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16 mai 2022, 22:22
 21.04.2047  Wagon 1 - Professeurs
Rafael n'aimait pas cette situation et il faisait un effort pour essayer de garder un ton contrôlé. Il ne savait pas qui il devait regarder entre le sorcier muet qui venait de ramasser les baguettes au sol ou bien la sorcière qui avait répondu à sa question. Il ne faisait aucun doute que ses intentions n'étaient pas positives envers eux. Si elle souhaitait récupérer leurs baguettes, c'est clairement qu'elle voulait avoir le dessus sur les membres du compartiment.

Alors que Rafael s'était finalement décidé à la fixer elle, il remarqua qu'elle se concentrait vers son collègue d'Étude des moldus et Rafael ne put s'empêcher d'en faire autant. Il remarqua alors que Lancelot préparait quelque chose et eut l'impression que celui-ci s'apprêtait à transplaner. Il avait suffisamment évaluer les progressions des élèves passant leur permis cette année pour comprendre que c'est ce qu'allait faire son collègue. Comment pouvait-il décider de faire cela alors que lui et Sarah avaient été désarmés? Leur collègue comptait les laisser ainsi, sans défense. Rafael n'eut pas le temps d'exprimer quoi que ce soit, en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, il se retrouva les genoux à terre, les mains liés dans le dos.

La tentative de Lancelot avait ruiné toute opportunité de calmer les tensions naissantes entre les deux groupes. Le professeur de Vol ne put s'empêcher de lancer un regard lourd de sens, pourquoi avait-il fait ça? Ce fut finalement la voix de Sarah qui le fit tourner la tête, elle questionna la femme aux yeux vairons. Sa remarque semblait évidente, elle avait réagi avant même que Lancelot ne bouge, il était fort probable qu'elle puisse lire dans les pensées. Sarah l'avait dit à voix haute alors qu'elle aurait pu seulement le penser pour vérifier sa théorie. Rafael imagina alors qu'elle essayait de faire comprendre à ses collègues de ne pas se lancer dans des actions prévisibles et de ne rien dévoiler, même par les pensées.

C'était loin d'être un exercice facile, Rafael n'avait jamais eu de don pour l'occlumencie et ne savait pas vraiment par où s'y prendre. En attendant d'en savoir plus sur la suite des événements, il se força à réfléchir à quelque chose sans importance à l'heure actuelle. La course de Kopparberg, la sorcières aux yeux vairons n'en avait sûrement rien à faire. Sarah reprit la parole, elle voulait savoir les raisons de toute cette mascarade, elle n'était pas la seule.

De son côté, le professeur de Vol tenta, sans grande conviction, de défaire les liens autour des ses poignets. Son regard se porta vers sa collègue et il continua à retracer les différents obstacles qu'il avait traversés lors de la course quelques jours plus tôt.


Rafael analyse un petit peu les autres sorciers mais remarque, grâce à la sorcière que Lancelot tente de fuir. Il n'a pas le temps de réagir et se retrouve au sol, contraint par la magie des autres sorciers. L'avertissement caché de Sarah le pousse à focaliser ses pensées sur la course de Kopparberg mais il tente discrètement de défaire ses liens, sans conviction.

#005D76
Infirmier en 2045 — Professeur de Vol depuis 2046 — Directeur de Gryffondor de Mars 2047 à Janvier 2048
17 mai 2022, 21:21
 21.04.2047  Wagon 1 - Professeurs
La surprise me prit aussi rapidement que la douleur ; mes membres se retrouvèrent dans une torsion torturante la seconde après avoir eu pensé posséder la possibilité de transplaner. Cependant, ayant été seul à tenter une action magique, je m'étonnai que tout cela eût conséquence sur l'ensemble de mes collègues. J'avais cherché à prendre des nouvelles des élèves afin de constater s'ils avaient été touchés ou non par ces mécréants, mais j'avais dans un même temps signé ─ ce qui s'en approchait le plus ─ un contrat d'emprisonnement du corps professoral à bord de ce train mettant plus facilement les personnes que je souhaitais sauvegarder dans un danger plus conséquent. À quel point eus-je été stupide ? À quel point n'eus-je pas réfléchi plus correctement ?

