II. Influence extérieure sur la vie des plantes.


Influence de la faune.

La flore d'un milieu entretient une relation particulière avec la faune qui y est présente. L'un ne va pas sans l'autre, et la survie d'un écosystème se base sur l'équilibre des types de vie qui s'y trouvent. Les animaux sont d'une grande influence pour les plantes : ils peuvent à la fois leur nuire et les aider.

En effet, les plantes sont généralement à la base des chaînes alimentaires, elles constituent l'alimentation des herbivores. Comme elles n'ont pas toutes la possibilité de fuir comme le ferait un champignon vénéneux sauteur, elles ont développé des moyens de défense pour lutter contre ceux qui les nuisent.

Parmi ces moyens, il y a les moyens physiques : ce sont des structures anatomiques particulières qui dissuadent les prédateurs de consommer la plante. C'est par exemple le cas des plantes à épines, comme les ronces, ou les plantes aux poils urticants, comme les orties.

La Tentacula vénéneuse a par exemple des dents le long de ses tentacules. Elles lui permettent de se défendre en cas d'attaques et dissuadent également les éventuels prédateurs. Pour les herbivores, les dents de la plante ont pour messages qu'ils peuvent être mangés, et ils s'en méfient donc.

Un autre moyen de défense est la production de substances chimiques qui rendent la plante indigeste. Par exemple, l'Acacia produit du tanin en grande quantité dans ses feuilles, ce qui fait que lorsqu'une girafe ou une antilope vient manger ses feuilles, ces dernières deviennent indigestes au bout d'un certain temps, et l'animal s'éloigne. C'est pourquoi les animaux ne broute jamais l'arbre en grande quantité.

Certaines plantes font également preuve d'ingéniosité et établissent une coopération afin de lutter contre les prédateurs. Les Pins, lorsqu'ils sont attaqués par des chenilles processionnaires, avertissent leurs voisins en dégageant des composés chimiques. Les arbres voisins réagissent en produisant alors des toxines.


Mais la faune est loin de n'avoir qu'un rôle nuisible envers les plantes. Elle peut en effet les aider dans leur survie et leur reproduction.

Les animaux, étant plus mobiles que les plantes, ont la possibilité de transporter les graines des végétaux, et permettre ainsi de les répandre et favoriser leur reproduction.
Les frugivores, par exemple, ingèrent les graines des plantes, et les dispersent dans leurs excréments. Ils répandent aussi les noyaux des fruits après avoir mangé leur chaire. Ceci permet de replanter les arbres dans leur écosystème et favorise la survie de l'espèce.
Certaines graines sont transportés sans être mangées, mais par le simple passage des animaux. C'est le cas de certains graminées qui s'accrochent au pelage et retombent plus loin.

Les graines de la Bardane ont la particularité d'avoir des pics (bractées) recourbés. Ceci leur permet de s'accrocher aux pelages des animaux. C'est d'ailleurs ce qui a inspiré le système des scratches/Velcro.

Les animaux peuvent également disséminer le pollen, c'est le cas des insectes, comme les abeilles ou les papillons. En venant récolter le nectar contenu dans les fleurs, le pollen s'accroche sur leur corps, ce qui lui permet de voyager jusqu'à d'autres fleurs.
Cependant, ces insectes voient leur population décroitre à de grandes vitesses. La population d'abeille a chuté jusqu'à 80% dans certains pays sur la dernière décennie, et il arrive que l'Homme doivent s'occuper manuellement de la pollinisation des plantes dans certains endroits.

Les animaux sont également sources de carbone que les plantes peuvent utiliser pour se développer. En effet, lorsqu'un animal meurt, la matière organique qu'il contient est décomposée par d'autres organismes. Les déjections de ces êtres vivants profitent aux plantes qui s'en nourrissent afin de créer leur propre matière organique.
Les excréments des plus grands animaux favorisent également la fertilisation du sol. La matière organique qu'elle contient fait croître les plantes plus vite en leur offrant les nutriments dont elles ont besoin.

Par exemple, l'hippocampe se nourrit de végétaux riches en nutriments (notamment le silicium) qui se retrouvent dans ses excréments et alimentent les diatomées, des micro-algues qui ont la fonction de transformer le CO2 en dioxygène.

