Nostalgie des vents
Pourquoi est-ce que cette personne lui posait de telles questions ? Isaac n'aurait peut-être pas dû dire tout ça à un inconnu. Et puis comment répondre à celle-là ? Est-ce qu'il pouvait dire que avec confiance qu'il se sentait maintenant plus libre ? Et ce malgré les cours, les devoirs, chaque jour ? Enfin ils n'étaient pas compliqués et il n'avait pas de difficultés dans les différentes matières mais ça lui coûtait pas mal d'énergie d'arriver à se convaincre de les faire et de stresser à chaque passage à l'oral ou sur ce que penserait le professeur s'il avait raconté n'importe quoi, ou plein de petites interactions qui ne semblaient pas déranger les autres élèves.
"Je dirai que oui... Peut-être ?"
Il ne savait pas quoi répondre car lui-même n'avait pas réfléchi à la question. Son raisonnement avait été beaucoup plus simple : le Quidditch dans l'équipe de Serpentard ne lui apportait rien de positif, alors il avait arrêté. Puis il était indéniable qu'il avait plus de liberté après parce que le temps des entraînements était devenu du temps libre qui, par définition, est libre. Cependant l’instinct du serpentard lui faisait comprendre que la question devait être moins superficielle que ça. À moins que ce soit seulement la façon étrange de parler de son interlocuteur, en tout cas Isaac commençait à douter de s'il avait jamais été vraiment libre depuis son entrée à Poudlard.
Enfin même avant ça n'avait pas été simple non plus, l'école primaire moldue était un endroit terrible, il ne comprenait rien aux gens, tout était étrange, les professeurs parlaient de concepts que tout le monde semblait comprendre sauf lui et il se sentait toujours très à l'écart des autres enfants. Heureusement qu'un de ces gens avait dû trouver son étrangeté à son goût parce qu'il avait tendance à souvent venir le voir. Cette personne était devenu son meilleur ami avant même que le jeune Powell ne s'en rende compte, ce qui facilita vraiment le passage de cette période. Secrètement Isaac attendait probablement que ce genre de miracle lui arrive à Poudlard, mais pour l'instant ça n'avait pas été le cas.
Son interlocuteur continua à parler. Ce qu'il disait faisait effectivement sens : si des gens continuait à faire une activité c'est qu'ils prenaient probablement du plaisir à faire l'activité en question. Pour que le bilan soit positif, il fallait soit que la préparation en elle-même leur apporte du plaisir ou bien que le résultat dépasse les efforts qu'il a fallu fournir, ou même les deux à la fois, ce qui n'avait pas été son cas avec le Quidditch.
"J'imagine que oui, ça doit être ça."
Le jeune garçon ne savait pas quoi dire de plus, et de toute façon, il n'avait pas envie de parler de lui plus que ça. Il ajoute donc un peu hâtivement et avec une voix hésitante :
"Et toi ? Em, tu joues d'un instrument du coup ?"
Vraiment désolé du retard, mes concours ont prit plus de temps (et d'énergie) que ce que je pensais. Tu parles d'une liberté
"Je dirai que oui... Peut-être ?"
Il ne savait pas quoi répondre car lui-même n'avait pas réfléchi à la question. Son raisonnement avait été beaucoup plus simple : le Quidditch dans l'équipe de Serpentard ne lui apportait rien de positif, alors il avait arrêté. Puis il était indéniable qu'il avait plus de liberté après parce que le temps des entraînements était devenu du temps libre qui, par définition, est libre. Cependant l’instinct du serpentard lui faisait comprendre que la question devait être moins superficielle que ça. À moins que ce soit seulement la façon étrange de parler de son interlocuteur, en tout cas Isaac commençait à douter de s'il avait jamais été vraiment libre depuis son entrée à Poudlard.
Enfin même avant ça n'avait pas été simple non plus, l'école primaire moldue était un endroit terrible, il ne comprenait rien aux gens, tout était étrange, les professeurs parlaient de concepts que tout le monde semblait comprendre sauf lui et il se sentait toujours très à l'écart des autres enfants. Heureusement qu'un de ces gens avait dû trouver son étrangeté à son goût parce qu'il avait tendance à souvent venir le voir. Cette personne était devenu son meilleur ami avant même que le jeune Powell ne s'en rende compte, ce qui facilita vraiment le passage de cette période. Secrètement Isaac attendait probablement que ce genre de miracle lui arrive à Poudlard, mais pour l'instant ça n'avait pas été le cas.
Son interlocuteur continua à parler. Ce qu'il disait faisait effectivement sens : si des gens continuait à faire une activité c'est qu'ils prenaient probablement du plaisir à faire l'activité en question. Pour que le bilan soit positif, il fallait soit que la préparation en elle-même leur apporte du plaisir ou bien que le résultat dépasse les efforts qu'il a fallu fournir, ou même les deux à la fois, ce qui n'avait pas été son cas avec le Quidditch.
