Pas à pas, j'entre petit à petit dans la Grande Salle. La majorité des élèves y sont déjà. Me posant sur le banc de la table des Gryffondors, je regarde les nos quatre champions pas plus à l'aise les uns que les autres. Et ça se comprend !

Je reconnais la capitaine des Serdaigles, Irène je crois, et à ces côtés, Jacob, notre héros à nous, les Gryffondors ! A sa droite, se trouve une Serdaigle aussi, Elowen, et puis Lily. Il y a un truc qui m'étonne toujours dans cette histoire ! Pourquoi aucuns Serpentard n'a été sélectionnés ? Bah ! Après tout l'Urne a ces raisons !

Le regard toujours tourné en directions des "champions", je prie pour eu même si je ne les connais parfois que de nom ou de vue. Je me retient de pleurer, je ne eux pas montrer ma faiblesse même si elle est présente en chacun de nous.

"- Les gars, pitié, revenez vivant, revenez, faites votre possible pour survivre ! Vivez le plus longtemps que vous pourrez, montrez leurs ce que vous avez dans le ventre ! "

Puis en un " Pop ! " les quatre "héros", à nos yeux, disparurent. Je ne peux pas me retenir plus longtemps alors, une larme coula tout le long de ma joue.

"- Revenez ... "

C'est trop tard... Ils vont s'en aller. Aujourd'hui. L'idée de ne plus jamais les revoir m’effraie de plus en plus. Je me rends compte à quel point c'est dangereux, ils risquent leur vie...
Même le professeur Montmort ne garantit pas la survit de chacun, si même elle le dit...
*Revenez...*

Près de 24 heures avant le début du Tournoi, leur collier de ronce était devenu blanc. Un blanc si pur, si léger, un paradoxe se créait alors... Un collier de ronce aussi blanc comme neige qui annonce le début d'un Tournoi meurtrier...
Nous étions tous réunit dans la Grande salle, les quatre sélectionner étaient au niveau de la table des professeurs. En face d'eux, Miss Loewy et Miss Montmort. Et derrière les deux directrices, tout Poudlard était là, il y avait aussi des journalistes qui ne perdaient pas une miette de l'évènement qui allait se produire devant leurs yeux.

La pression monta d'un cran à l'approche du départ... Nous étions tous inquiet. L'anxiété m'envahit peu à peu, ma gorge se noua, j'avais une boule au ventre... Je n'osais à peine regarder Jacob. J'avais peur pour lui... Il est encore jeune, il a tant de choses à découvrir encore, tant de choses à vivre...
Je me retenais de pleurer, je ne voulais pas pleurer...
*Ils vont revenir, ils reviendront...*
J'essaye de me convaincre, mais plus j'y repense et plus je me dis qu'il faut être réaliste...
*Seront-ils les mêmes à leur retour ?*

Non. Bien évidemment qu'ils seront différents... J'aurais dû lui parler avant... C'est trop tard, maintenant...
Des perles de tristesse coulent de mes yeux... Je ne tiens plus, je n'en peux plus.
*C'est trop.*

Dans un murmure quasi-inaudible, je réussis à dire quelque chose.
- Ne... Partez pas... Jacob. S'il te plaît, fais attention...

Je fondais en larmes...
*Je ne veux pas que vous partez...*
Jacob était là pour moi, il m'a aidé... C'est une de mes premières rencontres dans ce château et... J'ai toujours... Toujours besoin de ses conseils...

Miss Loewy leur tendait la clef que le corbeau avait laissée. Je ne quittais plus des yeux les élèves.
*Non, je vous en supplie...*
À peine toucher qu'ils disparurent...

- Non... Je... Je...

*C'est finit. Il n'y a plus de retours en arrière...*
Je sentis des larmes chaudes couler sur mes joues...

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@Jacob Tramontane car tu y es mentionné !
Et vous pouvez réagir avec Rafaëla sans problème, je vous demanderais juste un petit hibou avant !

Schéma réalisé par la merveilleuse Lumah Greenleaf !

- Tu vas revenir hein ?

Ses yeux s'étaient embués de larmes, sa voix tremblait un peu. Elle n'essayait même pas de le cacher, cela ne servirait à rien de toutes façons, elle ne devait pas être la seule à être aussi inquiète et à deux doigts de pleurer. Son regard était plongé dans celui d'Elo ; elle ne pouvait pas le quitter, parce que si elle le quittait, elle verrait clairement le collier de ronces autour de son cou qui était passé du noir au blanc la veille, et elle ne voulait pas avoir à le revoir encore. C'était suffisamment difficile depuis Janvier de voir le noir tous les jours sur la peau d'Elo et d'Irene, mais alors le blanc qui annonçait que le tournoi allait clairement commencer dans peu de temps... Ce n'était même pas la peine, elle ne voulait pas pas y penser.

