La peur envahissait son corps, son cœur, son esprit. Elle ne la quittait pas, jamais. Et elle, elle ne pouvait rien faire contre. Juste subir tout ça, l'appréhension palpable au fin-fond de son être. Tout ça à cause de l'attaque qu'il y avait eu le soir d'Halloween. Elle en avait eu vent, elle avait entendu des personnes en parler. Elle était bien contente de ne pas y être allée, à ce bal, d'avoir refusé lorsque qu'Edmund le lui avait proposé. Mais ça ne l'empêchait pas d'avoir peur. Et si les "attaquants" revenaient ?
Elle n'osait même pas y penser. Peu de gens savaient qu'elle était une née-moldue, peut-être deux ou trois pas plus, mais c'était suffisant pour que d'autres soient au courant. Et peut-être que ces Autres étaient contre les nés-moldus...

Elle ne savait pas si Elowen ou Rose étaient allées au bal, elle espérait que non. Mais une part d'elle pensait au pire, qu'elles avaient vu ce qu'il s'était passé là-bas, qu'elles l'avaient vécu toutes les deux, alors qu'elle non. Et quelque part elle s'en voulait. C'était injuste, un peu, en tous cas c'était ce qu'elle pensait. Certains avaient directement été confrontés à... ce qu'il s'était passé le soir du bal, alors qu'elle s'était contenté d'angoisser loin de l'attaque.
Quelque part elle se disait qu'elle aurait peut-être du accepter d'aller au bal avec lui, ce qui aurait été idiot, elle ne supportait pas la foule, alors les bals...

Elle était bien, là, assise contre une vitrine. C'était calme, ça lui faisait du bien. Elle en avait besoin un peu, pour se changer les idées. Arrêter de penser qu'elle aurait du y aller, qu'elle n'aurait pas du refuser, même si elle n'aurait pas aimé, et qu'elle l'aurait rapidement regretté.

@Edmund Dale

« Alors, à ce qu'il paraît, le bal n'avait pas été des plus reposants, hein... ? »

Tant mieux : cela m'empêcherait peut-être d'avoir à subir les foudres de la personne à qui j'ai posé un lapin... À supposer qu'elle y soit tout de même allée.

Je me passe nerveusement la main dans les cheveux en repensant au devoir de vol sur lequel j'étais un tout petit peu trop motivé ce soir-là... Pour une fois que ce n'était pas la faute de l'Histoire de la Magie si je m'endormais sur un boulot.

Résultat : je n'ai pas osé, ne serait-ce que mettre un pied hors de mon dortoir hier, de peur de croiser celle qui était censée être ma partenaire. Heureusement que les garçons avaient été motivés à partager leurs anecdotes concernant cette soirée ratée.

Je suis monté jusqu'aux serres de botanique le plus discrètement possible afin d'"emprunter" une plante que je trouvais jolie et qui ne semblait pas trop bouger : il fallait tout de même que je m'excuse auprès de ma pauvre cavalière ! Tige noire, pétales blancs. Je serai incapable de ressortir son nom mais tout ce qui importe est qu'elle soit jolie... Même si j'ai la ferme impression que ça commence par un L*.

Mes pas finissent par m'amener à ma destination finale : l'infirmerie. Là où les trois quarts de l'école est rassemblé. Là où... Ouais, je vais faire demi-tour, en fait. Trop de personnes, ça va être infernal de s'y frayer un chemin et pire encore : retrouver ma partenaire. Tant pis : j'ai toujours ma fleur en pot dans les bras. Elle n'a qu'à m'aborder, si elle veut, mais je ne foncerai pas tête baissée dans cette marée d'élèves.

Je continue donc mon chemin, sans réel but désormais, dans les couloirs du troisième étage qui se vident au fil de mes pas jusqu'à croiser une salle totalement vide : la salle des trophées.

