J'avais accosté Eridan, un Serdaigle de cinquième année, quelques jours auparavant dans la bibliothèque de Poudlard. Le déniché n'avait pas été difficile tant ce dernier avait la réputation de passer son temps à étudier le nez plongé dans les livres. Elève de la filière Totale, la même que la mienne avec un an d'avance, j'avais imaginé qu'il était le tuteur le plus apte à m'aider dans ma volonté de progrès. Je ne connaissais pas grand chose de lui. Il passait pour être calme, parfaitement studieux, excellent élève et particulièrement réservé. J'avais donc pris soin de l'accoster de la manière la moins frontale, dans un lieu qu'il pouvait considérer comme son territoire à défaut du mien.

Les études longues et fastidieuses n'étaient pas ma tasse de thé, j'avais donc besoin d'aide. Une personne organisée et appliquée comme Eridan pouvait surement m'apprendre à corriger mon manque de méthode. Mais au delà de ça, je ne sais même plus comment, j'avais appris que le Serdaigle s'entraînait régulièrement pour combler ses lacunes en Défense contre les forces du mal, une matière où, sans exceller je me trouvais plutôt très bon. Cela ne pouvait tomber mieux et j'imaginais notre collaboration sous les meilleurs auspices.

Mrs Valerion venait de recruter les premiers membres de son club Prodigium. Je n'en faisais pas parti. Cette idée me faisait horreur. Il me fallait à tout prix progresser dans ce domaine si je voulais sortir du rang. J'étais de plus persuadé de ne pas être loin des meilleurs comme Adaline, Edmund ou Wilson. M'entrainer aux côtés d'Eridan était donc mon plan.

Le rendez était convenu à neuf heure dans la salle de cours de Mrs Valerion. Arrivé en avance, j'attendais mon complice sur l'estrade et mettait à profit ce petit laps de temps pour parcourir du regard la salle qui allait nous servir de terrain d'entrainement.

Si Eridan avait été surpris par l'approche du serpentard, il ne l'avait pas envoyé bouler pour autant, bien au contraire. L'aiglon avait écouté la proposition du plus jeune attentivement et n'avait pas mis longtemps avant de l'accepter, trouvant que c'était une excellente idée. Le cinquième année avait tout de même pris soin de préciser que s'il était bon en théorie, la pratique en revanche, laissait clairement à désirer. Mais cela n'avait pas semblé diminuer l'envie de Cinead pour autant.

C'était d'ailleurs parce qu'il était peu doué en pratique qu'Eridan s'entrainait depuis des mois, essayant tant bien que mal de combler le retard qu'il avait accumulé. Au début, il s'en fichait le garçon d'être nul en défense contre les forces du mal, mais depuis ce Tournoi au sein du Dominion, l'aiglon avait changé d'avis et voyait clairement l'utilité à se préparer davantage. C'est pourquoi, une fois par semaine, il essayait de se trouver un petit coin tranquille pour pratiquer.

Le problème que rencontrait Eridan était surtout dans l'émotion qu'il devait placer dans le sortilège d'attaque ou de défense. C'était une étape critique qui le mettait extrêmement en difficulté, surtout s'il avait devant lui une personne et craignait de lui causer du tort. Difficile dans cet état d'esprit de placer dans son lancer la détermination voire l'envie de mettre hors d'état pourtant nécessaire à la réussite. S'entrainer sur des mannequins l'aidaient, mais clairement, ça ne faisait pas tout et un partenaire en chair et en os n'était clairement pas de refus.

