Elowenn s'était levé vers 7 h du matin, après une bonne nuit de sommeil. Elle s'était habillée soigneusement, puis s'était coiffée, chose rare. Ses longs cheveux noirs étaient ainsi regroupés en une queue-de-cheval, segmentés par différents anneaux d'argent. Elle avait pris la peine, pour accompagner comme il se doit sa coiffure, de mettre une boucle d'or à son oreille droite, comme l'auraient fait les pirates d'antan.

Ses affaires - quelques parchemins, de l'encre et des plumes, mais aussi son carnet de croquis et son livre - étaient soigneusement rangées dans son sac lorsqu'elle partit en direction de la Grande salle ; après un déjeuner rapide, mais copieux, elle n'eut plus qu'à attendre la sonnerie, déambulant dans les couloirs.

○●○

Le cours n'avait pas encore débuté que les surprises commençaient déjà : ce n'était pas Miss Valerion, l'actuelle professeur de DCFM, qui vint accueillir les élèves comme il était d'usage, mais Samuel, le professeur de SACM. Haussant les sourcils, Elowenn lui sourit avec franchise tout en le saluant poliment. C'est vrai, tout le monde aimait Samy.

Elle entra donc, un peu surprise puis réjouie à la vue de l’amphithéâtre qui se déroulait devant elle. Le cours sera donc pratique... Bien. La théorique était certes intéressante, mais, lorsqu'on étudiait devant des manuels, cela apparaissait vite que la matière ne s'y prêtait guère. C'était donc une joie que la salle de DCFM soit en mode "pratique" ; néanmoins, comme elle ne souriait jamais longtemps ces temps-ci, son sourire disparut vite pour être avalé par sa mine impassible habituelle, ni contrariée, ni souriante - sa pocker face, se moquait son père.

Elowenn se dirigea mécaniquement vers le premier rang: les élèves jugeaient kamikaze d'y aller, ce qui rendait le rang quasiment vide. Évidemment, cela réjouissait la Serdaigle, qui, en plus d'avoir une bonne vue sur les profs, n'avait pas à supporter les babillages incessants d'élèves trop distraits.
Sans sortir de parchemins, ne voulant pas s'encombrer, elle caressa néanmoins sa baguette dans la pochette de cuir (spécialement fabriquée pour!) qui pendait à sa taille.

Ce cours promettait d'être spécial, au vue des chuchotements excité qu'elle avait perçu juste avant de rentrer.
Mais pourquoi?

Elowenn salue poliment Samuel, agréablement surprise, et va s’asseoir seule au premier rang.

Joseph arriva parmi les derniers en cours de défense Contre les forces du mal ; aujourd'hui, ils étaient en pratique, apparemment. Joseph ne s'en souciait pas : il ne faisait que suivre le groupe de loin dans les couloirs de Poudlard, jusqu'à arriver dans la salle de cours. Il était donc là, ce jour-ci, un jour comme un autre. Il était distrait, rêveur.

Jusqu'à-ce qu'il entre en salle de cours ; son attitude changeait toujours dès lors qu'il entrait en Défense Contre les Forces du Mal, son sac de cours en main (sac qui contenait toutes ses affaires pour les cours prochain, plume, parchemins, manuels pour certains des cours, léger casse-croute, les restes du petit-déjeuner passé.
Car s'il était rêveur, il n'arrivait pas en touriste ; Joseph était généralement un bon élève, tout de même.

Dès qu'il entra dans la salle, ce fut pour dire bonjour aux deux professeurs devant lui, la nouvelle professeure de DCFM et le nouveau professeur de SaCM de cette année. Puis ce fut pour s'installer au premier rang, à côté d'une fille de son âge - évidemment, puisqu'ils étaient dans le même niveau -, qu'il ne connaissait que de vue. Il la salua gentiment.
Il s'intéressa ensuite à ce sur quoi le cours pouvait bien porter. Ce cours promettait d'être spécial, apparemment. Mais en quoi ?

Joseph salue ses professeurs puis s'installe au premier rang à côté de @Elowenn Isildür, qu'il salue à son tour.

