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14 avr. 2021, 15:50
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire

JULY DALE
6ème ANNÉE - SERDAIGLE
#6A514B


Pensées de July
‛‛
C'est le grand jour.

Mais peut-on réellement qualifier ce jour de grand ? Habituellement, ce terme est utilisé pour définir des jours heureux, composés d'événements heureux tels que des mariages. Là, je ne vois que désespoir. Mort et Douleur seront les maîtres mots de cette journée. La seule chose que je peux encore espérer est que Démence ne les rejoigne pas. Quelle naïveté de ma part... Bien sûr qu'elle les rejoindra. Elle va de pair avec Douleur. On ne retrouve jamais l'une sans l'autre. En particulier si ce sont des personnes n'ayant jamais vécu la douleur au préalable qui sont concernées par les événements.

Oui, cette journée sera synonyme de tragédie. Et c'est précisément pour cette raison que je n'ai nul envie de la vivre. Encore plus si cela touche trois de mes connaissances amis camarades (?)
‚‚
Inspiration de la mise en page

C'est vraiment comme ça que je suis en train de le définir ? En tant que « camarade » ?

Je soupire longuement avant de me décider à arracher complètement la quatrième page de mon journal. Je n'arrive juste pas à décrire ce sentiment.

Tout est arrivé trop vite. Tout s'est enchaîné trop vite. Et sans que je ne puisse rien y faire. Condamnée à regarder ce collier de ronces chaque jour sans pouvoir l'en libérer.

Une belle idiote. C'est tout ce que je suis.

J'aurais pu l'empêcher dix-huit fois d'atteindre l'urne avant qu'il n'y glisse son nom. Surtout si ce bougre s'est levé devant tout le monde sans vouloir cacher sa participation à qui que ce soit. Mais non. Il a fallu que je me rassure en me disant que les probabilités qu'il soit sélectionné, lui spécifiquement, étaient trop faibles. Et tout ça pourquoi ? Parce que j'avais trop honte de me lever devant tout le monde dans le plus grand des calmes pour l'arrêter.

Bien joué, July. Tu ne pouvais, bien évidemment, pas faire comme tes frangins une seule fois dans ta vie et ne pas avoir peur de t'afficher devant toute l'école. Ou même ne serait-ce que t'approcher discrètement d'Edmund pour lui demander de se lever à ta place. Nooon, c'était trop compliqué.

Non, ça n'aurait pas marché, en fait. Le timing aurait été trop serré. Et puis même, cette idée ne m'est venue que trois jours après. Et puis même, cet imbécile n'aurait pas pu l'arrêter. Ils ne se connaissent tout simplement pas. C'était à moi de le faire. Et j'en ai été incapable.

Maintenant, j'assume les conséquences de mes actes. Non-actes inclus.

Tant pis pour moi si je pleure devant toute l'école sous le coup de l'émotion. Je ne me suis pas affichée quelques mois au préalable. Maintenant, je me dois de le faire. Et je l'aurai cherché.

C'est arrivé bien trop vite. Je n'ai pas pu profiter pleinement de sa présence. Et peut-être que je ne le verrai plus jamais, désormais. Que dis-je ? Bien sûr que je ne le reverrai plus jamais. Si je le revois, il aura soit son corps refroidi, soit son esprit refroidi par tant de violence. Dans tous les cas, ce ne sera plus mon ami. Mon Jacob. Celui dont la générosité n'a aucune limite. Celui que le sens de l'aventure a toujours porté. Celui dont la bonne humeur est à toute épreuve. Je doute hélas que ce Jacob-ci ne ressorte jamais de ce tournoi. Et je ne peux m'en vouloir qu'à moi-même.

***

Pensées d'Edmund

Dominion par-ci. Dominion par-là.

C'est bon, j'ai compris. Les quatre idiots qui se sont présentés et qui ont hérité d'un collier de ronces vont voguer jusqu'à leur mort prochaine. Je pense même que c'est plutôt clair depuis le début de l'année déjà donc c'est bon. Je peux au moins profiter de ma journée pour f-...

Viens là, toi.

Mais... Je ne suis pas consentant ?

July ne semblait cependant pas s'en préoccuper plus que ça en saisissant ma capuche pour m'amener dans la direction inverse de la salle des trophées. Alias la direction de la grande salle.

Je me fais kidnapper par une de mes sœurs, youpi !

Or, elle semble avoir oublié deux petits détails. Même si je la comprends : cela faisait treize ans, presque quatorze que ces petits détails n'existaient pas. Comme le dirait mon oncle français, Harry : le changement, c'est maintenant.

Je me défais bien vite de sa poigne, si on peut réellement l'appeler telle quelle.

Non seulement je grandis mais en plus je me suis mis au Quidditch. Tu ne peux plus me trimballer partout comme ça.

Je prends d'ailleurs soin de me planter bien en face de July, histoire qu'elle remarque bien qu'il ne me reste plus que cinq malheureux centimètres avant que nos tailles soient égales. J'irais même bien jusqu'à retrousser mes manches pour qu'on puisse comparer son biceps squelettique au mien qui a teeellement pris en volume depuis le début de l'année. Définitivement la meilleure initiative de ma part, le coup de l'équipe de Quidditch. Un peu plus longtemps et je pourrai même battre aisément June. Le règne de ces deux sœurs insupportables touche à sa fin. Je vais enfin pouvoir exercer ma vengeance sur ces années de tyrannie !

Laisse tomber. J'ai naïvement cru que tu avais... Gagné en maturité.

...

Et elle se tourne. Son visage toujours aussi impassible. Non, son expression faciale a changé au dernier moment. C'était du dégoût. Du dégoût qui se dessinait nettement sur ses traits.

