Alors que je revenais d'un cours, je passai dans un couloir plus bondé que d'habitude. Cela m'agaçait un peu, je n'aimais pas trop la foule et en plus cela me ralentissait pour me rendre à la bibliothèque emprunter un livre.
Je ralentis très légèrement pour entendre de quoi il s'agissait enfin essayer,. Un truc de saint-valentin avec un classement bidule chouette, c'est que j'avais l'impression de comprendre. Bref rien d'intéressant.

Au moment où je me détournai, j'entendis une voix derrière moi. Une serpentard, la "nouvelle" attrapeuse de cette maison enfin le retour de cette joueuse. Ce qu'elle me dit me déplu et je lui répondis :

- Bonjour déjà ! Qu'est ce que tu connais de moi ou de mes intérêts ? Je te laisse ma place avec grand plaisir dans cette stupide cohue, j'ai mieux à faire de mon temps....

Le petit-déjeuner à deux ? Ils venaient de le finir. La salle commune ? En ligne de mire. La journée de cours ? Dans un quart d'heure. Journée de cours complète, même un 14 février. Et Leo n'était pas en cinquième année, et leur temps en commun leur était compté, et il avançait, à pas larges et amortis dans le couloir, puisant dans le mouvement son énergie, le bras posé sur une épaule complice.

Un mal de crâne naissant tanguait dans sa tête, perçait son regard, faisait vibrer dans ses tempes les bruissements venus du bout du corridor des Gryffondor. Le cinquième année continuait pourtant d'avancer. Droit comme une promesse.

Dans sa tête perçaient, morceau après morceau, les échos des propos en méli-mélo : « Toi, tu y vois... » « qui, toi ?... » « ... notre propre classement ... » « ... savoir que tu me trouves beau... » « ... mes potentiels cru... »...

*Pas que l'apparence pour développer des sentiments* - se disait-il pour ne pas avoir à participer au brouhaha des surprises tel qu'il se répandait, happant, percutant. *C'est vrai, quoi, si la beauté extérieure de quelqu'un disait sa personnalité, ça se saurait.*

Une part de lui pourtant savait que passer sans regarder n'était pas que préserver quelques précieuses minutes à deux d'un 14 février autrement studieux - c'était aussi, difficile de le nier, s'évader loin des difficultés, loin de la vérité.

Son regard tourna vers la capitaine, s'arrêta : « On y va ou pas ? »

Même si la mère de Bad n'était pas vitrière, la présence du garçon entre Orphéa et Lilly semblait passer inaperçue. Elles l'ignoraient complètement préférant s'attaquer l'une l'autre. Sa petite amie lui en voulait même de vouloir éviter le conflit. Tu es sérieuse, Lilly ? Vraiment ? Le Serdaigle n'aimait absolument pas la tournure que prenait la situation. Qu'elles ne s'apprécient pas, d'accord, mais qu'elles s'agressent verbalement, ce n'était pas acceptable.

Tenter l'ignorance pour apaiser le conflit avait été un véritable échec. Bad en était conscient. Il devait se résoudre à mettre les pieds dans le plat avant que cette confrontation ne s'envenime davantage. N'écoutant pas les invectives que se lançaient les deux adolescentes, l'ancien préfet leur saisit chacune un poignet après avoir rapidement rattrapé Orphéa qui partait. Le garçon les força à se faire face tandis que Megan se prenait Samuel Falkner en plein visage. Bad devait régler le conflit maintenant.

« On s'en fiche de cette liste, purée ! C'est un classement complètement débile basé seulement sur le physique. Ça me gonfle de voir celle que j'aime et mon amie se disputer pour des choses aussi stupides. Bad, le visage toujours rougi mais cette fois-ci de colère, regarda Lilly puis Orphéa. Je vous croyais plus intelligentes toutes les deux. Se prendre la tête pour des bêtises, franchement ... »

@Orphéa Cooper @Lilly Zarbi @Megan Arrington

Alors que je m'apprêtais à voir la Bleue déguerpir, rouge celle-ci plante son regard dans le mien, et je me perds immédiatement dans ses iris. *Que se passe-t-il*...

