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21 avr. 2021, 01:46
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
@Lydia Holmes (pardonne ce retard et ce post plutôt inutile, et bien court)
Si d'autres désirent essayer de réveiller Kyana, n'hésitez pas, bien sûr.

Isn't it lovely, all alone
Heart made of glass, my mind of stone
Tear me to pieces, skin and bone
Hello, welcome home
Billie Eilish & Khalid — Lovely
______
20 Mars 2046,
Grande Salle, Poudlard,
3ème année.


Sa main dans la tienne est d’une douceur terriblement rassurante, comme une étreinte dans la nuit. Tout est noir, autour, avec ces gens traumatisés, ces êtres qui hurlent, cette panique qui se diffuse dans toute la salle, et puis la fumée, le bruit, ceux qui s’agitent, ceux qui pleurent ; trop, trop de tout. Tu serres fort autour de ses doigts pâles, puises de la force pour faire face à tous ces mots, toutes ces lueurs, tous ces bruits.
Les repas dans la Grande Salle sont rarement agréables. Douloureux souvent, stressant le reste du temps, tu dois toujours prendre ton courage à deux mains pour les affronter. Les gens qui parlent que tu es incapable d’entendre à cause du trop-plein, les rires et les odeurs, la sensation que tout prend une place incroyable dans ta tête, et parfois la terrible envie de fuir – tu y as déjà cédé. Pourtant ce soir, tu es seulement pétrifiée. Tes yeux sont plongés dans le vague, ton corps immobile, et le seul signe de vie est ta main qui serre celle de la fille que tu aimes. Rien dans ton attitude qui ne trahisse tes pensées, parfois un clignement de paupières – mais tes yeux restent grands ouverts le reste du temps. Ta respiration est étrangement calme, et ton esprit semble avoir accepté la fatalité ; ils ne reviendront peut-être pas. Sûrement pas. Les mouvements autour, les paroles qui sont échangées de part et d’autre de toi, même les voix des directrices qui résonnent, tout est au ralenti et masqué par quelques idées qui te traversent la tête.
De ce mécanisme de défense tu as fait une muraille qui te sépare de l’horreur, un mur pour ne pas avoir à regarder la réalité en face, pour nier l’évidence. Tu fermes les yeux sur ce qui se déroule, tu t’interdis de songer à Irene, qui risque sa vie alors qu’elle mérite tellement plus que ça, à Elowen à qui tu n’as pas vraiment parlé mais que tu connais de nom, et que tu apprécies presque, aux autres dont tu as oublié les patronymes, qui sont eux aussi des élèves ici. Tu penses à ces combats qui se déroulent pendant que vous êtes confortablement installés, à ceux qui ont eu la folie et le sadisme de les lancer, à tous les jeunes qui s’affrontent, à ce monstrueux, ce terrible écran de fumée qui retransmet les statues qui se forment, et, détachée de tout, tu ne peux t’empêcher de te dire que le monde est bien cruel. Des morts, encore, l’impossibilité d’avoir accès à une scolarité normale et sans vagues dans cette école, les adultes qui ne peuvent rien y changer ; la Terre ne tourne plus rond, les sorciers deviennent fous – s’ils ne l’étaient pas déjà avant.
Tu ne constates même pas les brusques changement des plans sur l’étrange brume, les anomalies qui s’enchaînent, te contentes de la contempler, le visage inexpressif. Tu n’as aucune envie d’être sortie de cette protectrice léthargie, aucune envie de subir tout ce qui déroule, d’être percutée de plein fouet par ce tout.

__
[1]

• ‘til it seemed
that Sense was breaking through — •

ent‘r‘êvée
21 avr. 2021, 12:59
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Image
Morna ne parvenait pas à détacher ses yeux de la brume. Happée, chaque vision tenaillait son cerveau comme une immense main la forçant à se nourrir de force. La violence s'engouffrait dans son cerveau avec une telle fascination, qu'une partie de sa conscience venait de disjoncter. Les images défilaient comme un cortège de barbaries. Morna ne savait plus discerner le vrai du faux, l'instant du fantasmé, le dégoût de la fascination.

Etait ce bien elle qui se tenait là devant ce cloaque ?