Et elle continue son chemin jusqu'à la grande salle. Seule. Sans se retourner.

Et moi, je suis planté. Là. Au beau milieu du couloir menant à la salle des trophées. Avec mon immaturité. Mon immaturité.

Je serre les dents en m'efforçant de retirer le poignard qu'elle m'a planté dans le ventre. Peine perdue : le poison de ce poignard se répand bien trop aisément, boosté par le fait que j'étais bien trop occupé à penser à mes biceps plutôt qu'à me rendre compte de l'événement imminent que va vivre mon aînée : la probable perte d'un proche.

Je ne vaux décidément pas mieux que Volts. Et cette pensée me révulse.

Donc je vais prouver que je vaux bien mieux que lui.

Oui. C'est une très bonne solution que j'expose là. Je devrais l'appliquer, tiens.

Attends-moi !

June est une sœur jumelle irresponsable. Donc je me dois d'être un petit frère responsable.

***

Pensées de July

Je ne sais vraiment pas ce qui m'a pris.

Habituellement, je gère bien la solitude. Au contraire, même : elle est ma meilleure amie. Elle me comprend bien mieux que les êtres humains. Mais, en voyant les frères Rosenberg... Unis... Elle m'a semblée étouffante. Encore plus sachant que Jacob ne serait plus à mes côtés.

Non, je n'ai définitivement pas envie de rester seule, aujourd'hui.

Mais comment ai-je pu croire, ne serait-ce qu'un embryon d'instant, qu'Edmund était un bon parti ? C'est ça qui m'échappe. Il a la maturité d'un lutin et autant de cœur que Lord Voldemort ! Si ce n'est moins. Son hypocrisie est telle qu'on dirait que son visage est figé en un sourire, tant il ne le lâche jamais. Je parie même que la seule raison pour laquelle il tournait autour de sa préfète était pour son grade de préfète. Même pas pour la personne qui se cachait derrière cet insigne. Peuh.

Il me dégoûte. Tout simplement.

Décidément... Naïveté est mon maître mot aujourd'hui. Cette urne pourrait en venir à me faire croire que les diricos peuvent voler.

Conclusion : l'espoir rend idiot. Papa a beau me le répéter depuis mon plus jeune âge, il fallait que j'en fasse moi-même l'expérience pour enfin le croire.

Qu'importe. Je vais affronter cette épreuve. Seule. Comme toujours.

Héé ho !

Ou pas.

Il a fallu qu'il fasse papillonner sa main devant mes yeux pour me faire prendre conscience de sa présence. J'étais peut-être un peu trop concentrée à l'enfoncer pour me rendre compte qu'il avait aussi de bons côtés. Aussi rares soient-ils.

Visiblement ravi d'enfin avoir mon attention, il me saisit l'avant-bras avec un sourire aux abords sincères avant de m'accompagner jusqu'à la grande salle. Hypocrisie ou sincérité ? Je ne saurais comment définir ce sourire. Il est doué, le bougre.

***

Pensées d'Edmund



C'est saoulant d'être un petit frère responsable, en fait.

À peine arrivés dans la grande salle, elle s'est ruée sur le Gryffondor et refuse maintenant de le lâcher, visiblement. On dirait qu'elle lui raconte nos vacances de Noël, vu son débit de parole et le fait qu'elle ne veuille pas s'arrêter parl-...

Promets-le-moi !

Ah non, peut-être que ce sont réellement des mots doux. Fiouf, bah elle a de l'inspiration, ma foi. Après, est-ce qu'elle aura assez de salive ? Telle est la question.

Hélas, son Gryffondor ne lui permet pas de continuer sa tirade. La question restera en suspens pour l'éternité.

Tout de même, le contraste entre le calme qu'il dégage et l'inquiétude de ma sœur est... Limite terrifiant, en fait. Ça se voit bien qu'elle est au bord de la crise de nerfs tandis qu'il prend le temps de parler lentement, d'effectuer des gestes lents, de rester... Impassible. Drôle de contraste.

Peut-être qu'il a aussi envie d'exploser mais qu'il se contient, lui. Compréhensible : s'ils sont tous les deux en larmes dans les bras de l'autre, c'est pas gagné pour se sortir du désespoir. Ça expliquerait aussi pourquoi il préfère l'impassibilité au réconfort. Il doit être aussi peut serein qu'elle.

Il finit par interrompre leur enlacement qui n'en finissait plus. Enfin !

July est toujours dos à moi, face à l'estrade. Elle prend nombre inspirations. Dans l'optique de se calmer, probablement. Puis elle tourne enfin sa tête vers moi pour... Oooh ! Mais c'est qu'elle a vraiment les larmes aux yeux ! Bah alors ? Le glaçon ambulant pleure, comme tout le monde ?

Cependant, le regard qu'elle me jette suffit à m'ôter l'idée de crier sur tous les toits qu'elle a des faiblesses, comme les autres êtres de la race humaine. Ses larmes ne forment hélas pas un voile assez épais pour cacher la froideur de son regard, quand elle le veut.

On prend place dans un silence glacial. J'ai presque froid. Elle s'est vraiment surpassée, niveau absorption de la chaleur, là. Gros respect. On dirait presque le détraqueur qu'est Papa, lorsqu'il s'y met. Presque. L'égaler est impossible.

Les concurrents sont sur le point de se saisir de la fameuse clé. J'ose un regard en direction du détraqueur qui est à mes côtés.

Les larmes qui bordaient ses yeux ont complètement disparu. Elle se contente de regarder fixement son ami. Sans joie, sans inquiétude, sans tristesse, sans peur, sans rien. Fichtre, je veux qu'elle me donne des cours d'impassibilité. Je n'arrive jamais à atteindre ce stade de détachement. Je suis toujours obligé de jouer du regard avec mon interlocuteur avec un sourire plus ou moins insolent. Je veux être aussi doué qu'elle, argh ! Moins elle est expressive, plus elle ressent. Ça n'a aucun sens mais ça provoque au moins une profonde admiration envers elle.