Nous restons là, à nous fixer dans le blanc des yeux, au milieu de tous ces Autres en mouvement. Comme à chaque fois que je suis avec elle, j'ai l'impression que le temps s' est arrêté pour nous. Le monde continue de tourner autour de nous, tandis que nous sommes dans un univers parallèle, juste toutes les deux.

*T'es aussi sur le mien*. Je ne comprend plus rien. De là où nous sommes, peut-elle voir le classement ? Est-elle simplement en train d'inventer quelque chose pour ne pas me vexer ? Je ne vérifie pas ses dires, car cela signifierai rompre notre échange de regards.

Ma main glisse lentement, et, tout en douceur, elle vient saisir sa main. *Qu'est-ce que*... Je ne réfléchis plus. Je sers doucement ses petits doigts fins. *Il y a nous, et puis le monde autour*.

Alors même que je me plaignais auprès de Clivia de la vilaine farce que m'a fait l'affiche, une voix sarcastique s'adressa à moi. Théo, évidemment. Comment est-ce qu'il pouvait en être autrement ? Le jour où je serai chanceuse dans cette école me semble n'être qu'un rêve désillusionné... Je n'ose d'abord pas me tourner vers lui, le rouge me montant aux joues.

Finalement après quelques secondes qui me semble durer des heures je le fixe droit dans les yeux et tente une excuse, moi-même incapable d'en déterminer la sincérité.

"Désolée, je t'avais pas remarqué..." Me rapprochant de plus en plus d'une tomate j'essayais de m'expliquer. "Et... Euh... Désolée pour ce que j'ai dit... J'aurai pas dû penser à voix haute..."

Me rendant compte que c'était probablement pas extrêmement sympa de lui dire que je pensais vraiment qu'il était pas spécialement beau, je pris mon courage à deux mains pour lui avouer ce que je pensais vraiment de ce classement de malheur.

" Normalement y aurait pas dû avoir de gens dans mon classement... Pour moi les plus beaux habitants de Poudlard c'est les animaux..."

Ma ressemblance avec une tomate était désormais parfaite.

@Théo Williams

Tu sentis la main de la brune attraper la tienne, ce qui emballa ton cœur un peu plus. Tu décrochas enfin tes yeux de ses pupilles pour contempler l'union de vos deux mains ; tu enroulas tes doigts, doucement, comme si la main d'Erza était plus fragile encore qu'un œuf, autour des siens.

Tu sentais ton sang battre dans tes veines, tu sentais que tes joues auraient pu prendre feu à n'importe quel moment, mais curieusement, tu te sentais bien. La compagnie de la Verte t'apaisait, effaçait un instant tout ce qui t'entourait. Les commissures de tes lèvres se relevèrent pour esquisser un sourire que je ne te connaissais pas : ému et serein, il exprimait tout ce que tu avais sur le cœur.

– Je... J'aime bien être avec toi, dis-tu timidement.

Le couloir reprit forme autour de toi, tu vis à nouveau les élèves, l'agitation poudlardienne à laquelle tu t'étais habituée depuis le temps, mais là main de la brune dans la tienne, tu voyais d'un tout autre œil cette foule.

« Est-ce que tu ne vois que des noms de filles sur la liste aussi ? Elle n'était pas surprise. « Je ne pense pas avoir rencontré ta petite amie, puis-je la rencontrer un jour ? » "Si ça te va bien sûr." Maintenant que les choses pouvaient être moins gênantes, elle était heureuse de revoir son amie. Bien sûr, ce moment l'embarrassera pour les années à venir. " Avez-vous vu Miss Montmort ? J'ai vu un enseignant, donc je suppose que c'est juste être beau. " Koko a vu des gens qu'elle a croisés dans les couloirs, c'est à peu près tout. elle se demandait si Koko avait le béguin, ou si elle voyait juste des gens qu'elle trouvait jolis. . " Moi ? Non… je ne suis pas si beau que ça. Je doute que je sois sur la liste de qui que ce soit. Mais d'accord ! . Tout le monde n'aurait pas son nom sur la liste, parfois la vie n'était tout simplement pas juste.

Elle ne s'attendait pas à ce que la Serpentard réponde avec autant d'intensité. Elle se sent comme un animal sauvage prêt à sortir les griffes et ne laisser aucune chance à la proie qui lui tomberait entre les pattes. Mais la Verte elle aussi est passée en mode attaque, et même si Lilly refuse de l'admettre sur le moment, les mots prononcés lui font mal.
Pas confiance en toi. Détruire votre relation.