Dans le monde magique, on utilise souvent de la bouse de dragons, car elle est très nutritive pour les plantes, et ses propriétés magiques aident les plantes à grandir tout en gardant un équilibre avec leur magie. Remarquons qu'elle peut être un bon engrais pour certaines plantes moldues (citrouilles, menthe,...), mais toutes ne supportent pas sa trop forte concentration en magie.

Influence de l'homme.

Avec l'apparition de l'agriculture il y a plus de 10,000 ans, l'Homme a commencé à domestiquer les plantes. D'abord pour subsister, la production des différentes denrées végétales est devenue un véritable commerce entre les peuples. Avec la sélection des espèces et leur transport, l'Homme a joué et joue encore un grand rôle dans leur développement et leur diversité. C'est d'autant plus le cas de nos jours où contrôler l'influence de l'Homme sur son environnement et les conséquences de son activité est devenu un véritable défi. Si nous connaissons bien l'influence désastreuse qu'a l'Homme sur les plantes et leurs environnements, certains avantages peuvent en être tirés.

Afin de produire davantage et d'obtenir des fruits ou légumes de meilleure qualité, l'Homme a sélectionné les espèces et variétés à cultiver. L'avantage d'une telle pratique est le rendement de ces cultures. En sélectionnant les variétés les plus productives et les plus résistantes aux contraintes de l'environnement (parasites, malformation, etc.), la production permet de subvenir aux demandes. Cependant, ce mode de consommation a l'inconvénient de favoriser certaines variétés à d'autres, ce qui réduit la diversité des espèces. Délaisser certaines variétés au profit d'autres peut alors faire éteindre celles qui sont sous-représentées.

Les Pommiers (du genre Malus) fournissent des pommes. Elles existent en de nombreuses variétés, et on en dénombre environ 4,000 en France. Pourtant, seulement 10 variétés couvrent 93% de la production. Ces variétés ont l'avantage d'être plus résistantes, plus charnues ou meilleures gustativement. Aux Etats-Unis, on estime que 97% des variétés de fruits et légumes ont disparu.

La sélection des espèces n'est pas la seule activité de l'Homme qui a une conséquence directe sur la diversité et les habitats des plantes. En effet, le transport des espèces à travers le monde est devenu quelque chose de courant. Les principaux inconvénients sont que certaines espèces sont invasives. Par exemple, le reboisement de certaines forêts par des arbres qui ne s'y trouvaient pas avant a bouleversé certains écosystèmes (en modifiant les points d'eau et étouffant la flore qui s'y trouvait déjà). Certaines plantes ne conviennent pas au milieu dans lesquels nous les avons introduites, ou peuvent avoir des conséquences sur notre santé. Par exemple, certaines espèces sont à l'origine d'allergies, car le pollen de l'espèce introduite n'est pas connu de nos organismes.
Cependant, le voyage des espèces à travers le monde fait découvrir les plantes d'ailleurs. Il permet une meilleure compréhension de certaines espèces car le nombre de personnes à les étudier augmente. Il permet aussi de diversifier les plantes dans un milieu, mais également dans notre alimentation : de nombreux fruits et légumes que nous mangeons quotidiennement sont originaires d'autres continents (maïs, tomates, citrouilles, etc.).

Les tomates (Solanum lycopersicum) sont originaires d'Amérique du Sud. Elles ont été transportées au Mexique avant d'être embarquées en Europe, puis dispersées un peu partout dans le monde. Leur introduction a permis leur étude, elles sont mises en avant pour leur qualité culinaire dans l'Encyclopédie de Diderot et D'Alembert et se démocratisent après la révolution française. Elles constituent aujourd'hui l'un des fruits les plus consommés en France.

Finalement, nous connaissons les effets les plus néfastes que l'Homme a sur la diversité végétale. Le développement des industries ainsi que la destruction d'écosystèmes à travers le monde est un des plus gros facteurs de la perte de cette biodiversité. On estime à 27,000 le nombre d'espèces animales et végétales qui disparaissent rien qu'à cause de la déforestation. L'Homme joue donc un rôle majeur dans la conservation des espèces, et avec une conscience de ce rôle, il peut minimiser son impact. De nombreux mouvements naissent maintenant pour la protection des environnements.

I. Généralités sur les cucurbitacées.

La famille des Cucurbitacées, ou Cucurbitaceae, est une famille botanique qui regroupe 130 genres pour un total de 800 espèces. Elle appartient à la classe des Magnoliopsida, qui contient les plantes dicotylédones, c'est-à-dire les plantes qui, lorsqu'elles sortent de terre, ont déjà deux « feuilles » formées, que l'on appelle cotylédons.