Sur son visage, les stigmates de l'horreur trahissaient un tumulte intérieur. Devant ses yeux, une fille venait de mourir, terrassée par une force invisible et malveillante. Une agonie terrible, insoutenable et tellement proche, que Morna avait eu l'impression de la vivre aux côtés de la victime. C'est alors qu'un objet traversa son champ de vision, rompant brusquement le contact entre la jeune élève et l'horrible attrait de la brume.

Morna cligna des yeux comme pour sortir d'une veille hypnotique et retrouva autour d'elle les visages connues de ses camarades : James, Joy, Noémie...

Quelqu'un venait de lancer un objet en direction de la brume. Ce geste simple, de fureur ou de désespoir mais totalement inespéré venait de porter secours à Morna en la tirant d'un cauchemar qu'elle vivait toute éveillée. Elle réalisait maintenant que ce dans quoi elle avait été plongée, n'était autre qu'un retour de ce qui se déroulait dans le Dominion.

A cet instant précis, elle commença a avoir peur.

@James Holling, @Joy Wakberg et @Noémie Claire, Morna est assise en face de vous.
Dernière modification par Morna Gilchrist le 22 avr. 2021, 08:37, modifié 1 fois.

Couleur : #004040
21 avr. 2021, 17:34
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Il fallait bien l'ire d'une Elina Montmort pour dévisser le regard de Kristen de cet écran de fumée. Ses yeux bleus remontèrent vers la sous-directrice de Poudlard, debout et les mains posées sur la table, et elle l'observa sans pouvoir cacher une certaine fierté, et même de l'admiration - ce qui était assez rare pour être soulevé. Son cœur était déjà conquis quand Elina fit mention de fichus bureaucrates aux fesses clouées à leurs grands fauteuils. Et encore, Kristen ne savait pas que sa collègue avait fait partie de ceux qui avaient éliminé les Wojkowick. Tous ces gamins les regardaient et les pointaient du doigt, parce que c'était facile de s'en prendre à la direction de l'école, mais ils ignoraient que si les Sept Lignées n'étaient plus que cinq, c'était grâce à elles deux.

La directrice suivit son discours avec la plus grande attention, absolument ravie qu'une jeune femme telle qu'Elina Montmort soit devenue sous-directrice de l'école. C'était une femme qui en avait dans le ventre, mais qui ne gaspillait pas son énergie à énumérer des sottises comme d'autres savaient si bien le faire. En tout cas, Kristen n'avait rien à ajouter au discours de sa collègue, qui avait (apparemment) bien calmé les esprits. Elle lui dit à voix basse :

« Vous avez raison. Sauf sur un point : si les Sept Lignées ne sont plus que six, voire cinq à en juger par l'extrême discrétion des Wojkowick, c'est bien parce que certaines personnes se sont décidées à bouger en dépit de la lâcheté des institutions. »

Elle caressa du bout de l'index le bord de son verre, les yeux rivés vers ce geste plutôt apaisant.

« L'attaque de Sainte-Mangouste a été punie, en tout cas, dit-elle, toujours doucement. »

Alors qu'elle était absorbée par son geste et ses souvenirs, la fumée changea et Kristen ne put que reporter son attention sur celle-ci. C'était un ballet d'horreurs, des corps statufiés, et cette gamine, à la fin... Ses dents se serrèrent, elle prit une grande inspiration et même elle détourna le regard - c'était inutile. C'était d'une telle violence, sur des adolescents ! des gosses ! Elle en vint à douter de la véracité de ces images. S'agissait-il d'illusions ? Qui pouvait dire que ce que l'on voyait était bien la vérité ? Les Lignées n'auraient jamais pu vouloir de ça, elles n'auraient pas souhaité que des journalistes en soient témoins. Cela leur donnait une image désastreuse... Est-ce qu'elles voulaient faire peur, mettre en garde le monde entier ? Ou bien... Kristen l'avait toujours su : le plus grand danger, dans le Dominion, ne venait pas forcément des autres élèves. Le Dominion lui-même était peut-être déjà hors de contrôle.

