Elle aussi était gênée, je ne m'y attendais pas trop à ce qu'elle aussi le soit...

Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais envie de lui prendre la main, mais pourquoi ?!
Je me sentait bizarre, je n'avais jamais été comme ça... Je croit, mais non ! Ce n'est pas possible, je ne pouvais pas l'aimer, enfin si mais... Mais c'est bizarre puisque toutes les personnes que j'ai aimé sont des garçons !!

- Euh...

J'avais essayé de parler mais je parlais tellement bas, que c'était inaudible. J'avais peur d'une chose : si je lui disait que je l'aime, mais que elle ne m'aime pas, elle ne voudra peut-être même plus être mon amie ou même une simple connaissance...

Je me demandais quand même pourquoi son père n'aimait pas les sorciers ! Moi, je n'ai rien contre les moldus. Enfin, si : quand ils sont méchants. Donc, c'était de mon devoir de gentille sorcière de ne pas aimer le père de Maëlle...

- Mais, pourquoi ton père n'aime pas les sorciers ? on ai pas dangereux... Mais, si tu ne veux pas en parler, tu as le droit !

Je me suis un peu rapprochée d'elle, mais un tout petit peu... J'ai monté tout doucement ma main en direction de la sienne. Quand ma main a été à la bonne hauteur, j'ai commencé à serrée sa main avec la sienne, il n'y avait aucun bruit ; j'était bien.

Voilli, voilou @Maëlle Apic...

Maëlle se sentais étrangement, un peu comme sur un nuage, tout allait pour le mieux, à part que elle commençais à se poser des questions. Ce secret au fond du cœur qu'elle avais depuis le début de leur rencontre était qu'elle... qu'elle l'aimais? A l'école moldue, la Gryffone avais déjà aimé quelqu'un, l'année dernière, mais c'étais un garçon... Après tout, quelle importance? Sa mère pensa t'elle l'aidera et la soutiendrait, et son père, au pire il l'a déshérite, mais elle s'en fiche. Elle ne veut rien recevoir de quelqu'un comme lui.

- Euh...

Iris était en train de dire quelque chose que Maëlle n'entendit pas, elle parlait tellement bas que les paroles de la Serdaigle étaient complètement inaudible.

- Mais, pourquoi ton père n'aime pas les sorciers ? on ai pas dangereux... Mais, si tu ne veux pas en parler, tu as le droit !

Maëlle était contente d'avoir quelqu'un a qui se confier, et dévoila tout, tout ce qu'elle avait gardé pendant des mois dans ses larmes qui coulaient chaque nuits, les larmes qui étaient derrière son masque joyeux, les larmes qui lui fendaient le cœur sous les étoiles de la profondeur de la nuit.

- Il trouve que tout ce qui peut-être non-réalisable par lui est impossible. Il trouve que moi et ma mère sommes malsaine. Ma mère est obligée de pratiquer de la magie en secret. Il m'a toujours hurlé dessus depuis le moment où ma famille était ravi de voir que j'étais sorcière le jour ou je suis tombé par la fenêtre et que ma chute était très lente. Et la il me parle plus parce que j'ai accepté d'aller à Poudlard. Je veux plus jamais le voir. Aussi avant de...

Maëlle arrêta de parler quelques minutes. Iris faisait glisser sa main vers celle de la rouge et or. Elle commençait à serrer sa main. Maëlle eut un frisson dans le dos. Ce n'était pas un frisson de dégoût ou de peur, loin de là, c'était un frisson de bonheur, un frisson de bonheur dans sa vie remplie de mensonges et de larmes en cachettes. Elle se sentait étrangement bien. Elle ne chercha pas à repousser sa main. Elle retenait les gouttes qui menaçaient de couler au coin de ses yeux par rapport à la conversation concernant son père.

- Avant de rentrer à Poudlard, il est entré dans ma chambre et a tout détruit. Il ne me reste plus rien. Toutes mes photos déchirées, mes affaires cassées... Je... J'en peu plus... A chaque lettres de ma mère elle me dit que c'est de pire en pire... Je...

Maëlle fondit en larmes. Elle ne le voulait pas du tout, surtout pas devant Iris! Elle se rattrapa aussitôt et sécha son visage :

- Je suis terriblement désolée, je ne voulais pas, tu ne m'en veux pas trop? Je ne suis pas comme ça d'habitude, j'arrive à contenir mes émotions mais là, avec toi, j'ai perdu mes repères, enfin... tu comprends... je...

Maëlle en avait trop dit. Elle lui avait presque avoué qu'elle l'aimait. Elle espéra de tout cœur qu'elle n'ai pas compris où alors qu'elle l'aime aussi, ce qui était peu probable, mais elle gardait toujours cette lueur d'espoir au fond d'elle même...

@Iris Wards et voilà! j'espère que ça te va

Ces quelques mots, cette phrase, restera a jamais gravée dan ma mémoire.

Je la serre dans mes bras. J'avoue que c'était, de un, pour la consoler mais aussi, simplement, pour la prendre dans mes bras. Sentir son souffle contre mon épaule, ses larmes chaudes descendre dans mon dos, son cœur battre contre ma poitrine et sa chaleur contre la mienne. C'était merveilleux ! Je suis restée longtemps comme ça dans ses bras mais, pour la réconforter, je lui dit :

- Si ton père est méchant avec toi, c'est qu'il ne te mérite pas, il faut être super méga giga top pour être avec toi...