Elle s'était réveillé en retard. Enfin, elle s'était réveillée une première fois à l'heure mais était vite retournée rêver, au vu du match qui approchait -le thème du rêve fut probablement le Quidditch et il du se solder par une vilaine chute à cause du dernier réveil brutal - si bien qu'au final le temps devant elle se fasse trop court pour aller manger et il fut juste pour s'habiller.

Elle descendit précipitamment les marches menant de la tour rouge à la salle de Défense contre les forces du mal, se tordant au passage la cheville sur une marche plus grande que les autres ce qui réveilla un tableau où un vieil homme avec un béret rouge et une bouteille de whisky dans la main gauche se mit à lui crier dessus. S'excusant poliment auprès du monsieur, elle s'éclipsa malgré le fait qu'il continua ses remontrances en s'attaquant à des comparaisons avec sa propre époque.

Arrivée dans le couloir de la salle de cours, la rousse souffla voyant que Samy était devant la porte et se mit à marcher d'un pas plus calme dans sa direction. Arrivée à sa hauteur, elle le salua d'un "B'jour" sans trop se poser de question quant à sa présence en Dfcm, peut-être qu'il venait aider la nouvelle prof, même si elle aurait trouvé plus judicieux de faire venir quelqu'un de plus expérimenté pour faire face à des troisièmes années.

Entrant dans la salle, un sourire apparait sur le visage de la jeune fille. Aujourd'hui ça serait visiblement pas un cours théorique et ça c'est bien parce que y'avait difficilement plus ennuyeux que les cours théoriques dans des matières où on pouvait pratiquer. Scrutant des yeux les gradins à la recherche d'une place où s'assoir, elle se décida pour le troisième rang vers lequel elle monta quatre à quatre vers sa place et s'assit confortablement, tout en observant d'un regard perdu le sol de l’amphithéâtre.

Samy accueille les élèves pendant que sa collègue profite de ces quelques minutes de répit pour filer s'enfiler une cigarette. Il salue les jeunes chaleureusement tour à tour, en tchecke certains, fait un clin d'œil à ses chouchous (@Deryn O'Connors, pour ne citer qu'elle), s'amuse de voir que certains gamins jouent aux fayots, et en profite pour annoter les absents. C'est que, quelques élèves inscrits au cours du jour ne pointent pas le bout de leur nez, ils vont écoper d'une perte de points pour leur maison s'ils ont trop de retard, et il est certain que sa collègue va les avoir dans le viseur dès le départ. Elle a l'air assez austère, Sixtine, à ne pas laisser passer le moindre écart. Samy ne sait pas s'il parviendra à être parfaitement à l'aise en sa présence, mais il ne doute pas un seul instant du fait qu'elle soit une bonne enseignante, et c'est tout ce qui importe.

Le temps que tout le monde s'installe, il enlève le drap qui recouvre l'armoire dans laquelle sommeille l'Epouvantard. Sa collègue apparaît alors et retire ses gants pour les laisser à l'arrière de la classe. Samy s'approche d'elle et lui fait un rapport de la situation.

« Il nous manque un ou deux Serpentard, mais on va pas les attendre, je crois qu'on peut commencer. Il y a un petit groupe un peu bavard au centre, à part ça R.A.S, je le sens bien ce cours ! »

Sa collègue acquiesce. Son regard parcourt la salle et s'arrête sur le petit boursouflet rose qui n'a rien à faire sur la table de @Lily-Rose Holland. Elle regarde la propriétaire présumée de la créature et prend la parole.

« Ce petit Boursouflet risquerait de faire une crise cardiaque si il assiste au cours d'aujourd'hui. Mister Falkner je vous laisse le soin de cette créature durant le cours. »

D'un coup de baguette, elle fait prendre son envol à Clivia qui atterrit tout en douceur dans les mains du jeune homme. Celui-ci s'empresse de faire un signe à la préfète pour lui signifier que sa créature va bien, puis il la dispose dans une boîte qui atténue les bruits. Il ne faudrait pas qu'elle panique en entendant les enfants hurler. Après cela, le jeune homme s'avance vers le centre de la pièce, oscille entre la gauche et la droite ne sachant pas vraiment où donner de la tête, alors il se sert de @Maximilian Volts comme point d'accroche pour son regard et enchaîne.