Définition - Cotylédon Bien qu'un cotylédon ressemble à une feuille, il n'en est pas une à proprement parler. Une feuille est normalement issue d'un bourgeon alors que le cotylédon naît directement de la graine. Il s'agit d'une réserve pour le jeune pousse et permet d'initier la photosynthèse dans les débuts de la plante. Le cotylédon finit ensuite par disparaître à l'apparition des feuilles.

Les plantes de la famille des Cucurbitacées sont généralement des plantes herbacées rampantes ou grimpantes. Leurs tiges sont munies d'une vrille, petite excroissance en forme de queue de cochon qui permet à ces plantes de s'accrocher à d'éventuels supports.

Les fleurs sont unisexuées (c'est-à-dire qu'elles sont soit mâles, soit femelles). Certaines espèces de Cucurbitacées portent les deux genres sur une même plante, d'autres espèces ne portent qu'un même genre sur une même plante. Ceci implique que la plante a besoin de pollinisateurs externes, comme les abeilles et les guêpes pour sa reproduction. Les fruits résultants sont des baies que l'on appelle péponides, ou pépons.

Définition - Péponide Une péponide est une baie de grande taille. Elle se caractérise par une cuticule dure et imperméable. Une péponide est un fruit charnu. Elle est caractéristique des Cucurbitacées et c'est parmi les péponides qu l'on retrouve les plus gros fruits du règne végétal.

Exemples de cucurbitacées.

Courgette (Cucurbita pepo) La courgette est une variété de l'espèce Cucurbita pepo (Cucurbita pepo var. cylindrica). Elle se reconnaît par sa forme allongée et sa couleur verte.

Citrouille de Laurence Solomon

Citrouille (Cucurbita pepo) La citrouille est la variété qui a donné son nom à son espèce Cucurbita pepo (Cucurbita pepo var. pepo). Elle a une forme ronde et une couleur orange.

Concombre (Cucumis sativus) Le concombre est une plante potagère. Ses fruit sont allongée et vert, et se consomme comme un légume. Le concombre appartient à la même espèce que le cornichon. Il est originaire du nord de l'Inde, au pied de l'Himalaya.

Pastèque (Citrullus lanatus) La pastèque est aussi appelée « melon d'eau » car ses contiennent plus de 90% d'eau. Ils sont reconnaissable par leur taille imposante (jusqu'à 5 kg), leur couleur verte et leur chair rouge. Ils sont originaire d'Afrique de l'Ouest.

Melon (Cucumis melo) Le melon est un espèce du genre Cucumis (comme le concombre) réputé pour son fruit (en réalité « faux-fruit » car résultant d'une inflorescence plutôt que d'une fleur). Il est originaire d'Afrique.

Courge éponge (Luffa aegyptiaca) La courge éponge est une espèce de Luffa. Son nom vient du fait qu'une fois séché, son fruit peut être utilisé comme une éponge végétale. Il est souvent utilisé comme un gant de toilettes.

Dendrosicyos socotrana Le Dendrosicyos socotrana est la seule espèce de la famille des cucurbitacées à avoir une forme arbustive. Il peut atteindre 6m de haut. Il est présent principalement sur l'île de Socotra, au Yémen, d'où son nom.

II. La citrouille géante.

Espèce : Cucurbita pepo Sous-espèce : Cucurbita pepo subsp. pepo Famille : Cucurbitaceae Origine : Nord du Mexique, Sud des Etats-Unis Plantation : Mai-juin Floraison : Juin-Juillet Récolte : Septembre à Décembre

Généralité et description.

La Citrouille est une plante annuelle, c'est à dire que son cycle de vie ne dure qu'un an. Elle appartient à la famille des cucurbitacées et en hérite donc de ses propriétés : c'est une plante dicotylédone qui se développe grâce à une tige rampante ou buissonnante, selon les variétés. La tige principale de la plante est large et cannelée, et se ramifie. Des racines adventives supplémentaires apparaissent aux nœuds, ce qui facilite l'apport en nutriment de la plante. Les feuilles sont larges et obovales, c'est-à-dire de forme ovale avec une partie un peu plus étroite au niveau du pétiole.