Lentement, je me permis un regard vers mes collègues, de la colère ou de la honte transperçait les regards de Sarah et de Rafael ; cela me convint à ne pas adresser plus de regard vers Archibald ou Jae ; et moi-même eus à éprouver ce sentiment sur ma propre personne. Dans les romans, on aurait pu trouver une solution par laquelle le chevalier Lancelot s'en serait sorti sans difficulté, mais la réalité était toute autre : ces liens étaient rigides ou était-ce la souffrance qui firent imaginer ce constat ? On ne pouvait se résoudre à défaire nos liens sans ne serait-ce nous briser les poignets... Tout cela à cause de moi et je n'avais nullement le droit de me défendre puisque les liens permettaient facilement les interprétations et j'avais tenté de fuir même si dans les faits, cette pseudo-fuite aurait pu permettre diverses possibilités d'action. La vie n'était pas un long fleuve tranquille et n'était surtout pas un roman par lequel l'auteur pouvait effectuer moult rebondissements de délivrance ; on était bien loin de cela. La réalité était que nous étions coincés et seul un miracle pourrait nous faire sortir de là.

Et cette vérité semblait frapper de plus belle quand Sarah émît une question assez intéressante : cette personne pouvait être une légilimens, ce qui pourrait expliquer la situation dans laquelle je nous eus mis, mais peut-être qu'elle se trompait et que ce n'était qu'un coup de chance. Pour le coup, je préférai ne point répondre et attendre une réponse claire de cette personnalité sans nulle doute très sombre, même si je cherchais une solution autre que le brisement des poignets pour défaire ses chaines qui nous mettait tant à mal.
Lancelot s'en veut. Il pense que leur position nouvelle est de sa faute et préfère écouter la supposition de Sarah avant d'agir. Néanmoins, il réfléchit aussi à une possibilité pour se sortir de là.

Bibliothécaire : 01 Septembre 2045 - 28 Octobre 2046
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Avatar cadeau de Nyxis C. par Merinda S., légèrement modifié par moi.
19 mai 2022, 12:47
 21.04.2047  Wagon 1 - Professeurs
Remettre sa baguette ? Ce n'était pas tellement la réponse qu'il espérait à sa question. Au moins, cela confirmait-il que ces sorciers n'étaient pas là pour prendre le thé ni bavarder gentiment avec eux, bien que leur attitude hostile n'avait guère laissé place au doute. Avant même que Jae n'ait le temps de réfléchir à un plan d'action ni même d'esquisser le moindre mouvement, remettre sa baguette n'étant de toute façon pas une option envisageable aux yeux du professeur, un sortilège fusa dans sa direction, le faisant tomber rudement à genoux et liant ses mains dans son dos. Lui qui avait vu dans l'injonction de la quadragénaire l'opportunité de sortir sa baguette en faisant semblant de coopérer, voyait ses plans coupés net.

« Aïe, » ne put s'empêcher de s'exclamer l'anglais en grimaçant sous le choc de ses genoux percutant le sol du wagon. N'ayant pas noté l'amorce de transplanage de son collègue, Jae ne compris pas le revirement de comportement de la femme et c'est Sarah qui lui donna une première piste de réflexion. Jae n'avait ni le talent de l'occlumancie ni de legilimancie. Ce qui n'était pas non plus étonnant, étant donné que c'était des actes de magie très avancés. Il connaissait d'ailleurs que vaguement les concepts et se demandait à quel point la femme était capable de lire dans leurs esprits, si elle le faisait d'ailleurs en l'instant et s'il s'en rendrait compte si c'était le cas ... La tête toujours tournée dans la direction de Sarah qui reprenait la parole, Jae fronça les sourcils à la première partie. Il doutait fortement que la directrice et la sous-directrice ne réagisse pas en apprenant que les élèves étaient en danger. Encore pour eux quatre, sans doute ne se précipiteraient-elle pas dans la gueule du loup, mais pour les élèves, privés de leur baguette, c'était inconcevable pour le professeur de soin aux créatures magiques.
Jae songe à sortir sa baguette, faisant semblant de coopérer tout en réfléchissant à quoi faire, mais est coupé net en se retrouvant à genoux les mains liées dans le dos. Il se demande ensuite si la femme espionne son esprit et jusqu'à elle point elle est capable de le faire avant de se reconcentrer sur les propos de Sarah. Il pense sincèrement que la directrice et sous-directrice viendront aider les élèves et attend de voir si la quadragénaire va répondre aux questions de la professeur de sortilège.