@Joy Wakberg
Alors, une forme sphérique traversa la fumée et vint atterrir juste devant la table des professeurs, manquant d'un bon mètre le plat de l'un des professeurs. C'était une foutue pomme. Probablement jetée par un élève. Ils sont stupides, ma parole ? Elle pointa alors sa baguette sur son cou, afin de faire porter sa voix, qui était assez calme :

« Je répète les dires de ma collègue. Vous êtes libres de partir ou de rester. Mais si vous restez, je vous prie de bien vouloir éviter de lancer des projectiles alimentaires à travers la salle, ou bien je vous assure que je m'arrangerai pour vous en farcir comme des dindes de Noël. »

Les images qui défilaient toujours étaient désastreuses. En l'occurrence, laisser les élèves sur l'image d'une dinde farcie n'était sans doute pas une bonne idée. Alors, elle se leva et entreprit de poursuivre, d'une voix un peu plus vive :

« Je comprends votre colère et la partage. Si vous voulez sortir, sortez et faites de votre colère quelque chose de plus intelligent. Entraînez-vous. Attrapez un balai et volez. Frappez dans des cognards. Que sais-je ! Vous êtes en droit de ne pas vouloir rester assis. Les elfes de Poudlard vont surveiller le parc pour éviter les accidents et débordements. »

Elle se rassit, décolla sa baguette de son cou et appela Pez pour qu'il transmette un message aux autres elfes de l'école : une partie d'entre eux surveillerait le parc, le placard à balais volants serait ouvert, le matériel d'entraînement de Quidditch sorti, et des mannequins d'entraînement du cours de Défense contre les Forces du Mal seraient mis à disposition. Une consigne était toutefois primordiale : au moindre débordement, les élèves responsables devraient être raccompagnés dans leur salle commune et écoperaient d'une sévère punition.

Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
~ if i wasn’t a narcissist i wouldn’t like me either ~

@Mentionnez-moi pour activer le Tabou
21 avr. 2021, 19:03
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire

Je restai enfouie contre Charlotte, les paupières pressées contre mes yeux, qui refusaient de fixer les atrocités du plafond. La première année semblait garder un œil rivé sur les images de brume Elle semblait juste un peu tremblotante mais, toutes les voix qui s’élevaient autour de nous, comme un immense mur de bruit, cris, protestations, directives, une bulle qui nous entourait, nous rapprochait des images que j’avais fuies en me blottissant contre elle, la firent éclater en sanglots contre moi. La sentant se crisper dans mes bras, j’essayai de la rassurer en faisant de petits mouvements circulaires sur son dos, mais l’appréhension que je ressentais n’allait pas m’aider à calmer la Poufsouffle.

Je décidai alors de reprendre le contrôle de mes émotions. L’attitude de la Jaune me faisait comprendre la gravité de la retransmission de la fumée et je ne la lâchai pas : j’étais là, moi aussi, je n’allais pas la laisser seule dans ses sanglots. Je pouvais sécher ses larmes, mais pas avant que les miennes arrêtent de couler à flots… Mon empathie pour mon amie prit le dessus sur ma peur-panique des évènements.

Charlotte n’était pas présente le 28 mai. Elle n’avait pas vu la femme aux flèches, entourée de sang et… *Stop* L’enfant contre moi n’était pas proie à toutes sortes de cauchemars depuis *ce soir là*. Elle n’était pas aussi forte, ne s’était pas forgée une carapace pour protéger le monde de l’imagination noire coincée dans ses pensées ; pour protéger son cœur de l’horreur de tout ce qui l’entourait – nous entourait, tous les élèves de cette école depuis nos rentrées respectives. Halloween. La femme, les tigres et les flèches. L’Urne Noire. Le tournoi. La peur, le sang, le désespoir ; nous étions, un jour sur deux, les habitants d’un enfer qui se consumait petit à petit.

Au final, tout était la faute de Poudlard. De la Grande Salle ! C’était toujours ici qu’arrivaient toutes les catastrophes, ici que retentissaient les cris d’effrois d’adolescents retenus dans ce château, dont les seuls évènements qui rompaient la monotonie du quotidien étaient traumatisants pour tous.