Elle sent sa tête tourner, son estomac remuer, un immense vertige l'envahir. Comme si son corps voulait couper avec la réalité qui devenait bien trop dure à affronter. Que venait-il de se passer ?

Orphéa s'éloigne, mais Bad la ramène. Ne la touche pas. Ne touche personne d'autre que moi ! Un cri qui résonne contre les parois de son crâne et lacère au passage chaque pensée raisonnée qu'elle essaie d'avoir.

Les joues rougies par la colère enivrante, elle entend plus qu'elle n'écoute Bad tenter de les raisonner. Elle sent ses yeux s'humidifier. Pas ça, pas maintenant. Elle allait être ridicule. De peur, de colère, de honte, de rage, elle ne sait plus. Mais c'est trop. Et elle n'avait aucun soutien.

Elle se défait violement de l'emprise de Bad et lui tourne le dos, avant de s'éloigner le plus rapidement possible du groupe.

Lilly est sous le choc, elle ne répond pas, et tourne le dos au groupe pour s'éloigner.

@Orphéa Cooper @Bad Eaven @Megan Arrington

Tu ne fais qu’attendre la réponse d’Edmund que tu espères positive, il n’y a plus rien d’autre autour qui compte pour toi. C’est pourquoi tu es complètement surprise par le coup de pied que vous vous prenez tous les deux. Tu aurais pu faire en sorte qu’Harriet reçoive les conséquences de ses actes mais tu es de bonne humeur et tu n’as pas envie de ruiner ta journée, tu te dis donc qu’elle n’a pas fait exprès et que c’est sans doute dû à la foule tout autour d’elle, rien de plus.

Tu rougis légèrement et tu souris bêtement en entendant sa réponse. En somme, tu es aux couleurs de la plupart des élèves dans la salle.

- Parfait ! J’ai hâte de voir ce qu’est un « jour digne de ce nom », dis-tu d’un air taquin.

Contrairement à Edmund, tu préfères ne pas répondre à la Poufsouffle et tu les laisses sans autre vous quitter : tu aurais bien aimé discuter un peu avec elles mais, si ce n’est pas ce qu’elles veulent, tu ne vas pas les retenir. En partie parce qu’un prof semble se cacher derrière le Serpentard…

- Qu’est-ce qu’il… se passe ? demandes-tu en regardant Edmund et Samy.

Tu entends aussi Miss Valerion appeler Samy mais tu ne comprends rien à la situation.

@Harriet Greenwood, @Edmund Dale, @Lumah Greenleaf & @Samuel Falkner

Alors qu’elle commençait à s’éloigner avec Megan, celle-ci percuta Mr. Faulkner qui passait par la. Et avant qu’elle n’ai pu réagir, Orphéa sentit une main attraper son poignet pour l’obliger à faire demi-tour. Elle lança un égard noir à Bad tout en se dégageant de poigne pendant qu’il les sermonnait comme des gamines. Je t’avais prévenue. Voilà ce qu’elle mourrait d’envie de lui dire. Elle ne savait pas, s’il attendait qu’elle présente des excuses, mais elle ne le ferait pas. Elle n’avait rien fait. Elle se contenta de fixer Lilly. Si quelqu’un devait s’expliquer, c’était elle. Mais tout ce que la brune put voir dans les yeux de la Poufsouffle, ce furent des larmes qui menaçaient de couler. Elle se dégagea violemment avant de s’enfuir loin d’eux. Oups. Orphéa jeta un regard à Bad, gênée par la situation.

« Hmmmm… commença-t-elle sans trop savoir quoi dire. Je… heu… j’y suis allée un peu fort »

Elle espérait que son ami ne lui en voudrait pas. Il était hors de question qu’elle présente des excuses à Lilly, mais malheureusement, la situation impactait également Bad. Et si elle était persuadée qu’elle pouvait faire une croix sur les cours d’espagnol, la petite brune ne voulait pas non plus arrêter de le voir. Elle l’aimait trop pour ça.

Orphéa commence à s’éloigner avec @Megan Arrington, lance un regard noir à @Bad Eaven et regarde @Lilly Zarbi sans trop savoir quoi dire