"J'imagine que oui, ça doit être ça."
Le jeune garçon ne savait pas quoi dire de plus, et de toute façon, il n'avait pas envie de parler de lui plus que ça. Il ajoute donc un peu hâtivement et avec une voix hésitante :
"Et toi ? Em, tu joues d'un instrument du coup ?"
Vraiment désolé du retard, mes concours ont prit plus de temps (et d'énergie) que ce que je pensais. Tu parles d'une liberté
Dialogues : #113F49 | 6e année RP : Ma fiche - Filière Sciences inRP
Nostalgie des vents
Son ton ne sonnait pas très assuré au point que l’adolescent avait l’impression que l’intonation indiquait qu’il cherchait à s’auto-convaincre de sa liberté acquise. Hjúki ne souhaitait pas insister pour qu’il examine de plus près la question. En effet, s’il fallait creuser pour avoir une réponse plus étayée et stable, libre à ce garçon de refuser telle exploration pour le camarade premier venu que l’irlandais incarnait, à moins d’être capitaine des Crochets d’Argent, il n’avait pas besoin de recevoir une démission motivée, les raisons entourant son entrée et sa sortie dans le cercle de cette activité ne le concernaient pas. Glissant légèrement de terrain pour s’éloigner du Quidditch, il songeait à l’effet que pourrait avoir la disparition d’engagements s’étalant sur plusieurs heures hebdomadaires.
« Tant mieux, j’espère que tu parviens à en profiter pour toi. »
Sous-entendu, que ce temps ne finisse pas sacrifié pour Poudlard ou quelque exigence académique mais soit bien employé pour soutenir ses propres intérêts ou aspirations, se seraient-elles distanciées de ce sport d’équipe. Rien ne l’empêchait par ailleurs de continuer de voler sans ce cadre, l’adolescent n’avait du moins pas la sensibilité assez accrue pour déterminer ce qu’il restait de goût pour les divers aspects du jeu sorcier chez son interlocuteur ou ce qui lui manquerait. Il aurait volontiers échangé sur le regard que cet ancien membre avait sur un terrain, sur la chorégraphie des figures, mais en l’état le reconduire vers des considérations en lesquelles il n’était plus trop plongé serait probablement maladroit. Enfin, cet élève sera parfaitement capable de reconstruire une approche du balai sur mesure et distincte des contraintes des titulaires si un jour l’envie le prenait d’y revenir autrement. Le domaine, bien qu’il générât une sensation d’oppression parce que fermé et colmaté, restait assez vaste pour que n’importe quel châtelain vole ‘librement’ sans dépendre de l’institution Quidditch.
Le jeune Anastase intégra sa question avec un soupçon d’étonnement, n’ayant pas songé à l’impact qu’auraient pu avoir ses constatations, à savoir le mener à croire qu’il avait quelque rapport avec la pratique instrumentale. Loin de là, il avait dévoré quelques ouvrages spécialisés en la matière et assistait grâce à Opa régulièrement à des représentations d’œuvres du répertoire lors des congés, mais aussi étendues pouvaient être ses connaissances théoriques, il avait décrété que jouer dans cet internat était inconcevable, soit le cadre était optimal, soit il écartait l’option ; ainsi son raisonnement extrême avait-il tranché.
« Absolument pas, ce serait une frustration inutile, les conditions ici me paraissent très peu favorables. De plus, si en quittant Poudlard je me retrouve à rejeter de dégoût tout ce qui y touche de près ou de loin, il vaut mieux ne pas encore contaminer la musique, qu’elle demeure une possibilité intacte pour plus tard. »
« Tant mieux, j’espère que tu parviens à en profiter pour toi. »
Sous-entendu, que ce temps ne finisse pas sacrifié pour Poudlard ou quelque exigence académique mais soit bien employé pour soutenir ses propres intérêts ou aspirations, se seraient-elles distanciées de ce sport d’équipe. Rien ne l’empêchait par ailleurs de continuer de voler sans ce cadre, l’adolescent n’avait du moins pas la sensibilité assez accrue pour déterminer ce qu’il restait de goût pour les divers aspects du jeu sorcier chez son interlocuteur ou ce qui lui manquerait. Il aurait volontiers échangé sur le regard que cet ancien membre avait sur un terrain, sur la chorégraphie des figures, mais en l’état le reconduire vers des considérations en lesquelles il n’était plus trop plongé serait probablement maladroit. Enfin, cet élève sera parfaitement capable de reconstruire une approche du balai sur mesure et distincte des contraintes des titulaires si un jour l’envie le prenait d’y revenir autrement. Le domaine, bien qu’il générât une sensation d’oppression parce que fermé et colmaté, restait assez vaste pour que n’importe quel châtelain vole ‘librement’ sans dépendre de l’institution Quidditch.