Le fruit de la Citrouille porte le même nom que la plante. On le reconnaît par sa forme sphérique et sa couleur orange. C'est un fruit de grande taille d'un poids moyen de 5 kg, mais dont les records sont remarquables : plus de 900 kg !




Étymologie et histoire.

Le nom citrouille vient du latin « citreum » qui signifie citron. Ce nom est donné par analogie à la couleur, bien qu'en réalité, le mot « citrouille » ne désigne pas encore le fruit que l'on connaît aujourd'hui, mais les fruits du genre Citrullus (pastèque,...). Ce n'est que dès lorsque la citrouille est importé d'Amérique que ce nom lui est donné, bien qu'elle n'appartiennent pas au genre Citrullus.

Les citrouilles sont originaires du nord du Mexique et du sud des Etats-Unis. Elles ont été importé en Europe au XVI^è Siècle. A cette époque, elles étaient cultivé pour l'écorce de leurs fruits, dont la dureté faisait d'eux de bons contenants.

Entretien.

La citrouille est une plante potagère qui s'est adapté à la culture en Europe. Elle a une croissance rapide.
Sa période de semis s'étale sur les mois de mai et juin. Elle préfère les sols argileux, sableux et riches en humus. Elle apprécie les sols drainés, c'est-à-dire favorisant l'évacuation de l'eau. C'est une plante qui craint le gel et le froid. C'est une plante qui demande beaucoup de nutriments, et qu'il vaut mieux éviter de mettre avec d'autres plantes nécessitant un sol riche.

La plante fleurit en juin-juillet. Ce sont des fleurs unisexuées. Les fleurs femelles, si pollinisées, donneront alors les citrouilles entre septembre et décembre.



Utilisations.

L'huile de pépins de courge Il s'agit d'une huile obtenue grâce aux pépins de citrouilles. Elle est utilisée comme huile diététique dans certains régimes. Elle est riche en oméga-3, stimule le travail du coeur et contient des vitamines et de la carotène. Elle permet aussi d'aider à nettoyer le foie.

L'alimentation Dans un premier temps, la citrouille a été beaucoup utilisé pour nourrir les animaux. Il existe cependant de nombreux plats dans lesquels on la retrouve. Chez les sorciers, on peut citer la patacitrouille et le fameux jus de citrouille. Mais pour sa chair plus sucrée et moins filandreuse, on utilise plus généralement le potiron que la citrouille.

Citrouille de Hannah Lyse Sparks

La décoration L'utilisation qui est sans doute la plus connue est la décoration. Vedette de la fête d'Halloween, la citrouille est souvent creusée pour former une tête dans laquelle on y place une bougie. A l'époque, on utilisait la navet comme lanterne, en référence à la légende de Jack-O'Lantern. La citrouille a ensuite pris la place du navet.

III. La légende d'Halloween.

Jack O’Lantern, plus connu sous le nom de Jack la Terreur, fut un terrible sorcier de la période moyenâgeuse. Sanguinaire, ivrogne et avare, il sévissait dans les campagnes londoniennes, n’ayant besoin d’aucun motif pour semer la terreur ainsi que son surnom l’indique.

Jack était un sorcier chevronné, issu d’une famille noble anglaise. Cependant, à dix-sept ans, pris de jalousie que celle dont il était amoureux ne lui soit pas offerte en mariage, il la tua, s’attirant ainsi disgrâce, bannissement de sa famille et châtiment éternel. On ne pouvait pas considérer Jack comme foncièrement stupide. En effet, il était plutôt rusé et réussit à survivre sans problème. Cependant, lors de l’épisode de ce meurtre, sous l’emprise de la rage, Jack ne contrôla pas ses actions. Il en vint vite à les regretter puis à sombrer dans le désespoir, pillant villages moldus à l’aide de sortilèges. Il avait réussi de justesse à sauver sa baguette de la casse, s’enfuyant de chez lui juste avant.

Si Jack est particulièrement connu, ce n’est ni du fait de ses crimes, ni par son habileté à voler. Non. Si Jack la Terreur détient une telle popularité, c’est qu’il aurait défié la Mort en personne. La Mort qui se cache sous une cape, la Mort qui offre le pouvoir de revoir les défunts, la Mort qui créa la célèbre baguette de Sureau.