- Il y a intérêt, je peux pas laisser Chaussette seul trop longtemps, ça lui fait mal aux coussinets. Tu t'en occuperas bien hein ?

Elle hocha la tête. Oui elle s'en occuperait, ça lui changera peut-être les idées. Mais elle n'ajouta rien, elle ne savait pas quoi ajouter. Sa copine partait juste avec trois autres élèves - dont la capitaine des Ailes d'Airains qui était aussi dans son dortoir - se battre dans le Dominion, mais sinon oui tout devait aller parfaitement bien.

- Ne t'inquiète pas, on s'est entraînés, on va rester collés, les trois autres et moi.

Elo avait dû voir qu'elle était inquiète. Il y avait de quoi après tout, elle partait dans un endroit dont même Miss Montmort n'avait pas voulu en entendre parler. Dans un endroit que très peu de gens connaissaient, tout ça pour quoi ? Un tournoi dicté par une urne à la voix de femme. Une simple urne. Depuis quand un objet pouvait dicter la vie de soixante-douze élèves de toutes les écoles de Magie réunies ?

- Ouais...

Eileen essuya une larme qui avait commencé à couler avec la paume de sa main et se jeta dans les bras d'Elo, une dernière fois avant qu'elle parte. Elle resta ainsi quelques instants, avant de se dégager doucement. *Rappelle-toi que ta copine, c'est une championne !*

- A demain Lee, bisou !

Puis elle monta sur l'estrade pour rejoindre les trois autres. Eileen resta plantée devant quelques secondes, se mordant la lèvre inférieure pour ne pas pleurer, puis tourna les talons et partit en courant s'asseoir à côté d'Élina. Elle appuya ses talons sur le banc, ses jambes collées contre elle et entourées de ses bras et sa tête posée sur ses genoux, regardant Miss Loewy donner quelque chose aux quatre "champions". Puis tous disparaissent en un POP.

Le cœur d'Eileen se serra brutalement. Ça y était, ils étaient partis, c'était le début du tournoi... Elle remonta ses bras pour les poser sur ses genoux et enfonça sa tête dedans, en pleurant silencieusement. Elle entendit Laurence murmurer quelque chose, quelque chose qu'elle espérait aussi plus que tout, mais elle n'avait même plus la force de répondre.

Actions et paroles d'Elowen vues avec sa joueuse
@Élina Clarke, @Elyna Oak, @Lumah Greenleaf @Laurence Solomon Franchement je pensais qu'elle allait être pire

Ce n'était pas l'heure de manger et pourtant, Lydia était, comme l'intégralité des humains de Poudlard (vivant ou mort) dans la grande salle. *Ils auraient pu nous servir des amuse-bouches quand même !*. Lydia n'était pas particulièrement de bonne humeur aujourd'hui, elle étouffait avec tous ce monde.

Tout partait en vrille dans la grande école de sorcellerie. Quelques mois auparavant, Wilson Kingson, un né-moldu hyper prétentieux de sixième année, était entré dans une sorte de "transe". Il avait prit la voix d'une femme et avait annoncé quatre noms, Jacob Tramontane, Irene Gates, Lilly Zarbi et Elowen Livingstone. Ces quatre noms étaient ceux des élèves de Poudlard sélectionné par l'Urne Noire, de ce que Lydia savait, c'était un truc qui ressemblait au tournoi des trois sorciers, mais était bourré de magie noire et donc était super dangereux. Pour l'instant, la fillette ne se rendait pas bien compte du danger que cela représentait.

Le jour de la transe de Wilson, un collier de ronces noir était apparu dans le cou de chacun des quatre élèves sélectionnés. C'était un tatouage bien sur. La veille, ils étaient tous devenus blanc immaculé ce qui annonçait le début imminent du tournoi.