Le jeune Anastase intégra sa question avec un soupçon d’étonnement, n’ayant pas songé à l’impact qu’auraient pu avoir ses constatations, à savoir le mener à croire qu’il avait quelque rapport avec la pratique instrumentale. Loin de là, il avait dévoré quelques ouvrages spécialisés en la matière et assistait grâce à Opa régulièrement à des représentations d’œuvres du répertoire lors des congés, mais aussi étendues pouvaient être ses connaissances théoriques, il avait décrété que jouer dans cet internat était inconcevable, soit le cadre était optimal, soit il écartait l’option ; ainsi son raisonnement extrême avait-il tranché.
« Absolument pas, ce serait une frustration inutile, les conditions ici me paraissent très peu favorables. De plus, si en quittant Poudlard je me retrouve à rejeter de dégoût tout ce qui y touche de près ou de loin, il vaut mieux ne pas encore contaminer la musique, qu’elle demeure une possibilité intacte pour plus tard. »
Nostalgie des vents
Isaac ne s'était absolument pas attendu à ce que ce cinquième année, qui plus est de Gryffondor, lui fasse autant réfléchir sur toute cette histoire. Il jouait au Quidditch depuis que ses parents l'avaient inscrit, lorsqu'il était plus jeune, par conséquent il n'avait pas arrêté ce sport en arrivant à Poudlard. Il ne s'était cependant jamais posé la question de s'il avait vraiment envie de continuer. Il prétextait souvent le fait qu'il n'avait plus de temps, et que les cours lui prenaient trop de place alors qu'en réalité il n'était qu'en première année, il avait tout le temps du monde.
Là où son interlocuteur avait raison cependant, et peut-être c'était ce qu'il voulait lui faire comprendre depuis le début, c'est qu'il était possible que quitter l'équipe de Quidditch n'était pas la solution, le serpentard avait supprimé le symptôme au lieu de chercher le véritable problème. Mais encore une fois, il n'était qu'en première année, tout ça était trop compliqué pour lui... Isaac ne voulait qu'une seule chose c'était de s'amuser et de ne pas s'ennuyer, surtout dans ce château géant, loin de tout ce qu'il connaissait, et sans trop personne à qui parler en revenant au dortoir.
"Ah, euh, je vois."
L'écossais ne voyait pas. Il ne comprenait pas son histoire de rejeter de dégout tout ce qu'il y avait à Poudlard. D'un, être dégouté par cette école semblait complètement absurde : elle était magnifique, elle était gigantesque ce qui permettait de pouvoir quasiment tout le temps trouver un endroit ou il pourrait être seul, et c'était également le seul endroit ou on pouvait y faire de la magie. Que rêver de plus ? Et de deux, même s'il finissait par détester Poudlard, quel rapport avec la musique ? Isaac lisait beaucoup mais ce n'était pas pour ça qu'il allait jeter tous ses livres s'il finissait par rater ses ASPICs ou quelque chose dans le genre.
"Il y a une salle de musique pourtant, je crois, non ?" reprit le premier année, en cherchant quelque chose à dire. "Mais ouais sinon je vois."
En fait, il avait plus l'impression de réfléchir sur à quel point il ne trouvait rien à dire, qu'à chercher quoi dire. C'était un problème ça, parce que penser trop à l'état de la discussion consommait les ressources cognitives qu'il aurait pu utiliser pour trouver un sujet de discussion. Et il avait le malus de la discussion avec quelqu'un au moins trois fois plus âgé que lui ; pourquoi est-ce qu'il en avait quelque chose à faire de s'il le jugeait ou pas ? Enfin bon, en vrai ça avait l'air de bien se passer, le gryffondor semblait sympa et pas trop bruyant, à la différence de ceux qu'il avait croisé pendant les cours ou dans les couloirs. Tout de même, pour venir s'assoir avec un pauvre premier année d'une autre maison... Peut-être qu'il n'avait pas d'amis non plus.
Là où son interlocuteur avait raison cependant, et peut-être c'était ce qu'il voulait lui faire comprendre depuis le début, c'est qu'il était possible que quitter l'équipe de Quidditch n'était pas la solution, le serpentard avait supprimé le symptôme au lieu de chercher le véritable problème. Mais encore une fois, il n'était qu'en première année, tout ça était trop compliqué pour lui... Isaac ne voulait qu'une seule chose c'était de s'amuser et de ne pas s'ennuyer, surtout dans ce château géant, loin de tout ce qu'il connaissait, et sans trop personne à qui parler en revenant au dortoir.
"Ah, euh, je vois."
L'écossais ne voyait pas. Il ne comprenait pas son histoire de rejeter de dégout tout ce qu'il y avait à Poudlard. D'un, être dégouté par cette école semblait complètement absurde : elle était magnifique, elle était gigantesque ce qui permettait de pouvoir quasiment tout le temps trouver un endroit ou il pourrait être seul, et c'était également le seul endroit ou on pouvait y faire de la magie. Que rêver de plus ? Et de deux, même s'il finissait par détester Poudlard, quel rapport avec la musique ? Isaac lisait beaucoup mais ce n'était pas pour ça qu'il allait jeter tous ses livres s'il finissait par rater ses ASPICs ou quelque chose dans le genre.