« Bonjour à tous ! On va commencer la classe, allez, concentrez-vous s'il vous plaît. Aujourd'hui, nous allons étudier une créature un peu effrayante... l'Epouvantard ! Tour à tour, vous allez être confrontés à votre plus grande peur, et il vous faudra apprendre à garder votre calme, à la tourner en ridicule, à maîtriser vos émotions. Je laisse la parole à ma collègue.

Bonjour tout le monde. Je sais que vous avez un peu de retard sur le programme suite au départ de votre ancien professeur. Mais, ne vous en faites pas, je suis là pour vous aider et ensemble, nous allons rattraper ce retard. Bien, commençons. Le professeur Falkner vous a expliqué le thème du cours. Je sais, que certains n'ont pas forcément envie que l'on découvre leur plus grande peur au grand jour. Mais, sachez, que tout le monde a une peur et il n'y a aucune raison d'avoir honte c'est pourquoi, je ne tolèrerai aucune moquerie sur les peurs des uns et des autres durant ce cours. »

Silence dans la salle, le professeur de soin aux créatures magiques choisit cet instant précis pour débuter le premier exercice du cours.

« Dans cette armoire qui se trouve derrière moi se cache la créature. Sixxx, pardon, Miss Valerion vous expliquera dans un instant comment calmer vos angoisses et de quelle façon vous défaire de l'emprise angoissante de l'Epouvantard, en attendant, moi, je vais vous demander de fermer vos yeux et de vous calmer, puis, une fois que vous sentez que vous êtes relaxés, de penser à une chose qui vous déplaît fortement, et je vais vous demander de garder le même rythme de respiration. Inspirez, expirez, maîtrisez le dégout, la peur, la honte qui vous habite, ne la laissez pas vous perturber. Ca peut sembler ridicule, mais c'est primordial. L'Epouvantard saura dès que vous serez sous son emprise quelle est votre plus grande peur et il s'en nourrira pour vous perturber. Il vous faudra rester calmes pour dominer la situation et ne pas céder à la panique. Alors, hop hop hop, on ferme les yeux, et on respire ! »

Samy effectue l'exercice en même temps que les élèves pour que ceux-ci ne se sentent pas ridicules et seuls dans le délire. Sixtine, de son côté, observe la situation et note quels sont les élèves qui font correctement l'exercice et quels sont ceux qui n'en ont rien à faire. Une fois que tout le monde commence à bien s'en sortir, elle enchaîne, pendant que le jeune homme vadrouille entre les rangs pour aider ceux qui ont du mal. [n'hésitez pas à dire dans vos posts que Samy est venu vers vous et vous a aidé.e]

« Qui peut me rappeler les 5 étapes pour lancer un sort ? »

Vous avez jusqu'au 17 novembre pour rédiger votre post.
Vous avez la possibilité d'en rédiger plusieurs durant ce laps de temps, pour discuter avec vos camarades par exemple.

Maiy se redressa, le dos bien droit : le cours allait commencer ! L’appréhension la quitta pour faire place à nouveau à l’exciation. Le cours le plus cool - avec le Patronus peut être - de sa scolarité commençait !

M. Falkner retira le drap qui révéla une armoire, et Miss Valerion arriva au même moment. Maiy la détailla. Elle avait un air sévère : il ne valait pas mieux l’avoir contre elle. Elle se nota de ne pas trop bavarder dans ses cours. Les deux professeurs échangèrent quelques mots, et Maiy les observa, faisant tournoyer sa baguette dans sa main.

Maiy remarqua d’un œil surpris la créature de sa camarade Poufsouffle. Ramener son animal en cours, n’importe quoi.

