Anselme passa tout de suite à l'attaque, il n'eut pas de pitié ! En même temps, elle l'avait cherché ! Malgré ses mains nues (ce n'était vraiment pas le top pour une bataille de boules de neige), il lui lança une grosse boule de neige qui lui arriva directement en pleine face. C'était douloureux ! Quel malade ! Elle allait lui relancer une boule quand il réussit à se dégager de la neige pour venir lui aplatir une boule de neige dans les cheveux, c'était super froid ! Anna allait le repousser d'un grand coup de poing dans le ventre quand il tomba tout seul à cause d'une bosse ! Il était en position d'infériorité contre elle, il ne se relevait pas, peut-être faisait-il exprès ? En tout cas, il continua à l'attaquer quand même avec une rafale de petites boules de neige, elle n'allait pas le laisser faire !

Elle voulut ramasser un gros tas de neige pour lui lancer dessus sans pitié quand elle trébucha et se retrouva aplatie sur lui ! Gênée, elle se dégagea vite et lui demanda :

- Euh.... Je t'ai pas fait mal ?

Après tout, elle s'en fichait, c'était la guerre ! Elle lui mit le plus de neige possible sur ses vêtements pour le punir de ses cheveux mouillés puis s'assit tranquillement sur un rondin, pour lui montrer sa supériorité.

@Anselme Beyer

Le temps c'est comme un flocon de neige, pendant qu'on se demande ce que l'on va faire avec, il fond.

Anonyme

Alors c'est ça, voir la vie défiler devant ses yeux ? En même temps, quand on voit quelqu'un foncer sur nous avec une plaque de neige aussi grosse que notre propre tête...il y a de quoi avancer dans le tunnel.
Bon, bon, je la comprend, apparemment, les cheveux d'une fille c'est sacré. N'empêche...au moins elle aura pas à se laver les cheveux ! Il aurait plu, ce serait la même chose...

Bon. Je ferme les yeux, prêt à me recevoir une plaque de neige en plein sur ma figure. J'attends, j'attends, j'attends ma raclée, prêt à réagir juste après cette attaque. J'ai déjà tout prévu ! Je me relève, je prends de la neige, et pouf dans la face aussi ! Et, si j'ai le courage, je me planque derrière son fort de glace.
Tout prévu, c'est le mot.

Et là, je me la reçoit. Pas la boule de neige, non. Elle. Heureusement, elle se rattrape avant de m'éclater le ventre, et la neige l'amortit aussi. je rouvre les yeux de surprise. Ça, je m'y attendais pas. Et mince, le retour de la pierre cachée. Elle a dû trébucher dessus, avant de tomber, et d'ailleurs, heureusement, la plaque de neige vole loin de moi. Elle, je me la prendrai pas, au moins...

Elle, ( la fille, pas la plaque ) se relève très rapidement, rouge comme un petit pois. Euh non, comme un coquelicot. Puis elle me demande, en tournant légèrement la tête pendant quelques secondes :

-Euh.... Je t'ai pas fait mal ?

Normalement, rien de cassé, merci la neige, et merci les réflexes humains... Je me relève un peu péniblement, gelé de la tête au pied.
Si elle pense que je vais lui pardonner pour ce qu'il vient de se passer...attendez, il s'est passé quoi ? J'ai déjà oublié ! Bon, ben, pardonnée !

Elle est déjà passée à l'offensive ?? Je viens de me recevoir un tas de neige sur mes vêtements. Mon pauvre manteau...il aura bien vécu.
Et elle s'assoit comme ça, là ? Sans rien dire ? Avec ce petit sourire ? Alors là, si c'est pas sournois...
Je la rejoint, clopin-clopant, vers son petit banc improvisé.Mais au lieu de m'assoir, je me plante debout, devant elle, et la regarde droit dans ses yeux verts. J'ai une idée. Je me penche pour être à sa hauteur, et lui lance :

- Dit moi...c'est vrai que c'est sacré, les cheveux d'une filles ?

À ces mots, je lui sourit, mais du même sourire qu'elle m'a adressé : de celui qui a une idée plutôt pas gentille en tête. Un sourire narquois, accompagné des mes sourcils levés. Elle doit rien comprendre, la pauvre, mais elle va pas tarder....

@Anna Delore

D'accord, je m'étais assise sur ce banc pour me vanter seulement n'oublions pas que je m'étais assise là également parce que j'étais crevée de cette guerre sans pitié ! Évidement, ça, jamais je ne l'accepterai devant lui ! Il se lève, il marche vers moi !

C'est là que je remarquai la beauté surprenante de la neige autour de lui ; elle reflétait les couleurs du soleil couchant. Et oui, il était déjà si tard ! Des taches roses et orangées s'étalaient sur cette magnifique couche blanche, la lumière était magnifique ! La météo n'était pas trop rude, il ne faisait pas très très froid.