"Il y a une salle de musique pourtant, je crois, non ?" reprit le premier année, en cherchant quelque chose à dire. "Mais ouais sinon je vois."
En fait, il avait plus l'impression de réfléchir sur à quel point il ne trouvait rien à dire, qu'à chercher quoi dire. C'était un problème ça, parce que penser trop à l'état de la discussion consommait les ressources cognitives qu'il aurait pu utiliser pour trouver un sujet de discussion. Et il avait le malus de la discussion avec quelqu'un au moins trois fois plus âgé que lui ; pourquoi est-ce qu'il en avait quelque chose à faire de s'il le jugeait ou pas ? Enfin bon, en vrai ça avait l'air de bien se passer, le gryffondor semblait sympa et pas trop bruyant, à la différence de ceux qu'il avait croisé pendant les cours ou dans les couloirs. Tout de même, pour venir s'assoir avec un pauvre premier année d'une autre maison... Peut-être qu'il n'avait pas d'amis non plus.
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Nostalgie des vents
Son interlocuteur ne semblait pas particulièrement convaincu, mais Hjúki n’avait pas envie de s’expliquer plus avant, ne sachant pas être concis et clair, le seul moyen qui lui venait en tête pour développer serait de refaire l’histoire de l’enseignement musical depuis les fragments de textes en grec ancien témoignant des découvertes harmoniques d’alors en passant par la naissance des conservatoires en Italie et le développement des traditions de tous les horizons, tout ça pour démontrer que Poudlard ne correspondait pas à un lieu d’éclosion musicale. Pour lui, c’était juste criant que personne n’envoyait son enfant dans ce château en se disant que c’était la meilleure école pour s’initier à un art dans sa pureté, sans le ternir de la magie. L’acoustique n’était pas une affaire de sortilèges, de potions ou qu’importe quelle autre idée farfelue de mages pensant qu’il faudrait transformer tout ce qui existe parfaitement et de façon autonome avec quelque artifice ensorcelé. Même dans la Flûte enchantée, l’adolescent était persuadé que les instruments n’étaient que métaphoriquement enchantés, dans la lignée des envoûtements d’Orphée : ce n’est point la magie qui est l’origine de leurs pouvoirs, mais directement la musique. Comme à chaque fois qu’il était amené à penser aux situations où la sorcellerie était employée de manière non essentielle, une pointe d’agacement émergeait. C’est pourquoi il ne pipa mot lorsque son benjamin fit allusion à la présence d’une salle de musique. Si s’initier à une manière particulière d’exploiter le vol de balais par le Quidditch dans ce domaine écossais faisait sens, croire que Poudlard saurait accueillir une digne tribune pour Euterpe était, dans son esprit sûrement étroit, déplacé.
Enfonçant son regard dans l’espace non occupé, rendant flou les éléments proches dont la Silhouette de l’enfant à ses côtés, il songeait à la combinaison entre sport et la magie qui étrangement, ne le rebutait pas du tout autant, au point de repenser à cette jonction floue entre art et discipline sportive concernant la danse. Quand c’était sur la scène d’un opéra, il n’était pas question d’une compétition de performances, alors que sur la glace chaque mouvement était précisément analysé et noté. Dans le second cas, la musique était souvent réduite à une matière morte, figée en une version unique, répétée en boucle, loin de la vivance d’un orchestre et de son interprétation. Qu’est-ce qu’il penserait d’une danse de balais, de l’accompagnement artistique qui y serait mobilisé, des portées noircies aux broderies sur les costumes ? Se remettant debout, il pivota lentement sur trois-cent-soixante degrés pour englober en une vue d’ensemble du terrain qui à sa connaissance n’avait pas encore ouvert la porte à des pratiques novatrices de vol, s’éloignant du Quidditch. Il avait vu ce qu’il y avait à voir et ne pensait pas s’attarder encore longtemps, mais il lâcha tout de même son constat.
« Je n’ai guère la sensation que Poudlard soit un environnement qui nous encourage à voir la pertinence de l’absence de magie en certains domaines. »
Enfonçant son regard dans l’espace non occupé, rendant flou les éléments proches dont la Silhouette de l’enfant à ses côtés, il songeait à la combinaison entre sport et la magie qui étrangement, ne le rebutait pas du tout autant, au point de repenser à cette jonction floue entre art et discipline sportive concernant la danse. Quand c’était sur la scène d’un opéra, il n’était pas question d’une compétition de performances, alors que sur la glace chaque mouvement était précisément analysé et noté. Dans le second cas, la musique était souvent réduite à une matière morte, figée en une version unique, répétée en boucle, loin de la vivance d’un orchestre et de son interprétation. Qu’est-ce qu’il penserait d’une danse de balais, de l’accompagnement artistique qui y serait mobilisé, des portées noircies aux broderies sur les costumes ? Se remettant debout, il pivota lentement sur trois-cent-soixante degrés pour englober en une vue d’ensemble du terrain qui à sa connaissance n’avait pas encore ouvert la porte à des pratiques novatrices de vol, s’éloignant du Quidditch. Il avait vu ce qu’il y avait à voir et ne pensait pas s’attarder encore longtemps, mais il lâcha tout de même son constat.
