Contexte actuel :

❝ Malgré ses efforts, Noah ne parvient pas à faire bouger la fenêtre. Il aperçoit cependant un vieil homme à la barbe blanche longeant le wagon de l'extérieur d'un pas rapide. Un instant plus tard, vous entendez la porte latérale du wagon qui avoisine votre compartiment s'ouvrir et se refermer. Suivi d'une seconde porte qui s'ouvre et se ferme à son tour. ❞

Le bruit sourd fit se sursauter Ennis en même temps que son camarade de Serpentard. C'était quoi ça? L'exclusion ne franchit pas la barrière de ses lèvres mais elle ne put répondre aux mots de Noah que par un regard à mi chemin entre évidence et inquiétude. Le train arrêté ainsi. Ce bruit qui n'avait rien de rassurant. Mais tenter quoi? Elle s'était approché de la fenêtre avant de laisser Noah faire, il fallait être honnête, en terme de masse musculaire l'adolescent la battait haut la baguette puisqu'il ne savait pas crocheter de serrure à la moldue.

La Gryffondor observa son ami dont les efforts furent vains avant de reporter son attention sur les deux Chassin qui n'avait rien dit de particulier. Crocheter une serrure à la moldue! Bien sûr. "Elfie! Tu sais toi? Déverrouiller une serrure comme les moldus! Tu saurais sur la porte?" S'enquit la châtain qui se souvenait très bien que sa camarade et ancienne coéquipière avait tenté cette méthode sur la porte de la réserve de potions. La question était donc pour la forme. Restait à savoir si elle allait lui répondre et si oui, de quelle manière. Ca restait Elfie, une fille de sa classe avec qui elle avait eu une rencontre bien mal menée et avec qui elle n'avait jamais eu le temps de s'expliquer sur rien depuis ce fameux match de novembre.

- "C'était quoi ça encore? Quelqu'un est monté?" S'exclama la préfète en se tournant vers le plus vieux du compartiment toujours à la fenêtre. Si ça voix était clame, à l'intérieur, ses émotions bouillonnaient.

Ennis s'approche de la fenêtre avant de laisser Noah tenter de la forcer. Elle ďemande à Elfie si elle pourrait ou non ouvrir la porte en la crocheter avant de demander si quelqu'un est monté dans le train.

Sans grande surprise sa remarque concernant la préfète des gryffondor ne plaisait pas beaucoup aux trois autres du compartiment. Après le regard fusillant de son meilleur ami, Elfie leva les yeux au ciel, il y avait certainement plus urgent que de penser au fait qu’elle était enfermée avec Ennis bien que cela lui posait soucis. Savoir ce qu’il se passait était primordial, elle était malgré elle plutôt d’accord avec la plus âge des filles, cela n’était sûrement pas dû à un problème technique. Le bruit sourd qui retentit ensuite confirma l’hypothèse, il y avait quelque chose d’anormal dehors. Elfie était d’accord sur le fait de tenter de passer par la fenêtre si la porte était bloqué. Mais après l’échec de Noah, la situation était plus critique que les adolescents le pensait, ils était donc bloqué, certainement volontairement dans leur compartiment.

L’idée d’ouvrir la porte de façon non-magique pouvait être une bonne idée mais Elfie restait septique face à cette idée. « Sur une porte fermée à clé de façon banale, je pourrais sûrement y arriver avec une épingle, mais je pense pas que là ça marche. » après un regard vers chacun de ses camarades, elle continua sur son idée. « Cela me semble trop travaillé pour que ça soit un simple incident  » c’était sûrement l’une des rares fois qu’Elfie réfléchissait avant d’agir, peut-être même la première fois qu’Ennis la voyait agir de façon sérieuse.

Cnest juste après avoir parlé qu’Elfie remarqua tout comme Ennis une présence dans le train plutôt suspecte. Un homme qu’elle n’avait jamais vu était apparut. « Je sais pas qui c’est mais ça me semble pas bon, faut demander à côté si ils en savent plus, j’ai entendu un bruit de porte. » sans attendre la réponse de son meilleur ami, de son frère ou encore de la préfète rouge, Elfie se tourna vers le mur du côté d’où venait le bruit de porte, pour crier. « Excusez-moi, vous êtes aussi bloqué? J’ai entendu un bruit étrange et votre porte s’ouvrir, vous savez ce qu’il se passe? » elle n’allait sûrement pas avoir de réponse concrète mais autant essayer.