Pop.

Oh. Elle a fermé les yeux. Elle est à bout.

Lorsque je reporte mon regard sur l'estrade, c'est pour voir que les quatre porteurs de ronces ont disparu.

Maintenant, va-t-elle définitivement craquer ? Va-t-elle tenir plus longtemps ? Je prends les paris !

Quelques secondes passent. Elle n'a pas bougé d'un pouce.

Secondes qui s'éternisent. Elle va craquer.

Trente secondes. Mais elle tient bon.

Soixante secondes. Elle tient très bon. Elle est sur le point de craquer depuis des lustres déjà.

Quatre-vingt-dix secondes. Un peu trop bon. Elle ne va peut-être pas craquer, en fait.

Je soupire longuement lorsque cette pensée me traverse l'esprit avant d'arrêter de compter les secondes. Et de me saisir de sa main.

Strictement rien ne se passe à ce contact. Elle ne craque pas, elle ne change pas son expression faciale, elle n'ouvre même pas les yeux. C'en est dépitant. À croire que je n'existe pas.

Après, qui sait ce qui se passe dans son cerveau ? Pas moi, en tout cas. Déjà que j'ai parfois du mal à comprendre le mien... Si je dois essayer de comprendre celui d'une Serdaigle, je ne suis pas libéré de mes peines.

Tiens, en parlant de cerveau de Serdaigle sans queue ni tête. Cette voix à l'intonation insupportable reconnaissable entre mille nous sort, encore une fois, des propos contradictoires. Le coup de l'infirmerie ne lui a visiblement pas suffi à ouvrir les yeux sur la stupidité que peuvent avoir ses propos. Hélas.

Bipolaire.

C'est soit tu restes, soit tu pars et tu arrêtes de nous casser les pieds. S'il te plaît.

Ceci n'est pas un pavé regroupant quatre posts RP différents.
Actions de Jacob validées par son joueur.
@Lahya Eaton

6ème année RP
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Katherine.
« Roi du Drama & du Suspens » — JT
14 avr. 2021, 16:16
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༺ ༻

Je suis plus serré dans mes bras par mon cher ami, et nous nous laissons tous les deux ressentir. Nous pleurons ensemble pour les braves 4. Que ressentaient-ils? Comment se sont-ils sentis là où ils sont maintenant, sachant ce qui pouvait arriver? Connaître les milliers et les milliers de possibilités. Peut-être effrayé ou même un peu triste. Je me tourne vers Argentella, ses yeux bleus brillants de larmes.
Je ne suis pas du genre à avoir des contacts physiques, mais pour le moment, cela n'avait pas d'importance. Mon entêtement et mon attitude n'avaient pas du tout d'importance. Ce qui importait, c'est que les étudiants allaient bien.

Les yeux bleus se tournent vers les miens, me demandant s'ils vont bien.
Je ne sais pas.
Je connais la réponse que nous voulons tous les deux entendre.
Je connais la réponse que nous souhaitons tous les deux entendre et voir.
Mais la vérité demeure. Je ne peux que le formuler de manière optimiste. Je peux essayer.

"Je- je ne sais pas. Ils peuvent se défendre, ils sont expérimentés. Mais nous ne pouvons jamais le dire."

J'essuie les larmes de mon visage. Je regarde où étaient les étudiants quelques instants auparavant.
"Nous ne pouvons qu'espérer."
Je me tourne vers mon amie pour voir comment mes mots la feraient réagir. Je ne savais pas quoi dire d'autre.

@Argentella Wighters

j'aime être seul mon âme est en paix dans le silence jeu de rôle deuxième année

Code : Tout sélectionner

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14 avr. 2021, 17:53
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
RP +

Le grand, et malheureux, jour est arrivé. Les participants du Tournois sélectionnés partent pour le Dominion. Tu as suivis ce Tournois depuis le sélection des élèves, ce jour. Tu t'en souviens bien, trop. L'image de ces colliers gravés sur leurs coups te hante encore. Cette nuit-là tu n'as pas dormi. Et ce Tournois a pimenté les discussions des élèves. Quoique avec le temps on n'en parlait plus tellement mais là, ça allait commencer. Vraiment. Encore une fois, cette nuit, tu n'as pas dormi. Déjà que tes insomnies te prennent ton sommeil en temps normal, alors avec le Tournois tu as carrément fait une nuit blanche.
Les participants. Tu te rappelles de la sélection. Là, tu étais avec la Serdaigle Elowen. Elle t'as fait tant de peine. Sa réaction face à Miss Loewy. Tu t'en souviens parfaitement. Elle hurlait pour faire retirer son nom de la liste des candidats. Bien sûr, ça n'a servi à rien et elle est toujours participante. Mais pourquoi a-t-elle fait ça ? Pourquoi ?! Elle voulait se faire mal ? Avait-elle des pensées suicidaires ? Car participer au Tournois rime avec danger de mort. Peut-être est-elle folle ? A quoi pensait-elle ? A quoi...
D'un œil préoccupé tu regardes la directrice tendre la Clé aux candidats. La Clé. La Clé laissée par le corbeau. Cette Clé... Elle te fait peur. Elle est bizarre. Étrange. Et tu n'a pas tort ; quand les quatre élèves la touche, ils disparaissent. Soudainement. Si brutalement. Où sont-ils ? Est-ce le début du Tournois ? Ils n'ont pas eu le temps de dire au revoir à leur proche avant de partir, alors qu'ils vont peut-être mourir là-bas. Une certaine hystérie te prend Mais tu ne bouge pas. A qui en veux-tu ? Ce n'est pas de leur faute. L'urne noire s'est imposée à eux. Ils n'ont rien pu faire.
Elowen... Ça va aller. Tu vas t'en sortit.
Jacob. Garde espoir, tu es fort et puissant, intelligent... Et courageux tel un Gryffondor.
Irene, en honneur à ta maison, tu es intelligente et vive. Tu en es capable.
Lilly... Toujours en reflet à ta maison tu as cet atout qui te seras sûrement utile : la botanique. Tu peux le faire.