« Je n’ai guère la sensation que Poudlard soit un environnement qui nous encourage à voir la pertinence de l’absence de magie en certains domaines. »
Nostalgie des vents
Le gryffondor se remit debout, peut-être s'apprêtait-il à partir ? Après tout il n'allait pas rester indéfiniment à cet endroit. Mais en soit il avait raison, pratiquer quelque chose sans magie alors qu'on était à Poudlard, le seul endroit ou l'on pouvait faire de la magie avant sa majorité, semblait pas vraiment rentable.
"J'suis quasiment sûr qu'il existe des instruments de musique en rapport avec la magie, ça serait bizarre que ce soit pas le cas même."
La musique n'était pas la propriété des moldus, il devait bien y avoir quelqu'un, durant tous ces siècles d'existence de la magie, qui aurait pensé à intégrer la magie à la musique. Voire mieux, peut-être qu'il existait un sort qui permettrait de faire de la musique avec des instruments, un peu comme un chef d'orchestre sauf que pour le coup les gestes bizarre seraient la gestuelle du sort. Ça devait forcément exister, après est-ce que c'était devenu assez populaire pour qu'il soit utilisé et enseigné, ça c'était moins sûr.
Dans tous les cas il fallait probablement éviter d'insister sur la question de la musique, visiblement cette personne n'avait pas envie d'en faire du tout, quelle que soit la validité de ses raisons. C'était compréhensible, la musique c'était bien à écouter, mais à faire ça semblait très compliqué d'obtenir de bons résultats même avec beaucoup d'efforts. Peut-être que seuls les gens avec un certain talent naturel pouvaient se permettre de se mettre à ce hobby et espérer arriver à quelque chose. Parfois Isaac se demandait si la magie ne marchait pas comme ça aussi : est-ce que certaines personnes étaient destinées à devenir de grands mages ? Est-ce qu'il fallait avoir des prédispositions à la naissance pour la magie ? Harry Potter, par exemple, il est dit qu'il savait faire un Patronus parfait dès sa troisième année, c'était absurde. Puis en plus il avait une prophétie posée sur lui bien avant sa naissance, c'était de la triche à ce niveau-là. Peut-être que ceux qui se déplaçaient à la salle de musique chaque jour pensaient la même chose des plus grand musiciens. Ça faisait sens de simplement ne pas commencer pour éviter d'être déçu. L'écossais aurait du faire la même chose avec le Quidditch.
En fait pourquoi s'arrêter à la musique, la magie et le Quidditch ? Au final, tout nécessitait un certain talent, en plus de beaucoup d'efforts, pour réussir à ce que l'on entreprenait. Ça expliquait pourquoi certains avaient l'air d'être bons dans plein de domaines avec un minimum d'efforts alors que d'autres, malgré tout leur travail, finissaient par échouer. C'était décourageant toute cette histoire... Si Isaac était sûr d'une chose en tout cas, c'est qu'il devait avoir le meilleur talent d'Angleterre pour lire, non pas que ça serve à quelque chose mais au moins c'était là.
"J'suis quasiment sûr qu'il existe des instruments de musique en rapport avec la magie, ça serait bizarre que ce soit pas le cas même."
La musique n'était pas la propriété des moldus, il devait bien y avoir quelqu'un, durant tous ces siècles d'existence de la magie, qui aurait pensé à intégrer la magie à la musique. Voire mieux, peut-être qu'il existait un sort qui permettrait de faire de la musique avec des instruments, un peu comme un chef d'orchestre sauf que pour le coup les gestes bizarre seraient la gestuelle du sort. Ça devait forcément exister, après est-ce que c'était devenu assez populaire pour qu'il soit utilisé et enseigné, ça c'était moins sûr.
Dans tous les cas il fallait probablement éviter d'insister sur la question de la musique, visiblement cette personne n'avait pas envie d'en faire du tout, quelle que soit la validité de ses raisons. C'était compréhensible, la musique c'était bien à écouter, mais à faire ça semblait très compliqué d'obtenir de bons résultats même avec beaucoup d'efforts. Peut-être que seuls les gens avec un certain talent naturel pouvaient se permettre de se mettre à ce hobby et espérer arriver à quelque chose. Parfois Isaac se demandait si la magie ne marchait pas comme ça aussi : est-ce que certaines personnes étaient destinées à devenir de grands mages ? Est-ce qu'il fallait avoir des prédispositions à la naissance pour la magie ? Harry Potter, par exemple, il est dit qu'il savait faire un Patronus parfait dès sa troisième année, c'était absurde. Puis en plus il avait une prophétie posée sur lui bien avant sa naissance, c'était de la triche à ce niveau-là. Peut-être que ceux qui se déplaçaient à la salle de musique chaque jour pensaient la même chose des plus grand musiciens. Ça faisait sens de simplement ne pas commencer pour éviter d'être déçu. L'écossais aurait du faire la même chose avec le Quidditch.
