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14 mars 2022, 22:16
 Paris   D.O  Bonjour Paris !
Après avoir regagné la grande rue passante, la question se posa sur le lieu dans lequel ils continueraient leur soirée. D’un côté la musique électro se faisait entendre - Owen reconnut instanément le style, pour en avoir entendu pendant quelques années, et ce n’était clairement pas ce qu’il préférait - d’un autre un bar aux couleurs l’Irlande leur tendait les bras… mais le nom dénnotait avec le reste. Un détective anglais dans un bar irlandais… Owen ne put s’empêcher de rire en le voyant. Il ne put qu’approuver d’un signe de tête qu’ils n’iraient définitivement pas dans l’un de ces deux endroits. La devanture que Domhall pointa du doigt en suivant en revanche le tentait bien plus. L’ambiance que dégageaient les couleurs de la façade… ça ne leur coûterait rien d’y faire un saut.

- Pourquoi pas ! Ça à l’air sympa, répondit l’irlandais de Cork, le regard toujours plongé dans les pupilles qui lui faisaient face. Et puis si ça ne convient pas rien ne nous empêche de changer !

Le couple se dirigea alors vers l’entrée du pub dont Owen poussa la porte. C’est main dans la main qu’ils pénétrèrent à l’intérieur de celui-ci, découvrant une décoration assez particulière. Les murs étaient tapissés de toutes sortes de couleurs, quelques plantes tropicales en pot délimitaient l’entrée - elles avaient l’air mal en point, le manque de lumière naturelle sans doute - et les lumières des néons changeaient également de couleur. Ce n’était certainement pas le goût du jeune homme de vingt-trois ans cependant l’atmosphère qui y régnait ne le dérangeait pas pour autant. La musique n’était pas trop forte, restait à voir ce qu’il y avait à y faire, à y boire ou à y manger. Après un rapide regard lancé à son amoureux pour savoir ce qu’il en pensait, ils se dirigèrent vers le bar, leurs mains toujours liées. Aucun serveur n’était présent, il devait très certainement être affairé à autre chose et ne tarderait pas à revenir ; mais cela n’empêcha pas le bibliothécaire de se munir de la feuille en papier glacé trainant sur le comptoir. La carte des boissons à n’en point douter. Il la posa alors entre Domhall et lui afin que tous deux puissent la voir en même temps. Elle était traduite en anglais, tout comme celle du bar à vin d’où ils venaient, au plus grand soulagement des deux irlandais. Car si Owen ne s’en sortait à présent pas trop mal avec son français, cela s’avérait tout de bien plus simple.

- Quelque chose qui t’intéresse ? demanda-t-il au plus grand avant de lui-même se pencher sur ce qu’il pourrait commander.
Dernière modification par Owen Locke le 17 mars 2022, 14:18, modifié 1 fois.

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15 mars 2022, 16:45
 Paris   D.O  Bonjour Paris !
Découvrir le bar irlandais avec un nom bien trop anglais fit rire son compagnon et Domhall eut un sourire désabusé. C'était aussi drôle que désespérant de voir cette confusion, mais surtout une atteinte à sa fierté d'irlandais qui se refuserait donc à y mettre les pieds. Et il n'eut pas besoin d'argumenter pour convaincre son amoureux de se laisser tenter par le bar créole. Et, si la façade faisait envie, une fois à l'intérieur, l'état des plantes et les lumières clignotantes qui lui faisaient plisser ses yeux déjà en amandes lui firent presque regretter cette idée. Heureusement la musique les transportait dans les îles des Caraïbes et ne vrillait pas leurs tympans, sans compter qu'en entrant, l'étudiant de vingt ans avait remarqué deux ou trois tables où des français essentiellement métisses, hommes et femmes, de vingt à quarante ans s'affrontaient dans un jeu en déplaçant des billes dans un morceau de bois creusé. Il était intrigué et suivait de loin mes mouvements de leurs mains, cherchant la logique du jeu qui lui semblait consister à s'emparer stratégiquement des billes de terres.

Mais une fois au comptoir, il détacha ses yeux des parties en cours pour les poser sur Owen qui avançait jusqu'à eux la carte. Est-ce que quelque chose l'intéressait. Oui certainement, ses yeux devaient même trahir sa pensée. Pourtant l'irlandais de Letterkenny s'abstint d'une réponse verbale et s'apprêtait à embrasser son compagnon quand des raclements de gorge l'arrêtèrent net et le firent se retourner. Un groupe d'amis d'origines variées les toisait et il n'y avait pas besoin d'être bilingue pour comprendre ce qu'ils se racontaient.

- "
On ferait mieux de partir. Je n'ai pas envie de supporter ça." Souffla-t-il à Owen en redirigeant son visage vers lui. Ils étaient venus ici pour oublier les problèmes qui leur collaient à la peau depuis quelques semaines, ce n'était pas pour en affronter d'autres ici. Il n'avait pas envie de gâcher son énergie et sa soirée à ça. Tant pis pour le Ti'Punch qu'il avait repéré sur la carte.