Maîtriser ses émotions. Ça n’allait pas être facile, mais Maiy allait devoir prendre sur elle. Elle fut surprise par la fin de la tirade de sa professeure : évidement, les élèves devaient se montrer respectueux, mais elle craignait plutôt de perdre ses moyens que d’être moquée pendant le cours.

Un truc qui me déplaît ? Facile. Lexa. Une grimace de dégoût lui fit froncer le nez, mais elle essaya au mieux de réussir l’exercice de M. Falkner. Ses pensées dérivèrent vers sa première année, quand ses parents s’étaient fait attaquer par des Moldus - elle en frissonna - puis vers un pensée bien précise, qui la terrifiait. Le sentiment d’abandon, venant de ses proches. Elle se mit à trembler, et profita de la question de Miss Valerion pour penser à autre chose.

- Il y a la concentration, la visualisation, les émotions, la gestuelle et l’incantation Miss !

Vraiment, c’était trop dur l’exercice de M. Falkner. Elle se tourna vers Yesenia, le moral à plat.

Ewen n'attendit pas longtemps avant que sa première camarade ne fasse son apparition. Deryn était à l'heure comme à son habitude, tandis que ses joues se mettaient à rougir sans que le brun ne comprenne la raison. Elle n'avait fait que saluer le professeur de soins aux créatures magiques après tout. Une énième "chose" qu'il ajouterait à la longue liste quant à l'incompréhension qu'il avait envers les filles. Cette dernière s'approcha de l'estrade pour s'assoir à côté de lui, comme le ferait les suivants. Posant en première ses hypothèses quant à ce que le cours allait leur faire subir, Ewen se contenta d'hausser des épaules avant de répondre sans conviction.

- Moui, surement. Autrement je ne verrais pas l'utilité de la présence du prof' de S.A.C.M. A part si la nouvelle prof' a besoin d'aide. Auquel cas ça n'annonce pas du beau.

Il fit une moue inquiète. Miss Valerion incarnait un personnage qui, au premier abord, n'enchantait rien de réjouissant. Un visage beaucoup trop sérieux, dur et froid, pour une matière beaucoup trop dangereuse au gout du jeune sorcier. Il n'était pas du genre à lier fortement le comportement corporelle à la mentalité de la personne. Mais il était extrêmement difficile pour le jeune garçon de faire autrement avec sa nouvelle professeure. Comme une impression d'y apercevoir un cliché dont il n'oserait jamais y mettre un quelconque mot.

Des idées saugrenues plus tard : c'était Lilly qui faisait son entrée, suivit de près par Edmund. Faisant part elle aussi de son intérêt pour le programme : ce fut le deuxième garçon qui lui répondit. Et la réponse ne plaisait à aucun d'entre eux. C'était visible sur chacun de leur visage tandis que le cours commençait. De son côté, Ewen eu un rire nerveux qu'il camoufla aussitôt lors qu'Edmund espérait de toute son âme que le cours s'arrêterait à de la théorie pure. Au moins, le cours sur les Epouvantards commençait simplement par une question élémentaire et simple. Mais les prérogatives de Mr. Falkner avaient de quoi inquiéter tous les troisièmes années.

En voyant le boursoufflet de Lily, Deryn se félicita d'avoir enfermé Tim dans la serre en quittant a salle commune. Quand la réponse d'Edmund lui arriva aux oreilles, ses yeux s'ouvrirent en grand. Encore les épouvantards ! Mais... Deryn se tourna automatiquement vers Edmund, oubliant un instant la boule de poils à côté d'elle. Elle se demandait toujours depuis leur fameuse séance ridikkulusante de l'an dernier si l'épouvantard du garçon serait cette étrange forme sombre armée d'une baguette ou le professeur Dole lui même. L'adolescente se souvenait encore de la pâleur de son camarade et de ses tremblements. Pour ne pas laisser le doute planer sur son visage, elle se mordilla la lèvre et reporta son attention sur le cours qui commençait par un décollage de boursoufflet. Deryn retrouva presque son sourire en imaginant la sensation étrange qu'avait du ressentir la bestiole en planant par dessus les élèves. "Je vole ! Je vole" devait-il hurler en langage boursouffle.