En fait pourquoi s'arrêter à la musique, la magie et le Quidditch ? Au final, tout nécessitait un certain talent, en plus de beaucoup d'efforts, pour réussir à ce que l'on entreprenait. Ça expliquait pourquoi certains avaient l'air d'être bons dans plein de domaines avec un minimum d'efforts alors que d'autres, malgré tout leur travail, finissaient par échouer. C'était décourageant toute cette histoire... Si Isaac était sûr d'une chose en tout cas, c'est qu'il devait avoir le meilleur talent d'Angleterre pour lire, non pas que ça serve à quelque chose mais au moins c'était là.
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Nostalgie des vents
Hjúki pivota la nuque pour se permettre grimacer tout son saoul hors du champ de vision de son benjamin avant de recouvrer une expression neutre. Ce n’était pas la question, évidemment que l’origine de la magie est carrément sous un certain point de vue la musique-même, Médée serait bien incapable de mener à bien ses sortilèges renversant l’ordre des choses et déplaçant littéralement les planètes sans le support de ses chants. La littérature antique ne dissimule aucunement la primordialité d’Euterpe dans la mise en œuvre de charmes et d’arts transmis aux mortels par Hécate. Si la musique est magie, il n’y a pas à saupoudrer un instrument d’enchantements, il les contient déjà. Qui ne comprend pas cela croit qu’il faut altérer les matériaux avec la baguette ou plonger dans quelque potion le véhicule de la musique alors que l’art se suffit en lui-même pour provoquer les bouleversements les plus sensationnels qui soit.
Évidemment que Poudlard n’avait rien compris, autrement ils commenceraient dès le tout premier cours d’Histoire de la Magie en première année par expliquer l’origine de leur pouvoir, la source-même de leur énergie, le rendez-vous entre les Puissances et les Mages qui pour dompter leur flux se sont appuyés sur le rythme, sur les tonalités, sur le verbe. Par le diable, ce qu’ils apprennent est une mascarade, la bête répétition de trouvailles de prédécesseurs, sans jamais ne se soucier du commencement. Dans son bouillonnement interne, le jeune Anastase prit conscience que des eaux fort troubles avaient été atteintes et qu’il ne souhaitait pas s’y engager plus profondément. Ce gamin n’avait rien d’un exutoire et ne méritait pas de recevoir la frustration que les lieux faisaient intensément monter en l’adolescent.
Sentant la puissance avec laquelle ses mâchoires s’étaient verrouillées, ses lèvres se détachèrent l’une de l’autre très lentement, pour d’abord laisser passer une respiration quasiment sifflante. Purée, ce stade produirait sans doute un magnifique écho, mais il était dégoûté avant même d’avoir franchement émis l’idée de hurler, rien ne le garantissait que sa magie profiterait précisément de sa voix pour s’éjecter en éclats chaotiques. La répulsion envers son flux désordonnée était toujours trop forte pour qu’il risque de s’échapper. Il avait toutefois besoin de prendre ses distances avec ce sujet sensible pour ne pas être à l’origine de quelque couac incontrôlé autour d’eux. Après avoir douloureusement dégluti, Hjúki répondit mécaniquement.
« Bien sûr que ça existe. Athéna. Orphée. Chélone. Le joueur de Hamelin. La voix suffit. Les sirènes. Les filles d’Hécate. Cela ne signifie pas que l’on puisse apprendre dans cette salle de musique à exercer quelque magnétisme sur la Lune par le chant. Les sorcières de l’Antiquité en étaient capables. »
Irrité, il craignait en devenir irritant et préférait couper court avant que l’échange ne bascule d’un moment courtois à quelque chose de désagréable. Inclinant de quelque degrés la tête, il salua son interlocuteur.
« Je rends le terrain et te laisse le champ libre pour voler, imaginer… peu importe. »
Évidemment que Poudlard n’avait rien compris, autrement ils commenceraient dès le tout premier cours d’Histoire de la Magie en première année par expliquer l’origine de leur pouvoir, la source-même de leur énergie, le rendez-vous entre les Puissances et les Mages qui pour dompter leur flux se sont appuyés sur le rythme, sur les tonalités, sur le verbe. Par le diable, ce qu’ils apprennent est une mascarade, la bête répétition de trouvailles de prédécesseurs, sans jamais ne se soucier du commencement. Dans son bouillonnement interne, le jeune Anastase prit conscience que des eaux fort troubles avaient été atteintes et qu’il ne souhaitait pas s’y engager plus profondément. Ce gamin n’avait rien d’un exutoire et ne méritait pas de recevoir la frustration que les lieux faisaient intensément monter en l’adolescent.