Lydia avait fait comme tout le monde, elle était venue dans la grande salle même si elle rêvait de son lit douillet. Pour l'instant, tout ça n'était qu'un jeu à ses yeux. Mais, quand la directrice donna la clef laissée par le corbeau au moment de l'apparition de l'Urne aux sélectionnés et qu'ils disparurent dans un pop, le visage de Lydia se figea. Elle prit soudain conscience du danger. Ils allaient... Ils allaient peut-être y rester ! La fillette était paralysée. Elle entendait des élèves dirent *Bonne chance* ou *Courage* un peu partout dans la salle. Lydia aurait sûrement dû leur souhaiter bonne chance aussi, mais elle n'y arrivait pas, elle n'arrivait plus à bouger. Elle pensait aux familles des sélectionnés qui devaient se faire un sang d'encre.

Lydia eut alors une seconde prise de conscience. L'Urne n'était que le début de quelque chose de sûrement terrible. Jamais des personnes n'auraient créé un tournoi de magie noire avec des élèves juste pour "s'amuser". Il y avait forcément une contrepartie. Les créateurs de tout ça, avaient forcément une idée derrière la tête et c'est ça qui terrifiait le plus la jeune fille. Des choses terribles ce préparaient. Ils allaient peut-être s'en prendre à la communauté entière des sorciers ou même à aux moldus. La jeune fille fut alors traversée par un frisson de terreur. Les élèves de Poudlard étaient peut-être tous en danger. La jeune fille était terrifiée et le regard vide elle prononça :

"C'est que le début. On va tous y passer."

Il était temps que les 4 élèves de Poudlard partent vers leur fatidique destin, et elle serait là, jusqu'au bout, jusqu'à ce qu'ils aient disparus pour de bon. Seulement, c'était plus facile à dire qu'à faire. Les voir comme cela, partir, c'est... dur ? Oui, sans aucun doute, surtout après avoir eu l'occasion de parler avec l'un d'eux.



En un certains sens, ça aussi c'est plus facile à dire qu'à faire. Rester vivant ne sera pas une mince affaire si cela se passe comme dans les Hunger Games, le livre qu'elle a lu cet été.
Le pire était sans aucun doute leurs colliers blancs qui étaient si paradoxal par rapport à ce qui les attendait.*Ca devrait être interdit de faire des choses aussi cruelles*

Mais justement, c'est ça le problème, c'est interdit sauf qu'ils ne se soucient absolument pas de la règle. Un peu comme elle quand elle sort la nuit après le couvre...*Non. Ce n'est pas comparable*

Cependant, elle ne peut s'empêcher de tourner et retourner cette histoire invraisemblable dans sa tête. *Et si... personne ne s'était présenté* Et ça recommence. *Et si Poudlard avait refusé ça. La condamnation de 4 élèves* alors les Chinois comme elle les appelle seraient morts. *Mais qu'est-ce qu'on s'en fout ! Ca leur a pas suffit de voir le corps de la fille se soulever la première fois ?* Comme toujours, on en revient au même point.

La présence d'une fille attire son attention. Enfin, pour être précis, ce sont se sont ses paroles qui l'intéressent. Elle a l'air si... la gamine ne sait pas. Néanmoins, elle repense à ce qui se serait passé pour elle si les deux autres n'avaient pas été là au dépot de l'Urne, et elle se rend compte qu'elle ne peut pas laisser l'autre Rouge comme ça. alors elle se tourna vers elle au moment où ils disparurent, et lui dit :

- T'sais, ils ont été bien préparés. Ils vont s'en sortir. Il ne peut pas en être autrement.

Pensée dirigée autant pour elle que pour sa voisine.

@Raphaëla White dis-moi s'il y a un problème !

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Plan de la table de Serdaigle. Merci à Lahya et Elo !
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Le Dominion. Terrible lieu ou 72 élèves dont 4 de Poudlard allaient s’affronter. Jamais Joy ne se serait imaginé que sa première année au château soit aussi mouvementée. L’Urne, le Dominion, les Lignées, tout ça la dépassait. Elle savait juste que ça finirait mal. Comment pouvait-il en être autrement ? La jeune fille avait tenté de rester le plus loin possible de cette histoire - qui n’en était pas une. Elle pensait ainsi se préserver, que si ça tournait mal elle serait moins triste. Enfin, elle voulait penser ça. Au fond d’elle elle savait que ça ne changerait rien. Elle n’avait pas assisté à la révélation des 4 candidats car elle était en vacances. Mais elle avait quand même appris la sélection en revenant au château.