« Salut ! » Lança Eridan à Cinead en entrant dans la salle de classe ce matin-là, une minute avant l'heure du rendez-vous, en voyant que le serpentard était déjà là. En quelques enjambées, Eridan le rejoignit et se posta devant lui, déposant son sac de cours sur le bord de l'estrade. Peu social et maladroit pour faire la conversation, le garçon décida d'opter pour l'efficacité et sans prendre la peine de lui demander comment il allait et s'il avait bien dormi, rentra directement dans le vif du sujet tout en sortant les objets qu'il citait au fur et à mesure. « J'ai ramené quelques livres de défense contre les forces du mal que je trouvais intéressant, si jamais on a besoin de vérifier un truc. Et mes prises de notes aussi. Tu veux qu'on commence par quoi ? Je proposerais bien de commencer par s'échauffer en douceur ... Après, si tu veux attaquer dans le dur direct, ça me va aussi ... »

Avec l'arrivée d'Eridan, je sortais de mes pensées. Le Serdaigle était ponctuel, une habitude que j'appréciais particulièrement, et plutôt direct dans sa manière d'aborder les gens mais je ne lui en tenais pas rigueur. Nous étions tous les deux là pour travailler, il n'était pas nécessaire de perdre du temps avec des discussions inutiles.

En une tirade, le cinquième justifia la justesse de mon choix. Il avait pensé à tout, c'était là un autre de ses talents. J'étais pour ma part venu les mains dans les poches, misant plutôt sur mes acquis et mon instinct. C'était ma première fausse note mais après tout, n'avais je pas choisi le meilleur des compagnons ? Je comptais vraiment sur Eridan. Et pour le moment, je n'étais pas déçu.

"Bonjour, merci d'être là. En plus, t'as pensé à tout. T'es impressionnant dans ton genre."

Je ne savais pas si Eridan percevrait le compliment mais j'étais sincèrement bluffé. Et plus encore quand je jetais un rapide coup d'oeil sur ses prises de notes. Elles étaient impeccables, sans ratures, d'une écriture soigneuse et régulière. Et pour combler le tout, j'étais persuadé qu'il ne s'agissait pas là d'une remise au propre.

"On peut commencer en douceur, ça me va. Je ne sais pas ce que tu as vu ces derniers temps avec Mrs Valerion. En quatrième année, nous venons d'aborder le Sortillège du bouclier. J'aimerais bien progresser un peu sur ce sort mais si tu as un truc que tu veux renforcer de ton côté... Normalement, tu dois en savoir plus que moi sur les Maléfices, peut être que tu pourrais tenter Acuo ou bien Levicorpus."

Les maléfices étaient mes sorts préférés et j'avais envie de m'y confronter. En cours, Mrs Valerion avait employé le Maléfice cuisant sur Wilson mais n'avait pas pris le soin de nous le présenter. Si Eridan avait quelques notions, j'étais preneur et désireux de le voir en action.

"Il nous faudrait peut être des mannequins d'entrainement. Je crois qu'il y en a dans la remise."

« Pensé à tout, je sais pas... Mais j'ai essayé de prendre des trucs qui pourraient être utiles... » nuança le garçon en répondant à Cinead, le sourire aux lèvres, touché malgré lui par compliment. Si d'autres se seraient moqués sans la moindre hésitation de lui et l'auraient sans doute traité de petit intello, la prévoyance d'Eridan semblait convenir au serpentard. Tout en écoutant le quatrième année, Eridan ôta ses chaussures sans prendre la peine de les délacer ni même de se baisser, appuyant simplement sur l'arrière avec la pointe de son autre pied pour les retirer.

Eridan grimaça à la mention des maléfices. S'il en savait plus que Cinead ? Peut-être, mais pas sûr honnêtement... Et si c'était le cas, c'était probablement uniquement en théorie alors. Les maléfices étant définitivement la catégorie de sorts qui donnaient le plus de mal au serdaigle. Cela étant dit, il était là justement pour s'entrainer, réviser des sorts qu'il maitrisait présentait bien moins d'intérêt si bien qu'il hocha de la tête pour montrer son accord avant de se positionner dos à l'estrade et de poser ses mains à plat à gauche et droite de son corps pour se hisser et s'asseoir sur le bord de l'estrade, ayant la flemme de faire le tour jusqu'aux marches.