Un soir, alors que Jack était attablé et semblait avoir bu plus que nécessaire, une violente dispute éclata entre lui et un homme de la taverne, à propos de la prétendue supériorité de l’un d’entre eux. Après de violents coups échangés, l’homme exténué déclara, sous le silence abasourdi des autres occupants de la taverne :

« Si tu es si fort que cela, si tu crois pouvoir vaincre n’importe qui, pourquoi ne t’adresses-tu pas directement à la Mort ? Celle que tu poursuis depuis si longtemps pour qu’elle te rende ton être aimé. »

Il était de notoriété publique, dans les environs, que Jack cherchait un moyen de retrouver son aimée perdue autrefois, et que pour cela il traquait cette Mort insaisissable.

Aux mots de l’homme. La Mort, partout et nulle part, qui assiste de son piédestal à chaque évènement régissant ce monde, apparu. Elle en avait assez de voir Jack la poursuivre, et savait que l’heure qu’il paye pour ses crimes était venue.

« Nul besoin de me provoquer en duel. Jeune homme. Je viens réclamer mon dû, suis-moi.»

Jack résista. Il voulait revoir celle qu’il avait tuée, mais non la rejoindre. Même ivre, il gardait une certaine lucidité.

« Avant que je parte, offre-moi un dernier vert, s’il te plaît. »

La mort réfléchit quelques instants, et accepta finalement. Par on ne sait quel mystère, elle se transforma en une pièce d’une mornille que Jack saisit et plaça dans sa bourse. Or le fermoir de cette bourse était la sculpture d’un petit arbre, symbolisant la vie et empêchant ainsi la Mort de s'échapper de cette bourse. Furieuse, elle tenta de s’enfuir, proférant menaces au voleur.

« Les foudres s'abattront sur toi et les tiens. »

« Je n’ai aucun attache. », répondit simplement Jack.

Alors, la Mort avoua son échec, et négocia avec Jack la surviede celui-ci pendant dix ans en échange de sa délivrance.

Dix ans plus tard, la Mort se présenta à la porte de Jack.

« Cette fois, dis adieu, il est temps pour toi de t’en aller. »

Jack demanda alors à la Mort qu’il puisse choisir le dernier paysage qu’il puisse observer. Méfiante, elle accepta néanmoins avec ces mots :

« À la première entourloupe, je t’envoie dans les abysses. »

Or, Jack se rendit dans un cabanon au sommet d’un arbre. Il avait bien fait attention à cacher l’arbre par une illusion, si bien qu’on ne voyait qu’une échelle. Et ce fut ainsi que la Mort se trouva coincée dans le cabanon, ne pouvant pas s’enfuir à cause de l'arbre symbole de vie. Jack accepta de libérer la Mort en échange qu’elle ne se mêle plus de ses affaires.

Les années passèrent, et la Mort ne vint pas. Cependant, un humain ne peut rester éternellement sur Terre. Ainsi, le corps de Jack le lâcha, et celui-ci fut forcé de se présenter devant la Mort en lui demandant de l’accepter. Néanmoins, celle-ci avait promis à Jack de ne plus se mêler de ses affaires. Elle refusa donc de l’accepter parmi les défunts. Après moult discussion, le voleur réussit finalement à convaincre la Mort de lui donner un bout de charbon afin de l’éclairer parmi les ténèbres flottant entre les vivants et morts. Il le plaça dans un navet creusé, afin de faire comme une lanterne, et, n’ayant nul autre endroit où se rendre, Jack se vit alors forcé d’errer entre le monde des vivants où se trouvait son corps qui n’était plus en état de le supporter, et le monde des Morts où il aurait dû se trouver depuis longtemps.

La légende raconte que lorsque vous entendez — l’anniversaire de la nuit où Jack tenta de rejoindre le monde des morts, c’est-à-dire le jour d’Halloween — un vent glacial siffler, ce n’est autre que Jack implorant la Mort de le reprendre. Si les conditions sont favorables, vous pourrez même entrevoir sa lanterne, mais cela, personne ne vous le souhaite…

A quoi sert un herbier ?

En botanique, un herbier est une collection de plantes ou de parties de plantes séchées et pressées entre des feuilles de papier. L'herbier sert d'outil d'études des plantes, et aide notamment à l'identification des espèces et leur classification systématique.