« Woaw. Le silence de mort qu'il y fait, comparé au brouhaha de l'infirmerie... »

Je pose un pas dans la salle et ma basket fait un couinement qui me donne l'impression d'être un troupeau de mammouths troublant le calme de ce lieu.

« Rest in peace ma carrière de ninja. »

Je continue d'arpenter lentement les lieux avant de me figer au bout de trois pas : je ne suis pas seul.

« Attends... C'est une malédiction ou une bénédiction ? »

Je viens d'identifier la personne qui me fait face : la jeune Eileen qui a soigneusement décliné mon invitation pour le bal. J'ai un magnifique cadeau dans les mains qui ne lui était pas du tout destiné mais qui est tout de même présent... Et puis, franchement, elle n'a pas perdu une goutte de son superbe :

Ses cheveux flamboyants parfaitement lissés descendent délicatement jusque ses bras à l'allure toujours aussi frêles et la teinte pâle de sa peau délicate ne fait que renforcer cet aspect fragile affreusement mignon. Je l'assimile beaucoup à Lumah sur ses airs légers.

Je finis par lui tendre un demi-sourire que je veux timide en penchant "nerveusement" ma tête sur le côté :

— Salut.

Elle n'était pas seule, c'était la seule certitude qu'elle possédait. La seule...
Qui était cette personne qui venait d'effectuer ces trois pas ? Ces trois petits pas qu'elle venait d'entendre, lointains, sans trop l'être. *C'qui ?*
Elle se leva, brusquement, regardant autour d'elle. Elle se sentait presque vulnérable, assise comme cela par terre. Pas presque... Elle se sentait tout purement fragile, trop, à la merci de n'importe qui, et elle n'aimait pas ça. Elle détestait ce sentiment d'impuissance, ce sentiment de ne servir à rien. Rien du tout. Comme celui qui l'animait ce soir-là, alors qu'elle attendait, attendait, allongée dans son lit que les Autres reviennent, juste histoire d'être rassurée alors qu'elle n'était même pas allé voir, elle. Lydia y était allé, elle. Éléonore aussi. Eileen non. Elle était restée, les bras croisés dans sa salle commune. Elle se haïssait pour ça.
Pourquoi fallait-elle toujours qu'elle ne fasse rien ? qu'elle reste là, derrière les autres à attendre que ça se passe, que ça se tasse, casse...

Elle sursauta dans un hoquet de surprise. La personne était près d'elle, en face même. Et la voix qui prononça ce mot, ce « salut », elle la connaissait, sans parvenir à mettre un nom ou un visage dessus. Alors elle se retourna le plus calmement que son corps le lui permettait, et dévisagea la garçon en face d'elle, la bouche à peine ouverte.
*Pour... Pourquoi lui ? Maintenant ? Ici ?*
Elle se retenait de soupirer, de se rasseoir et de l'ignorer. À la limite, elle préférait tout de même que ce soit lui, qui soit avec elle, maintenant, mais le refus catégorique qu'elle lui avait lâché était encore présent. Elle s'en voulait, un peu. Et si il n'était pas allé au bal à cause d'elle, juste parce que personne n'y été allé avec lui ?

- Salut...

Elle sourit, timidement, se tordant les doigts derrière son dos. Son regard se posa sur la plante qu'Edmund tenait dans ses mains. Eileen était persuadée de la connaitre, mais ne parvenait pas à mettre un nom dessus. Cela la frustrait, un peu...

- C'est quoi comme plante ça déjà ?

Elle sursaute.

« Oups. »

Lui faire peur n'était vraiment pas dans mon but. J'étais pourtant persuadé que le couinement de mes baskets s'apparentait à un troupeau de buffles... Visiblement non. Peut-être que je ne devrais pas faire une croix sur ma carrière de ninja, au final ?

Elle se retourne... Lentement. Elle me dévisage... Lentement.

« Elle m'a reconnu, au moins ? »

Je me mets à avoir des doutes. Peut-être que je parle en ce moment-même à sa jumelle cachée et non Eileen ? Ce serait la seule explication à son comportement des plus... Étranges. Je ne l'espère : j'aurais l'air bien idiot.