4 élèves qu’elle connaissait plus ou moins. Jacob un quatrième année de Gryffondor, elle ne se rappelait pas l’avoir croisé et encore moins de lui avoir parlé. Ensuite, il y avait Lilly, en quatrième année à Poufsouffle que Joy ne connaissait pas non plus. Après venait Elowen, quatrième année à Serdaigle, la jeune fille l’avait sûrement croisé une ou deux fois en salle commune, rien de plus. Enfin il restait Irene, également en quatrième année à Serdaigle. L’Aiglonne la connaissait mieux car c’était la capitaine de l’équipe de Quidditch de sa maison. Joy n’avait parlé à aucune de ces personnes et pourtant elle s’inquiétait de ce qui pouvait leur arriver. Elle ne pouvait imaginer ce que devait ressentir leurs proches, leur tristesse et leur impuissance. Nul doute que si ne serait-ce qu’un seul des 4 ne revenait pas ce serait tout Poudlard qui en serait affecté. Déjà qu'en ce moment l’ambiance du château n’était pas très joyeuse, ça ne s’arrangerait pas.

Malgré son désir de rester loin de ça la jeune Serdaigle savait que les colliers étaient devenus blancs. Les nouvelles vont vite à Poudlard. Alors elle avait décidé d’arrêter de se tenir à l'écart. Ça ne servait à rien et elle voulait se rendre utile bien qu’elle ne sache pas comment. Elle se rendit donc à la Grande Salle pour assister au départ des concurrents. Voir tous les élèves rassemblés, certains en train de pleurer énervait Joy. Elle n’était pas en colère contre eux mais contre ceux qui avaient organisé ce tournoi, contre la direction qui laissait les choses se passer ainsi. Elle savait que personne n’avait vraiment eu le choix.

Elle admirait les personnes ayant déposé leur nom dans l’Urne, et plus encore les 4 élèves sélectionnés. Ce devait être difficile pour eux encore plus que pour les autres. Ils s’étaient entraînés mais personne ne se leurrait, rien ne pouvait les préparer totalement à ce qu’ils allaient devoir affronter. Joy ne pleurait pas. De l’extérieur on pourrait la croire calme, presque insensible à ce qui était en train de se passer. Elle était comme ça, elle gardait ses émotions pour elle. Elle ne voulait pas montrer sa peur aux autres, elle préférait intérioriser ses sentiments. C’est ce qu’elle avait toujours fait. Calme à l'extérieur, bouillonnante de rage à l’intérieur. Elle était triste. Elle avait peur. Mais elle n’en montrait rien. Lorsqu’une larme voulait s’échapper elle s’empressait de battre des paupières l’empêchant de sortir. Elle assista au départ des concurrents depuis sa place, immobile. La clé était donc un portoloin. Mais elle s’en fichait ça ne changeait rien. Ils étaient partis. Partis pour le Dominion. Il ne restait plus que l'espoir. L’espoir qu’ils reviennent tous vivants, si possible en un seul morceau. Une nouvelle force s'empara de l’Aiglonne. Ils allaient revenir. Ils devaient revenir. Ils reviendraient vivants, comment pourrait-il en être autrement ?

Résumé des actions de Joy :

Elle entre dans la salle, s’assit à l’extrémité de la table de Serdaigle et observe le départ des concurrents, impassible.

Mon cerveau s’était déconnecté. Le pont entre la réalité et la bulle où j’étais enfermée s’était coupé, pouf, disparu, plus rien. J’étais comme un robot, un mouton qui suivait la foule jusqu’à la Grande Salle. D’ordinaire vide entre deux repas, elle rassemblait maintenant tous les élèves et professeurs de Poudlard. Un amphithéâtre géant et lugubre. Une salle de spectacle. Tous les regards étaient rivés sur la directrice est la professeure d’Histoire de la Magie, derrière lesquelles se tenaient quatre élèves, un Gryffondor, deux Serdaigle et une Poufousffle à ce que l’on disait. Aucun Serpentard, avais-je constaté, étonnée, sans pourtant me pencher sur la question. La Jaune et Noire, je ne la connaissais que de vue, après l’avoir croisée une ou deux fois dans les couloirs des dortoirs, mais elle était devenue, comme ses trois autres camarades, le centre de l’attention de tous les habitants du château. Un centre d’attention qui portait une marque tantôt noire, tantôt blanche. *Une malédiction*

C’était avec une boule au ventre que je m’était assise, pour observer ce spectacle glauque. Qu’allait-il se passer ? Allaient-ils mourir, là, sous nos yeux ? *Une fois, c’t’ait suffisant* Des flèches noires allaient-elles sortir de nulle part, comme dans mes cauchemars, et les transpercer, tandis qu’ils se vidaient de leur sang ? Je serrai avec force la baguette, dans ma poche. Sa présence me rassurait à peine. Je ne connaissais pas suffisamment de sorts pour me défendre, j’aurais plus de chances de gagner un combat en l’utilisant comme épée.

