Son sortilège atteignit la baguette de la Serdaigle un peu tard, elle avait eu le temps de toucher la table des professeurs. Gryffs s'en voulait de n'avoir pas été assez rapide. Au moins c'était déjà une menace imprévisible de moins. Ce petit échange déclencha les foudres de la sous-directrice. Bien heureusement l'avatar n'avait pas réagit de manière agressive, pensa Gryffs soulagé. Il en resta bouchebée quand celle-ci fit s'évaporer littéralement la Serpentard. Gryffs partit du postula qu'elle était morte et ne s'en préoccupa plus. Il accouru pour s'emparer de la baguette de la Serdaigle. Il posa une main sur son épaule et l'obligea à s'assoir.
-"Restes tranquille maintenant."
Gryffs tenait les deux baguettes dans sa main droite et maintenait la jeune fille assise avec sa main gauche. Il reporta son attention sur la créature de fumée.

Ce qu'elle déclara lui fit froid dans le dos. Un de plus, signifiait ou que la Serpentarde avait était transportée en dehors de Poudlard ou que tous les élèves du Poudlard Express étaient morts. La première solution lui semblait invraisemblable. Comment les protections de l'école aurait pu permettre de transporter quelqu'un à l'extérieur. Son cœur rata un battement. Il était persuadé qu'il ne reverrait jamais les vacanciers.
Abasourdis, il regarda suppliquement les professeurs. Espérant que ceux ci aient une autre explication. N'étaient ils pas particulièrement puissants ?

Gryffs contraint physiquement Joy à s'assoir. Il lui prend sa baguette et pense que Sybil est morte comme les élèves du Poudlard Express.

La jeune Mercer fronça les sourcils lorsqu’elle remarqua que le plafond de la Grande Salle s’était assombri : ce brusque changement d’ambiance avait-il un quelconque rapport avec le retard que prenaient les vacanciers ? La fillette suivit du regard le volatile sombre se diriger vers la table des professeurs, une boule au ventre. Elle ne comprenait pas réellement ce qui était en train de se passer, mais tout cela ne lui disait rien de bon. Les injures de la jaune tirèrent Ivy de ses pensées, et elle tourna un visage inquiet vers son amie ; cette dernière avait l’air mal en point et la Bleue s’approcha d’elle doucement avant d’essayer de la calmer.

– Hum ? J’sais pas trop c’est quoi ton prénom, mais essaye de te concentrer sur ma voix, ok ? l’enfant n’avait encore jamais eu à calmer ce genre de crise, mais tenta tout de même quelque chose. Tu… Tu veux une chocogrenouille ? J’en ai toujours dans ma poche.

La Serdaigle offrit un sourire timide à la jaune, et tira de sa poche la sucrerie. Mais la voix dure de son amie mit brusquement fin à cette esquisse, qui se transforma en une grimace inquiète lorsque sa porteuse comprit les intentions de sa camarade. Elle jeta un regard paniqué à l’autre Bleue, comme pour lui demander de l’aide, avant de se tourner à nouveau vers la fille aux cheveux de jais.

– Tu comptes quand même pas aller là-bas ? demanda-t-elle d’une voix qui trahissait son inquiétude. J’te laisserai pas.

Son ton était devenu plus ferme. L’Aiglonne se leva et croisa les bras sur sa poitrine, montrant sa détermination par ce geste. Il tait hors de question qu’elle laisse son amie courir le risque inconscient de se mesurer à cette femme dont les discours étaient maculés de cruauté et de vices.

Attention : Ceci est un sujet Contexte. Par conséquent, tout acte à des conséquences ! Gardez bien à l'esprit que les actions de vos personnages peuvent impacter beaucoup d'autres joueurs. Veillez à rester cohérents avec la situation. En l'occurrence, des sorciers très jeunes et moins jeunes (pour les adultes) qui se trouvent en présence de l'une des mages noires les plus puissantes de cette époque.

Contexte actuel :

❝ Alors que la silhouette s'était détournée des élèves une fraction de seconde plus tôt, une petite voix l'interromps à nouveau. Malgré l'intervention rapide du chef de coeur, le mal est fait. Lorsque Vivian explose, la tension qui règne dans la Grande-Salle atteint des sommets. Vivian Shelton est frappée par un Stupéfix lancé par la sous-directrice. Si le regard de cette dernière pouvait tuer, Vivian ne serait certainement déjà plus de ce monde. Cela présage pour elle des conséquences qui iront bien plus loin qu'un court coma.