Alors qu'elfie commençait à réfléchir sur la situation, Mael ajouta:

- Oui, surtout que sinon un adulte serait déjà venu nous indiquer ce qu'il se passe. Ils doivent avoir des problèmes dans leur wagon sinon ils serait déjà venus.

Il s'approcha de la fenêtre pour essayer de mieux voir le monsieur qui venait de passer - il ne l'avait jamais vu mais il s'agissait peut-être d'un personnel du Poudlard Express, qui sait ? -, et peut être essayer de lui parler et demander des explications; mais il ne vit personne. A coup sûr il venait d'entrer dans le wagon - ou le wagon voisin.

Mael se retourna vers elfie pour lui préciser:

- Non c'est pas leur porte qui est ouverte, c'est le monsieur qui a dû entrer dans le wagon.

Mael revint à la fenêtre et tenta d'actionner le loquet pour l'ouvrir. Évidemment fermée, il tenta ensuite de prendre contact avec l'homme pour lui demander des explications. Il se disait que, vu qu'ils étaient enfermés sans moyen de sortir, la porte de sortie devait se trouver à l'extérieur. Il se rendit donc sur la paroi du fond du compartiment (en direction du wagon 3, sur la droite sur le plan) et cogna dessus, en criant: "S'il vous plaît ! Qui êtes-vous ? Que se passe-t-il ?"

Il espérait que l'homme, même s'il était monté dans le wagon suivant, l'entendrait et pourrait lui fournir que les informations sur la situation.

Mael tente d'ouvrir la fenêtre pour pouvoir parler à l'homme qui est passé mais comme il ne le voit pas, il essaye de taper sur le mur pour qu'il puisse l'entendre.

De toute évidence, la fenêtre était verrouillée elle aussi. Ils étaient tout simplement enfermés dans leur compartiment et sans baguette il ne pouvait rien faire. Le Serpentard avait déjà eut cette impression par le passé d'être privé de sa liberté en dehors de Poudlard sans sa baguette mais il ressentait de nouveau ce sentiment. Qu'il ait 16 ans ou 35 ans ne changeait rien au fait qu'il devait avoir sa baguette sur lui en cas de danger. Cette règle de ne pas laisser les jeunes sorciers avec leur baguette en dehors de l'école était aberrante.

Alors qu'il fulminait intérieurement, Noah aperçut un vieil homme passer devant la fenêtre à allure rapide et n'eut pas le temps de le héler qu'il était déjà monter dans le train. Il eut seulement le temps de taper contre la fenêtre pour l'alerter mais cela ne semblait avoir aucun effet. Ennis semblait alertée par l'arrivée de ce sorcier, Elfie réfléchissait à un moyen d'ouvrir la porte à la manière d'une moldue et son demi-frère commença à perdre patience, il tapa contre le mur qui séparait leur compartiment au voisin et essaya d'attirer l'homme à eux. Noah n'était pas sur que cela soit une bonne idée, on ne savait pas qui il était mais quoi faire d'autres? Il n'allait pas attendre éternellement.

C'est alors qu'il eut une pensée pour sa soeur. Elle était montée dans le train en même temps que lui mais il ne l'avait pas revue depuis plusieurs heures. Que se passait-il pour elle? Elle devait être terrifiée dans son wagon. Sans réfléchir, Noah se plaça aux côté de Mael et se mit à son tour à taper contre le mur. Il n'était pas persuadé que c'était une bonne idée mais il ne pouvait pas laisser sa soeur seule dans le train.

« Ouvrez cette fichue porte! Il y a des enfants qui doivent être terrifiés dans ce train! Laissez nous les rassurer, ou peut-être les aider! »

Noah s'énerve de toute cette situation. Il voit ses amis s'agiter un petit peu mais pense d'abord que ça ne vaut pas le coup. Puis i se souvient que sa soeur est dans le train. Il commence lui aussi à s'énerver, tape dans le mur et demande aux autres de lui ouvrir.