Il allait se mettre debout et prendre la parole pour répondre son partenaire d'entrainement quand ce dernier mentionna la remise. Eridan lança un regard incertain vers le fameux placard. D'après ce qu'il savait, ce n'était pas franchement conseillé d'y pénétrer seul et au vu de ses compétences en défense contre les forces du mal, Eridan n'était pas certain de pouvoir maitriser la situation si elle dégénérait. Tournant la tête vers le serpentard, il commença par lui demander : « Tu as déjà été dans la remise ? De ce que j'ai entendu, c'est pas hyper sécurisé ... » Son ton se fit un peu plus précipité, essayant de se justifier pour ne pas passer pour un froussard. « Non pas que j'ai peur, mais je n'aimerais pas que la situation dégénère alors qu'on a même pas commencé... » Un peu plus calmement, il termina par citer deux sortilèges qu'il trouvait pour sa part intéressant à réviser de son côté. « On a commencé à apprendre le sortilège de stupéfixion ce mois-ci, ça peut être un bon entrainement pour tester la résistance de ton bouclier et moi m'entrainer. Levicorpus aussi, ça pourrait être une bonne idée. Acuo, on ne l'a pas vu encore par contre, je préférerais ne pas m'y risquer... »

Je regardais Eridan oter ses chaussures et fus surpris par le manque de soin avec lequel il procédait. Je ne comprenais déjà vraiment pourquoi il ressentait le besoin de se déchausser mais la manière, surtout, qu'il employait était pour moi tout sauf approprié. C'était assez singulier de noter qu'un garçon aussi organisé et appliqué dans son travail puisse être si négligent. Mais après tout, ce n'était peut pas si étrange que cela. J'avais plusieurs fois entendu dire que les élèves de Serdaigle étaient pour certains tout à fait décalé. Et pour le coup, Eridan me donnait vraiment l'impression d'être un Serdaigle pur jus.

Ce n'était pas le plus préoccupant, non. Ce qui me mit plus la puce à l'oreille c'était la manière qu'il avait eu de réagir à la mention de la remise. Je n'étais pas bien sûr mais il me semblait déceler dans ses explications, une forme de crainte. Je ne voyais pas vraiment où était le problème et en quoi la remise n'était pas "hyper sécurisé" mais ne voulant pas contrarier mon nouveau camarade, je décidais de ne pas relever :

"Laissons les mannequins de côté... Le sort de Stupéfixion, je t'envie ! Il sera parfait en effet. Voilà ce que je te propose, on se met chacun à l'extrémité de l'estrade et quand tu es prêt, tu y vas. J'essayerai de contrer ton sort. Qu'en dis tu ?"

Sans attendre sa réponse, je commençais à me diriger vers mon poste. J'étais plutôt confiant et également intrigué par ce qu'allait donner notre petite séance mais le simple fait de me trouver en face d'un élève de cinquième année ne manquait pas de sel en soi. J'avais d'une part, l'opportunité de voir en action des sorts qui m'étaient encore inconnus et d'autres part de tester mes propres capacités auprès d'un élève plus aguerri. Cela promettait d'être parfaitement instructif.

Si Cinead avait tiqué en le voyant enlever ses chaussures, Eridan n'avait rien remarqué. La dernière fois que le garçon était monté sur cette estrade, c'était en cours pratique de défense contre les forces du mal justement. Et Miss Valerion leur avait demandé de retirer leurs chaussures ce jour-là. C'était la raison pour laquelle Eridan en avait fait de même en l'instant, sans se poser davantage de questions. Le Serdaigle hocha une première fois de la tête, soulagé que le Serpentard soit d'accord pour ne pas s'aventurer dans la remise tout de suite. Il hocha une seconde fois à la proposition du quatrième année, bien que ce dernier tournait déjà les talons pour se mettre en position. Cela n'offusqua pas Eridan, après tout, ils étaient là pour s'entraîner, pas pour bavasser.