« Oh ! »

Un mot !

« Mieux ! »

Un sourire !

Je ne peux m'empêcher d'élargir mon sourire en me mordant maladroitement la lèvre inférieure. Je n'ai pas reçu de vent, malgré son hésitation et j'ai reçu un sourire en prime ! C'est magnifiquement bien parti !

Son regard écume se pose sur la fleur blanche.

Mon sourire perd brièvement de sa superbe. Une demie-seconde. Juste le temps que je me dise que je suis dans la bouse de dragon : elle a posé la question qui fâchait.

« Comment s'appelle cette foutue plante ?! »

Je baisse lentement ma tête vers la fameuse fleur, accompagnant ce geste d'un hochement négatif, d'un demi-sourire amusé, d'un soufflement du nez et d'une clôture délicate de mes paupières. Ça devrait aller. J'ai été assez réactif, elle ne devrait pas apercevoir mon doute... Normalement.

Je me dépêche d'enchaîner pour ne pas lui laisser le temps d'y méditer : réouverture des yeux, levée de mes yeux vers les siens sans lever la tête... Diantre, ils sont vraiment beaux. Ce vert si spécial les font sortir de l'habituel. Ça ne transperce pas comme les couleurs sombres, ça ne trouble pas comme les couleurs claires. C'est juste... Beau.

— À toi de le découvrir...

Il ne faut pas que je ne perde pas le Nord pour autant !

Je lui tends alors presque le pot d'un geste à la limite de l'imperceptible.

A elle de le découvrir ? Très bien. Si elle écoutait en Botanique elle aurait pu, peut-être, le trouver facilement. Seulement elle n'écoutait rien dans cette matière. Non pas parce qu'elle ne l'aimait pas, au contraire ! Une matière sans utilisation formelle de sa baguette ? Elle ne disait certainement pas non. Mais il y avait tellement de plantes dans les serres qu'elle ne pouvait s'empêcher de toutes les regarder, sans écouter ne serait-ce qu'un mot de ce que disait Miss Bergsturm.

- Okay... Et je suis censée le découvrir comment ?

Eileen se retenait de rire. A vrai dire elle ne se retenait plus vraiment, vu le sourire qui étirait son visage. Elle n'avait même pas remarqué l'hésitation d'Edmund, pourtant elle ne l'avait pas quitté des yeux jusqu'à ce qu'il lui tende la plante. La plante...
*Et mais pourquoi il est arrivé avec une plante d'abord ?* Elle fronça les sourcils. Qu'est-ce qui avait bien pu passer par la tête du Serpentard pour qu'il débarque avec une plante ? Une plante ! Surtout qu'il n'avait pas l'air de savoir qu'il y aurait quelqu'un ici.

- Attends mais

Elle posa le pot par terre.

- Pourquoi t'avais une plante déjà ?

Là elle se retenait vraiment de rire. Elle s'imaginait Edmund courir dans les couloirs, la plante dans les mains, tentant de ne pas se faire voir. Dans les couloirs et dans le parc, parce que pour revenir des serres il fallait le traverser, le parc.

Navrée pour le temps de réponse...

Stupide. Certes, belle. Mais stupide.

Heureusement qu'elle a décliné mon invitation au bal, au final : j'aurais juste eu l'air stupide avec elle. Elle représente bien piètrement sa maison.

Boarf, je ne peux pas vraiment lui en vouloir : elle n'est pas moi, elle n'est donc naturellement pas parfaite. Et puis, franchement, ses yeux... Non mais ses yeux ! Ils sont beaucoup trop beaux. Il faut bien que ça se compense par un bout de mental perdu. Malheureusement, le prix à payer pour de tels yeux est visiblement très cher.

Autant en jouer.

— En trouvant la source. En creusant les cieux. En volant les profondeurs. Et c'est lorsque tu te croiras cernée par les ténèbres que ressortira la lumière.

