pour qui les cracmols sont la pire chose qui puisse arriver à une famille sorcière, il est possible qu'ils le considèrerent même comme inférieur à un né-moldu.

Sur le plan de la génétique pur, un cracmol peut être l'équivalent d'un moldu avec un seul gène sorcier ou un entre-deux entre : un moldu avec un gène sorcier et un sorcier à part entière, car il se peut simplement que son second gène sorcier soit défectueux, mais pas totalement absent. L'enfant pourrait donc être vu autant comme un né-moldu qu'un sang-mêlé selon si son parent cracmol garde des traces de son second gène sorcier ou non. Gardez toutefois à l'esprit que les sorciers n'ont pas l'habitude de considérer la génétique.

D'un point de vu génétique, la possibilité de voir un jeune sorcier naître d'un(e) moldu(e) et d'un(e) cracmol(e) est tout à fait plausible, malgré sa faible probabilité. Dans la mesure où chacun des parents possède un gène sorcier fonctionnel à transmettre à l'enfant, rien ne différenciera leur enfant d'un autre jeune sorcier. Il sera homozygote sorcier comme tous les autres. Il sera donc détecté et inscrit à Poudlard de la même manière s'il né sur le sol britannique.



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