L'irlandaise se prêta volontiers au travail de respiration proposé par Samuel mais au fond d'elle, elle appréhendait déjà l'arrivée de la fameuse créature sombre. D'ailleurs, depuis cet été, elle se posait de plus en plus de question sur cette vision étrange et sur ses rêves d'enfance plein de Kelpies. En tout cas, elle se souvenait parfaitement de la façon dont elle avait vaincu sa peur l'an dernier... il fallait rester concentrer sur ce qu'était ce truc, un non être. Un truc qui n'existait même pas. Un simple mauvais rêve qui se permettait de s'infiltrer dans la vraie vie. Elle rouvrit les yeux à la question basique de Samy mais n'eut pas le temps de lever la main. D'autres élèves semblaient pressés de répondre.

Deryn lance un regard inquiet à @Emund Long puis fait avec soin l'exercice proposé par Samuel Falkner en se concentrant sur la méthode utilisée l'an passé pour vaincre la créature.

Un garçon que je ne connais que vaguement s'installe à côté d'Ewen, il me semble qu'il s'appelle Edmund et qu'il fait parti de l'équipe de Quidditch depuis le début de l'année... C'est lui qui réponds rapidement à ma question sur le sujet du jour pendant que la salle finit de se remplir. A sa question à lui, je lance un coup d'œil à la salle et laisse Ewen lui répondre. J'ai quand même de gros doutes sur la nature théorique du cours à venir... Je n'en suis que plus inquiète au vu du sujet. Les Epouvantards... Nos plus grandes peurs... Autant je me moque qu'on le sache, autant j'ai pas envie de me retrouver face à elle.

Miss Valerion entre dans la salle, et nous observe, s'arrêtant sur mon animal avant de le faire s'envoler en direction de Samy. La pauvre boule de poils violette pousse des petits cris de panique pendant son vol pourtant doux. Je suppose qu'elle a toujours du mal avec les hauteurs... Est-ce que l'Epouvantard lui montrerait un précipice ? J'en sais trop rien, mais je suis rassurée de la savoir confiée à Samy pour le reste du cours. Au moins ça évitera qu'elle fasse des bêtises ou soit mise en danger. J'adresse un sourire de remerciement au professeur de Soins aux Créatures Magiques avant de très vite déchanter devant la confirmation du sujet du cours ainsi que sa nature pratique.

A mesure des annonces d'exercice à réaliser, je me sentais blêmir. Comment ça on devait penser à des trucs qui nous déplaisent ? Je décide tout de même de m'appliquer à faire l'exercice. Si déjà je peux pas le faire sans l'Epouvantard qu'est-ce que ce sera face à lui... Tendue au possible, je ferme les yeux et essaye de contrôler ma respiration. Après être difficilement parvenue à me détendre je me lance timidement dans la suite de l'exercice. Quelque chose de déplaisant... Juste déplaisant...


Avec toute la faible force mentale restant à ma disposition, je finis par rouvrir les yeux, le regard paniqué et cherchant à tout prix un truc auquel se raccrocher pour s'éloigner des souvenirs qui me hantaient. Finalement, Samy qui passait dans les rangs pour donner un coup de main au besoin, s'arrête près de moi me prend la main et m'aide à recouvrer mon calme à l'aide d'un exercice de respiration... Je n'ai absolument pas suivi ce que demandait la professeure, ni ce qu'avait répondu une autre élève... Je continue à me concentrer sur ma respiration et uniquement ma respiration même après le départ du jeune professeur.

Lily-Rose observe sa boursouflette voler jusqu'à @Samuel Falkner et lui adresse un sourire de remerciement. Se tend à l'annonce du programme du cours, se lance tout de même dans l'exercice, perd le contrôle de ses souvenirs et fait une crise de panique. Elle retrouve son calme après l'intervention de M. Falkner, et se focalise sur sa respiration.