Je baissai les yeux, cherchant désespérément quelque chose à laquelle me raccrocher. Il n’y avait pas de nourriture – de toute façon, cette scène me dégoûtait trop pour avoir envie de manger. Il n’y avait pas de livre que je pouvais feuilleter, de devoirs à compléter. Il n’y avait rien à part six individus ; deux professeures qui envoyaient quatre élèves à la mort, d’étranges objets que je n’arrivais pas à distinguer dans les mains. En relevant la tête, évitant de regarder dans leur direction, je croisai un regard familier. Je n’avais plus le choix, il fallait que je me raccroche à elle comme seule bouée de sauvetage au milieu de ce chaos.

– Charlotte… ?

Un petit bruit me fit sursauter et je déviai le regard de mon amie vers l’estrade de la table des enseignants. *…* Ils avaient disparu. Les quatre sorciers à peine plus âgés que moi n’étaient soudainement plus là, plus là, plus là, plus là… Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi… Ils allaient mourir. Nous aussi. On allait tous y passer. Poudlard n’était qu’un abattoir, et cette Grande Salle, le couloir de la mort. *J’veux partir j’veux partir j’veux partir j’veux partir*, songeai-je pendant que des larmes amères montaient dans mes yeux.

Coucou @Charlotte Dwight

Tu n'avais fait que suivre de loin toute cette histoire concernant le Dominion. Tu ne savais donc que le strict nécessaire. Une urne avait été déposée quelques temps auparavant afin de sélectionner des élèves pour représenter Poudlard dans le Dominion. Le Dominion, un nom qui avait fini par sonné familier à tes oreilles sans pour autant que tu ne saches vraiment ce que c'était. En même temps qui savait? Quatre élèves avaient été sélectionnés, un de chaque maison. Tu ne les connaissais pas vraiment, seulement de vue ou de nom, mais tu n'espérais tout de même pas leur mort. Ils étaient des humains comme toi. Ils étaient juste un peu plus âgés.
Les élèves sélectionnés s'étaient entrainés. Tu ne savais pas à quoi mais ils s'étaient entraînés. Quelques heures plus tôt, les colliers de ronces qui entouraient le coup de ces élèves étaient devenus blancs. Aujourd'hui, ils allaient partir. Où? Tu ne savais pas, mais ce dont tu étais sûre c'était que tu n'étais pas prête de les revoir. Et malgré que tu ne les connaisse pas, tu sentais cette boule au fond de ton ventre. Comment la direction, comment les professeurs, pouvaient-ils laisser une chose pareille se produire? Comment pouvaient-ils laisser la femme à l'urne envoyer des élèves à la mort? Car tu le sentais au fond de toi, certains si ce n'étaient tous, allaient mourir. La directrice leur tendit alors une clé et lorsque les élèves la prirent, ils disparurent. C'était le silence absolu, tu avais l'impression que personne ne savait que penser ou que dire. Cette ambiance était oppressante, tu regardas autour de toi. Comme à ton habitude, tu t'étais installée à la table de ta maison. Cela te rassurais, c'était des visages que tu connaissais. Tu aurais aimé partager ce que tu ressentais avec quelqu'un mais tu ne savais pas qui, il n'y avait personne dans les personnes les plus proches que tu connaissais suffisamment pour lui confier tout ce qui se passait dans ta tête. Alors tu baissas les yeux, et te perdus dans tes propres réflexions.

Quiconque souhaite parler ou intervenir d'une façon ou d'une autre avec Milie, peut sans problème, n'oubliez juste pas de me mentionner
Milie est assise au milieu de la table des Gryffons

Lahya regarda son assiette, le ventre noué. Que faisait-elle ici, à ce stupide repas ? Bien entendu, comme tout le monde elle avait vu le collier des participants virer au blanc, elle aurait pu s'épargner ce qui allait suivre. Mais non, sa fichue curiosité avait été plus forte que sa raison, il fallait qu'elle voit l'évènement de ses propres yeux. Sinon tout cela ne paraitrait que moins réel à ses yeux.