Plus loin, à une table, tu vois Erza. Le visage brillant, sûrement trempé de larmes, elle monte sur la table et lance le sort Periculum. Des étincelles sortent alors de sa baguette.
On t'a raconté que lors du Tournois d'Harry Potter ce sort était utilisé à une épreuve.
Tu ne connais pas ce sort. Il est beau, donne de l'espoir. Tout le monde en a besoin. Les participants, surtout. De tout ton cœur, tu essayes de leur donner de l'espoir. Ou plutôt de l'Espoir.
Sans réfléchir, tu te diriges vers Erza, toujours debout sur la table. A côté, tu lui dit, d'une voix faible :
- Erza... Ils vont s'en sortir. Ils ont tous des atouts puissants et on leur a donné des objets qui leur permettront de mieux s'en sortir... Ils peuvent le faire.
Y crois-tu vraiment ?
En s'approchant encore plus de la table, tu lui tends tes bras. C'est ta meilleure amie. Tu ne peux pas la laisser dans cet état. Tu l'invite avec un ton doux, agréable. Ou du moins tu essayes, car ceci ne te corresponds pas.
- Viens.

@Erza McGowanchou je sais que tu as demandé des 2e année RP avec qui tu n'as jamais RP mais Julie va rester avec toi juste 2min, histoire de te réconforter, après elle partira. :grin: <3
PS : s'il y a un problème hiboutez-moi ;)

RÉSUMÉ
Julie part de la table des Gryffondor et va vers celle des Serpentard, à côté d'Erza qui est debout sur la table. Elle tend ses bras à la Serpentard pour l'inviter à descendre.
Dernière modification par Julie Herman le 23 avr. 2021, 18:38, modifié 4 fois.

En présence très réduite, mes excuses !~ Fanfare de Gryffondor ~ |⇝ Chocog' | 1ère année RP & devoir
Filleule de l’Élite, Filleule de la Sublime, Filleule d'Ashley Swan | Discord ~ Julitchi Hermangue#5889
MO ☽ ON
14 avr. 2021, 22:14
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Reducio

Mardi 20 mars 2046
TROISIÈME ANNÉE DE LUMAH



MARY GREENLEAF
Deuxième année, Serdaigle, 12 ans

pnj validé




L'ambiance se faisait déjà fichtrement morose dans la Grande Salle. Mary y était arrivée avec plusieurs minutes d'avance, alors que peu s'étaient installés - la plupart encore coincés en cours, les allées ou bien dans les escaliers -, mais il n'avait pas fallu un claquement de doigts pour que foule se fasse ; en l'espace d'un ridicule laps de temps, c'était presque déjà la pagaille pour trouver sa place - autant dire que Mary avait bien choisi son heure ! Et quelle foule, alors : les élèves étaient soit trop agités, soit pleurant à chaudes larmes alors que ça n'avait même pas encore commencé. (Après, Mary n'était elle-même pas si neutre que cela : elle avait le coeur serré, et ses yeux, toujours aussi curieux, ne réclamaient qu'à voir à quelle sauce allaient être mangés les quatrième année - ce collier de ronces les promettait déjà à un sort relativement glauque. Bref, la petite jugeait des élèves auxquels elle ressemblait, finalement.)

Les nouveaux arrivants furent confrontés à la complication de la place à choisir ; certains auraient souhaité le regarder entre groupe d'amis, tant de sièges étaient déjà pris que la mission s'avérait compliquée. La deuxième année, elle, ne s'était pas fatiguée, et pouvait donc rire silencieusement d'eux dans son coin : n'ayant rien contre la solitude, ses bouquins y rémédiant comme des chefs, elle s'était assise à un endroit quelconque de la table des Serdaigle, et puis basta. Bon, certes, elle avait pu choisir sa place, elle. Elle aurait d'ailleurs bien rejoint Lyam, avec qui elle s'entendait particulièrement bien depuis novembre, néanmoins, elles s'étaient données rendez-vous avec Lumah (drôle de rendez-vous, lorsque l'on savait ce qu'il consistait à regarder des élèves partir en quelque sorte à l'abattoir, mais que voulez-vous, elles se voyaient peu, c'était une occasion à saisir). Et celle-ci n'avait d'ailleurs toujours pas pointé le bout de son nez. Rien d'étonnant quand on la connaissait aussi bien que Mary : la Bleu et Bronze était presque persuadée que sa cousine avait au choix soit oublié de regarder sa montre, soit s'était encore perdue dans les grands et innombrables couloirs du château. Oui, Mary penchait plus pour la deuxième option : elle s'imaginait même déjà une Lumah dans la salle des trophées à regarder les coupes pensive, se disant que la salle avait été bien métamorphosée... Bon, elle éxagérait peut-être. Son aînée avait tout de même passé trois années scolaires ici.
Elles étaient tout de même sacrément opposées sur ce coup-là : outre le fait que l'une soit une boule d'énergie et l'autre douce et calme, Mary avait pris l'habitude d'arriver à chaque appointement avec un minimum d'avance, parce qu'elle avait le luxe de choisir sa place et d'observer chaque personne et fait, ce qui n'était pas le cas de Lumah. Mary n'était d'ailleurs pas très patiente non plus... Elle remerciait les livres de lui en donner.