*J’veux rentrer. À Limavady. À la maison. Ne plus être en danger* Mais ce n’était pas possible. On était toutes les deux coincées dans cette pièce, collées l’une à l’autre dans une vaine attention de ne plus faire attention à ce qui nous entourait. *Mais où va le monde…*

La première chose à faire était de protéger Charlotte, qui me demandait de partir, d’une petite voix à faire pleurer les sorciers se battant aux dessus de nos têtes. Je devais l’emmener loin d’ici, de cette pièce maudite. De ces professeurs assis les bras croisés, dont la seule intervention était celle qui, d’une voix qui couvrait le brouhaha de la salle, pour nous dire qu’on était libres de partir ou de rester *d’partir où ? Chez nous ? Là où on risque pas d’se faire tuer à tous les repas ?*, en nous menaçant de nous… transformer en dindes de Noël ? Qu’est-ce que c’était ce délire, encore ?

Je me séparai de l’étreinte de la première année, la tenant toujours par les épaules, et plongeai mes yeux humides dans les siens, qui étaient… vides ? Pleins de larmes ?

Oui… Viens… Viens, on s’en va…

J’avais pris la parole en même temps que la directrice, derrière, à qui je jetai un petit coup d’œil, sans lui donner d’importance. Elle voulait que je vole ? Que je frappe dans des cognards ? Dans ses rêves. J’allais d’abord m’assurer que Charlotte ne resterait pas avec cette brume gravée dans ses paupières, à chaque fois qu’elle les fermerait. Je devais m’assurer que ses nuits ne seraient pas remplies de duels de sorciers, de cette pièce malfaisante. Alors, tout ce que nous demandait la directrice, eh bien elle pouvait oublier. J’avais à peine douze ans, mon amie onze, nos priorités étaient de chasser toutes ces horreurs de nos souvenirs avant de « s’entraîner, partager notre colère, ne pas vouloir rester assises ». Plutôt qu’assise, je voulais être cachée, sous ma couette, loin d’eux, de tout.

Je ramenai mes paumes sur les genoux, guettant une réaction chez la blonde, mal en point, avant de saisir sa main.

Viens, murmurai-je, comme apeurée qu’on nous entende. On rentre aux dortoirs, le temps que ça aille mieux. Faut pas s’inquiéter, ça va aller, glissai-je d’une voix douce en me levant, un sourire triste pour essayer de lui remonter le moral, mes yeux dans les siens, de la même couleur de ciel orageux, *comme des nuages, comme la fumée au plafond, sauf qu’ses yeux, ils sont gentils, ils font pas mal, faut les empêcher d’regarder là-haut*. Ferme les yeux, si tu veux… J’te guide, viens, r’garde pas…

Je serrai sa main dans la mienne, prête à l’emmener où il faudrait la cacher de ce tourbillon d’images, la sauver des sanglots qui la secouaient et des pensées qui faisaient couler ses larmes. *Viens… On oublie*

Vuala vuala, c'est la fin pour moi @Charlotte Dwight ! C'était tout mignon et tristounet – mais surtout mignon –, qu'est-ce que j'ai hâte de voir la suite :cute:

• Membre de la RASA,
l'organisation la plus secrète des secrètes •
#400080
avatar commun avec Melody Brown
teaseuse en chef car trop de tease tue le tease.
21 avr. 2021, 19:11
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Légende:
Dorothy
Zoey
Canelle
Ellana
Image
20 Mars 2046
Avec Zoey Redfly, Canelle Johnson et Dorothy Queen <3
Merci Elowen pour ce magnifique plan de Table ^^
Ellana = Ellana Memoria, en face de @Zoey Redfly (Zoey), en diagonale de @Canelle Johnson (Canelle) et à côté que Dorothy Queen (Dorothy) <3

Grande Salle
Attention, sujet sensible évoqué : la mort

ZoeyCanelle


Les Quatres.
Ils tenaient debout, sur l'estrade.
Tu les contemplais, figée.
Figée par la peur.
Qu'allait-il leur arriver ?
Tu serras les poings.
Toi, si calme en général.
Tu frissonnas.
Elowen.
Irene.
Des Aiglonnes.

Et bien sûr, Lilly.
Jacob.
Mais tu ne les connaît que de noms, éventuellement de visages.
Alors qu'elles, tu les vois.
Souvent.
Des Aiglonnes.

-----------------------

Ils disparurent.
Après avoir touché la clé.
La clé, tendue par la Directrice
Ta Directrice.
Vers le Dominion.