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19 mars 2022, 20:31
 Paris   D.O  Bonjour Paris !
Oh il ne fallut pas bien longtemps à Owen pour comprendre ce que Domhall voulait. Il n’avait pas répondu à sa question mais son regard et sa façon de se comporter ne laissait aucune place au doute. Regard et sourire amoureux, le bibliothécaire n’attendait que ça. Mais des raclements de gorge dans leur dos les stoppèrent net. *Quoi ? Qu’est-ce qu’ils ont ceux-là ?* furent les premières pensées de l’irlandais de Cork. Il s’en serait fallu de peu pour qu’elle passent la barrière de ses lèvres et fusent, cinglantes, en direction du groupe d’amis qui, quelques minutes plus tôt, jouait tranquillement dans leur coin avec leurs billes sans prêter attention à eux. S’ils avaient un problème avec eux, qu’ils viennent les voir et leur dire en face au lieu de parler dans leur dos en les toisant. Ce genre de comportement avait toujours eu don d’énerver Owen, même plus jeune et lorsqu’il n’était pas la cible des regards méprisants.

Bien sûr que non, ils ne resteraient pas là. Ils étaient venus pour se détendre, pas pour avoir à faire à ça, à ce genre de personnes qui ne mériteraient même pas qu’on leur prête attention. Pas pour se prendre la tête.

- Oui partons, répondit-il dans un souffle. On a rien faire avec des gens comme ça, continua-t-il en français, un peu plus fort pour que ceux qui les regardaient puissent l’entendre et le comprendre.

Se levant alors sans plus tarder, il serra d’avantage la main de son amoureux, qu’il entraîna dans son sillage. Juste avant de passer le seuil de la porte, Owen lança un regard froid, haineux à ceux qui étaient attablés avant de le diriger sur leur mains unies, que les moqueurs avaient dans leur champ de vision. Oui ils s’aimaient, et il en était fier. Maintenant si certaines personnes ne l’acceptaient pas, il était bien désolé pour eux d’être si étroits d’esprit.

Ils étaient de nouveau sur cette grande rue, mais aucune enseigne n’attirait particulièrement le regard d’Owen. Il était encore trop énervé du comportment des gens du bar. Bien que ne sachant pas trop où aller, il prit cependant la préciaution de s’éloigner de l’endroit qu’ils venaient de quitter, sait-on jamais, son semblant de provocation aurait pu les énerver.

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22 mars 2022, 16:20
 Paris   D.O  Bonjour Paris !
Si lui avait été désabusé et dépité de la manière dont ils avaient été interpellés, Owen était en colère, il le sentait autant qu'il le voyait sur son visage. A tel point que l'étudiant cru qu'il allait envoyer une pique sentie au groupe de français qui les regardaient comme... il prefera éviter de pousser son analyse de ce que lui renvoyait leurs yeux, hormis se faire du mal cela ne lui apporterait rien. Il préféra laisser le plus âgé lâcher ses propres vannes dans la langue du pays, incapable de saisir l'entièreté des mots. Son petit-ami reprenait son aisance dans ce langage qu'il maîtrisait pleinement, enchaînant chaque mot toujours plus vite d'avec le précédent, lui rendant difficilement possible toute compréhension.

Ils étaient sortis rapidement, entraînés par le bibliothécaire et sous un commentaire qu'il supposait désobligeant. Le couple avait remonté la rue rapidement, mettant de la distance entre le bar et eux. Les enseignes avaient défilés, ils avaient fini par s'arrêter au beau milieu de la rue passante et piétonne. Le châtain prit l'initiative d'emmener Owen à l'angle d'une rue perpendiculaire pour ne pas rester au milieu du passage. Son aîné devait se calmer, mais si l'expérience du bar le poussait bien a quelque chose, c'était à un peu de discrétion.

A peine enfoncés dans la rue choisie au hasard, celui qui aspirait à finir son apprentissage chez le plus illustre des fabricants de baguettes attira alors le bibliothécaire du collège à lui pour mettre en contact leurs lèvres. "
Hors de question qu'ils gâchent ce week-end." Dit-il à son oreille en rompant le contact, masquant du mieux possible que cette expérience l'avait perturbé. D'être resté discrets depuis un an leur avait épargnés ce genre d'expérience désagréable, et encore, ils avaient juste essayé des regards désobligeants. Domhall avait conscience qu'ils en vivraient d'autres, surtout dans leur communauté, encore plus en sachant qu'il était Sang-Pur et Owen né-moldu. Il n'avait clairement pas choisi la facilité, mais tout ce qui lui importait était d'être avec cet homme actuellement contre lui.

- "
Viens, on va bien trouver un endroit et des personnes avec qui discuter un peu. Si ça ne va pas trop vite je pourrais suivre." Proposa le plus grand des deux jeunes irlandais bien décidé à oublier ces quelques minutes désagréables au profit de meilleurs moments.

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27 mars 2022, 17:21
 Paris   D.O  Bonjour Paris !
A peine sortis et éloignés du bar qu’ils venaient de quitter - c’est qu’énervé, Owen avait marché d’un bon pas entraînant Domhall dans son sillage - le plus jeune entraîna son compagnon dans une ruelle perpendiculaire à la grande rue. Et il ne fallut guère plus de temps pour que le bibliothécaire se retrouve contre son petit-ami qui l’embrassait. Il ne s’y attendait pas, tout s’était déroulé très vite, mais cela ne l’empêcha pas de savourer ce moment. Douce sensation dont l’effet fut immédiat. Calmé, Owen respirait profondément tandis que Domhall lui parlait à l’oreille.