Je marque un temps. Le temps qu'elle ne se casse la tête à chercher une éventuelle signification à mes dires.

— ... Ou en ouvrant ton manuel de Botanique.

Si j'ai ressorti mon meilleur air de vieux sage énigmatique lors de la première partie de ma tirade, j'ai peut-être un peu trop abusé sur mes airs de gamin pour cette deuxième partie. Mais bon. Question bête, réponse bête.

Cependant, je ne peux m'empêcher d'écarquiller les yeux de stupeur à l'entente de sa deuxième question : elle a frappé beaucoup trop juste, j'en suis décontenancé. Trouver une excuse. Vite.

Mais tu n'es pas censée poser ce genre de question, Eileen ! Tu dois juste dire merci, pardi !

« On dit merci en anglais. » est d'ailleurs dans le top deux des réponses que j'envisage, juste avant « Afrique du Sud. ». Tout compte fait, cette dernière réponse est peut-être même meilleure.

— C'est une longue histoire.

Je n'ai jamais autant chéri cette phrase.

Vite, quelque chose d'autre, avant qu'elle n'enchaîne sur un « J'ai tout mon temps. » !

— Alors ? Ce bal ?

Je serai bien curieux de savoir qui a été l'élu de son cœur, tiens.

-Ok...

Elle n'arrivait pas à comprendre où il voulait en venir. Et puis cela aurait servit à quoi ? Elle était sûre que même si elle avait comprit, elle n'aurait pas trouvé le nom de la plante pour autant. Ce n'était pas sa faute si elle était nulle pour reconnaitre les plantes ! C'était bête, d'autant plus que la Botanique était l'une de ses matières préférées. Mais quand même, elle n'était pas douée pour ça, ce n'était pas la fin du monde, si ?

- ... Ou en ouvrant ton manuel de Botanique.

Elle leva les yeux au ciel, se retenant toujours autant d'éclater de rire. Il avait tellement l'air ridicule, Edmund, à faire cette tête !

Le bas de son dos craqua lorsqu'elle se releva, mais elle n'y prêta aucune attention. Elle était à l'instant juste sceptique de la réponse du Serpentard. *C'est une longue histoire, mais bien suuuuur*
Elle allait parler, lui dire qu'elle n'était pas du tout pressée et qu'il pouvait donc raconter sa "longue histoire" sans problèmes, mais il changea illico de sujet. Pour parler du bal. Du bal. *Hilarant*.

Ce bal, oui. Ce bal qu'elle avait passé dans sa salle commune, en plein milieu d'une dispute, à flipper de tout son être parce qu'Éléonore était entrée en trombe dans la salle commune à deux doigts de faire une crise d'angoisse. Non vraiment, elle avait passé le meilleur bal de sa vie.

- Gé-ni-al

Elle croisa ses mains dans son dos en faisant une légère grimace.

- C'était ironique hein J'y suis pas allée mais c'était pas mieux en haut y a eu une dispute... Et toi ?

— Oh.

Déçu.

Alors non seulement elle ne peut pas m'en dire plus sur ce bal chaotique mais en plus elle a décliné mon invitation pour personne ? Je suis déçu, franchement, là. Son intelligence est bien plus sous-développée que ce que j'imaginais. Et je ne pourrai même pas tirer quelques ragots d'elle.

— Donc tu n'avais personne d'autre que moi.

Je vais jouer le mec vexé et je vais m'en aller donner ma fleur à quelqu'un qui la veut. Pas comme elle.

— Donc tu as juste décliné mon invitation parce que tu ne m'aimais pas.

Je baisse la tête d'un air abattu.

— Moi qui croyais qu'on était amis...

Avant de la relever avec une tête bien trop triste pour qu'elle soit réelle.

— En fait... Tout ça... C'était du vent pour toi.