-----------------------

"- Tu crois qu'il y a quoi là-bas ?"
C'est la fille devant Toi qui a parlé.
Tu te tournes vers elle.
La Mort.
Ce qu'il y a, là-bas, c'est la Mort.
C'est évident.
Tu veux le lui dire.
Tu n'en as pas la force.
Tu veux parler.
Tu ne peux parler.
"- Je ne sais pas trop. Le Dominion, mais c'est quoi le Dominion ?"
Finalement, c'est sa voisine qui lui réponds.
Une réponse pleine d'incertitude.
Qu'est-ce que le Dominion ?
Ce Mot que tout le monde a à la bouche ?
Même Toi, tu ne le sais.
Même après t'être renseignée.
Tu l'ignores.

-----------------------
"- J'espère qu'on ne vas pas rester à attendre une éternité !"
Est-ce réellement ce à quoi elle pense en un tel moment ?
Tu ravales ton indignation.
Elle n'est pas comme Toi.
Même si elle est dans ta Maison.
Ne t'énerves pas.
"- Ouais. J'espère surtout qu'ils vont bientôt réapparaître même si ça m'étonnerait."
Qu'ils réapparaissent ?
Même dans ton esprit embrumé, Tu trouves ça absurde.
Tu ouvres la bouche.
Tu inspires.
Tu arrives enfin à parler.
"- Ils ne réapparaîtront pas. Du moins, pas tout de suite. Vous ne comprenez pas ? Pourquoi pourraient-ils revenir si tôt alors que les... organisateurs de ce "tournoi", semblent avoir pris tant de mal à... l'organiser ?"
La colère vibre dans ta voix.
Pou une fois, Eléa te laisse tranquille.
Pour une fois, car le Mal t'atteins déjà.
Tu veux t'excuser.
Ta colère n'est pas dirigée contre tes Camarades.
Mais tu peine à trouver les Mots.
"- Dé... désolée. Je ne suis pas en colère contre vous. Vous n'avez rien fait. C'est de leur faute. Je... Comment vous appelez-v...
Tu allais leur demander leur nom.
Ta rencontre avec McGowan t'avais appris à ne pas te présenter en première.
Et Tu avais été interrompue.
Par une fumée.
Une simple fumée.
Mais ce qui se passait à l'intérieur de la fumée te laissa sans voix.
Oui, à l'intérieur de la fumée.
Tu détournas la tête.
Tu fermas les yeux.
Mais la scène tournait toujours dans ton esprit.
Même les paupières closes.

À vous les filles ! :cute:
C'est un essaie à la deuxième personne ^^
Dernière modification par Ellana Memoria le 22 avr. 2021, 15:43, modifié 1 fois.

Fantôme de retour • Le chocolat c'est la vie
21 avr. 2021, 19:50
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Adulith : 1, 2
Alison : 1, 2, 3

Tout allait vite, trop vite. Mais Adulith ne pouvait pas détacher ses yeux de l'écran, jusqu'à ce qu'elle se sente agrippée par le bras.
Le pincement la réveille, elle se tourne vers Alison, il ne faut pas oublier ceux qui sont présents, pour le moment on ne peut rien faire pour ceux qui sont là-bas. Elle la prend maladroitement par l'épaule dans un geste qu'elle espère réconfortant et murmure un "ça va aller t'inquiète pas".
Elle n'y croit pas vraiment et sait qu'Alison n'y croira pas, mais il n'y a rien qu'elle puisse dire pour vraiment rassurer la poufsouffle.
Elle-même se sent plombée par l'angoisse.

Mais elle est vite détournée de d'Alison par l'agitation qui les entoure, elle voit que les professeurs parlent au loin, Miss Montmort semble faire un discours et Adulith attendit que la rumeur propage ses paroles jusqu'à elle...
Partir, comment est-ce qu'elle pourrait songer à partir ? Elle ne peut pas quitter la salle, elle doit rester, même si son sentiment d'inutilité augmente encore.

Et ce n'est pas fini. Les images de la fumée se modifient et se déroulent sous leurs yeux. Est-ce que c'est possible alors ? ils vont vraiment les laisser mourir ? Elle se force à regarder les images et se sent terrorisée. C'est une magie que je ne maitrise pas, qu'on ne maitrise pas. Elle a l'impression que tout s'effondre : *On les a envoyé à la mort c'est pas possible, ils sont pas préparés à ça !* Est-ce que c'est aujourd'hui que Poudlard va perdre quatre des ses élèves ?