- J’aurais pas dit mieux, répondit-il en retour dans un souffle.

Domhall avait raison, c’était leur week-end, et ils ne laisseraient pas ces… gens, les empêcher d’en profiter. Owen savait que des moments comme ça ils en vivraient d’autres, qu’il allait falloir qu’il s’habitue. Oh il avait déjà eu droit a ce gebre de regards ou d’interventions par le passé - en tant que né-moldu le contraire aurait été surprenant - mais là c’était différent. Parce que cela ne touchait pas que lui. Ils étaient deux visés. Pour justement le fait d’être tous les deux. C’est pour cela qu’il avait réagi au quart de tour. Parce que qu’on le juge pour ce qu’il était, ça ne l’atteignait plus. Mais qu’on le juge pour les personnes qu’il fréquente, et pire, qu’on juge son compagnon, ça ça ne passait pas. Il aura des efforts à faire, il le savait, un couple d’hommes dont l’un est né-moldu et l’autre sang-pur… mais ils pourraient penser ce qu’ils veulent d’eux. Tout ce qui comptait pour lui c’était de partager sa vie avec Domhall. Et cette sortie dans la capitale française ne ferait pas exception.

- Quand bien même ils parleraient trop vite, tu crois vraiment que je te laisserai sans comprendre ? dit-il tout en passant ses bras autour du cou de l’homme qui lui faisait face, en levant les yeux au ciel. Sans vouloir me vanter, tu ne peux pas nier que tu as avec toi un traducteur exceptionnel, ajouta-t-il en se donnant un air faussement hautain tout en pianotant avec ses doigts dans la nuque du plus grand. Allons-y, conclua-t-il un peu plus tard en se détachant à regret de l’homme qu’il aimait. Joignant de nouveau leurs mains, il hésita un instant à l’entraîner vers la rue principale. J’ai pas l’impression qu’il y avait grand chose de plus que le bar irlandais attrape-touristes de là d’où on vient. On tente par là ? demanda-t-il en pointant du doigt l’autre bout de la ruelle où ils se trouvaient.

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28 mars 2022, 13:39
 Paris   D.O  Bonjour Paris !
Sa manœuvre d'apaisement avait fonctionné et c'était tout ce qui comptait. Et puis elle n'avait rien de désagréable pour lui cette manœuvre, embrasser Owen était tout sauf déplaisant. Jamais. Surtout quand la finalité était un échange comme celui qui était en train de se faire. A la question d'être ou non laissé dans l'incompréhension, Domhall avait répondu avec un sourire parce qu'il avait été incapable de parler, trop concentré sur le mouvement des doigts de l'homme qu'il tenait encore contre lui et qui lui donnait juste envie de l'embrasser une nouvelle fois, mais c'était sans compter ce trait d'humour qui lui arracha un rire, sans difficulté aucune. "Exceptionnel et modeste." Laissa échapper avec humour l'étudiant non sans regret de le sentir s'éloigner, gardant le contact par leurs doigts entremêlés.

A la mention de la rue que les deux hommes venait de quitter, le plus jeune tourna la tête dans sa direction. Effectivement à part le pseudo-pub irlandais, rien de plus n'ait retenu leur attention, et l'expérience du bar créole ne lui donnait pas spécialement envie d'y retourner. "
Tentons!" Dit-il en retrouvant la joie teintée d'euphorie qu'il avait en quittant leur appartement quelques heures plus tôt. Reprenant leur chemin le jeune couple découvre une rue bien plus calme, moins de monde mais plusieurs lieux de détente tout de même. Et, alors que le plus grand des deux allait se tourner vers le plus vieux, quelqu'un les interpella, en français, mais avec un ton et une manière de faire bien différente de la fois précédente.

- "
Hey si vous cherchez un coin sympa, venez par là!" C'était une jeune femme qui venait de parler, et en se tournant vers elle Dom découvrit qu'elle était à la terrasse d'un bar très simple en train de fumer. Elle les invita ensuite à la rejoindre elle et ses amis. Le jeune irlandais eu du mal à comprendre tout ce qu'elle disait et Owen dû lui traduire qu'il était un groupe de cinq amis à l'intérieur, dont des étrangers en échange avec leur université. Un regard au corcagien et voilà qu'ils acceptaient l'offre. Après tout, pouvoir rencontrer d'autres personnes ne leur ferait pas de mal. En entrant, ils purent découvrir un lieu à la décoration assez indéfinissable et surtout éclectique. Des banquettes pour assise, des tables faites de récupération, un repère d'étudiants. La jeune femme les conduisit près de son groupe de copains, et les deux irlandais s'installèrent avec eux.