Du côté de Lumah


Crotte de bique ! Jura intérieurement la petite - c'était soit-dit-en passant l'expression la plus vulgaire qu'elle n'ait jamais utilisé jusque là, de mémoire - tout en jetant un coup d'oeil au couloir à sa droite, embêtée. Pas celui-là non plus, visiblement... Où étaient donc les escaliers ? Elle avait l'impression d'avoir déjà tout regardé, mais aucun signe d'eux. La petite se sentait bien idiote d'avoir voulu faire son originale en partant en avance du cours : elle aurait dû au moins attendre Elicia. Maintenant, elle ne retrouvait ni le chemin vers la Grande Salle, ni aucune trace des élèves de sa classe (Ou de quiconque, d'ailleurs). Et sa cousine qui devait l'attendre depuis un bon bout de temps... Elle avait beau savoir qu'elle ne lui en voudrait pas, trop habituée pour, Lumah était gênée de son sens de l'orientation à une noise. Mais là n'était pas son problème actuel, à vrai dire : où était-elle donc actuellement pour qu'il n'y ait pas un chat ?

En parlant du loup, Moka, sa minette aux poils de couleur lilas et chocolats, sautillait en sa direction, provenant d'un couloir perpendiculaire à celui dans lequel elle se trouvait. Lumah, rassurée par sa présence, se baissa pour la cassesser au niveau du cou, mais celle-ci fut plus rapide et lui mordit la jambe ; elle lui donnait un petit air du serpent que Dale avait invoqué durant leur duel, avec cette manie qu'elle avait. La petite Greenleaf ne pesta cependant pas, sachant que c'était sa manière à elle de l'interpeller ou de lui montrer de l'affection, et se contenta de la suivre... Pour arriver nez-à-nez avec les escaliers ! Dire qu'ils ne se trouvaient qu'à quelques pas alors qu'elle les cherchait bien plus loin. Toute guillerette, la Poufsouffle remercia son chat et la prit dans ses bras (celle-ci grogna de mécontentement sur le coup, d'ailleurs, mais une petite caresse de Lumah sur sa tête lui suffit pour qu'elle change son miaulement en un ronronnement de satisfaction), bien décidée à l'emmener avec elle dans la Grande Salle. Fort heureusement, elle ne pouvait pas se perdre au point où elle en était, puisqu'elle voyait déjà le lieu dans lequel elle devait se rendre de là où elle était située : Moka avait fait le plus gros du travail. Ah, vraiment, Lumah pouvait se féliciter d'avoir un chat têtu et qui n'ait pas repris les habitudes de sa maîtresse.



Du côté de Mary


La Serdaigle guettait la porte, alternant entre zyeutage et lecture, de plus en plus contrariée : se perdre, ça ne mettait pas autant de temps, si ? Quoiqu'il était vrai que c'était relatif... Mais tout de même ! Elle venait de finir trois chapitres au moins, si son compte était bon, mais toujours pas de Lumah... Alors que l'ambiance de la Salle annonçait clairement que tout se jouerai bientôt ! Mary soupira, relisant la phrase qu'elle avait survolé à cause de son impatience, puis posa son livre un peu trop violemment sur la table, s'adressant à celles qui l'entouraient :

« Vous pouvez garder ma place, s'il vous plaît ? »

Ensuite, sans remerciements (elle était trop pressée pour), elle se leva du banc et accourut vers une silhouette plus loin, toute joviale. Lumah avait enfin pointé son nez ! Toute sa rancune s'était envolée et elle sauta sur la Poufsouffle pour lui faire un énorme câlin, manquant de la faire tomber au passage.

« Bah alors ? T'étais où ? Quoiqu'attends, non, ne me dis rien, il y a plus important pour le moment : il faut qu'on s'assoie au plus vite, ça va commencer », articula-t-elle sans reprendre sa respiration et à la vitesse d'un train tout en en prenant la main de Lumah, qui n'avait même pas pu en placer une, l'emmenant vers son emplacement qui, normalement, n'avait pas été volé entre-temps.

Fort heureusement, il avait été bien gardé : Mary remercia les filles à qui elle avait laissé son livre peu avant, s'assied puis tapota sur l'emplacement de libre à sa droite, sommant Lumah de s'y installer.



Du côté de Lumah


Lorsque la blondinette passa le seuil de l'immense porte qui donnait directement sur la Grande Salle, Moka quitta le petit coin douillet qu'elle s'était fait dans les bras de Lumah pour fuir vers Merlin sait-où - elle avait horreur de la foule, remplacée par... Mary ?!

La petite ne comprit absolument rien à ce qui suivit, que ce soient ses paroles ou ses actes : sa cousine était bien trop agitée pour elle. Ce n'est que quand elle fut posée qu'elle se permit un regard autour d'elle ; et c'est ainsi qu'elle reconnut, juste à sa droite, Elyna, puis, en face d'elle, Eileen. Agréablement surprise, elle leur fit un petit coucou de la main, avant de rediriger son attention vers la table des professeurs. Là, les quatres élèves désignés se tenaient debout, attendant l'intant où ils seraient envoyés pour l'inconnu ; et parmi eux, Lilly Zarbi et Irene Gates, deux élèves que Lumah connaissait un peu beaucoup. Elle avait déjà discuté avec son aînée de Poufsouffle, qu'elle admirait, d'ailleurs, et puis elle connaissait Irene du MERLIN, entre-autres... Les savoir dans cette position lui mit la boule au ventre. Elle trouvait Mary bien excitée pour ce que leur réalité à eux était.