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hors-RP : tu peux me tutoyer sans souci ! in-RP : Jae insiste pour être vouvoyé et vouvoie les élèves en retours (au choix entre : Professeur ou Monsieur, avec ou sans son nom de famille).
21 mai 2022, 16:02
 21.04.2047  Wagon 1 - Professeurs
Contexte actuel :
Sarah, la femme aux yeux vairons ne vous répond pas. Elle a fermé les yeux après s'être appuyé sur la banquette et ne prête plus attention à ce qui se passe dans le wagon. C'est finalement le sorcier qui vous observait un peu plus tôt qui réponds avec un fort accent espagnol : "Vous pensez être en position de poser des questions ?"
Rafael, les liens sont serrés et de bonne qualité. Il vous est difficile de progresser sans être remarqué. Vous entendez quelqu'un crier quelque chose, apparemment depuis l'extérieur du train, mais ne comprenez pas ses paroles. Le silence s'abat sur le wagon et vous semble durer une éternité avant que le train ne se mette à trembler et qu'un bruit d'éboulement vous parvienne.

23 ans inRP
Benjamine de la Pédagogie, Championne du Tournoi des Trois Sorciers, Rôtisseuse de Sang-Pur (BBQEAF), coeur du KEN et Briseuse de Rêves. La fille du FEU!
¤ Ne sous estimez pas les griffes du blaireau parce que sa fourrure vous semble douce ¤
23 mai 2022, 22:36
 21.04.2047  Wagon 1 - Professeurs
Alors, lui, c'était décidé, elle ne l'aimait pas. Elle n'aimait pas sa façon de la regarder, sa façon de lui parler, ça façon d'être au final. C'était justement le moment ou jamais pour poser les questions. Quitte à mourir dans quelques minutes - car Sarah voyait mal à cet instant comment les choses pourraient s'améliorer - autant savoir pourquoi et pour qui. Cependant, par respect pour la survie de ses collègues et des élèves qui se trouvaient dans le train, elle décida de tenir sa langue et s'enferma dans un mutisme autrefois habituel. En tout cas, une chose était sûr, ils étaient espagnols ou du moins parlaient cette langue. L'Espagne, Sarah n'avait jamais eu l'occasion de visiter cette portion du monde et, tout à coup, elle n'en avait plus spécialement envie.

La sorcière qui avait pris possession des banquettes semblait désormais absente. Si elle était la seule legilimens, c'était peut être le moment de... tenter quelque chose ? Mais quoi... la professeure de sortilèges compta les forces ennemies en présence puis, quelque peu perdue et agacée, elle tourna la tête vers ses collègues, les cherchant du regard avant de décider de tenter une expérience. Au point où elle en était de toute façon.

Certains sorciers y arrivaient. La magie était présente en chacun d'entre eux et, comme elle le répétait souvent, les baguettes n'étaient que des catalyseurs, des moyens d'expression de la magie interne. Certes, elles renfermaient une essence magique qui amplifiait et diffusait la magie mais elles ne créaient pas la magie sans quoi, tout moldu armé d'une baguette aurait pu lancer des sorts.

Sarah posa ses yeux sur un point invisible juste derrière ses collègues et se concentra. Elle devait maîtriser son flux magique. Une fois sa respiration calmée et l'habituel frisson ressenti, la galloise entreprit de repousser, de concentrer sa magie vers ses mains et surtout vers ses poignets. Cet exercice qu'elle réalisait souvent l'apaisa étrangement. Elle se souvint à cet instant des paroles de Heka quand il reprochait aux Européens de convoquer la magie pour l'exploiter via leur fichues baguettes au lieu d'être la magie et de se faufiler tel des grains de sable pour agir sur ce qui les entourait. Le sourire de l'Egyptien lui revint un instant en mémoire mais elle l'écarta rapidement. Ce n'était pas le moment de faire dans la nostalgie.