Mais avant qu'elle se laisse aller à la peur, Miss Loewy prit la parole. Adulith l'écouta attentivement, cherchant à raccrocher ce qui lui restait de lucidité aux mots de la directrice. Elle aussi leur proposait de quitter la salle. Mais surtout, elle leur proposait d'agir, de s'entrainer. Ça ça parlait vraiment à la serdaigle, c'était pour ça qu'elle avait rejoint le MERLIN, elle voulait agir et se sentir utile, et en effet, il fallait utiliser la colère et son indignation. Elle ne partirait pas, mais quand on aurait besoin d'elle, elle se promit d'être prête.

Adulith relâcha Alison et se tourna vers elle :
"Elle a raison, on doit rester fortes. Je vais rester jusqu'à la fin, je veux voir ce qui va se passer. Mais si tu veux bien tu pourrais rester avec moi... Je sais pas si je pourrais supporter tout seule.". L'expression toute seule était étrange car la table des serdaigle était bien remplie, elle était près de sa camarade de dortoir Louise et elle Lumah était un peu plus loin, mais à l'instant, tout lui semblait flou autour d'elle, elle avait l'impression d'être seule avec l'écran de fumée, la table des professeurs, des silhouettes floues autour d'elle, et Alison, qui était venue exprès en réponse à son regard perdu.

@Alison Morrow

Adulithwen_Sixième année rp_MERLIN : Atari. #900000
Le pire n'est jamais décevant.
21 avr. 2021, 21:12
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
La Serpentard a l’air d’être tout aussi incrédule que moi devant l’écran qui est apparu, mais malheureusement, ce n’est pas un effet du plafond de la pièce - le stress qui tord mon ventre m’en assure. Une voix s’élève pour demander s’il est possible de s’en aller, tandis que ma voisine m’indique que les pleurs de certains élèves l’angoissent encore plus.

Lâchant des yeux l’écran de fumée pour les tourner vers le groupe qu’elle désigne, je suis frappée par leur âge. Oh, je ne suis pas bien plus âgée que la plupart d’entre eux, mais je crois que les évènements des deux dernières années m’ont bien trop marquée pour que je me retrouve dans le même état, du moins extérieurement.

« C’est surtout des première année… », justifié-je à voix basse, comme pour les défendre, avant de tourner la tête vers ma camarade, juste à temps pour voir son signe de croix. Ce dernier m’interpelle, ainsi que les paroles qu’elle souffle à la suite. Même si ça n’a pas été très souvent, j’ai déjà vu Maman faire et dire des choses similaires, et je répète mentalement les bribes dont je me souviens en pensant fort à Lilly, Jacob, Irene et Elowen.

Un autre élève proteste haut et fort pour que nous puissions partir, et me fait malgré moi relever les yeux vers la fumée. C’est la voix de Miss Montmort qui me permet de m’en détourner. De la colère, c’est ce que je ressens au travers de son discours, et mes sourcils se haussent alors qu’une certaine honte me traverse. La honte d’en avoir voulu à cette professeure, à la direction de Poudlard, alors que de ce que dit la sous-directrice, ils ont fait tout ce qu’ils ont pu. La perte de nombreux professeurs… Je ne savais pas tout ça - bien évidemment.

Mon regard retombant sur la table, je l’entends finalement dire que nous avons le choix : rester ou partir. Je ne suis pas sûre de vouloir regarder ; mais je crois que je ne veux pas m’en aller non plus. Revenant vers ma voisine avec un air interrogateur, je risque un coup d’œil vers l’écran - une explosion et des statues de pierre - et m’en détourne immédiatement. « Je… Crois que je vais rester. », lui chuchoté-je finalement.