Confection de l'herbier

Règles de récolte

Le prélèvement d'espèces dans leur milieu naturel doit faire l'objet d'une précaution particulière : une plante est un être vivant appartenant à un écosystème. Ainsi, quelques règles de bon sens sont à prendre en compte :

• Les espèces menacées et espèces protégées ne doivent pas faire l'objet de récoltes.
• Les individus isolés ou en petit nombre ne doivent pas être cueillis : ils peuvent être rares dans la région.
• Ne récolter que les espèces que l'on connait et que l'on sait identifier.

Récolte

Matériel :
- Du papier buvard, grand format.
- Une presse ou un gros grimoire de potions.
- Des étiquettes.

Etapes :

1. Identifier la plante à l'aide d'un guide ou de ses connaissances.
2. Prendre une plante entière, ou une partie caractéristique d'une plante (feuilles, fleurs, graines...).
3. Placer la plante dans un cahier de récolte et l'étiqueter.

Séchage

Matériel :
- 2 planches de bois.
- Feuillets (feuilles de journaux pliées en deux par exemple).

Etapes :

Pour chaque plante :

1. Ouvrir un feuillet, en plaçant la pliure à gauche.
2. Placer la plante séchée à plat sur la partie droite du feuillet.
3. Ajouter l'étiquette.
4. Refermer délicatement le feuillet en faisant attention à ne pas plier la plante.
5. Placer le feuillet dans un autre feuillet, pliure à droite cette fois-ci.

Ensuite :

1. Sur une planche en bois, positionner 4 feuillets vides, pliures à gauche.
2. Positionner un feuillet contenant une plante.
3. Recouvrir de 4 nouveaux feuillets, pliures à gauche.
4. Positionner un feuillet contenant une nouvelle plante.
5. Répéter l'opération pour chaque plante.
6. Recouvrir de 4 feuillets vides, pliures à gauche, et recouvrir de la deuxième planche en bois.
7. Serrer le tout à l'aide de sangle ou d'un sortilège.

Il faut ensuite changer les feuilles de journaux tous les deux ou trois jours jusqu'au séchage complet. Une fois le séchage terminé, il est possible de placer les plantes dans l'herbier, en les collant (ou en utilisant des bandelettes de papier gommé ou thermocollantes) sur les pages de ce dernier.


Séchage

L'herbier une fois terminé se conserve à l'abri de la lumière, de l'humidité et des insectes qui peuvent lui nuire. S'il est bien entretenu, il peut être gardé longtemps.

I. Les différentes mandragores.

Le genre Mandragora.

Le genre Mandragora est un groupe de pantes faisant partie de la famille des Solanacées (comme la tomate ou l'aubergine). Il regroupe des plantes herbacées et vivaces qui apprécient les régions chaudes et tempérés du pourtour méditerranéen.

Les mandragores ont une grosse racine pivotante reconnaissable. Lors des mauvaises saisons, les feuilles et les fleurs disparaissent et la plante est entièrement souterraine. On dit qu'elle est géophyte. Les plantes du genre Mandragora ont la particularité d'être riche en alcaloïdes, ce qui leur donne des propriétés toxiques et hallucinogènes. Parmi elles, on retrouve l'atropine, la belladonnine ou la scopolamine. Les racines de mandragores sont la partie de la plante qui est le plus concentré en alcaloïdes, ce qui fait d'elle la partie la plus toxique.

La mandragore moldue (Mandragora officinarum).

La mandragore moldue, appelée mandragore officinale par ces derniers, est une espèce du genre Mandragora. Comme toutes les plantes de ce genre, sa racine est riche en alcaloïde et fait de cette espèce une plante toxique et aux propriétés hallucinogènes. Pendant près d'un siècle et demi, elle était classée dans le genre Atropa, celui de belladone (autre plante très toxique).

La particularité physique de la Mandragore est sa racine. Elle a une forme anthropomorphe, c'est-à-dire qu'elle a une vague apparence humaine (on reconnaît souvent un tronc, des jambes et parfois même une tête). La racine est de couleur brune à chair blanche et est du type pivotant (elle s'organise autour d'un gros bloc vertical duquel partent des racines plus fines, comme la carotte). Très impressionnante, elle peut atteindre après plusieurs années une hauteur de 60 à 80 centimètres et peser plusieurs kilogrammes.
La partie aérienne de la mandragore est constituée d'une rosette de feuilles de 45 cm de long maximum, de forme elliptiques ou obovales, très variables. Lorsqu'elle fleurit, la Mandragore arbore des fleurs à cinq pétales de couleur blanc verdâtre, bleutée ou violette. La floraison se fait de septembre à avril.