Elle devait être le sable... et bien soit. Sarah se vit fondre mentalement et glissa depuis l'arrière de son crâne vers ses mains. Elle n'était plus que poussière et la poussière voulait sortir. Elle s'imagina se faufiler tel un grain de sable dans les petits points sombres du tatouage qui ornait son poignet gauche ; il serait son catalyseur du moment. Elle s'imagina glisser autour des liens qui lui enserraient les poignets et les recouvrir pour faire lâcher ses nœuds douloureux qui l'entravaient, user les cordes, les couper, les décrocher sans bruit. Ses doigts se resserrèrent légèrement. Elle ne devait pas bouger si la magie opérait, il ne fallait pas se laisser surprendre. La sorcière était concentrée, c'est à peine si elle réagit au tremblement pourtant évident du train par un froncement de sourcil.

Si jamais sa tentative fonctionne, Sarah tentera avec la même méthode de se créer une sorte de bouclier protecteur en s'enveloppant de sa magie pour éviter d'être attaquée dans les dix secondes.

Sarah dénombre les forces ennemis présentes et la position de chacun dans le wagon puis cherche ses collègues du regard. Elle décide ensuite de tenter de faire de la magie sans baguette pour détacher discrètement ses liens et se protéger.

Professeure de Sortilèges depuis Septembre 2046
DDM de Serpentard mars- juin 2047 / DDM de Poufsouffle septembre 2047

Membre du DUMB Club
23 mai 2022, 23:27
 21.04.2047  Wagon 1 - Professeurs
Il ne fait aucun doute que les professeurs dans le compartiment n'étaient pas en bonne position. Rafael avait beau tenté de défaire les liens qui lui retenaient les mains, il n'y parvenait pas. Sans baguette, il ne pouvait pas se défaire de ses liens. Dans les mêmes instants, l'un des sorciers prit la parole pour rappeler aux sorciers qu'ils n'étaient pas en mesure de poser des questions. Le ton était sec et sans appel mais Rafael décela dans sa voix le même accent que certains membres de sa famille. Ils étaient d'origine espagnole et Rafael oublia de penser à la course pour essayer de comprendre qui ils étaient.

Ce n'était pas évident de le deviner et très vite, Rafael fut distrait par quelque chose, un cri se fit entendre à l'extérieur du train et Rafael tourna aussitôt la tête dans cette direction. Qui se trouvait hors du train? Ils enlevaient des adolescents? Mais pour quoi faire? Il ne comprenait rien de ce qu'il leur arrivait et se sentait totalement impuissant. Dés que le cri s'évapora, un silence s'installa dans le wagon et Rafael jeta un regard en direction de ses collègues pour essayer de savoir s'ils savaient quelque chose.

Dans ses recherches, il croisa le regard de Sarah, elle aussi semblait réfléchir à la situation. Elle ne pouvait pas rester ainsi, il le sentait. Si lui arrivait à le sentir, il ne faisait aucun doute que la sorcière aux yeux vairons le saurait aussi. Il devait lui occuper l'esprit, l'orienter vers lui. Il regarda autour de lui, afin de déceler quelque chose qui pourrait l'aider. C'est alors que le train se mit à trembler et, se rappelant qu'ils étaient sur un pont, Rafael imagina tout de suite le pire. Il se crispa pendant le tremblement et ses pensées se dirigèrent directement vers les adolescents présents dans le train. Il redressa le thorax, tout en restant à genoux et s'exclama:

« — Vous ne pouvez restez ici sans rien faire! Il y a des enfants dans ce train, ils ne savent pas ce qu'il leur arrive. Faites au moins quelque chose pour eux! Pensad en ellos! Joder!1 »

S'ils avaient du mal à comprendre l'anglais, Rafael pouvait tout aussi bien leur parler en espagnol, cela les ferait peut-être réagir un petit peu plus. Il ne pouvait pas laisser le pont s'écrouler et laisser des centaines d'adolescents sombrer avec le train. Toujours impuissant, Rafael sentait la colère prendre le dessus, cette situation l'énervait et il faisait des efforts pour contenir cette colère. Qu'avaient-ils en tête? Redressé sur ses genoux, Rafael essayait de capter le regard de l'un des sorciers pour qu'il puisse faire quelque chose.