Désolée pour la longueur
Action de Samy vu avec lui
@Edwin Wellhister pour la mention

La trousse placée près du bord de la table, un cahier de note entre les stylos et moi, je croisai mes doigts et appuyai mon menton dessus, attendant le début du cours. À peine quelques secondes plus tard, une voix me fit relever la tête vers la gauche et je saluai Alison avec un coup de tête.

– Coucou… J’sais pas, normalement j’ai pas défense dans mon horaire, mais apparemment, j’devais venir à ce cours aussi.

Je haussai les épaules, espérant que cette réponse suffise à ma voisine. La présence seule de Samy sur l’estrade n’était pas non plus déplaisante : c’était, sans aucun doute, le professeur le plus sympathique et drôle qu’il y avait à Poudlard. Jeune, aussi. Il venait de sortir du château, qu’il y revenait à peine ! Histoire tout à fait semblable à celle de Miss Montmort… Je penchai vers la Jaune, chuchotant pour être sûre que mes mots n’arrivent pas jusqu’au professeur.

– Tu trouves pas qu’il est super proche de l’ancienne prof d’histoire, Samy ? Geeeenre… Z’étaient ensemble au bal d’Halloween. Et puis, z’auraient été en couple quand ils étaient élèves. ‘Fin…

Un mouvement attira mon regard derrière moi et je quittai l’attention de mon histoire pour saluer Élina d’un mouvement de main timide. Je faillis lui proposer de s’asseoir avec nous, mais je ne savais pas si Alison serait d’accord ; en plus, la Bleue venait de trouver une place. Je me tournai de nouveau et, en quelques minutes, la salle se remplit. La nouvelle enseignante arriva, tandis qu’on découvrait une armoire derrière elleux. *Qu’est-ce que…*

Miss Aucune-idée-keske-son-nom pointa sa baguette sur un boursouflet – un boursouflet en cours ? Mais on était en DCFM ou SaCM ? – qui rejoint une boîte. Le cours commençait merveilleusement bien, j’avais hâte de faire connaissance avec cette prof. Pauvre Clivia. Surtout en connaissant le passif de l’animal avec les vols planés.

*Épouvantard* Épouvantard, épouvantard, épouvantard. Ce nom de créature tournait dans ma tête, se répétant en boucle. Plus grande peur. Ridicule. Bien sûr que ce cours allait tourner au ridicule. Que toute la promotion découvre les coins les plus sombres de nos pensées ? Et qu’après, notre frayeurs tournent au sein de tout le château ? Non. Non non non. Si j’avais su ce qu’il y avait à ce cours, je ne serais certainement pas venue. Ou je serais tombée malade. Certificat médical, infirmerie, désolée m’sieur, absence justifiée, bisous. Je pouvais toujours partir maintenant, sinon Dire que je ne me sentais pas bien. Ou que je m’étais trompée de cours. Non ?

Je jetai un regard terrifié à l’armoire avant de me tourner vers Alison. *C’est la merde* Et puis une relaxation ? Mon cœur battait à toute allure et mes mains devenaient moites ; il essayait de me convaincre que ça allait bien se passer ? Après un air de vient-me-sauver-Alison-je-vais-mourir, je fermai les yeux pour suivre la voix de l’adulte. Res-pi-rer. C’était censé être facile. On prenait de l’air par le nez, on rejetait tout par la bouche, pfouuuu, tout allait bien. Puis quelque chose de déplaisant. On devait déjà prévoir notre plus grande peur ? Pas question. L’horreur.

L’image de sang s’imposa rapidement dans mon esprit, d’une petite entaille jusque longue blessure, corps couverts de rouge… *Stop* J’ouvris les yeux, totalement crispée, des doigts tremblotants s’agrippant au tissu de ma chemise. Stop, fini, il ne fallait plus compter sur moi. C’était hors de question. Comment on faisait pour rentrer aux dortoirs ?

Eryne blabla avec @Alison Morrow sur les histoires de cœur de @Samuel Falkner, salue @Élina Clarke. Elle angoisse quand elle comprend de quoi parle le cours, essaye de faire l'exercice mais arrête dès qu'elle sent des souvenirs revenir.