Lumah était si tendue qu'elle sursauta légèrement lorsqu'un POP ! rententit - mais ce ne fut rien comparé à la réaction de Mary, qui lâcha son livre sur le coup.

Ils étaient donc partis ? Mais où ?

Ce fut une Serdaigle en face d'elles qui brisa le silence - bien qu'il n'en était plus trop un, le brouhaha habituel des commentateurs ayant repris. Mais Lumah avait la gorge trop nouée pour articuler quoi que ce soit. Sa cousine parla pour elles deux.

« Moi aussi », mais c'était sûrement déjà trop demander que de les revoir tout court.

@Élicia Caldin, tu es mentionnée :innocent:

@Eileen Jones, @Élina Clarke, @Elyna Oak, @Laurence Solomon
Bonne lecture...? :disguise:
Dernière modification par Lumah Greenleaf le 17 avr. 2021, 19:58, modifié 3 fois.

“ Il lui arrive d'avoir des agissements curieux. Mais bon, c'est Lumah ! ” ED
17 ans (à l'aide) 6eA #674ea7
14 avr. 2021, 23:27
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Image
Elfie s'installa à l'une de ses places habituelles, au bout de la table de gryffondor, côté porte face aux autres tables. Comme ça, elle pouvait voir le monde autour, et était le plus loin des autres. Aujourd'hui, l'ambiance, était différente des autres jours. C'était le mot pour les quatre sélectionnés de partir dans le dominion. La gryffone, n'avait peur pour aucun de chacun d'eux, sauf un. Elle voulait absolument que le gryffondor revienne vivant, Jacob. C'est difficile de dire que la quatrième année était proche d'elle, mais il fait parti du petit groupe de personne, qui pouvait aborder Elfie sans problème. Lilly Zarbi et Irene Gates, étaient toutes les deux sans vraiment d'importance sous les yeux d'Elfie. Évidemment, elle ne se ravirait pas de les voir dans le monde des morts, mais cela ne lui ferait pas plus d'émotions que ça.

Elfie ne quittait pas des yeux la quatrième sélectionnée, Elowen Livingstone. Depuis qu'il y avait eu le moment, de savoir les sélectionnés, Elfie avait essayé de l'éviter. Elle ne savait plus vraiment quoi penser de la serdaigle, qui pourtant s'entendait bien avec la gryffone. Le souvenir du jour où il y avait eu la possibilité de mettre son nom dans la coupe. Elowen lui avait dit qu'il s'agissait d'un grand jeu, où il y aurait plein d'élève de leur âge, qui pouvaient devenir leurs amis. Mais la quatrième année c'était bien rendu compte que cela était totalement faux. Elle n'arrivait pas à savoir si elle avait menti, pour pousser Elfie à mettre son nom dans la coupe, la prenant pour un être sans cervelle. La deuxième possibilité était qu'elle n'en savait rien, certes c'était possible, mais elle devait être au courant pour un tel événement. La quatrième année, s'en voulait, de ne pas avoir été attentive aux dernières nouvelles du château. Elle aurait pu y aller, par la faute d'Elowen. La gryfondor voulait croire fortement à la deuxième option, elle ne comprenait pas pourquoi et comment Elowen aurait pu lui mentir pour un truc si grave.

Le regard de la jeune fille se fixa sur la silhouette de la Serdaigle, de l'incompréhension dans les yeux. Comme à son habitude, elle ne voulait pas prendre la peine de trop réfléchir, Elo avait été choisi. "Tiens, Bien fait" Sorti de la bouche de la rouge et or. Elle avait pensé à voix haute, plutôt en chuchotant. Les quelques personnes assises à côté avait pu l'entendre, c'était trop tard pour les paroles avaient été dites.Il y avait également une uatre question, qui lui trottait la tête, si Elowen ne lui avait rien dit, aurait-elle mit son nom dans l'Urne? La réponse était oui. Pourquoi? Elle n'en savais rien.

@Elowen Livingstone puisque tu es citée
@Siobhán Benedict Tu as la possibilité de l'entendre
Dernière modification par Elfie Chassin le 21 avr. 2021, 19:09, modifié 1 fois.

Il y a deux possibilités envisageables: Soit j’ai raison, soit vous avez tord

7 ème année RP- Filière sport et soin InRP
Loustics problématique
15 avr. 2021, 02:31
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Merci pour le plan Lumah !

Le moral était bas à Poudlard. Les colliers de ronces qu'arboraient les Élus, si l'on pouvait les nommer ainsi, avait viré au blanc, une couleur si pure aux yeux de la fillette. Ironique, vu l'endroit où ils se dirigeaient. Assise à la table bleu aux côtés de Laurence, son inquiétude à l'endroit des volontaires ne cessait d'augmenter. *Mais quelle idée de participer à ça !* Ça l'enrageait de rester ainsi à ne rien faire. Elle en avait plus qu'assez de subir les hauts et bas de Poudlard, elle n'en avait jamais voulu de ces montagnes russes, depuis quand y était-elle embarqué ? La brunette secoua la tête, depuis beaucoup trop longtemps pour s'en sortir sans séquelle.

Ses doigts s'agitaient sur le bois de la table. Il y avait beaucoup trop de monde rassemblé pour qu'elle soit à l'aise. La gazette, les professeurs, les différents adultes de l'école, les Volontaires et surtout, mais bien le pire, la plupart des élèves de l'école chuchotant entre eux et sanglotant pour d'autre. Comme cette pensée effleurait son esprit, un silence surnaturel alourdit davantage l'atmosphère. La directrice de l'école s'avança vers les Champions, provoquant un frisson dans le dos de la fillette, et leur remit une clé. Il ne leur suffit qu'une seconde pour disparaitre et s'envoler vers le Dominion.