La conversation s'engagea dans un mélange de français que l'originaire du Donegal avait parfois du mal à saisir et un anglais parfois approximatif mais qui lui permettait au moins de ne pas se sentir complètement mis de côté. Un poursuite de cette soirée arrosée de bières et de cocktails selon les personnes. Il purent ainsi découvrir l'univers de ces jeunes adultes, tous étudiants dans des longues études comparé à ce qu'ils connaissaient dans le monde sorcier britannique et surtout dans des disciplines dont ils ne connaissaient même pas le nom. Il fallut donc jouer sur l'attrait d'Owen pour les lettres et une formation manuelle du travail du bois et la barrière de la langue pour le plus jeune de ce petit groupe. L'une des filles, la française qui les avaient apostrophés dans la rue, avait traduit par ébéniste, les deux sorciers n'avaient pas cherché plus loin. Il n'était déjà pas facile pour Dom de suivre la conversation et pour les deux de ne pas trahir le Secret Magique pour ne pas s'apesentir sur quelques inexactitudes linguistiques.

Le temps était passé rapidement et le châtain fut surpris que la gérante vienne les voir pour les mettre poliment mais fermement dehors, elle n'allait pas se plaindre, les sept jeunes adultes avaient certes pris demeure dans son établissement mais ils avaient aussi consommer à boire et à manger et n'avaient pas trop rechignés à prendre le chemin de la sortie vers deux heures du matin passé. La discussion se poursuivit encore quelques minutes, le temps d'une cigarette pour les moldus qui en ressentaient le besoin et voilà que les deux sorciers remontaient la rue en prenant la direction opposée de l'artère principale. Le but étant de trouver un endroit à l'abri des regards pour transplaner vers leur prochaine destination; l'hôtel sorcier qu'ils avaient réservé et qui était accessible à toute heure du jour et de la nuit.

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04 avr. 2022, 08:55
 Paris   D.O  Bonjour Paris !
Exceptionnel et modeste” ces mots, cet humour, et ce regard… ajoutés au contact physique… irrésistible. Après avoir rit un bon coup, le bibliothécaire fut à l’initiative d’un nouveau baiser avant de s’écarter à regret de son homme. C’est qu’ils avaient une belle soirée en perspective, du moins l’espérait-il, et il leur fallait trouver si ce n’était un bar au moins quelques personnes avec qui la partager. Le jeune couple prit alors la direction opposée à celle par laquelle ils étaient arrivés dans cette ruelle. Et il ne leur fallut que peu de temps pour trouver un endroit acceuillant. En effet, après seulement quelques minutes de marche, une voix féminine les avait interpellé, les invitant à venir rejoindre son groupe d’amis à l’intérieur du bar dans son dos. Owen la trouvait bien sympathique, elle avait vraiment l’air gentille alors c’est sans hésitation aucune qu’il avait traduit à son compagnon ce qu’elle venait de lui dire et qu’ils s’étaient décidés à lui faire confiance.

La suite de la soirée s’était déroulée sans encombre. Au grand bonheur d’Owen, la conversation allait bon train et il était de plus en plus à l’aise avec la langue française. Il parvenait à traduire les passage non anglais sans aucune difficulté à son compagnon. Rires et boissons en tout genre étaient également de la partie, ils n’auraient pas pu rêver mieux. Bien sûr certains sujets abordés étaient plus délicats que d’autres, puisque le groupe d’amis était moldu, donc ils devaient constament faire attention à ne pas se trahir, mais c’était bien le seul point négatif de cet échange et qui plus est pas très embêtant. Lorsqu’ils furent poliment mis dehors par la maîtresse des lieux, le petit groupe avait continuer leur discussion, chemin faisant, avant qu’ils ne doivent se séparer pour regagner leurs logements respectifs. Owen avait vraiment beaucoup apprécié ces étudiants et espérait bien les revoir ! Mais il se berçait inconscient d’illusions, l’euphorie de la soirée accentuée par l’alcool, encore bien trop présente, en faisant pâtir en partie sa lucidité.

Une fois les au-revoirs faits, les deux irlandais cherchèrent un coin dans une ruelle déserte duquel ils pourraient transplaner jusqu’à leur hotel. Non pas qu’à cette heure-ci il y ai grand monde qui fréquente les rues mais on ne savait jamais. Ils ne devaient très certainement pas être les seuls jeunes à finir leur soirée. Owen et Domhall trouvèrent rapidement et une quelques minutes plus tard ils gagnaient le lit comfortable qui n’attendait qu’eux. Trois heures n’allaient pas tarder à sonner. Ce qui leur laissait quelques heures pour poursuivre leur soirée et/ou se reposer avant qu’ils ne partent explorer la capitale.

La nuit se poursuivit pour les deux amoureux jusqu’à neuf heures du matin bien sonnées. La fatigue accumulée de la veille, l’adrénaline redescendue et les effets secondaires de l’alcool ne les aidant pas à se lever de bonne heure. C’est qu’Owen avait, de son côté, tout de même fait une course sur balais l’après-midi puis avait enchaîné avec une nuit peu reposante.

- Prêt à aller découvrir la ville lumière de jour ? demanda-t-il à son bien aimé tandis qu’ils revêtissaient leurs manteaux. Puis le couple sorti de l’hôtel et Owen se saisit de la carte de la ville. Par là, la célèbre cathédrale de Notre Dame, ici le musée du Louvre et par là-bas, la fameuse Tour Eiffel que je propose d’aller voir en premier. T’en dis quoi ? avait-il dit en pointant du doigt les directions respectives à prendre.

