La vraie raison
La proposition de son frère lui convenait plus ou moins et elle le lui fit savoir par un pincement de lèvres. Ennis n'était pas enchantée mais c'était aussi donnant donnant quelque part. Ils s'inquiétaient mutuellement l'un pour l'autre et chacun devait de rassurer le deuxième. Sans compter le troisième membre du trio qui était toujours affecté par ricochet. La fratrie avait toujours fonctionné ainsi, leurs parents auraient pu les surnommer les mousquetaires si tant est qu'ils aient connus ce livre et aient réellement conscience de la forte relation entre leur trois enfants.
C'était maintenant à elle d'obtenir des réponses, Diarmuid avait fermé les portes et rendu l'écoute au travers de ces dernières impossible, il allait parlé. Sans faire mention de cette larme fugueuse ni de l'émotion visible dans ses yeux, il livra une à une les clefs qu'il manquait à la Gryffondor pour comprendre ce qu'il avait traversé. Un réseau de résistance à son retour de France. L'écho d'une autre conversation surgit à la lisière de ses pensées, dans le Grand Hall, devant les Sabliers, avec celui qui n'était pas encore professeur de vol. Ses mécanismes de réflexion se mirent automatiquement à fonctionner et l'adolescente en conclue que Rafael Mason devait faire parti de l'un d'eux. Comment aurait-il été au courant d'une résistance qui se voulait secrète sinon?
Disparition du chef de l'organisation? Serait-ce le professeur Penwyn? Elle aurait bien posée la question mais la suite du discours était bien trop grave pour que la châtain laisse une interrogation, aussi futile en comparaison, s'échapper de ses lèvres. Elle cligna plusieurs fois des yeux, comprenant la dimension des mots qui s'agençaient les uns par rapport aux autres, les associant aux symboliques liées aux lettres oghamiques encrées sur l'avant-bras de l'infirmier. Doucement, elle dégagea ses mains de sous celle de l'irlandais pour passer ses bras autour de sa nuque et poser sa tête sur une de ses épaules. Elle fit passer ce qu'elle put dans cette étreinte, amour, soutien, tout ce qu'elle pouvait, et surtout, tout ce qu'elle ne pouvait pas dire.
7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis
C'était maintenant à elle d'obtenir des réponses, Diarmuid avait fermé les portes et rendu l'écoute au travers de ces dernières impossible, il allait parlé. Sans faire mention de cette larme fugueuse ni de l'émotion visible dans ses yeux, il livra une à une les clefs qu'il manquait à la Gryffondor pour comprendre ce qu'il avait traversé. Un réseau de résistance à son retour de France. L'écho d'une autre conversation surgit à la lisière de ses pensées, dans le Grand Hall, devant les Sabliers, avec celui qui n'était pas encore professeur de vol. Ses mécanismes de réflexion se mirent automatiquement à fonctionner et l'adolescente en conclue que Rafael Mason devait faire parti de l'un d'eux. Comment aurait-il été au courant d'une résistance qui se voulait secrète sinon?
Disparition du chef de l'organisation? Serait-ce le professeur Penwyn? Elle aurait bien posée la question mais la suite du discours était bien trop grave pour que la châtain laisse une interrogation, aussi futile en comparaison, s'échapper de ses lèvres. Elle cligna plusieurs fois des yeux, comprenant la dimension des mots qui s'agençaient les uns par rapport aux autres, les associant aux symboliques liées aux lettres oghamiques encrées sur l'avant-bras de l'infirmier. Doucement, elle dégagea ses mains de sous celle de l'irlandais pour passer ses bras autour de sa nuque et poser sa tête sur une de ses épaules. Elle fit passer ce qu'elle put dans cette étreinte, amour, soutien, tout ce qu'elle pouvait, et surtout, tout ce qu'elle ne pouvait pas dire.