Poussant un soupir, la jeune fille releva le nez de son repas pour observer les personnes autour d'elle. Elle n'avait même pas prêté attention à quelle table ses pas l'avait portés, sûrement celle des Gryffondor, d'après sa position. Cela n'était pas étonnant au final, la Serdaigle souhaitait prendre son repas tranquillement et ne connaissait que très peu de rouges, le combo parfait se situait donc chez les gryffons... Ou les Poufsouffle, mais le hasard en avait décidé autrement pour ceux-ci.
Sous les yeux de Lahya, les quatre participants disparurent alors, et la jeune fille ne put s'empêcher d'être déçue. Rien, juste... Ça. Un petit tour de passe-passe absolument ennuyant pour emporter ces quatre élèves dans un lieu secret. Mais après tout, à quoi aurait-elle dû s'attendre de mieux ? Car il semblait clair que des feux d'artifices n'allaient pas jaillir de cette boîte...

Soudain, alors que la bleue observait une énième fois son repas tout en boudant, un sentiment de "ras-le-bol" la saisit. Elle était excédée, par... tout. Par cette ambiance morose, par ces regards inquiets, par l'entièreté de cette salle en fait. Et, prenant sa meilleure décision de sa soirée, la Serdaigle se leva finalement, tout sentiment de se sentir concernée évaporé. Prenant alors une inspiration, ses sentiments débordèrent légèrement et elle ne put s'empêcher de marmonner, encore une fois exaspérée :

- Bon je me tire, aucune envie de passer la soirée à regarder des gens pleurer.

À l'instant où elle prononçait ces mots, Lahya sentit un poids se retirer de ses épaules. Non, elle n'avait pas envie de regarder la suite des évènements, ça ne la concernait pas.
Seulement, alors qu'elle se levait, son regard se posa sur son très cher carnet de croquis déposé sur la table en début de repas. Et... Si ce n'était pas l'occasion d'essayer de dessiner la scène qui venait de se dérouler, en ayant l'atmosphère ? La difficulté qui empêchait la jeune fille de s'améliorer restait d'imprégner ses croquis de l'ambiance adéquate. Le moment paraissait donc parfait afin de s'exercer à dépeindre cette morosité si particulière qu'elle ressentait à l'instant présent.

Se rasseyant donc à contre-cœur, la jeune fille ne put s'empêcher de murmurer assez surprise d'elle-même : « Juste pour un dessin... Franchement. », puis se mit au travail, sortant ses crayons qui envahirent l'espace. Tant pis pour ses voisins.

Gneuh. (Enfin merci Edmund de m'avoir avertie tout de même)

Magdaleen était inquiète. Elle détestait l'ambiance de cette salle. Et, à ce moment précis, elle détestait le fait d'avoir rencontré Elowen Livigstone, car elle ne pourrait pas s'empêcher de s'inquiéter jusqu'a ce que Elowen revienne ... si elle revenait.

*Elle va revenir, bien sur. Evidemment qu'elle va revenir. Arrète de penser n'importe quoi*

Elle n'avait parlé à Elowen vraiment qu'une seule fois, mais cela avait suffi à la petite brune pour apprécié son ainé. De plus, Elowen devait être la seule personne à Poudlard à parler le gaélique Ecossais avec Magdaleen, ce qui était un point commun pour le moins original.

De plus, Elowen était la joie de vivre incarnée. Et ce collier de ronce n'avai rien à faire su son cou. D'une certaine façon, elle ne pouvait même pas imaginé ce qui avait poussé Elowen à mettre son nom dans l'urne. Magdaleen avait mis grand soin à éviter Elowen depuis que les nom des champions avent été dévoilés, car elle ne supportait pas la vue des colliers de ronces.

Magdaleen s'inquiétait moins pour Irène, l'autre Serdaigle. Surement parce que elle ne la connaissais que de loin. Mais tout de même, ce serait dommage que les Serdaigle perdent leur capitaine d'équipe dans l'aventure.

Magdaleen pensa à manger quelque chose, quand elle s'aperçut qu'elle n'avait pas faim. Cette ambiance et sa propre inquiétude lui coupaient l'appétit.

*Faites qu'Elowen revienne vivante
Faites qu'Elowen revienne vivante
Faites qu'Elowen revienne vivante*


Comment Miss Loewy avait pu la laisser partir ? Comment pouvait t'elle laissé aller ses élèves au ... au ... Dominion ?
Lorsque les champions disparurent, laissant un vide, Magdaleen trouva que c'était ... décevant. On ne savait pas ou ils étaient allé, comment cela se passait. On était réduits à attendre qu'ils reviennent. Si ils revenaient. C'était frustrant

@Elowen Livigstone au cas ou cela t'intéresserait de savoir quand on parle de toi