La Mandragore nécessite un sol profond, non pierreux, frais et sans trop d'humidité. La mandragore nécessite un sol très riche en nutriments et un éclairage ensoleillé. Elle se sème en automne pour une germination en mars. En juin-juillet, les feuilles disparaissent pour la période de repos.

La mandragore peut être utilisée, en cataplasme, pour soulager les rhumatismes et l'arthrite. Du fait de sa toxicité, seule l'usage externe peut être envisagée.

II. La Mandragore sorcière.


La Mandragore sorcière est une espèce de Mandragore qui a su, au cours de son évolution, développer des caractéristiques magiques permettant sa survie.


Présentation générale.

D'un point de vue physique, la Mandragore ressemble fortement à son homologue moldu à l'extérieur. Plantée en terre, on aperçoit des feuilles disposées en rosette qui peuvent mesurer jusque 50 centimètres, et de forme obovale. Lorsqu'elle fleurit, de septembre à avril, elle laisse exposer des fleurs bleues, voire violettes.

Même si la Mandragore ressemble a priori fortement à la Mandragora officinarum, elle se distingue par sa racine dont la forme anthropomorphe est bien plus développée. Pouvant mesurer jusqu'à 80 centimètres, la racine a la forme d'un bébé qui se développe au fur et à mesure que la plante croît. Elle a aussi la particularité d'être mouvante. On peut également distinguer ce qui ressemble à un visage et des yeux.



Le comportement de la Mandragore sorcière est unique dans le monde végétal. Lorsqu'elle est déterrée, elle émet un signal sonore violent, apparenté à un cri. Très dangereux, le cri des Mandragores adultes peut être mortel pour celui qui l'entend. La plante a aussi la capacité de sortir de son pot et semble pouvoir mener des interactions sociales. Bien que son comportement est proche de celui d'un animal, elle n'en est pas un pour autant. De par sa composition cellulaire notamment marquée par la présence de chloroplastes, la Mandragore sorcière descend bien du règne végétal. Son absence de cerveau et de système nerveux la distingue également des animaux. De nombreuses recherches tentent à expliquer comment la Mandragore parvient à avoir un tel comportement et les interactions qu'elle peut avoir avec ses congénères. Certaines théories veulent que la Mandragore aurait imiter les animaux et les hommes dans un instinct de survie, d'autres mettent en avant que le comportement de la Mandragore est moins humain que ce que pensent les sorciers et qu'il s'agit de simples réactions à leur environnements et que l'on a, par erreur, comparé aux nôtres pour les interpréter.

La Mandragore a également quelques prédateurs qui peuvent nuire à son développement. Parmi eux, les Fangieux, une créature magique qui raffole des racines de Mandragore. La limace anthropophage, une limace sorcière qui se nourrit de chair, mangent également les feuilles et les racines de Mandragore.


L'évolution de la Mandragore sorcière.

La Mandragore sorcière se distingue dans le genre Mandragora par le fait qu'il s'agit d'une plante magique. Fruits de son évolution, les pouvoirs de la Mandragore répondent à des besoins de survie. Ces traits ont été favorisés dans leur évolution.

Le cri de la Mandragore est un pouvoir protecteur pour la Mandragore. Dans la nature, une Mandragore qui est déterrée est une Mandragore que l'on souhaite manger. Le cri des Mandragores a donc pour but de se débarrasser du prédateur les déterrant. Si toutefois ce cri est très efficace, des prédateurs comme le Fangieux ou la limace anthropophage ont également évolué pour y être insensibles.

La Mandragore est une espèce très vorace qui nécessite une terre très riche en nutriments. La Mandragore sorcière a alors développé la capacité de se déplacer dans le but de trouver une terre plus riche lorsque les nutriments viennent à manquer. Ce trait est d'autant plus pertinent qu'il favorise la reproduction des Mandragores en leur permettant de se rapprocher.

Ces traits magiques ont fait de la Mandragore sorcière une plante très stratège en survie et l'ont ainsi rendu très prolifère. Bien que dangereuse, elle est l'une des plantes les plus populaires chez les sorciers qui apprécient ses propriétés magiques en potion, mais également le caractère sociable de la plante. Il est pourtant à noter que la Mandragore ne ressent aucun sentiment pour l'Homme, ni pour ses congénères.