Rafael comprend qu'ils sont mal partis. Il est inquiet par le cri qu'il entend et essaye de capter le regard de ses collègues avant de croiser celui de Sarah. Il remarque qu'elle a une idée en tête et cherche à occuper les espagnols. Le train se met à trembler, Rafael s'inquiète pour les élèves et parle pour faire un peu bouger les choses et exclure l'attention sur Sarah.

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1 Pensez à eux! Putain! en espagnol.

#005D76
Infirmier en 2045 — Professeur de Vol depuis 2046 — Directeur de Gryffondor de Mars 2047 à Janvier 2048
25 mai 2022, 21:16
 21.04.2047  Wagon 1 - Professeurs
Les réponses furent sans réponse. Était-ce prévisible ? Entièrement, mais était-ce nécessaire ? Nullement. De telles prises d'otages ─ puisqu'il s'en agissait d'une ─ avaient toujours une raison potable, pourtant dans notre cas, je me posais la question de son utilité hormis celle de mettre hors de soi certaines personnalités puisqu'ils pouvaient s'agir de leurs enfants, leurs avenirs, mieux leurs héritages. Néanmoins, nous revenions de vacances, alors les personnalités publiques ne pouvaient pas être inquiétées, il devait alors s'agir d'une attaque pour Poudlard et le fait qu'ils mentionnassent la logique de notre direction semblait prouver cette intuition et nous nous trouvions dès lors dans un danger sans nom, mais pas seulement nous ─ en tant que professeurs ─ qui pouvions nous défendre. C'était surtout le "nous" avec les élèves. Ils étaient en difficulté dans cette situation, leurs baguettes ne leur pourraient être rendues qu'une fois arrivé à Pré-Au-Lard, ils avaient donc plus de chance d'être sans défense ; pire depuis que, par ma faute, nous fûmes enchaînés ou à genoux les mains liées dans le dos.
Je regrettais avoir eu cette idée de transplanage pour me mettre au plus près des élèves ; je regrettais le fait que d'une certaine manière j'eusse réduit une possibilité de mise en sécurité. C'était horrible, et nous ne pouvions rien faire, je ne pouvais rien faire pour racheter mon erreur. 

Le son représentatif d'un éboulement se fit entendre après plusieurs minutes de silence. Cela ne sentait pas bon et le fait de sentir le train trembler me confirma à cette idée. Mais je ne fus pas le seul à en imaginer le pire : les paroles de Rafael envers cet homme étaient si vraies, et nous aurions tous pu dire la même chose, même si je ne compris guère les dernières syllabes de mon collègue même si cela sonnait espagnol. 
Toutefois, je gardais le regard droit en direction des chaussures de l'un des hommes. 

─ Mon collègue a raison, vous devriez mettre les enfants en sécurité, peut-être hors du train. Même si vous pensez qu'ils ne valent peut-être rien, ils sont sans défense et ils sont surtout l'avenir d'une société magique dont les membres sont peu nombreux par rapport à une autre communauté ! Voulez-vous que les sorciers et la magie s'éteignent pour de bon dans quelques années en privant le monde magique des naissances qu'ils pourraient apporter ? Permettez au moins que l'un de nous, avec quelques-uns de vos hommes, aille les rassurer, leur "mentir" en disant que tout va bien, qu'il y a juste eux une défaillance et que vous êtes là pour les mettre en sécurité le temps que l'incident se "répare" et vous pourrez vous prouver à vous-mêmes qu'il ne fera que cela ?

Les enfants avaient tellement d'importance qu'il fallait les mettre en sécurité même si mentir était quelque chose d'horrible en soi, mais dans cette situation, cela me semblait être la seule possibilité pour ne pas les mettre une nouvelle fois dans une situation où le syndrome du stress post-traumatique serait roi.
Et j'espérais que cela mettrait au moins l'un de mes collègues en sécurité. 
Lancelot n'aime pas cette sensation d'éboulement et de secousse à bord du train. Il souhaite aider Rafael à convaincre l'homme pour mettre les enfants en sécurité, mais aussi en aidant un de ses collègues à sortir de cette situation.