La silhouette ignore ces interventions, mais quand elle reprends la parole, cette fois-ci, le ton est glacial et ne présente plus la moindre trace d'humour, même factice : « J'ai visiblement été trop gentille pour me faire comprendre. » Vous la voyez lever la main droite, paume vers le haut et une réplique du Poudlard Express constituée de la même fumée que la sorcière apparait. Le train semble stationné sur un pont.
« Les enfants ne devraient pas interrompre la discussion des adultes. » Vous la voyez donner une pichenette à l'un des pilier du pont qui commence à s'effondrer. « Et je ne supporte pas que les imbéciles s'adressent à moi. » Elle donne une nouvelle pichenette à un second pilier qui subit le même sort que le premier. Avec deux piliers en moins, une partie de la structure du pont semble s'affaisser.

Plus pâle qu'a son habitude, Elina Montmort s'adresse de nouveau aux adultes : « Evacuez les élèves et miss Shelton avant qu'ils ne fassent tuer la moitié des élèves de Poudlard. »

Elle termine sa phrase ainsi, mais vous pouvez tous sentir une question en suspend : S'il n'est pas déjà trop tard... Le regard de la sous-directrice s'attarde sur les adultes qui ont toujours leur baguette levée faisant fit d'un ordre directe de la direction en situation de crise. Elle semble mentalement faire le tri entre les personnes fiables et celles qui ne le sont pas.

Détachée de ce qu'il se passe autour d'elle, la silhouette poursuit à l'attention de la direction : « J'étais venue vous inviter à me rejoindre. Seules évidemment. Mais je serais ravie de revoir le visage de cette chère Aude... Vous êtes priées de laisser vos incompétents ici. »

Son ton est clairement méprisant tandis que son regard se détache de la direction pour regarder autour d'elle : « Je dois reconnaître que vous avez très bien su cacher votre implication. Tout le monde n'y a vu que du feu. Même vos propres élèves. Mais c'était une erreur de penser que je suis aussi stupide qu'eux. Il n'y a qu'une personne qui en savait assez sur nous pour rendre publiques autant de nos secrets. »

Son regard acéré se pose sur la sous-directrice avant de se reporter sur la directrice et de poursuivre : « Et qu'une personne en possession d'atouts suffisants pour mettre en difficultés deux des nôtres. Les gouvernements sorciers ne sont que des pantins. Ils n'auraient rien pu faire sans marionnettistes. Quelle chance pour moi que les marionnettistes soient réunies dans cette école ! » ❞

Ça fuse de partout.
Je ne sais pas ce qu’il se passe.
Du Moins je n’essaie pas de comprendre.
J’ai juste le temps de voir une enfant s’avancer vers la fumée dense.
Puis elle disparaît.
Je range vite ma baguette et reste debout à écouter la sois-directrice.
La silhouette continue donc de s’exprimer.
Sa voix est mystérieuse.
Mais elle me fait peur.
Elle m’effraie.
Je n’entend plus ce qu’elle dit.
Je ne sens que les battements de mon cœur retentir dans mes oreilles, dans mes tympans.
Tout mon corps est ailleurs,
Comme transporté là où il n’est pas censé être.
Puis alors qu’elle continue à s’exprimer,
J’en vois ne pas comprendre.
Je ne sais plus quoi faire.
Une Serdaigle crie, s’adresse à la silhouette.
Puis je n’en peux plus.
*J’ai pas envie de perdre quelqu’un a nouveau. Papa. Aide moi.*
Ma voix tremble.

- J’en ai marre.

Je perds le contrôle de mes jambes et m’effondre à genoux sur le sol de la Grande Salle.
Je me sens impuissante.
Une larme,
Une seule,
Coule le long de ma joue.
Je me sens perdue parmi une infinité de personnes,
Alors qu’une image du Poudlard Express apparaît dans de la fumée.
Je vois le pont sur lequel il est situé, bouger.
Je reste figée par la peur,
A genoux sur le sol,
Je ne sais plus quoi faire.
La voix continue à parler.
Elle m’effraie de plus en plus.
Je ne comprend pas de quoi elle parle.
Je ne comprend plus rien depuis quelques temps.
Tout bourdonne autour de moi.
Les bruits de la Grande Salle disparaissent alors que je n’entends plus que les battements de mon cœur.
La silhouette continue à s’exprimer mais je n’entend pas ce qu’elle dit.
Je reste à regarder les adultes et la silhouette,
La larme continuant de descendre le long de ma joue.