Précédemment
@Alaska Cross

6ème année RP - 17 ans - #783F04
Préfète inRP depuis mai 2047 - MERLIN (Perly) - club de courses de balais - Hel's Angels
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily
21 avr. 2021, 21:56
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Légende:
Dorothy
Zoey
Canelle
Ellana
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20 Mars 2046
Avec Zoey Redfly, Canelle Johnson et Ellana Memoria <3
Tu arrive dans la Grande Salle. Elle est presque pleine. En arrivant à la table des Aigles, tu t'assoie à côté d'Ellana Memoria. Tu n'as jamais vraiment parlé avec elle mais tu sais qu'elle est sympa. Tu lui adresse un sourire tendu avant de regarder l'estrade.
Deux Aiglonnes. Elowen et Irene. Lilly et Jacob. Pas de Serpentard. Au moins, ta sœur ne pourra pas t'embêter avec ça.
Mais que va t-il leur arriver? Tu n'en sais rien mais tu espère vraiment qu'ils ne mourront pas. Tu croise Elowen et Irene presque tous les jours! Si il leur arrive quelque chose, ça te touchera vraiment.
La mine atterrée, la Directrice tends à chacun une clé. Une clé noire comme l'urne. Dès qu'ils la touchent, les quatre élèves disparaissent.
Tu retiens un cri. Ils sont maintenant au Dominion. Peu de gens savent ce qu'il y a là bas.


-Ne mourrez pas!

Tu chuchote ces mots d'une voix désespérée. Tu fixe la nappe jusqu'à ce que Zoey dise:

-Tu crois qu'il y a quoi là-bas?
-Surement un truc terrible.

Ta voix tremble. Mais pourtant, ta voix ne tremble jamais! Que t'arrive t-il? Canelle, la fille à côté de Zoey dis:

-Je ne sais pas trop. Le Dominion, mais c'est quoi le Dominion?

Très bonne question. Tu ne sais pas mais d'après ce qu'on t'as raconté, c'est:

-Il paraît que c'est à Poudlard. Un endroit là où il se passe des aventures souvent liées à la Magie Noire. Mais je ne suis pas sûre du tout.

Pendant quelques minutes, personne ne parle. Tout le monde est tendu et tu te demande si ils vont revenir. Autant avouer que tu es désespérée. Quand Canelle reprends la parole, c'est pour dire:

-Ouais. J'espère surtout qu'ils vont bientôt réapparaître même si ça m'étonnerait.
-Ils ne réapparaîtront pas. Du moins, pas tout de suite. Vous ne comprenez pas ? Pourquoi pourraient-ils revenir si tôt alors que les... organisateurs de ce "tournoi", semblent avoir pris tant de mal à... l'organiser ?
-Ne dîtes pas ça! Ca va leur porter malheur!

Pourtant, au fond de toi, tu sais qu'elles ont raison. Mais tu ne comprends pas la colère de la voix d'Ellana.

-Dé... désolée. Je ne suis pas en colère contre vous. Vous n'avez rien fait. C'est de leur faute. Je... Comment vous appelez-v...

Tu souris d'un air triste. La colère et la tristesse, ça te connait. Tu réponds d'une voix douce:

-Moi c'est Dorothy. Dorothy Queen. Toi c'est Ellana, je présume?
@Zoey Redfly, @Canelle Johnson et @Ellana Memoria, je vous rejoins!
Dernière modification par Dorothy Queen le 22 avr. 2021, 01:02, modifié 1 fois.

Dorothy Queen 3ème année RP Filière Science
Code couleur: #289087 FicheChocogrenouillesPRHabitudes
Grande prétresse du BBcode✧ Princesse du pixlr
21 avr. 2021, 22:16
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Les scènes s’enchaînaient sous leurs yeux, mais Aliosus n'y prête tout d'abord pas attention. On a signifié aux élèves qu'ils n'étaient pas forcés de rester, Merlin soit loué. En tant que préfet il voulait veiller à potentiellement accompagner ceux et celles qui en émettaient le souhait de partir tranquillement, mais finalement peu de monde à l'air de se détacher du spectacle qui leur est infligé. Pourquoi est-ce qu'on regarde des inconnus à qui il arrive des atrocités ?

Il ne connaissait aucun des élèves qui avaient été assez stupides, prétentieux, inconscients ou braves pour mettre leurs noms et assez malchanceux pour être choisis durant les vacances de Noël. Au moment où les noms étaient révélés, il était chez lui, avec ses parents et Irisia, en train de voir Alice disparaître de leur vie en un instant. Irisia, où était-elle d'ailleurs ? Il la chercha du regard mais une exclamation surgit de centaines de bouches. Le garçon se retourna pour constater que, visiblement une explosion avait eu lieu, quelque part, là-bas. Au moins deux inconnus étaient sur le carreau. Ce n'était pas joli à voir mais ce n'était rien en comparaison de la scène suivante. La pauvre fille avait l'air de souffrir le martyr. Un long frisson d'horreur le parcouru lorsqu'il vit la jambe se briser. Quelques soubresauts et puis plus rien si ce n'est l'immobilité glaçante. Est-ce qu'elle est mo... Aïe !