Je m'éloigne donc d'un grand pas d'elle en serrant le malheureux pot de plante qu'elle a honteusement rejeté dans mes bras.

— Tu jouais avec mon cœur ! Et depuis le début !

Yeux fermés. Main au front. Tête en arrière. Là. La parfaite drama queen.

— Pourrais-je m'en remettre un jour ? Je l'ignore.

Un deuxième pas en arrière. J'ouvre les yeux pour bien l'avoir en visuel et bien pouvoir la faire culpabiliser.

— Je m'en vais donc porter mon cœur à quelqu'un qui voudra de lui. Pas comme toi.

S'enfuir en masquant tout ça avec la plus grande des ironies, check. Avec un peu de chance, je pourrai peut-être lui décocher un rire et finalement lui donner la fleur !

Elle pouffa de rire si soudainement qu'elle se surprit elle-même. Edmund était parti dans un tel cirque qu'elle n'arrivait même pas à le prendre au sérieux. Et puis de toutes façons, elle n'était même pas sûre qu'il le soit vraiment, ça ne lui ressemblait tellement pas d'être sérieux.Et puis, il n'y avait qu'à regarder les émotions exagérées visibles sur son visage pour se douter qu'il rigolait, qu'il faisait semblant.

- Oh la la, qu'elle trahison, j'avoue...

Eileen se mordait la lèvre pour ne pas partir de nouveau en fou-rire.

- Moi aussi, je pensais qu'on était amis !

Elle fit mine d'être désespérée, sachant pertinemment qu'elle n'était pas crédible puisqu'elle était à deux doigts de rire à en avoir mal au ventre.

A la dernière réplique du garçon, elle éclata réellement en fou-rire, ne tenant plus. Edmund s'était reculé, ce qui ne l'aidait pas vraiment à se calmer puisqu'elle voyait sa mine faussement déçue en premier.
Elle regarda le plafond, inspirant profondément, puis ferma les yeux deux secondes avant des les rouvrir en regardant Edmund.

- Bon sinon, tu veux pas qu'on ailles ailleurs, il fait sombre ici, non ?

Alors oui, elle était venue jusqu'ici pour se changer les idées, être loin des chuchotements qui envahissaient les couloirs, mais finalement, ça allait mieux maintenant, et y retourner ce n'était plus très grave, surtout si elle était avec Edmund en fait.

Eileen attendait la réponse du Serpentard, les mains sur les hanches. De toutes façons, quoi qu'il réponde, elle partirait sûrement. Enfin, elle verrait, mais sûrement quand même.

Fin du rp pour moi, merci Mumund ! < 3
Tu t'es forcé à me répondre, je te devais bien ça

Elle. Me. Fatigue.

Mon cœur est brisé. Mon âme est en peine. Je me fais emporter par la détresse en personne. Tout cela à cause d'elle et de son non-amour envers moi. Je ressens donc naturellement le besoin de m'éloigner d'elle et de son non-amour envers moi. Et pourtant, que me propose-t-elle ? Que je me promène avec elle ? Après avoir volé mon cœur et l'avoir piétiné ainsi ? Sans même même mettre un petit pansement dessus en disant qu'en fait si, elle m'aimait ? Mais... ?!

— J-... Je... ?

Je la regarde d'un air désespéré :

— Mon grandiose discours sur mon désespoir du fait que notre amitié ne soit plus ne t'a donc pas impactée ?!

Je finis par soupirer longuement en levant les yeux au ciel. Il ne faut pas lui demander trop de réflexions, je le sais. C'est après tout une Serdaigle. Mais bon...

— ... À moins que cela ne soit une invitation à recoller ce lien brisé entre nous ?

Si je ne lui donne pas quelques pistes de réflexion, elle ne pourra jamais s'en sortir.

Je ne lui laisse pas le temps de me répondre et sort de mon personnage de drama queen surjoué pour lui desservir un sourire :

— Je l'accepte donc volontiers !

Ça me permettra au moins d'offrir cette plante à Lumah.