Après approbation de Domhall, ils se dirigèrent vers ce que les moldus appelaient “métro”. Un moyen de locomotion souterrain qui permettait de joindre rapidement deux points d’une ville, de ce que le bibliothécaire avait compris. C’était pas compliqué d’après Diarmuid, il suffisait d’observer les autres faire et reproduire et lire les panneaux pour s’orienter. Ne comprenant pas trop le principe d’un escalier qui descend tout seul, il préféra emprunter ceux classiques juste à côté. Puis vint le moment de prendre les tiquets. Diarmuid lui avait expliqué comment faire, il fallait aller à une machine, tapoter sur l’écran et suivre les instructions qu’elle nous donnait. Owen s’y attela. Il tapa fort de son doigt sur l’écran - *bizarre comme concept* pensa-t-il - qui lui afficha toutes sortes de choses. Après de longues minutes passées à batailler devant le distributeur de tiquets, sous les rires plus ou moins contenus du plus jeune, il finit finalement par obtenir leurs titres de transport.

- Bon et on fait quoi avec ça ? demanda-t-il au plus grand. Mais il ne lui laissa pas le temps de répondre, voyant une personne se diriger vers des sortes de portes bizarres. Suis-moi ! Je crois que j’ai compris.

Le bibliothécaire arriva devant ce qui s’apparentait à des portes transparentes sans poignées, observa discrèment le moldu à sa gauche puis reproduisit ses gestes. Poser le tiquet sur le dessus de la boîte, attendre que ça bipe, reprendre son tiquet et passer à travers les portes. Lorsque celles-ci s’ouvrirent brutalement devant lui, Owen eut un sursaut, tendit tout d’abord son bras pour vérifier que tout était sans danger, remarquant alors qu’elles s’étaient rétractées de chaque côté, puis passa en fermant les yeux. Vivant ! Il était vivant, chouette ! Une fois Domhall également passé, ils regardèrent les pancartes et prirent la direction indiquée sur leur plan. Encore quelques marches descendues et ils se retrouvaient sur un quai. « Mon père m’en avait parlé une fois, il paraît que c’est une sorte de train qui avance tout seul, grâce à l’électricité. » dit-il à son amoureux, fier de s’être souvenu de ce détail.

Leur trajet se poursuivit sans trop d’encombres et les deux jeunes arrivèrent rapidement à destination. Une fois sortis de terre, il ne meur fallut guère plus de quelques minutes de marche sur les grands boulevards parisiens pour arriver au pied du géant de fer. Owen laissa échapper un « Woaw ! », stupéfait par la hauteur et la beauté de cette construction moldue, yeux pétillants et sourire jusqu’aux oreilles. « Tu crois qu’on voit jusqu’où de la haut ? » ajouta-t-il au bout de quelques secondes de contemplation à l’adresse de qon compagnon.

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06 avr. 2022, 10:40
 Paris   D.O  Bonjour Paris !
La nuit avait été agréable mais courte, trop courte. Moins de six heures pour lui qui habituellement en dormait bien huit, voire neuf... ouvrir les yeux vers neuf heures lui avait demandé un effort surhumain et qu'Owen le motive. Sans compter les effets de l'alcool, il regrettait maintenant le verre de vin prit à l'appartement avant l'arrivée de son amoureux et leur départ pour Paris. Il le payait ce matin avec sa tête dans du coton et sa bouche pâteuse. Il avait besoin d'eau. Une eau qui arriva avec le plateau du petit-déjeuner - apparu sur la table de leur chambre alors qu'il s'asseyait dans le lit. Il commença par en boire plusieurs verres avant de prendre une bonne dose de café sans même daigner se lever. Il ne fallait pas mentir en disant que le sortilège d'attraction n'était pas utile dans ce genre de situation. Ce n'est qu'une fois ces deux étapes complétées qu'il quitta les draps pour une bonne douche et se vêtir, ce qui ne l'empêcha pas d'enfiler son manteau en même temps que le corcagien. "Prêt!" Voix fatiguée mais enjouée, corps et esprit totalement réveillés, il se plaça dans le dos de son compagnon de manière à pouvoir voir ce qu'il lui montrait par dessus son épaule, son regard alternant entre la carte et les indications données d'un geste de la main. "C'est parti pour la Dame de Fer." Dit-il dans un sourire et non sans déposer un baiser sur la joue du châtain. Mais avant de découvrir la célèbre tour, une autre épreuve d'un tout autre style les attendait.

Le métro, chemin de fer métropolitain de son nom entier, réminiscence d'un cours d'Etude des Modlus avec... Crawford? Charleston? il n'en savait plus rien... Si Diarmuid avait assuré qu'il n'y avait rien de compliqué à l'utiliser, Domhall commençait à se demander s'il ne leur avait pas fait une blague. L'étudiant ne s'était pas mouillé, il avait laissé Owen faire - puisqu'a priori plus à l'aise que lui avec la technologie modlue... En théorie, parce qu'à le voir utiliser la machine -
'la borne' avait dit un français qui passait non loin d'eux pour en utiliser une autre - il était aussi novice que lui. Sourire au lèvres et rire plus ou moins étouffé, Dom l'observait, n'osant pas toucher à la machine. La veille, le portable d'une des filles avait refusé de fonctionner dès lors qu'elle lui avait collé dans les mains... Il devait y avoir des interférences notoires entre sa magie et l'écletrizité, interférences inexistantes ou suffisamment moindre avec celle d'Owen. Le né-moldu leur obtint les précieux sésames qui leur permettrait de voyager sans avoir à trop transplaner. Certes, c'était dimanche, mais en pleine journée... Son gran-frère les avait mis en garde, même les endroits dont il leur avait donné les coordonnées pouvaient voir des moldus se balader.