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La vraie raison
D'un côté, l'étreinte de sa benjamine le surprenait, ce n'était clairement pas dans les habitudes de l'irlandaise que d'initier des contacts physique, même avec lui. Cependant depuis une bonne année, il était moins rare qu'Ennis, à l'abri de tout regard, vienne chercher du réconfort ou manifeste son soutien par des gestes. Et de l'autre, il mentirait en lui disant qu'il n'appréciait pas.
Mécaniquement, ses bras vinrent se refermer dans le dos de la Gryffondor. Il profita du contact, sentant la volonté de transmettre du positif en provenance de celle qui lui ressemblait de moins en moins. Plus cela venait, plus elle prenait les traits maternels, comme leur frère. "Merci." Souffla-t-il à son oreille avant de se reculer pour se séparer doucement. Pas qu'il craigne une rumeur quelconque, ils étaient frère et sœur, et il avait fait en sorte qu'on ne puisse as rentrer dans la pièce comme dans un moulin. "Mais ça va mieux, vraiment, ne t'en fais pas." Il ne dit pas la suite de ce qu'il avait en tête, que s'il avait dû être retrouvé, cela serait fait depuis longtemps. Et il croisait les doigts pour que ça reste le cas. Mais deux ans plus tard, il doutait qu'on le cherche toujours. Il s'était fait discret, faisait toujours attention. Et puis encore fallait-il se souvenir de lui, son visage, il n'avait pas donné son nom. Les probabilités étaient faibles. "Je suis entouré, et je sais que je peux compter sur vous deux." Assura-t-il en sachant qu'elle saurait qui était le deuxième.
L'infirmier se leva finalement, posant sur le bureau la fiole de potion qu'il comptait lui laisser, notant qu'elle n'avait toujours pas pris la dose qu'il lui avait donnée. Il sourit, c'était tout Ennis. Il récupéra son dossier médical et la regarda pour demander: "Quelque chose que tu voudrais me cacher avant que je ne l'ouvre?" Le ton était plus léger, mais il préférait savoir.
Modérateur - Infirmier depuis le 11/02/2047 - color=#351C75
Mécaniquement, ses bras vinrent se refermer dans le dos de la Gryffondor. Il profita du contact, sentant la volonté de transmettre du positif en provenance de celle qui lui ressemblait de moins en moins. Plus cela venait, plus elle prenait les traits maternels, comme leur frère. "Merci." Souffla-t-il à son oreille avant de se reculer pour se séparer doucement. Pas qu'il craigne une rumeur quelconque, ils étaient frère et sœur, et il avait fait en sorte qu'on ne puisse as rentrer dans la pièce comme dans un moulin. "Mais ça va mieux, vraiment, ne t'en fais pas." Il ne dit pas la suite de ce qu'il avait en tête, que s'il avait dû être retrouvé, cela serait fait depuis longtemps. Et il croisait les doigts pour que ça reste le cas. Mais deux ans plus tard, il doutait qu'on le cherche toujours. Il s'était fait discret, faisait toujours attention. Et puis encore fallait-il se souvenir de lui, son visage, il n'avait pas donné son nom. Les probabilités étaient faibles. "Je suis entouré, et je sais que je peux compter sur vous deux." Assura-t-il en sachant qu'elle saurait qui était le deuxième.
L'infirmier se leva finalement, posant sur le bureau la fiole de potion qu'il comptait lui laisser, notant qu'elle n'avait toujours pas pris la dose qu'il lui avait donnée. Il sourit, c'était tout Ennis. Il récupéra son dossier médical et la regarda pour demander: "Quelque chose que tu voudrais me cacher avant que je ne l'ouvre?" Le ton était plus léger, mais il préférait savoir.