Ennis tentait de réfléchir, si Elfie disait que de tenter de forcer la serrure sans la magie alors qu'elle semblait verrouillée magiquement avait peu de chance de réussite alors... Elle hocha la tête, il fallait lui faire confiance sur ce coup là, c'était elle l'experte. Quand à sa réflexion sur le fait que ça ne ressemblait pas à un incident, la châtain ne put qu'ajouter un: "On est d'accord, c'est bien trop bizarre." Quand elle voulait bien prendre la peine de se poser, Elfie était somme toute aussi capable que les autres de réfléchir et de dire des choses construites et cohérentes.

Ennis observa chacun des autres occupants en regroupant le peu qu'ils savaient. Il restait environ une heure de trajet. Ils étaient arrêter sur un pont avec les portes et fenêtres verrouillées, a priori magiquement. Ils n'avaient pas leurs baguettes magiques et surtout, ça devenait anxiogène. Sa camarade de maison tenta une communication à travers le mur, puis Mael fit une excellente réflexion, l'homme devait être entré dans un wagon. Ennis se tourna vers la porte du compartiment mais il ne semblait y avoir personne dans le couloir. Puis les deux garçons se mirent à crier à l'intention d'elle ne savait trop qui. L'irlandaise s'approcha d'eux, elle était de loin la plus petite mais tenta quand même de les ramener au calme en commençant par poser une main sur l'épaule du Serpentard. "On ne sait pas qui il est. Si c'est lui qui a fait s'arrêter le train vous risquez juste de nous faire..." Elle interrompit sa phrase. "Et quand bien même il nous ouvrirait on n'a pas nos baguettes, s'il nous veut du mal, on sera à sa merci." Son ton s'était durci et ses mâchoires se contractèrent. Des qu'elle sortait de là, elle allait faire savoir à son père qu'il devenait urgent de faire abroger ce décret stupide. "Il juste être plus malins que ceux qui nous ont immobilisés." Elle n'osait pas trop parler d'attaque.

Et comme elle pensait à être plus malin, elle réfléchit un peu à haute voix. "Le Poudlard Express, c'est un train moldu adapté pour les sorciers, non? Les moldus, ils prévoient toujours des choses si jamais ils ont des accidents je crois." C'était venu dans une discussion avec Owen. "Il n'y a rien pour casser une vitre. Ou quelque chose pour sortir par le toit?" Elle leva le nez vers le plafond au même moment, si les sorciers en cause n'avaient pas penser à ça, ils avaient une chance de sortir de ce compartiment et de pouvoir envisager d'aider les autres sans être vus par ceux qui étaient à l'origine de ce bazar.

Ennis acquiesce quand Elfie indique que son idée a peu de chance de réussite puis refléchit à la situation. Elle tente d'arrêter les garçons qui crient et tente de penser autrement. Elle parle de chercher quelque chose pour briser la vitre ou une trappe au plafond pour sortir.

Contexte actuel :

❝ Vous entendez quelqu'un crier quelque chose, apparemment depuis l'extérieur du train, mais ne comprenez pas ses paroles. Ennis ne voit pas le vieil homme, mais elle à la surprise de voir une élève de Serdaigle sortir de sous le wagon, retirer ses chaussures et se diriger vers l'avant du train rapidement. Elle disparait aussi vite qu'elle est apparue. Qu'ils s'agisse d'Elfie, de Mael, ou de Noah aucun n'obtient de réponse. Visiblement le visiteur ne s'est pas attardé dans le wagon. La fenêtre ne s'ouvre toujours pas. Les recherches d'Ennis pour un brise-vitre ou une trappe s'avèrent infructueuses. Tout à coup, vous sentez le wagon trembler sous vos pieds tandis qu'un bruit d'éboulement se fait entendre. ❞

Alors que Noah tapait contre le mur les séparant de l'autre compartiment, il sentit une main se poser sur son épaule et il arrêta son geste quelques secondes pour l'écouter. Ce qu'elle disait était vrai, il n'était peut-être pas une personne qui allait les aider, c'était peut-être même lui qui était à l'origine de tout ça. Le Serpentard garda le poing fermé contre le mur et se concentra sur sa respiration, Ennis avait raison, il devait se calmer. Il se tourna lentement et écouta la Gryffondor, elle voulait trouver quelque chose pour casser la vitre, elle avait certainement raison, mais qu'est ce qu'il devait trouver, il n'en savait rien.