C'est en observant les parisiens que les deux irlandais comprirent comme utiliser ces petits tickets. Domhall imita Owen dans le box voisin. Faire manger le papier à la machine, attendre ce son hautement désagréable et l'ouverture brutale des portes, contenir un sursaut de surprise, récupérer le bout de carton fin intact et passer en invoquant les fondateurs pour ne pas se retrouver coupé en deux par la fermeture. Son cœur avait raté quelques battements, il n'avait pu s'empêcher de passer sa main pour vérifier que le passage était bien ouvert et il avait fait deux grandes enjambées rapides en sentant l'adrénaline se propager dans son corps pour se dépêcher de passer. Il avait même fermé les yeux... A côté, accéder à la voie 93/4 depuis les quais moldus lui semblait si facile!

Nouvelle volée de marche une fois le bon numéro de train trouvé et surtout le bon sens... Le plan géométrique n'était pas intuitif du tout, mais pas du tout... Et ne ressemblait en rien à celui qu'ils avaient pour se repérer. Mais ils avaient réussi quand même et finissait de combler la distance qui les séparait du quai. L'odeur incommodait celui qui était maintenant Sang-Pur mais il se retenait de froncer le nez. Comment faisait les français? Il n'y avait personne pour nettoyer? "
Tu ne l'avais jamais pris avec lui? Je sais qu'il y en a un à Dublin et un autre à Londres? Pour t'emmener au P... train pour le collège?" Ils parlaient dans leur langue natale mais le châtain essayait de faire attention, pas la peine d'amener plus de suspicion sur eux. Il y avait peu de monde et personne ne semblait les avoir vu aussi peu à l'aise en passant les machines-boîtes de l'entrée, mais on n'était jamais trop prudent. Et puis finalement, une fois à l'intérieur du train, ça allait, ils avaient même pu s'asseoir. Préférable pour ne pas s'étaler de tout son long à chacun arrêt et redémarrage, à côté, une descente de portoloin c'était du gâteau!

Le plus jeune retrouva l'air libre avec délectation, de l'air frais et sans odeur - presque. Un peu de marche et voilà qu'ils étaient au pied de l’œuvre métallique, protégée par des panneaux transparents. Dom leva le nez pour apercevoir le sommet, surmonté d'une grande tige de métal elle aussi. "
Aucune idée. On monte pour le savoir?" Demanda-t-il en rejoignant la file de personnes qui attendaient pour prendre un ticket d'entrée. Un panneau sur le trajet jusqu'au guichet présentait les différents prix. Pour aller tout en haut, au troisième étage, il fallait prendre soit l'ascenceur - la boite qui montait seule - soit l'escalier puis la boite. "On prend le plus possible les escaliers?" Interrogea le né-sorcier un peu inquiet d'être enfermé avec d'autres dans quelque chose qui lui paraissait minuscule. Et puis, c'était moins chez - pas que l'argent soit un véritable problème en soit - mais il fallait bien un argument au besoin. La seule contrainte était de sortir les faux papiers irlandais moldus que Diarmuid lui avait fourni via le Réveil, pour prouver son âge. En tant que sorciers n'ayant aucune attache dans le monde moldu, ils n'existaient tout bonnement pas, il fallait donc ruser. Et ça avait marché, la personne n'avait pas bronché. Parfait, il n'y avait plus qu'à monter, se suivant avec les autres touristes jusqu'à arriver au premier niveau, des panneaux d'informations, une boutique, un restaurant... Ils profitèrent de faire le tour et de constater que des jeunes s'appuyaient sur les panneaux transparents inclinés, bras en croix... Sans balais? Dom ne le sentait pas. Il préféra s'éloigner pour observer la ville. "Ça fait déjà une sacrée vue d'ici!" Souffla-t-il à son compagnon en regardant vers Paris, appuyé sur une rambarde de fer.

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21 avr. 2022, 17:27
 Paris   D.O  Bonjour Paris !
Opération tiquets de métro : réussie ! Après d’inombrables minutes passées à comprendre le fonctionnement de la machine, puis des portes-moldues-magiques comme les appelait Owen, et enfin à trouver la bonne destination, le couple irlandais se trouvait à présent sur le quai du train et attendaient sa venue.

- Non jamais. Il avait peur que ma… Owen réfléchissait, si jamais des moldus passaient à proximité et les comprenaient il trahirait le secret magique, il fallait être prudent dans les mots employé, que ça marche pas parce que j’étais là. Donc pour aller au collège, ma mère m’amenait en tr… en voiture. Mon père nous rejoignait souvent après directement devant la gare. Il n’en dit pas plus, c’était inutile de prendre des risques supplémentaires, Domhall aurait compris. Il espérait et si jamais ce n’était pas le cas, il lui ré-expliquerai plus tard lorsqu’il y aura moins de monde.