Sentant la puissance avec laquelle ses mâchoires s’étaient verrouillées, ses lèvres se détachèrent l’une de l’autre très lentement, pour d’abord laisser passer une respiration quasiment sifflante. Purée, ce stade produirait sans doute un magnifique écho, mais il était dégoûté avant même d’avoir franchement émis l’idée de hurler, rien ne le garantissait que sa magie profiterait précisément de sa voix pour s’éjecter en éclats chaotiques. La répulsion envers son flux désordonnée était toujours trop forte pour qu’il risque de s’échapper. Il avait toutefois besoin de prendre ses distances avec ce sujet sensible pour ne pas être à l’origine de quelque couac incontrôlé autour d’eux. Après avoir douloureusement dégluti, Hjúki répondit mécaniquement.
« Bien sûr que ça existe. Athéna. Orphée. Chélone. Le joueur de Hamelin. La voix suffit. Les sirènes. Les filles d’Hécate. Cela ne signifie pas que l’on puisse apprendre dans cette salle de musique à exercer quelque magnétisme sur la Lune par le chant. Les sorcières de l’Antiquité en étaient capables. »
Irrité, il craignait en devenir irritant et préférait couper court avant que l’échange ne bascule d’un moment courtois à quelque chose de désagréable. Inclinant de quelque degrés la tête, il salua son interlocuteur.
« Je rends le terrain et te laisse le champ libre pour voler, imaginer… peu importe. »
Nostalgie des vents
Le garçon en fasse de lui se mit à citer un nombre de figures historiques, mythologiques ou les deux en même temps, capables d'utiliser la magie avec la musique comme si c'était évident. Alors d'un, rien ne disait que ces gens en étaient capables, peut-être qu'ils utilisaient simplement la magie et il s'avérait qu'ils faisaient de la musique en même temps, ou alors ils utilisaient les instruments comme catalyseurs mais alors est-ce que la musique produite avait un réel rapport avec la magie dans ce cas-là ? Enfin il ne savait pas comment vraiment l'expliquer mais ce qu'Isaac pensait était plus de la musique aidée par la magie plutôt que le contraire, il fallait que le but soit musical. Ce que ce gryffondor proposait était à but magique, peut-être que des sorcières de l'antiquité pouvaient influencer la Lune à l'aide de la magie, et ce si ce n'était pas de l'exagération, mais ce n'était pas de ça dont il voulait parler.
"Ouais je vois. Mais... Hum."
L'écossais préféra se taire plutôt que de lui expliquer ce qu'il pensait, ce septième année ne voudrait pas faire de musique quoiqu'il dise et il n'avait pas trop envie de l'agacer. Dans tous les cas Isaac non plus n'était pas particulièrement intéressé par la musique donc c'était vraiment la peine continuer... Tout de même, le potentiel illimité de la magie, ça c'était intéressant, et la musique en faisait forcément partie. Enfin bon, il ne s'y connaissait pas assez ni en musique, ni en magie, pour continuer correctement une telle conversation donc il se contenterait de sa décision de se taire.
De toute façon, le gryffondor le salua et impliqua fortement qu'il allait simplement partir. Peut-être qu'Isaac l'avait tout de même agacé au final, il n'aurait pas dû dire ce qu'il pensait comme ça. Enfin peut-être qu'il était juste occupé et qu'il avait quelque chose à faire mais la façon dont la conversation semblait s'être abruptement interrompue il était plus probable qu'il avait raté quelque chose quelque part dans cette interaction. Dire qu'il commençait à réussir à parler sans repenser trente fois à tout ce qu'il voulait dire, visiblement c'était un échec.
En tout cas l'écossais comptait bien faire ce que son interlocuteur avait mentionné : il allait rester et continuer à penser à des choses et d'autres en laissant son regard vagabonder dans le vide. Ou alors il pourrait peut-être voler ? Enfin il n'avait pas fait ça depuis longtemps, depuis qu'il avait quitté l'équipe, donc si quelqu'un venait à ce moment-là il risquait bien de se moquer de lui. Mais en même temps... L'euphorie de traverser les airs était si tentante, comme si braver la limite de la gravité voulait dire que l'on pouvait toutes les braver, voire même les dépasser de loin. Isaac dirigea son regard vers le local à balais, peut-être que ce serait intéressant d'aller juste jeter un coup d’œil.
"Ouais je vois. Mais... Hum."