Les étoiles apparaissaient les unes après les autres et parsemaient le ciel noir ; plus le soleil descendait, plus elles étaient nombreuses. La nuit arrivait, pour tout dire, elle était déjà là, sur nous. Il faudra bientôt rentrer au château ! Je n'en avais pas envie ! Toute la joie que j'avais éprouvée en rencontrant Anselme, je voulais la prolonger, la prolonger à l'infini...

Anselme me tira de mes pensées, il était planté devant moi, un sourire insolent aux lèvres. Il me demanda :

- Dis-moi... C'est vrai que c'est sacré, les cheveux d'une fille ?

J'avais juste envie de lui flanquer une gifle, là maintenant. A la place, je lui rendis son sourire et renchéris :

- Et c'est vrai que c'est sacré la victoire pour les garçons ? Si oui, dommage pour toi !

Je suivis mon élan de vengeance et poussai Anselme dans un tas de poudreuse, dans lequel il s'étala mollement. J'avais envie de profiter de cette soirée le plus possible avant de rentrer, je me laissai tomber sur le tas de poudreuse, à côté de lui.

Le couvre-feu de Poudlard devait être largement dépassé mais je préférais ne pas y penser ! On ne voyait plus le soleil, seulement des éclats rougeoyants à l'horizon. Plus rien n'avait d'importance pour moi en ce moment, plus rien sauf le Bonheur. Je sentais celui-ci se faufiler dans mes veines, je l'inspirai et l'expirai, il faisait rayonner mon cœur...

Main dans la main avec Anselme, couchée dans la neige, je gardais les yeux rivés sur les étoiles, petits points scintillants dans la nuit profonde, puis je fermai les yeux.

C'est ainsi que je terminai cette belle soirée, en rêvant de Bonheur.


Merci pour ce rp, Anselme, c'était un plaisir de le faire avec toi ! C'est terminé pour moi, tissons ensemble les liens du bonheur

J'aurai voulu répondre, mais la rapidité sans faille de cette fille m'a déstabilisé. Ce que je voulais faire, c'était lui mettre de la neige dans les cheveux, moi ! Et bien, naturellement, rien de ce que j'avais prévu ne c'est passé. Comme d'habitude, mes plans foirent, et ma blague rate avec. Tant pis, ce sera pour une prochaine fois...n'empêche, c'est une leçon à retenir pour la prochaine fois.

Bon, c'est vrai, elle m'a déstabilisé. Pas mentalement, noooon, pas du tout, juste physiquement. Elle m'a littéralement poussé dans la poudreuse, avant même que je puisse faire quoi que ce soit. Alors soit elle voit dans l'avenir, soit elle peut lire dans les pensées, c'est pas possible qu'elle esquive la blague tellement simplement....

En totale PLS dans la neige, je ferme les yeux quelques secondes. Si ma position pécuniaire me le permettait, j'aurai bien envie d'acheter un stock complet de chocolat chaud pour l'hiver, pour me réchauffer. Et au passage, par pur bonté, je lui offrirai une tasse. Je ne connais ni son nom, ni rien d'elle, seulement son visage et son prénom. Si ça se trouve, je vais la perdre. La conception même d'un tel futur, je ne sais pas pourquoi, elle me casse en deux. Cette amie, si je puis l'appeler ainsi, après tout je pourrais dire l'inconnue, j'ai pas envie de la perdre, moi.

La nuit est largement tombée, le soleil pose ses derniers rayons se posent en douceur sur la neige, et je viens juste de remarquer la fille qui prends place à côté de moi. La beauté du ciel me serre le coeur, si seulement tout pouvait être d'une telle splendeur...
Les ciels de ce genre, que j'ai pu observer chez papi et mamie, je pourrais facilement les répertorier quelque part, à condition que je me souvienne de la date et des sentiments que j'ai pu ressentir. Pourtant, aucun moment ne m'a paru aussi magique. Magique ?

Je viens juste de me rendre compte que la fille m'a attrapé la main. Libère toi, d'où elle te tiens, comme ça ?? Fait pas le stupide, détache toi, allez. Non, ça ne me fait ni chaud ni froid, ça me tiens compagnie, au moins. Je ne la vois pas, la nuit est trop noire, les étoiles percent le dôme noir de la nuit et la lune brille come du plastique phosphorescent. Quelque chose m'empêche de la lâcher, pourtant mon coeur ne bat pas plus vite, je ne deviens pas rouge, je n'ai pas de papillons dans le ventre. Ça me fait juste...du bien de savoir que quelqu'un est à côté de moi.

Je ferme les yeux, bercé par le silence. A-t-elle fermé les yeux ? Est-elle encore éveillée ? Je n'en sais rien, la seule chose que je vois, c'est le noir, et je sens de la neige me couler dans le cou. Alors c'est ça...le vrai Bonheur ?




Merci infiniment pour le RP, chère membre de la confrérie des patates grillées
Et pour le plaisir des beaux paysages à l'aquarelle :