Le trajet en métro ne dura guère plus de quelques minutes et l’étudiant et le bibliothécaire arrivèrent sans plus attendre devant la plus haute tour de France. Et il était hors de question qu’ils se contentent de la voir depuis le sol ! Ni une ni deux, les deux amoureux se dirigèrent vers le guichet et achetèrent deux tiquets pour avoir l’occasion de profiter de la vue sur la capitale. « Bien évidement ! Pas que j’ai pas confiance dans les ascenceurs, puisque d’après son père c’est comme cela que ça s’appelait, mais un peu de sport ne peut pas nous faire de mal. » avait-il répondu à Domhall, tout en présentant leurs faux papiers à la dame derrière le guichet. C’était passé comme une lettre à la poste ! Les voilà à présent qui grimpaient les marches du premier étage. Quelques minutes plus tard, la ville de Paris s’étendait sous leurs yeux. Ils n’étaient pas encore très hauts mais c’était déjà impressionant. « Tu l’as dit ! » répondit-il à sont tour dans un souffle au plus grand. Ils prirent quelques instants pour admirer la vue avant de se diriger vers l’étage suivant. Il y avait un peu plus d’escaliers à monter cette fois-ci, mais cela restait raisonnable. Et puis c’était pas comme si à Poudlard il n’y en avait pas… les escaliers, ça les connaissaient !

C’est donc après un effort qui n’en était pas vraiment un que les deux jeunes se retrouvèrent au deuxième étage. Il y avait déjà moins foule, certains ne payant que pour monter jusqu’au premier étage. Heureusement que ni Owen ni Domhall n’avait le vertige, cela commençait à être sacrément haut ! « Tu crois qu’on voit notre hotel d’ici ? » demanda le plus vieux à son compagnon. « Faut quand même reconnaître… que c’est magnifique tout ça » ajouta-t-il en détaillant cette fois-ci la structure sur laquelle ils se trouvaient. « Un génie ce Gustave Eiffel » constata-t-il, les yeux pétillants. Mais il fut bien vite ramené à la réalité par le bruit de l’ascenceur redescendant de l’étage supérieur et des quelques personnes qui en sortaient, des étoiles dans les yeux. Une remarque faite par une petit fille de ce groupe de visiteurs lui tira un sourire encore plus grand que ce qu’il était déjà - si c’était possible. D’après ce qu’elle disait, de là-haut les gens était plus petits que des fourmis, c’était à la fois mignon, rigolo et réaliste. Enfin… ça ils ne pouvaient pas encore l’affirmer, il leur fallait, pour le vérifier monter à leur tour dans la boîte de métal qui faisait l’aller-retour entre les deux étages. Mais il le supposait. Entraînant Domhall par la main, ils prit une grande inspiration avant d’entrer dans l’ascenceur - confier sa vie à une boîte géante suspendue par des câbles n’était pas ce qu’il préférait - puis, après seulement quelques secondes, ils furent libérés de cette cage.

Le sommet de la tour, enfin l’endroit le plus haut ouvert au public, ils y étaient. La plateforme n’était pas bien grande, logique puisque la tour se rétrécissait de plus en plus, mais là n’était pas portée son attention. Non, Owen était comme absorbé par les bâtiments de la capitale qui s’étendaient à perte de vue. « Woaw ! » lâcha-t-il, stupéfait. « C’est… à couper le souffle ! » ajouta-t-il en captant le regard de son amoureux. « C’est tellement… grand ! Tu trouves pas ? Et puis on est si haut… » non il n’avait pas le vertige. Mais il devait reconnaître que le sol était loin… très loin. Et les personnes qui s’y trouvaient étaient effectivement minuscules. « Franchement… on a bien fait de choisir Paris pour notre week-end, qu’est-ce qu’on aurait loupé sinon ! » Et ils n’en avaient encore pour le moment vu qu’une toute petite partie… mais c’était déjà amplement suffisant pour le natif de Cork. Ce week-end avec Domhall était tout simplement parfait, oui, vraiment parfait, se plut-il à penser tandis que sa tête venait se poser sur l’épaule gauche de son compagnon à côté de lui. Le bibliothécaire ferma les yeux un instant, il savourait ce moment.

Une minute ou deux s’écoulèrent, peut-être plus, avant qu’ils ne se décident à bouger. Faisant rapidement le tour des installations, Owen ne tarda pas à repérer un bar à champagne. Après un regard malicieux et un sourire complice à son amoureux, il demanda sans plus attendre deux flutes de la boisson en question. Ils n’avaient pas le choix, c’était pas tous les jours qu’ils avaient l’occasion d’en boire, qui plus est au sommet de la célèbre Tour Eiffel !