Brusquement, les chuchotements reprirent bon train, mais l'irlandaise resta muette. De surprise ? D'inquiétude ? D'angoisse ? De peur ? Elle même ne le savait pas. Elle se sentait perdu, comme si en lui enlevant la vue des Choisis, on lui avait enlevé une partie d'elle-même. Pourtant, elle ne les connaissait pas, du moins, pour la plupart. Irene, la seule personne pour qui elle avait réellement peur. Qu'allait-il lui arriver ? Sa question resta sans réponse.

Elle promena son regard perdu sur la salle et sursauta en entendant Laurence s'exprimer. Ramenant sa concentration sur la table et ses occupantes, Eileen s'était installé à sa gauche quelques secondes plus tôt et deux personnes venaient à l'instant de prendre place en face. En les détaillants davantage, elle reconnut sans mal Mary, une fille de sa promotion et de sa maison à qui elle n'avait jamais parlé avant. À côté se trouvait Lumah, ou Plume, vu d'où elle la connaissait ainsi qu'Elyna, son homonyme de prénom qui était en troisième année à sa maison. Sa silhouette lui était familière, mais elle arrêta bien vite de se poser des questions, ce n'était exactement le moment.

Silencieuse, elle ne savait pas comment réagir. Elle qui gardait habituellement son sang-froid dans des moments pareils, elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Eileen sanglotait à ses côtés mais elle ne se sentait fichtrement pas à l'aise de la consoler. Pourtant, elle ne pouvait pas la laisser ainsi, si ? *Mais qu'est-ce que j'dois faire !* Essayant tant bien que mal de se montrer rassurante, elle porta sa main sur le dos de sa camarade, ordonnant à sa paume d'effectuer de petit rond, espérant au minimum la calmer.

-Ça va aller, ils vont s'en sortir.

Pour qui prononçait-elle ses mots ? Pour elle ? Eileen ? Les autres ?

Un peu de tout, surement

@Eileen Jones, @Elyna Oak, @Lumah Greenleaf et @Laurence Solomon
À mon tour de vous livrer un pavé <3

-6 heure avec la France | #356f68 | Cinquième année RP | Les Elin’s
• Membre de l'organisation la plus secrète des secrètes, la RASA ! •
15 avr. 2021, 10:26
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Tu as l'impression de tomber de ton petit nuage. Tu sens presque le sol s'enfoncer sous tes pieds. Cet état n'est pas vraiment justifié. Tu ne connais pas les élèves, ou seulement de vue mais tu ne suis pas l'actualité de Poudlard. Tu te contente d'aller en classe, de travailler et de danser. Personne ne t'as expliquer ce qu'il se passait. Mais maintenant, tu sais. C'est la surprise en apprenant l'évènement qui te met dans cet état. L'ambiance ambiante n'est pas vraiment aidante vu que tous le monde est tendu et inquiet. Tu peux presque voir l'électricité qui règne dans la Grande Salle.
Tu ne comprends pas. Comment la directrice et les professeurs peuvent laisser faire une chose pareille? Ces élèves vont peut être mourir! Et apparemment, ce n'est pas toi qui es pessimiste vu la tête des autres. Tu croise les doigts sous la table en les regardant disparaitre dans un bruit.
Assise contre le mur, tu peux voir la Grande Salle en entier. Sous la tension qui commence à te peser, tu te mordille la lèvre et regarde autour de toi. Quelques visages familier mais tu es encercler par des inconnus alors tu ne parles pas. Tu ne sais pas vraiment pourquoi tu t'inquiètes, évidemment, tu ne souhaites pas la mort des quatre élèves mais tu ne les connais pas... Ce que tu sais en revanche, c'est qu'une petite boule d'angoisse te sers le ventre et que tu joues nerveusement avec une mèche de cheveux blonds qui s'est évader des deux petits macarons sur ta tête.
A bien y réfléchir, tu crois que c'est le fait qu'une telle chose puisse arriver à Poudlard, que l'on puisse laisser se faire une telle chose à Poudlard qui t'inquiète réellement. Cette sensation de sécurité, de confort que tu ressens habituellement dans le château labyrinthe te quitte un peu. Comment est ce possible que des élèves ai mis leur nom dans l'urne? Que c'est il passé dans la tête de ces courageux inconscients?
Tu te doutes qu'ils se sont entrainés mais à quoi? Personne, ni même eux ne sait vraiment ce qui les attend. Tu te doutes qu'ils doivent avoir des capacités, quelque chose qui les sort du lot mais est ce suffisant? En tout cas, tu les trouves courageux et braves d'aller dans cet aventure.
Tout en te posant ces nombreuses questions, tu continues de regarder autour de toi les autres Gryffons.

Si quiconque veut interagir avec Anaé, n'hésitez pas mais mentionnez moi que je le sache

Anaé. J
Couleur: #8e1619
15 avr. 2021, 11:00
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Je ne comprenais plus rien, j'étais perdu, complètement perdu. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait. J'avais vu depuis mon arrivée l'Urne Noire mais je ne m'étais pas du tout intéressé à cet objet. Je l'avais ignoré, essayant presque de l'oublier. Mais maintenant, la vérité froide et dure me rentrait dedans, je comprenais pas exactement ce qu'il se passait mais ça avait l'air grave. Les visages de tous les élèves présents étaient tristes et sombres, tout comme moi, ils étaient triste.
Les quatre élèves qui avaient été choisies portaient un collier de ronces, je les avaient vus, n'y faisant pas attention, et maintenant, leur couleur avait tourné à un banc, un blanc nacré. Les colliers de ronces représentaient leur appartenance à cette urne, ils ne pouvaient pas se libérer partir, crier. Ls quatre élèves étaient de maison différente, il y avait une Poufsouffle, Lilly, je ne la connaissais pas personnellement mais j'aurais tellement voulu mieux la connaitre, la soutenir. Les autres personnes s'appelaient Irene, Jacob et Elowen; si j'avais bien entendu. Eux-aussi, je voulais leur apporter tout mon soutien, qu'ils soient moral ou physique.
Soudain, un corbeau noir plongea dans la Grande Salle et donna un clé à la directrice qui la reit aux participants. Ils la prirent, et là, ils disparurent, avec un Pop, si faible qu'ils ne les représentaient pas. J'étais traumatisé de voir que des élèves allaient affronter la mort, j'avais peur. Je vis une fille de Gryffondor posé sur un mur à côté de moi. Je ne sais pas pourquoi, mais j'alla lui parler, il fallait que je lui parle pour faire évacuer ma tristesse. Je lui demanda :