L'écossais préféra se taire plutôt que de lui expliquer ce qu'il pensait, ce septième année ne voudrait pas faire de musique quoiqu'il dise et il n'avait pas trop envie de l'agacer. Dans tous les cas Isaac non plus n'était pas particulièrement intéressé par la musique donc c'était vraiment la peine continuer... Tout de même, le potentiel illimité de la magie, ça c'était intéressant, et la musique en faisait forcément partie. Enfin bon, il ne s'y connaissait pas assez ni en musique, ni en magie, pour continuer correctement une telle conversation donc il se contenterait de sa décision de se taire.
De toute façon, le gryffondor le salua et impliqua fortement qu'il allait simplement partir. Peut-être qu'Isaac l'avait tout de même agacé au final, il n'aurait pas dû dire ce qu'il pensait comme ça. Enfin peut-être qu'il était juste occupé et qu'il avait quelque chose à faire mais la façon dont la conversation semblait s'être abruptement interrompue il était plus probable qu'il avait raté quelque chose quelque part dans cette interaction. Dire qu'il commençait à réussir à parler sans repenser trente fois à tout ce qu'il voulait dire, visiblement c'était un échec.
En tout cas l'écossais comptait bien faire ce que son interlocuteur avait mentionné : il allait rester et continuer à penser à des choses et d'autres en laissant son regard vagabonder dans le vide. Ou alors il pourrait peut-être voler ? Enfin il n'avait pas fait ça depuis longtemps, depuis qu'il avait quitté l'équipe, donc si quelqu'un venait à ce moment-là il risquait bien de se moquer de lui. Mais en même temps... L'euphorie de traverser les airs était si tentante, comme si braver la limite de la gravité voulait dire que l'on pouvait toutes les braver, voire même les dépasser de loin. Isaac dirigea son regard vers le local à balais, peut-être que ce serait intéressant d'aller juste jeter un coup d’œil.
S'il se passe rien d'autre je pense que ça sera une fin de rp pour moi 
Dialogues : #113F49 | 6e année RP : Ma fiche - Filière Sciences inRP
Nostalgie des vents
Reducio
Je clos donc également, merci pour ce moment.
L’énergie déployée à se contenir lui coûtait beaucoup, et le jeune étudiant sentait l’épuisement le gagner progressivement, ce qui signifiait qu’il serait bientôt à peine capable d’encore se tenir debout ou même de penser décemment. La nécessité de prendre congé était pressante, trop pour qu’il prenne le temps d’expliquer que la magie de l’origine n’aurait fonctionné sans la musique, comme l’attestait ne serait-ce que basiquement l’étymologie de tant de termes encore en usage tels que ‘enchantement’ ou ‘incantation’ impliquant le chant comme véhicule des forces. Même un humble historien moldu l’avait compris au début de ce siècle en écrivant sa fiction sur la magie antique qui devenait plus puissante par le chant, et refusait parfois de s’activer sans son concours. Avec ces savoirs oubliés, on en était réduit à des simulacres, ne représentant en rien l’étendue des pouvoirs sorciers. Il était sincèrement désolé pour son benjamin qui appréhendait l’importance de la musique à l’envers, comme si la magie était la force précurseur. Hésiode mentionne les Muses bien avant la Titanide Hécate dans sa Théogonie, il les tient pour des rouages plus essentiels voire primordiaux dans la mécanique du Monde. Hjúki fait bien plus confiance aux écrits séculaires qu’à ce que n’importe quel châtelain de quelque génération pourrait bien lui raconter. Malheureusement, n’ayant croisé de sorciers partageant ses croyances, il n’y avait pas tant de sources décortiquant les Puissances millénaires et leurs processus délaissés.
C’est que la magie était devenue individualiste, chacun apprend à faire ses petits sorts avec la baguette, adieu les rituels où il faut se réunir en cercle incantatoire de dizaines de mage et cumuler ses énergies pour générer des effets d’une portée inouïe. Combien de pratiques avait-il apprises nécessitant de combiner ses pouvoirs à ceux de camarades pour initier un impact grande envergure ? Aucune. Et pourtant, les arts enseignés par Hécate impliquaient plutôt des chœurs que des soli. Il ne désespérait pas, avec des manuels aussi maigres que les chants d’Homère ou des témoins ultérieurs de sa lignée, il trouvera un ou une partenaire, peut-être plus, pour revenir à la musique, à la magie d’ensemble. Autrement, Poudlard demeurait aussi ridicule qu’un conservatoire qui se contenterait d’enseigner un instrument par élève, sans jamais ne leur parler de l’existence des formations de chambre ou des orchestres, les privant d’un immense répertoire. Jetant un rapide coup d’œil en arrière, il eut l’impression de voire l’enfant se diriger vers la réserve des balais de l’école, lui confirmant qu’il se retirait au bon moment. Le jeune Anastase ne chercha pas à observer à la dérobée et hâta plutôt le pas pour rejoindre au plus vite un endroit calme pour que son esprit ait le loisir de se refroidir tranquillement, au lieu de remuer des considérations si creuses par rapport à l’environnement où il était enfermé pour quelques années encore.