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“You know what’s cooler than magic ? Maths !” - Peter Parker
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28 avr. 2022, 11:34
 Paris   D.O  Bonjour Paris !
Domhall était resté quelques minutes appuyé sur cette rambarde, à observer la vue sur Paris depuis le premier étage, au travers des panneaux transparents qui, somme toute, semblaient bien supporter le poids des adolescents qui s'allongeaient dessus. Le jeune homme fut arraché de sa contemplation par le mouvement d'Owen qui les dirigeait vers la volée de marches qui conduiraient le couple au deuxième étage de la célèbre tour parisienne où ils observèrent de nouveau la capitale française. "Notre hôtel?" Le plus jeune avait un air étonné sur le visage. Ils avaient séjourné dans un hôtel sorcier, son compagnon l'avait-il oublié? "J'en doute, c'est un... petit hôtel." Répondit le châtain en pesant ses mots dans l'hypothèse où quelqu'un comprendrait l'irlandais. Même si dans leur pays d'origine rares étaient les moldus à le comprendre, encore plus à le parler, il suffisait qu'une seule personne issue d'une gaeltacht* soit présente dans cette petite aire pour briser le secret. Le risque jugulé, le jeune homme put lui aussi admirer la structure métallique. Il acquiesça, sourire aux lèvres en croisant le regard pétillant de son amoureux. "C'est fou ce qu'ils ont pu faire sans... avec moins de.. moyens." Il voulait évoquer l'absence de magie, car ils n'en ressentait aucune quand ses mains étaient en contact avec le métal brun.

Et voilà que l’ascenseur arrivait avec un groupe de visiteur. L'étudiant ne compris pas ce que dit la petite fille, mais il perçut son émerveillement et son excitation d'être montée si haut. Sauf que pour cela, il fallait monter dans la machine et que ça ne le rassurait pas du tout. Bon, au pire, il pourrait transplaner, mais côté discrétion, il y avait mieux. Le jeune irlandais serra donc certainement plus que de raison la main de son petit-ami le temps de la montée, serrant les dents. Et, même si ce ne fut pas bien long, sortir et gagner la plateforme fut un soulagement. Le troisième étage était divisé en deux, le couple monta au plus haut. La vue était prenante et Dom n'avait pas les mots. Owen se chargeait plutôt bien de résumer sa pensée de toute manière. Et il savait qu'il était peu démonstratif, dans ses gestes comme ses mots, même si ce séjour parisien dénotait dans ses habitudes. "
Oui" Une réponse des plus simple, les yeux perdus dans leurs homologues bleus pendant quelques secondes avant de les suivre en direction du sol. Heureusement qu'ils avaient eu l'habitude des tribunes de Quidditch et l'apprentissage du vol, quoique beaucoup plus basses, pour travailler sur la notion de vide. Paris était une excellente idée. Il posa sa tête sur celle de son homme, calée sur son épaule, faisant bien plus facilement fit des regards posés sur eux. Ce n'était que des regards, pas de réflexion. Se laisser porter par le moment et les oublier. Les secondes, minutes défilèrent, les yeux perdus dans l'horizon hivernal français, et puis ils bougèrent. Owen venait de débusquer un bar à champagne. Ceci dit, on ne pouvait pas vraiment le manquer dans un espace aussi restreint. L'envie se dessinait sur son visage. Certainement qu'ils pourraient en boire dans le restaurant qu'ils choisiraient pour manger, mais... C'était fou, c'était aussi très cliché, mais il se laissèrent tenter.

Chacun une flûte en main, trinquer ne fut pas bien difficile. Domhall avait amené le corcagien près du garde-corps grillagé. Les verres furent entrechoqués, agrémenté d'un "
A nous." Avant qu'il ne déguste le vin pétillant à gorgées mesurées, observant Paris et échangeant quelques mots. Puis, avant de rendre les coupes au bar, le natif du Donegal attira le plus vieux à lui pour joindre leurs lèvres. Pas forcément très longtemps, sans l'approfondir. Il en avait envie, ils ne reviendraient pas de si tôt au sommet de Paris. Dans quelques instants ils allaient redescendre, non sans passer par le niveau inférieur du troisième étage pour repérer le drapeau irlandais.

Dans les escaliers, le deuxième de la fratrie O'Belt demanda: "
On poursuit par Notre Dame? Je crois qu'on peut visiter même pendant les célébrations, et monter dans les tours." Pas qu'il ne soit pas tenté par le Louvre, mais le musée était immense et surtout, il fermait plus tard. Alors leur pas les conduisirent vers la célèbre cathédrale, non sans oublier un passage par le métro. Comme il fallait s'en douter, on était dimanche, il y avait un office, ce qui ne les empêcha pas de parcourir les trancepts, voir les tableaux, sculptures, vitraux... monter dans les tours par les escaliers aux 387 marches - merci au touriste anglais qui les avait compté pendant leur ascension - et entendre les commentaires d'un guide - pour le groupe de touristes anglophones - à propos de l'incendie d'avril 2019. Dom risqua un regard à Owen, ce n'était pas sans rappeler l'incendie de Londres causé par celui du Ministère de la Magie. Des sorciers seraient-ils à l'origine des dégâts? Il ne dit cependant rien de sa pensée, continuant le tour de la vite et surtout, s'éloignant du groupe de touristes à la demande du guide.

La visite terminée et de retour sur le parvis se posaient maintenant deux questions. "
On enchaîne avec? Le Louvre? L'Arc de Triomphe? Tu veux manger maintenant ou à l'heure irlandaise?" Questionna le futur fabricant de baguette qui avait l'habitude d'attendre le milieu de l'après-midi pour manger en réfléchissant à sa propre question; encore des marches dans la célèbre arche ou des œuvres dans l'ancien palais royal près de la pyramide de verre?


*mot irlandais désignant un groupe de personnes irlandophones.

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et à partir du 05/01/48- Avatar par A. Davis