Deux mains s'agrippent à son bras au point de lui faire mal. Il reconnait la jeune Canelle, une deuxième année avec qui il avait déjà échangé de temps en temps. Il pose sa main sur son poignet pour lui signifier de le lâcher.
«Arrête ça veux-tu ?»
Ils avaient beau être face à l'horreur, l'intolérance pour les gestes déplacés pris le dessus chez le jeune blond.

@Canelle Coutisson-Du-Mât

6ème année
21 avr. 2021, 22:53
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
➻ Eryne 1 . 2 . 3
➻ Charlotte 1 . 2


Charlotte était là sans vraiment être là. Pourtant, elle sentait les pleurs et les sanglots durs lui arracher la gorge. Elle peinait un peu à respirer tant la peur la remplissait en entier. Mais dans quoi les adultes avaient envoyés leurs camarades ? Elle pria, entre deux inspirations hachées que tout se passe bien. Que Lilly leur revienne en vie et pas comme ce qu'elle avait vu sur le peu d'image qu'elle avait regardées. Les larmes continuaient de couler tandis qu'elle sentait Eryne bouger contre elle. Dans ce même temps, elle avait entendu les paroles de la directrice. Elle avait compris que celle-ci les autorisait à s'en aller tout comme Miss Montmort quelques instants plus tôt. Miss Loewy n'aurait pas sa sympathie ce soir là. Elle n'avait jamais que peu vu cette femme mais elle lui avait toujours paru tellement froide que les mots qu'elle dicta à la salle lui parurent tout à fait normaux...

Cette fois, Eryne s'était totalement détachée d'elle et un semblant de panique commença à monter dans son corps. Rapidement, il fut arrêté par les gestes de sa camarade qui l'avait attrapée par les épaules. Quand elle releva les paupières pour se demander ce qu'il se passait, les yeux si gentils de sa camarade rencontrèrent les siens larmoyants. Les hoquets ne s'arrêtaient pas mais son attention était happée par la Poufsouffle pas bien plus grande qu'elle. Elle ne regardait plus le voile de fumée qui recouvrait le ciel de la Grande Salle qu'elle ne regarderait plus du même œil les prochains jours.

D'un petit mouvement de tête, elle acquiesça aux paroles de son amie. Tant qu'elle ne regardait pas en direction du plafond, les sanglots se calmeraient et elle pourrait rester tranquillement à suivre bêtement Eryne. Pourtant, elle refusa de fermer les yeux quand cette dernière lui proposa. Plutôt que cela, elle planta son regard brillant sur la table des professeurs en évitant sciemment la fumée et le brouillard. Sa respiration toujours peu stable, elle tira légèrement sur la main d'Eryne pour résister mais en continuant d'avancer malgré tout et planta son regard en direction des deux directrices. Elles ne les verraient certainement pas s'enfuir de la pièce mais peut-être qu'elles pourraient faire quelque chose. En elle, ne résonnait plus qu'une supplique. *Faites quelque chose. S'il vous-plait. Que ça finisse bien. S'il vous plait.*

Et alors, quand il ne devient plus possible de regarder la table des professeurs sans voir la fumée, elle dirigea son regard sur le sol et laissa l'autre blonde gérer la situation. Totalement. Elle la suivait, sa démarche ayant perdu tout sautillement mais ses pas s’accélérant de plus en plus. Après la supplique, il ne restait plus qu'à fuir. Sans un regard en arrière, elle s'en fut en bonne compagnie, ne réussissant seulement à souffler.

- Mmerci Eryne.

@Eryne O'Kieran merci à toi de m'avoir proposé de venir ici. Merci d'avoir pris en main mini Chacha :blush: On se retrouve pas loin !

Poufsouffle Vult !! / Bôs débilus / RASA / Fan de Will
4e année RP (48-49)/ Capitaine des Hel's Angels / #804000
"Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin" #PouffyFamily