Procédant de même, Eridan s'éloigna de quelques pas pour se mettre en place tout en raffermissant sa prise sur sa baguette. « Je peux essayer de te l'apprendre ensuite si tu veux... » Commença Eridan qui n'avait pas manqué de noter que le sortilège faisait de l'œil au plus jeune. « La théorie, je la maîtrise et je ne devrais rien oublier. Bien que, la pratique, c'est pas encore ça, et qu'il faut être prudent dans le dosage au risque d'avoir des conséquences désastreuses ... » L'aiglon marqua un très bref temps d'arrêt, le temps de grimacer en réalisant qu'il s'apprêtait à parler du pire. Ce n'était peut-être pas le meilleur timing, le plus jeune s'apprêtant à recevoir le sortilège et lui à le lancer. « Mais tout va bien se passer ! Et puis, tu vas arrêter mon sortilège de toute façon ! Prêt ? » Concentré, Eridan passa mentalement en revenue chacune des étapes du sortilège, insistant bien sur l'émotion, partie qui le mettait toujours en défaut. Il manquait aussi de confiance en lui, comme l'avait fait très justement remarqué sa professeur. Levant un peu plus sa baguette, Eridan lança : « Stupefix ! »

J'observais attentivement Eridan qui me faisait face à l'autre extrémité de l'estrade. Il semblait extrêmement concentré. Je me doutais qu'il préparait mentalement le lancer de son sort. Stupefix était un sort qui pouvait s'avérer dangereux et je crois que le cinquième année avait commencé à évoquer cette possibilité avant de se raviser. De mon côté, j'étais prêt, je ne doutais pas et n'attendais qu'un signe de sa part pour riposter avec mon sort.

"Prêt !"

L'attente ne fut pas longue, Eridan leva sa baguette et la formule fusa. Aussitôt, je traçais la ligne verticale de haut vers le bas et lança mon incantation :

"Protego !"

Un éclat bleuté jaillit de la baguette d'Eridan et presqu'aussitôt une demi sphère translucide se dressa devant moi et vibra quand une gerbe d'étincelles vint s'écraser à son contact. Je venais de contrer le sort d'Eridan en produisant certainement l'un de mes meilleurs boucliers. Une vive satisfaction monta en moi mais je tâchais de n'en rien laisser paraître.

"C'était parfait. Nos deux sorts ont fonctionnés mais il faudrait qu'on essaie à nouveau peut être en les enchainant plusieurs fois. Une simple fois, alors qu'on est sur nos gardes, c'est trop simple... J'ai une idée ! Pourquoi ne pas utiliser toute la salle et les rangées de tables de l'amphi pour dissimuler nos déplacements ?"

Si son sortilège avait réussi en partie seulement, Eridan ne le saurait jamais. Tout ce dont il était sûr, c'est qu'il avait réussi à produire quelque chose, comme en cours de défense contre les fores du mal la semaine précédente, son sort venant de s'écraser sur le bouclier du quatrième année. Le Serdaigle hocha de la tête à la remarque du plus jeune. S'il était d'accord avec la première partie, clairement, lui n'avait pas trouvé cela trop simple. Il se garda toutefois d'exprimer à voix haute son avis sur la question, écoutant la proposition du Serpentard qui n'était pas une mauvaise idée. Dans le fond, ce qui posait souci à Eridan c'était l'expression de l'émotion qu'il devait mettre dans un sortilège offensif. Que la cible soit fixe ou mouvante, cela ajoutait certes une difficulté, lui demandant plus de précision, mais ne changeait rien sur son véritable point faible. Au contraire même, peut-être que s'il se focalisait sur un point pendant le lancer pourrait le débloquer.