Au moment où le Serpentard se levait pour chercher quelque chose pour casser une vitre, il sentit le train trembler sous ses pieds et regarda rapidement par la fenêtre. Ils étaient sur un pont, c'était vraiment mauvais signe. Le train n'avait aucune raison de trembler si le sol ne tremblait pas lui même. Le pont était instable alors qu'ils étaient arrêtés dessus, ce n'était pas une coïncidence. Mais ses pensées ne s'attardèrent pas longtemps sur le pont, il pensa automatiquement à sa soeur qui était elle aussi dans le train. Il voulait la rejoindre, elle devait être terrifiée. Dans sa détresse, il eut une pensée pour sa mère, puis pour Liam. Peut-être qu'il n'aurait pas la chance de les revoir, cette idée l'attristait mais il ne devait pas s'apitoyer sur son sort. Il penserait à ceux qu'ils ne verraient plus quand il n'y aura plus aucun espoir. Il se tourna vers Ennis et répondit:

« Je ne trouve rien, je ne sais pas ce qui pourrait casser la vitre. Il faut qu'on trouve quelque chose, j'ai besoin de retrouver Octavia, il faut qu'on sorte d'ici, elle doit avoir tellement peur. Personne n'a quelque chose de pointu ou de très dur dans sa valise, ça nous aiderait peut-être à casser la vitre ou la porte. »

Noah écoute Ennis qui parvient à le raisonner et essaye de l'aider. Quand il sent le train trembler, il repense à sa soeur, il cherche un moyen pour la rejoindre absolument, il ne peut pas la laisser seule. Ils demandent aux autres s'ils ont un truc pointu.

Ennis fut interloquée de voir une Serdaigle courir pieds nus le long du train... Mais qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire? Et ce cri. Elle fronça les sourcils, en proie à une intense réflexion. Les pièces du puzzle étaient sacrément mélangées et y mettre de l'ordre semblait être de l'ordre de l'utopie.

Au moins l'irlandaise avait-elle réussi à ramener Noah au calme. Elle ne savait pas vraiment si c'était le contact physique où ce qu'elle avait dit mais il avait prit le temps de calmer sa respiration avant de l'écouter et de chercher avec elle un moyen de sortir. Mais rien, rien de rien. Et le Serpentard non plus.

Et d'un coup tout trembla. Dans la continuité des événements anormaux, leur wagon trembla. Ok. Il ne fallait clairement pas céder à la panique mais là, il était plus que temps de sortir de là. Elle capta le regard du brun en tentant de juguler ses propres émotions et hocha la tête en plantant ses yeux dans les siens. "On va faire en sorte que tu la rejoignes. Si une fille a pu sortir, on devrait pouvoir aussi." Elle n'était pas certaine de qui était Octavia. Dans leur groupe de copains, ce n'était pas de Noah dont elle était la plus proche jusqu'à présent. Mais par déduction, ça devait être soit sa sœur, soit une amie qu'elle ne connaissait pas. Elle penchait pour la première option. Et pour suivre l'idée de Noah, elle devait grimper.

La châtain monta donc en premier lieu debout sur la banquette en se tenant au filet pour faire redescendre sa valise. Elle vit au passage son balai... "Si on peut ouvrir, j'ai mon nimbus pour filer. Tu sais où es Octavia?" Elle l'attrapa et le fit descendre, le posant sur la banquette avant d'ouvrir sa valise, bien plus petite que celle qu'elle prenait à la rentrée de septembre ou au départ de juin. Mais elle devait bien avoir quelque chose là dedans qui puisse convenir non? Normalement, Domhall lui avait dit avoir mis quelque chose pour Diarmuid... Elle souleva quelques vêtements, tant pis pour le pliage, il y avait urgence.

- "Un chaudron en fonte tu penses que ça peut faire l'affaire?" Elle parlait à Noah mais j'étais un regard aux deux autres, quelqu'un avait peut être mieux.

Ennis est étonnée de voir une élève dehors avant de faire tout son possible pour rester calme et assurer à Noah qu'il allait retrouver sa sœur. Quand il demande ce qu'ils peuvent avoir pour casser la fenêtre, elle descend son balai et sa valise du filet à bagage. Elle sort un chaudron en fonte de cette dernière.

Contexte actuel :

❝ Vous ne parvenez toujours pas à vous libérer du compartiment. Les tremblements cessent et le calme revient. ❞