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La vraie raison
Ennis laissa son frère aîné se dégager de son étreinte, la rassurant du mieux possible. Oui il allait mieux, c'était criant, mais la crainte ne s'envolait pas pour autant. Et sans aucun doute, Dom et elle resterait là, il en faudrait beaucoup pour qu'elle lâche ses deux grands-frères, et au moins autant pour qu'ils la laisse tomber. Elle pouvait même inclure Owen dans le lot. Même si d'aventure - et rien ne le laissait présager - il devait se séparer du cadet, jamais elle ne pourrait le laisser sortir de sa vie comme ça. C'était son troisième frère, un frère choisi. Et elle pourrait parier qu'il serait toujours là pour Diarmuid aussi si cela devait tourner court. Mais les deux amoureux filaient un amour sans anicroche, de son point de vue, alors la question ne se posait même pas. Il serait là aussi. L'adolescente se contenta donc d'un sourire, laissant son aîné se lever et buvant enfin la dose d'infusion de dictame avant de quitter elle aussi la table d'auscultation pour remettre les vêtements qu'elle avait ôté puis aller s'asseoir, avisant son dossier encore clos et la fiole de potion.
- "Miss Lloyd m'a dit que certains éléments ne serait jamais transmis à nos parents. Tant que tu les gardes pour toi." Elle haussa les épaules, de toute façon, il allait devoir ouvrir cette chemise. Et puis rien qu'avec cette phrase il saurait de quoi elle parlait. Le regard noisette se tourna vers la fiole: "C'est la même dilution que pendant les dernières vacances?" Demanda-t-elle en désignant la potion du menton. Elle savait que sa variation de poids la faisait osciller entre deux dosages.
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- "Miss Lloyd m'a dit que certains éléments ne serait jamais transmis à nos parents. Tant que tu les gardes pour toi." Elle haussa les épaules, de toute façon, il allait devoir ouvrir cette chemise. Et puis rien qu'avec cette phrase il saurait de quoi elle parlait. Le regard noisette se tourna vers la fiole: "C'est la même dilution que pendant les dernières vacances?" Demanda-t-elle en désignant la potion du menton. Elle savait que sa variation de poids la faisait osciller entre deux dosages.
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La vraie raison
Des éléments non transmis aux familles? Il n'y en avait pas cent, à vrai dire, d'un seul type. Et ça le rassurait que sa sœur mentionne cet état de fait. A demi-mots certes, mais elle en parlait, même si elle détournait le sujet de conversation. "Quel serait mon intérêt à faire une chose pareille?" Demanda-t-il en retour en songeant qu'ils avaient la réponse tous les deux. Aucun, il n'avait aucun intérêt à parler de la vie amoureuse de sa sœur avec Jeffrey Hunter. Sauf s'il voulait se mettre sa benjamine à dos ce qui n'était absolument pas le cas.
Diarmuid ouvrit la chemise directement à la page où il devait noter le traitement prescrit. Il connaissait bien le contenu du dossier, il n'avait pas besoin de le parcourir, et les éléments inconnus mentionnés plus tôt ne nécessitaient pas qu'il en prenne connaissance devant la Gryffondor. "Oui, même dilution. Je te fais confiance pour doser ça correctement. Et me rapporter la fiole quand tu n'en as plus besoin." Répondit finalement le médicomage. "On ne le fait pas habituellement, mais..." C'était clairement un passe-droit qu'il n'offrirait jamais à un ou une autre étudiante. Mais là, c'était sa petite-sœur et il la connaissait très bien. Suffisamment pour savoir qu'il ne prenait pas de risque. Il referma la chemise annotée sans la regarder. "A moins que tu ne veuilles me parler d'autre chose, tu peux y aller." Conclua le jeune homme en regardant sa cadette avec la conviction qu'elle allait se lever. Lui, retournerait à son occupation initiale, quoiqu'il irait contrôler ce que Miss Lloyd avait prescrit à Ennis avant.