« On peut oui ! Tu veux que je t'apprenne le sortilège de stupéfixion ? Comme ça, on pourrait s'attaquer à tour de rôle, enfin, dès que l'un de nous à une ouverture par exemple. M'entrainer sur le sortilège du bouclier ne me fera pas de mal non plus de toutes les façons. Après, tu peux attaquer avec un autre sortilège offensif que tu veux réviser cela dit, ça ne me dérange pas. » Tout en parlant, Eridan retourna vers le bord de l'estrade pour en descendre. S'il devait courir partout pour esquiver et se cacher des yeux de Cinead, alors il devait remettre ses chaussures. Ça serait tout de même bête de perdre un orteil pendant cette séance d'entrainement.

Le duo s'entendait bien. Cinead ne pouvait s'empêcher d'éprouver de la sympathie pour son aîné et se félicitait de son initiative. Eridan avait du répondant aussi bien dans la pratique que sur le plan des idées. Le sortilège de Stupéfixion était au programme de la quatrième année et Miss Valerion comptait l'aborder prochainement. Prendre un peu d'avance sur ses camarades de promo était une proposition tout à fait séduisante et lui offrait la possibilité d'attirer l'attention de son enseignante surtout qu'il briguait une place dans le club Prodigium.

"Oui je veux bien... Si tu me crois capable de le lancer ? "

Cinead s'approcha du cinquième année assis sur le bord de l'estrade. Tout en le regardant lasser soigneusement ses chaussures, Cinead ressentit le besoin de le remercier :

"Eridan ! Je voulais te dire... Merci. Merci d'avoir accepté ma proposition... je veux dire... surtout après ce qui s'est passé entre Isaac et moi dans la Grande salle."

Le visage tourné vers le Serdaigle, Cinead lui souriait en attendant sa réaction. Ce n'était pas vraiment dans ses habitudes de se livrer ainsi mais depuis sa bagarre avec Powell, Cinead avait bien senti que l'attitude des autres élèves à son égard avait changé. C'était légitime après tout. Il avait agressé Isaac sans vraiment de raison et comprenait dès lors que certains élèves aient fini par se méfier de lui.

S'il pensait que Cinead était capable de lancer un tel sort ? Eridan ne voyait surtout pas en quoi il ne le serait pas. Le quatrième année était plutôt bon et s'il se montrait aussi appliqué et sérieux que pour un autre sortilège, il n'y avait aucune raison pour qu'il n'y parvienne pas. Et c'est cette pensée que le serdaigle partagea à voix haute, un léger sourire aux lèvres. « Bien sûr que tu es capable. Il n'y a pas de raison » Tandis que le plus vieux terminait de se chausser, se remémorant chaque étape du sortilège qu'il s'apprêtait à enseigner pour ne rien omettre, le serpentard reprenait la parole, faisant lever une nouvelle fois les yeux de l'aiglon dans sa direction.

Ce qui s'était passé entre Isaac et lui ? Eridan, qui n'avait pas assisté à la dispute, ne comprenait pas de quoi il parlait. Peut-être se serait-il méfié comme les autres s'il avait vu ce qui s'était passé, mais cela n'était pas même sûr. L'aiglon avait surtout envie de lui répondre que ce n'était pas ses affaires en l'instant. Il faut dire aussi que c'était extrêmement rare que l'aiglon s'intéresse aux potins et encore moins que cela impact sa façon de voir les personnes. S'il était étranger à l'histoire, il pensait qu'il n'avait pas à juger quoi que ce soit, tel était sa façon de voir les choses. Glissant en bas de l'estrade une fois prêt, Eridan se contenta de hausser les épaules. « Y'a vraiment pas de quoi me remercier. D'autant que ça m'arrange aussi de m'entrainer, pour combler mes lacunes. On y gagne tous les deux. Pour l'histoire avec Isaac, j'avoue que je sais pas trop de quoi tu parles et comme ce ne sont pas mes affaires ... Je vois pas en quoi ça changerait quoi que ce soit pour moi ... » Levant sa baguette à nouveau, il lança au plus jeune : « On y retourne ? Je t'apprends le sort du coup ? »