- Ils vont s'en ... sortir...

Je lui avais parlé car ma tristesse était folle. J'aurais voulu pleurer car je trouvais leur sort injuste. Pourquoi ils avaient mis cette urne et envoyer ses élèves au casse-pipe. Cette urne était leur bourreau et le dominion leur prison.

@Anaé Jones
Dis-moi si ça va .

2eme année RP / 2ème année Devoir
Code couleur : #163cc5
15 avr. 2021, 11:27
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Une voix te sort de tes pensées. Tu ne l'avais même pas vu. C'était un Poufsouffle. Il a l'air attristé comme la plupart des gens présents. Comme toi.
- J'espère pour eux...
Ta voix est cassée et si basse que tu ne sais pas s'il t'as entendu.
Comment pourrait on savoir? Personne ne lit l'avenir ici. Tout ce que les élèves peuvent faire est espérer et croire en leur ainés à présent livrés à eux même. Bien que tu lui ai répondu, tu n'es pas vraiment dans la Grande Salle à ce moment. Perdue dans tes pensées, te demandant pourquoi tu es toujours là immobile et pas en train de t'agiter comme tu le fait d'habitude en cas de panique. En train de te demander pourquoi ton dos semble être soudé avec le mur et tes mains collés, agrippés à la table des rouges. Ton cerveau va bientôt entré en surchauffe. Tu es absente et ton visage est fermé, incapable de la moindre réaction.
La situation de ces élèves t'a placé en léthargie. Leur sort, avec ce collier de ronce te fait tant de peine qu'une boule dans la gorge t'empêche presque de respirer. Cette impression d'insécurité, de mal être te donne la chair de poule. Aujourd'hui, tu n'es pas dans ton état normale. Tu dois donc paraitre plutôt étrange au Poufsouffle mais peut importe.
Tu es trop inquiète à propos de tout cette situation. Encore trop remuée par la chute de ton nuage, de ta bulle sécurisante pour faire semblant. Semblant d'être comme les autres, semblant de prendre ça à la légère, semblant de ne pas être touchée par la sort de ces innocents. Un profond sentiment d'injustice, peut être trop fort pour quelqu'un qui ne connait pas ces quatre élèves t'envahit.

Anaé. J
Couleur: #8e1619
15 avr. 2021, 12:37
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Il aurait voulu rester enfermer dans le dortoir aujourd'hui mais il se sentait obligé de venir observer ce supplice. N'y avait-il que lui qui pensait qu'infliger ça à des élèves était d'une cruauté impitoyable ? 20 mars 2046... Il allait s'en souvenir de cette journée, très très bien... Théo rentra en tremblant des jambes, il était à moitié figé sur place et la seule personne qui pouvait le contrôler lui était inconnue. Il observa alors la table des Gryffondor qui était déjà bien remplie et les discussions fusaient entre les élèves.

Il vit alors les 4 fous, ceux qui avaient malheureusement mis leur nom dans cette Urne. Ils avaient tous l'air effrayé mais franchement, ils savaient que ça n'allait pas être du gâteau et qu'ils mettaient leur vie en jeu. Ils ne comprenaient pas cette mentalité... Que voulaient-ils ? Prouver leur courage ? Être populaire ? Ils n'ont pourtant qu'une seule vie... Et ça ne se gâche pas. Ils feront moins les malins lorsqu'ils seront éliminés dès quelques minutes sur le champ de bataille.

Théo souhaitait s'asseoir dans un endroit assez calme mais son souhait n'allait pas se réaliser apparemment... Il resta quelques secondes debout en se demandant si ce n'était pas le moment de fuir dès que possible. Personne ne remarquera sa présence, il aimait beaucoup rester dans l'ombre. Il regardait fixement les deux Serdaigle, la Poufsouffle et Jacob. Quels chanceux ces Serpentard ! Il ne comprenait pas pourquoi aucun d'eux n'avait été sélectionné... Peut-être qu'aucun d'eux n'a mis son nom dans l'Urne...

Soudain, ils disparurent sous ses yeux. Fin. Et maintenant, qu'allait-il se passer ? Il n'en savait rien du tout mais son coeur s'accéléra, ce n'était plus la même chose. Dans les prochains jours, voire semaines, il allait manquer quelques choses entre les murs de Poudlard. Il serra les points de rage et d'effroi. C'était terminé ? Tout le monde pouvait rentrer dans sa Salle Commune ? Ça n'avait pas l'air d'être le cas.

Pour rester un minimum poli, il s'assit au bout de la table, le plus loin possible des professeurs et le plus seul possible. Il se posa à côté d'une blonde dont les pensées parlaient un peu trop fort, il lui jeta alors un regarde de travers.


@Elfie Chassin Si tu souhaites intervenir, ne te sens pas obligée.
Théo ne sera pas forcément très ouvert à la discussion

4ème année RP
"Je l'imagine faire cette tête en regardant Otis jouer."