LÉNA S’EFFONDRE SUR LE SOL DE LA GRANDE SALLE AVANT DE RESTER PÉTRIFIÉE. ELLE EST A GENOUX ET PLEURE.

@Elizabeth Le Gall, a ton tour !

Alors que Mary répondait à la Gryffonne le plafond magique de la Grande Salle s'assombrit, la deuxième année commença à s'inquiéter, et si le plafond magique annonçait un mauvais présage ? Un corbeau vint ajouter plus d'inquiétudes aux craintes de la fillette qui se rendit compte que la Serdaigle n'avait pas continué sa phrase, elle aussi devait être inquiète. Marine avait vu juste, il se tramait quelque chose d'étrange. L'oiseau se transforma en une femme faite de fumée. Elle prit la parole, c'est là, en reconnaissant la voix de cette femme que la deuxième année se pétrifia. C'était la même que celle de l'urne qui avait apporté tant de malheur au château l'année passé. Bien que la rouge et or n'avait pas vraiment tout suivit de près, le peu de ce qu'elle savait ne lui donnait pas envie de connaître plus de détails et encore moins que cela recommence.

Tout le monde s'agitait dans la salle, entre les premières années qui ne comprenait pas tout les professeurs un peu paniqués et tous les autres élèves surpris qui pour certains avait agit sans réfléchir face à la situation inquiétante. Du côté de la brunette, il n'y eu aucune actions irréfléchis, elle se contentait de regarder la scène se dérouler incapable de bouger ni de produire aucun son, si bien qu'elle doutait pouvoir crier si elle prenait trop peur. Mary non plus n'en menait pas large, elle se retourna justement pour venir chercher du réconfort mais elle n'avait pas choisit la Gryffondor la plus courageuse de sa maison. Elle ne pu donc lui apporter aucun soutient sauf si on considère des yeux apeurés comme tel.

La femme continua à parler et mentionna le Poudlard Express soudain plus inquiète pour les élèves présents à bords, Marine commença à secouer sa jambe pour tenter de s'apaiser. Elle suivit le regard de l'aiglonne vers la table des professeurs espérant qu'ils trouvent une solutions. Des élèves tentèrent d'agir et quelques sort furent jetés mais pire une vert et argent disparue après avoir osé toucher la fumée noire. Son estomac se retourna, maintenant elle avait aussi peur pour les voyageurs du Poudlard Express que pour eux tous, présent dans la salle. Trop inquiète Marine réussit à glisser dans un murmure presque inaudible :
- Mary, dit moi... qu'ils vont trouver, une, solution.

Mais le pire n'était pas pas encore passé. La silhouette fit apparaître le Poudlard Express sur un pont dont la femme cassa deux piliers fragilisant la structure, la brunette espérait que ces images ne témoignent pas de la réalité même si vu les tête affichées par les professeurs la situation était bien réelle et une grande partie des habitant de Poudlard se retrouvaient menacés. Marine qui croyait avoir atteint son point le plus élevé de peur possible se trompait, elle était encore plus affolée et n'osa même plus respirer quand la sous-directrice demanda d'évacuer la Grande Salle.

Marine est pétrifiée, elle ne bouge pas et n'ose rien dire. Alors que la situation ne semble pas s'arranger elle arrive à chuchoter quelques mots à @Mary McCarty. Marine atteint le comble de sa peur lorsque l'ordre d'évacuer la Grande Salle est prononcé.