Je ne sais pas si je l'ai réconforté, je n'ai pas vu si elle souriait... Mais j'ai sentit sson viasge ce décontracter. Au moins, je l'avais détendu...

Ce moment, est tellement super, qu'on ne peux même pas le décrire, mais bon je vais essayer : elle et moi enlacées dans un décor à couper le souffle, en un mot, c'était merveilleux !

Je voulais lui dire que je l'aime mais je ne savais pas comment... C'est peut-être maintenant que mes cours d'espagnole vont me servir. Je réfléchit, comment on dit ''je t'aime'' en espagnole ? Je ne me souvenait pas trop mais, ah si ! Ca y est, je devais me lancer.

- Te amo.

Et, inaudiblement, je lui dit :

- Ca veux dire ''je t'aime" en espagnole...

@Maëlle Apic, te amo...

Iris serra Maëlle dans ses bras. Maëlle se sentait tellement bien... Elle sentait le cœur de la Serdaigle battre contre le sien, et la chaleur de la jeune fille aussi... Les deux filles restèrent longtemps comme ça, avant qu'Iris rompe le silence:

- Si ton père est méchant avec toi, c'est qu'il ne te mérite pas, il faut être super méga giga top pour être avec toi...

Maëlle était touchée par ses mots, elle sentit ses larmes arrêter de couler pour de bon, bien qu'elle ai encore les yeux rouges. Elle sourit secrètement et se détendit. Les paroles d'Iris l'apaisait. Plus rien ne pourrait la refaire pleurer tant qu'elle était à ses côtés.

Elle l'aimait. Elle ne savait pas comment lui dire, elle avait peur de la réaction de la jeune fille, après tout, on pourrait la comprendre, elle n'a pas forcément du aimer lorsque Maëlle pleurait à chaudes larmes... La gryffonne s'en voulait énormément. Elle se demanda ce qui lui avait pris. Ce n'était pas son genre d'habitude de pleurer en public!

La Serdaigle reprit encore une fois la parole :

- Te amo.

La mère de Maëlle était espagnole. Elle avait passé beaucoup de vacances en Espagne. "Je t'aime". Ces mots lui donna chaud au cœur. Elle n'était pas très sûre d'avoir bien entendu jusqu'au moment où elle ajouta tout bas :

- Ca veux dire "je t'aime' en espagnole...

Il n'y avait plus aucun doutes. Elle l'aimait. Maëlle prit son courage à deux mains et dit :

- Je suis désolée pour tout à l'heure. Je ne sais pas ce qui m'a pris de pleurer comme ça.

Ce n'était pas ce qu'elle avait voulu dire. Elle s'empressa de rajouter en formulant bien toutes les syllabes :

- Yo también te quiero mucho. Gracias por todo.

Ne savant pas si elle avait compris ou non, la Gryffonne lâcha Iris et lui reprit :

- Moi aussi je t'aime beaucoup. Merci pour tout.

Ce fut comme si une bombe avait explosé au fond d'elle même. Elle ne savait plus quoi penser, plus quoi dire, elle n'avait jamais connu un jour aussi heureux que celui ci.
Elle ne voulait pas rajouter qu'elle connaissait l'espagnol par sa mère, elle pensa que la Serdaigle devait en avoir assez d'entendre parler de son père, alors raison de plus pour ne pas commencer avec sa mère...

@Iris Wards , yo también te quiero...

Elle m'avais lâché, j'ai pu voir qu'elle souriait et qu'elle ne pleurait plus... J'était heureuse de l'avoir réconforter. et quand elle m'a dit cette phrase en espagnole, j'était tellement chamboulée par les émotions, que j'ai eu besoin de la traduction... Elle aussi m'aimait, c'était fantastique.

- De rien...

C'est les seuls mots que j'ai trouvé à dire...

Je pensais, à quoi ? Et ben à mes vacances, je n'avais rien prévu... J'avais très envie de l'invitée quelque part, peut-importe l'endroit.... A la plage par exemple... J'avais une vielle tente, on pourrai le prendre et aller à la plage avec et dormir pas loin...

- Tu veux aller une semaine -ou plus- à la plage avec moi comme mini vacances ? J'ai une vielle tente qui peut nous servir d'endroit pour dormir, il faut juste que je la rénove....


J'espère tellement qu'elle accepte... Je suis assez stressée de sa réponse, si elle refuse ou quelque chose d'autre, je ne sais pas ce qui m'a pris. On viens juste de se rencontrer et je lui demande si elle veut passer des vacances avec moi !!! Mais je suis folle en fait...

J'attend sa réponse, elle semble réfléchir ou pas, c'est peut-être mon imagination qui me joue des tours....

En attendant sa réponse, je réfléchit à comment rénover la tente, déjà il faudra recoudre la moustiquaire de la fenêtre qui est décousue, repeindre le sol qui est un peu moche et...

Elle ouvre la bouche et accepte !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Rendez vous à la plage...

L'action que je fait faire à Maëlle a été accepté par elle même...
Voici le lien du RPG des vacances : ici !!!