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Diarmuid ouvrit la chemise directement à la page où il devait noter le traitement prescrit. Il connaissait bien le contenu du dossier, il n'avait pas besoin de le parcourir, et les éléments inconnus mentionnés plus tôt ne nécessitaient pas qu'il en prenne connaissance devant la Gryffondor. "Oui, même dilution. Je te fais confiance pour doser ça correctement. Et me rapporter la fiole quand tu n'en as plus besoin." Répondit finalement le médicomage. "On ne le fait pas habituellement, mais..." C'était clairement un passe-droit qu'il n'offrirait jamais à un ou une autre étudiante. Mais là, c'était sa petite-sœur et il la connaissait très bien. Suffisamment pour savoir qu'il ne prenait pas de risque. Il referma la chemise annotée sans la regarder. "A moins que tu ne veuilles me parler d'autre chose, tu peux y aller." Conclua le jeune homme en regardant sa cadette avec la conviction qu'elle allait se lever. Lui, retournerait à son occupation initiale, quoiqu'il irait contrôler ce que Miss Lloyd avait prescrit à Ennis avant.
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La vraie raison
Quel intérêt? A part se faire bien voir de leur mère? Mais elle savait que Diamruid était celui des trois qui avait le plus de détachement avec leur mère. De l'extérieur du moins car le tatouage qu'il portait depuis peu était bien la preuve que leur enfance, et donc l'éducation qu'ils avaient eu - directive au bas mot - l'avait aussi énormément marqué. Les trois enfant s'étaient soudé et transmettre une telle information briserait la confiance d'Ennis, et certainement celle de Domhall. Son grand-frère le savait pertinemment. Elle se contenta donc d'un haussement d'épaules - qui peu à peu redevenait symétrique.
Cette question balayée, et comme elle avait de toute façon vite orienté la discussion sur l'infusion de dictame, le médicomage qui lui servait de frère confirma le dosage de la potion qu'elle devait prendre, lui octroyant par la même une faveur. Elle appuya son dos contre le dossier quelques secondes avant de se redresser pour planter ses prunelles dans leurs presque jumelles. "Je ne compte pas te créer de problème. Pas une goutte de plus que nécessaire et d'ici quelques jours je te la ramène. Promis." Assura la plus jeune avant de faire un signe négatif de la tête. Elle avait obtenu ce qu'elle voulait. Suffisamment d'explications pour comprendre tout ce qui avait pu animer son frère, et les choix qui l'avaient amené ici. Il restait des zones d'ombres, la préfète avait conscience qu'elle n'avait pas encore tous les éléments, mais cela viendrait.
L'irlandaise se leva, refermant sa main sur la petite fiole dans le même geste et servit à son aîné regard et sourire qu'elle voulait rassurant et surtout, empli de gratitude. Elle était rarement aussi expressive, il faisait parti de ceux avec qui elle savait et pouvait le faire. Ennis tourna ensuite les talons, se retournant juste avant d'ouvrir la porte, au moment où son frère levait les sortilèges. "Merci." Soufflé avant de s’éclipser.
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Cette question balayée, et comme elle avait de toute façon vite orienté la discussion sur l'infusion de dictame, le médicomage qui lui servait de frère confirma le dosage de la potion qu'elle devait prendre, lui octroyant par la même une faveur. Elle appuya son dos contre le dossier quelques secondes avant de se redresser pour planter ses prunelles dans leurs presque jumelles. "Je ne compte pas te créer de problème. Pas une goutte de plus que nécessaire et d'ici quelques jours je te la ramène. Promis." Assura la plus jeune avant de faire un signe négatif de la tête. Elle avait obtenu ce qu'elle voulait. Suffisamment d'explications pour comprendre tout ce qui avait pu animer son frère, et les choix qui l'avaient amené ici. Il restait des zones d'ombres, la préfète avait conscience qu'elle n'avait pas encore tous les éléments, mais cela viendrait.
L'irlandaise se leva, refermant sa main sur la petite fiole dans le même geste et servit à son aîné regard et sourire qu'elle voulait rassurant et surtout, empli de gratitude. Elle était rarement aussi expressive, il faisait parti de ceux avec qui elle savait et pouvait le faire. Ennis tourna ensuite les talons, se retournant juste avant d'ouvrir la porte, au moment où son frère levait les sortilèges. "Merci." Soufflé avant de s’éclipser.
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