Est-ce qu’un sortilège innocent peut tout faire déraper ? Si il est accompagné d’autres actes insensés alors oui. Et c’est ce qu’était en train de réaliser Joy. Au départ, quand elle le vit tout simplement s’écraser contre la table des professeurs, elle fut juste déçue qu’il n’est pas marché. Quand elle reçut elle-même un sortilège de désarmement alors la colère remplaça l’inquiétude. Pourquoi avoir voulu s’en prendre à elle ? Dans le feu de l’action, sa vision était tout sauf objective et elle ne comprenait pas le lanceur du sortilège. Ne voulait-il pas lui aussi que tout s’arrête ? Si les élèves commençaient à se battrent ensemble, plus rien n’irait. Ils devaient s’unir, pas se mettre des bâtons dans les roues.

Sa vision des choses changea du tout au tout dans les instants qui suivirent. La sous-directrice fit prise d’une colère intense devant tant d’idiotie et les menaça de rester en colle jusqu'à leur majorité si les élèves ne se calmaient pas. Mais le pire était encore à venir. Quand la silhouette prit la parole, la Serdaigle se figea, hébétée. Elle avait beau être peinée pour la Serpentard qui avait disparu, c’était désormais chose faite, il était sûrement trop tard. Non, c’était l’avertissement de la silhouette concernant les passagers du Poudlard Express qui chamboula la fillette.

Plus de la moitié de Poudlard. C’était la quantité de personnes qui risquaient de mourir à tout instant à cause de l’autre moitié et d’une sorcière folle mais incroyablement puissante. Capable de se protéger en ne s’exposant pas totalement tout en faisant du mal à distance. Joy regrettait son sort. Et si elle avait ainsi réduit la chance de survie de centaines de gens ? Ce n’était qu’une stupide égoïste. Il ne fallait surtout pas que quelqu'un fasse la même erreur qu’elle, sinon c’était la mort assurée. Déjà qu’elle ne se pardonnerait sûrement jamais son geste, si en plus il y avait des victimes...

Les yeux embués de larmes qui ne coulaient pas la petite sorcière attendait la suite, tremblante. Si la silhouette disait vrai -et elle n’avait aucun doute sur le sujet- tous ses camarades risquaient de disparaître. Quand une autre Serpentard s’adressa à la silhouette, Joy ressentit une haine profonde monter contre elle. Eva Sepulveda n’avait pas été assez explicite ? Comment pouvait-on agir ainsi quand des vies étaient en jeu ? Quand le chef de choeur intervint, il remonta haut dans l’estime de l’Aiglonne. Si jusque là ce n’était pour elle qu’un alcoolique prétentieux, elle devait reconnaître que sa réaction était bien meilleure que la sienne. Il venait peut-être de sauver tout un train.

Quelque chose avait-il été versé dans le jus de citrouille ce matin ? La concierge se mit à crier sur la silhouette, comme inconsciente du fait qu’elle condamnait ainsi tant de monde. Joy était plus que terrorisée, partagée entre sa culpabilité, la crainte qu’il n’arrive quelque chose de pire encore et surtout le gouffre immense qui venait de se créer dans son cœur avec la certitude que ses camarades étaient morts.

Les yeux vides, l’esprit ailleurs, c’était comme ci son esprit s’était détaché de son corps. Un désespoir infinie s’était installé en elle. Heureusement qu’un Poufsouffle arriva, lui permettant de reprendre le dessus. Joy se laissa faire quand il la maintient assise sur le banc. Elle n’avait pas l’intention de faire quoique ce soit. Quand elle vit qu’il tenait sa baguette, elle comprit que c’était lui qui lui avait lancé le sortilège de désarmement. Loin d’éprouver la colère ressentit tout à l’heure, elle regrettait que le sorcier n’ait pas été plus rapide à la réaction.

La Serdaigle se tourna vers l’élève qui la maintenait. Il était grand, peut-être même plus que sa sœur. Et elle était vide. Elle lui jeta un regard perdu avant de lui dire d’une petite voix :

"J’vais rien faire, t’en fait pas... T’sais, quand tu m’as désarmée, j’ai... j’ai ressenti de la colère contre toi, mais maintenant j’regrette. Les gens sont d’venus fous, moi compris. Je... j’aurais ja-jamais du faire ça, maintenant plus d’la-la moitié de Poudlard va mourir."

Sa voix s’était brisée sur la fin, et une larmes roula le long de sa joue. Elle se sentait si mal, si désespérée, elle essayait de se concentrer sur son interlocuteur. C'est alors que la silhouette reprit la parole, prononçant des mots que Joy garda dans un coin de sa tête se refusant de les analyser pour le moment.

Joy est désespérée après la première menace d'Eva et les réactions qui suivent. Elle s'adresse à @Gryffs Sorrow qui la maintient et est inquiète. Elle est déjà effondrée quand la silhouette reprend la parole et n'arrive pas à se concentrer sur ce qu'elle dit.

Tout va très vite. Koko sent le sortilège l'atteindre. Silencio. Elle n'est pas prête de parler à nouveau avant un petit moment. Mais elle a compris la leçon. On laisse faire les adultes.
La femme corbeau montre dans un nuage de fumée le Poudlard Express. Le pont sur lequel il est immobilisé semble en train de s'effondrer.
Faites que tout le monde aille bien.
Faites que tout cela soit faux...
Koko ferme les yeux. Elle n'ose plus bouger. La sous-directrice leur demande de partir, mais la femme corbeau n'est pas de cet avis. Koko ne comprend pas. Si elle veut parler aux adultes, mieux vaut qu'ils s'en aillent.
La femme corbeau parle. Elle parle de chose que Koko ne comprend absolument pas. Secrets, implication. Elle n'a pas retenu grand chose. Ça ne la concerne pas. Elle aurait aimé crié, mais elle ne l'aurait pas fait, même sans le Silencio qui l'empêche de parler. Parce qu'elle a peur. Extrêmement peur.
Elle pense qu'elle tremble. Un peu. Elle ne sait plus vraiment. Elle se demande si Cheryl va revenir. Elle baisse les yeux par terre, là où Miss Shelton est stupefixiée. Koko se dit qu'elle a eu de la chance de ne pas avoir crié comme elle. Elle aurait fini comme ça aussi, sinon.
Elle est bien mieux muette.
Sans aucun doute.
Elle a peur.

Soudain la concierge eu une crise de folie et se mit à sermonner le spectre dont les pouvoirs étaient bien supérieurs à un simple être de fumée. Froidement Elina la stupéfixa à ma vitesse de l'éclair. Quand je pense qu'elle était encore élève à Poufsouffle il n'y a pas si longtemps s'exclama Gryffs pour lui même. Impressionné et heureux de ne lui avoir jamais joué de mauvais tour. L'avatar s'agaça de toutes ces simagrées et calma les ardeurs de toute la salle en leur donnant un aperçu du Poudlard Express. Le train semblait intact, ses occupants l'étaient peut être tout autant se rassura Gryffs. Mais en deux pichenettes l'avatar détruisit 2 des piliers du pont sur lequel le Poudlard Express s'était immobilisé. Gryffs ouvrit de grands yeux d'effroi et alors que la jeune fille qu'il retenait encore fondait en larmes. Il attira sa tête contre lui pour se réconforter autant qu'elle. Dans ce train il y avait Mary et puis Alienor, Herminie, Franz, Cassandre et tant d'autres. S'il ne tenait plus qu'aux deux premiers l'idée de voir périr les autres l'affectait profondément.

Gryffs tentait de garder contenance et répondit ces quelques mots à la Serdaigle effondrée:
-" Il est trop tard pour les regrets, tout va bien se passer maintenant."
L'adolescent tentait de s'en convaincre lui même, la sous-directrice ordonna qu'on évacue les élèves. Il regarda dépité les adultes. Se demandant qui il devait suivre. Il aurait tant aimé être plus utile. En faire plus. Mais ce n'était pas leur place. Il n'avait aucun pouvoir face à des adversaires aussi dangereux.

Lorsque l'ordre fut lancé par Miss Montmort, Max commença réellement à paniquer. Quand même la sous-directrice commençait à donner de tels ordres, c'est que la situation était grave. Alors, les deux pichenettes sur les piliers du pont n'aidèrent pas Max à se calmer. Il ne savait plus à quoi penser. Réellement, cette femme pensait à tuer des enfants innocents?
Enfin, il était désormais dans une situation de crise, et il fallait gérer ça comme tel. Arrêtant de penser à ceux qu'il ne pouvait pas aider dans l'immédiat, l'homme reporta toute son attention sur les élèves encore présents. Il fallait les mettre en sécurité, et rapidement. La première pensée qui lui traversa l'esprit fut de les disperser dans leurs salles communes. Mais ce n'était pas une bonne idée. Les adultes étaient en sous-nombre, il fallait donc concentrer les élèves pour qu'ils soient plus facilement surveillables. Et donc, trouver une grande salle où tous pouvaient entrer, pour éviter le parc, mal protégé en cas d'attaque des lignées pendant ce moment quelque peu incertain.
Alors, Max s'adressa au petit groupe d'adultes autour de la direction, à voix basse de manière à ne pas attirer l'attention.

-Mieux vaut que les élèves restent groupés, nous ne sommes pas assez nombreux pour protéger toutes les salles communes. Et ça évitera les problèmes de communication. Restons à l'intérieur, nous serons mieux protégés en cas d'attaque.

Cherchant alors rapidement un lieu dans sa tête, Max reprit la parole de manière à faire quelques propositions.

-La salle de répétition est prête pour accueillir du monde. Il y a aussi la salle de Défense contre les Forces du Mal, peut-être qu'il y a du matériel au cas où. Ou sinon n'importe quelle autre salle de classe.

Max s'adresse à tous les professeurs présents, de manière à choisir le lieu de l'évacuation. Il propose la Salle de Répétition, la salle de Défense contre les forces du Mal ou toute autre salle de classe, et signifie son appréhension à sortir du château en lui-même ou à se séparer en groupes pour des questions de sécurité.

Tout s'était passé extrêmement vite. Kristen était dans ses pensées, à des années lumières de ce qui se tramait... En l'espace de quelques instants, tout avait basculé. Eva Sepulveda s'était invitée à Poudlard, une fois de plus. Son acharnement était assez désespérant : les Lignées étaient inéluctablement destinées à disparaître, elles s'émiettaient petit à petit et sombreraient bientôt dans les affres de l'Histoire jusqu'à devenir une vague référence. C'était la première pensée de Kristen en voyant ce spectacle recommencer. Mais très vite, sa lassitude mua en une colère glaciale mais terriblement intense. C'était une rage froide qui disait : c'en est assez, cette fois, je vais tous vous anéantir. On lui demanda quoi faire, on l'interpela ; elle entendit de loin les stupidités absolues de quelques élèves et membres de l'équipe éducative qui ne devaient pas beaucoup tenir à la vie de qui que ce soit...

Mais elle resta focalisée sur Sepulveda. Quand Elina appela au calme et fit mine de vouloir laisser Sepulveda s'exprimer, Kristen se gonfla un peu plus de colère. Il n'était pas question de négocier quoi que ce soit. Il n'était pas question d'attendre poliment que la dame ait terminé son petit discours. Le temps du statisme était passé. Kristen crevait d'envie d'utiliser sa baguette pour se défouler. Si elle ne pouvait l'anéantir, Lui, elle ferait bien passer ses envies de meurtre sur cette autre menace.

Quand le nom d'Aude fut prononcé par cette méprisable sorcière, Kristen serra les dents encore plus fort et son cœur se mit à battre la chamade. Toujours assise sur sa chaise dans cet affolement ambiant, elle tâchait de laisser mûrir sa colère pour mieux la relâcher une fois en face de son adversaire. Elle ne toucherait pas à Aude. C'était hors de question. Elle était bien trop fragile depuis les Détraqueurs du Nord. Kristen ne remonterait pas pour lui dire : viens, chérie, on va voir Eva Sepulveda pour terminer ça ! Tout cela après la dispute qu'elle venaient d'avoir. Et quand bien même ! Dans n'importe quelles circonstances, Aude n'était pas une monnaie d'échange contre la vie d'élèves de Poudlard. C'était peut-être déraisonnable venant de la directrice de Poudlard, mais livrer Aude était inconcevable.

Kristen se leva et prit une grande inspiration pour s'éviter de hurler. Sa voix était glaciale quand elle fit :

« Il était inutile d'en faire autant. Vous avez toute notre attention. J'accepte votre invitation avec grand plaisir, aussi pouvez-vous laisser nos élèves en paix. Je crains que la splendeur de ce dernier acte ne soit ternie par la présence d'enfants. »

Kristen se revit face aux Lignées, à côté de tous les directeurs et directrices d'écoles... statiques. Ce jour-là, ils avaient laissé faire. Jamais plus.