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27 mai 2022, 15:07
 21.04.2047  Wagon 1 - Professeurs
Contexte actuel :
Sarah, difficile de se concentrer sur une magie que vous ne maîtrisez pas quand le train tremble sous vos genoux.
Rafael, le sorcier qui s'est adressé à Sarah quelques instant plus tôt reporte son attention sur vous. Il vous jette avec dédain avant d'échanger un sourire entendu avec ses acolytes : "Oh, Lo siento ! Nous n'avions pas remarqué. Es estupido."
Les tremblements cessent et le calme revient.

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29 mai 2022, 22:01
 21.04.2047  Wagon 1 - Professeurs
Les paroles de Lancelot vinrent appuyer les propos de Rafael mais bien qu’ils soient dans le même camp, le directeur de Gryffondor n’arrivait pas à oublier que son collègue avait tenté de fuir quelques minutes plus tôt. Ce n’était, malgré tout, pas le moment et Rafael était plus énervé par les espagnols que par son collègue. Toujours redressé sur ses genoux, il tentait vainement de défaire ses liens. Il savait qu’il n’avait aucune chance de récupérer sa baguette mais il commençait à perdre espoir et patience.

L’espagnol à qui il s’était adressé se décida finalement à lâcher du regard sa collègue de Sortilèges. Il semblait en avoir rien à faire des enfants qui se trouvaient dans le train ou de ce que pouvait penser les professeurs. Il se mit à rire des propos de Rafael et ce-dernier se crispa un petit peu plus. Décidément, il avait envie de jouer avec ses nerfs.

Le professeur de Vol réfléchissait à la situation. Avec le peu d’informations qu’ils avaient à leur niveau, cela ressemblait très fortement à une prise d’otage. En repensant aux propos de la sorcière quelques minutes plus tôt, Rafael pouvait deviner que la directrice de Poudlard était tenue au courant de ce qu’il se passait dans le train et il lui était certainement demandé quelque chose en contrepartie. Rafael se demandait seulement si les tremblements du train, et donc du pont était aussi orchestré par les espagnols. Cela faisait tout de même beaucoup de questions auxquelles il n’avait pas de réponse. Mais il ne pouvait rien faire, si ce n’était frotter ses mains pour abîmer les liens qui le retenait. Il se brûlait la peau par la même occasion mais il faisait abstraction de la douleur espérant parvenir à rompre les liens.


Rafael écoute les propos de son collègue, s’énerve un peu plus encore en voyant que l’espagnol se moque de ce qu’il peut se passer. Il continue de frotter ses poignets en espérant rompre les liens.

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29 mai 2022, 23:24
 21.04.2047  Wagon 1 - Professeurs
Une réponse peu suffisante, presque moqueuse vint à nos oreilles de la part de l’homme que seul Rafael pouvait comprendre. Pourtant, tout ceci n’aidait pas à la bonne ambiance dans cette prise d’otage ; la tension montait tout comme la possibilité d’une mauvaise interprétation. Néanmoins, je pouvais voir que mon collègue cherchait à se défaire de ses liens, enfin de la position basse dans laquelle je me trouvais ; un héros de roman s’en serait certainement bien mieux sorti contrairement à nous : James Bond, s’il existait, pourrait en rire même s’il avait fait exactement comme Rafael au niveau de ses liens.

Le regard se levant alors enfin, je fixais l'homme qui se fichait royalement de la situation tout comme ses complices ; l'ensemble du groupe blasphémait la vie des élèves, leur sécurité, mais penseraient-ils pareil si la situation avait été inverse ; bien que je doutasse vraiment de cette possibilité, aucune personnalité de Poudlard ne s'en prendrait aux élèves d'une autre école pour démontrer son potentiel ? Et ce fait, ce dédain de leur part faisait monter mon inquiétude, mais pas seulement... La colère constituait, elle aussi, son chemin même si elle était encore silencieuse et laissait encore place à quelques brides de négociation, certes un peu plus amères cette fois.

─ Hormis insulter la vie de nos élèves et les mettre en danger pour une broutille qui ne fait que vous concerner, ne pensez-vous pas que ces mêmes élèves puissent se demander pourquoi nous ne sommes pas là à les rassurer et ─ que sans réponse ─ vont potentiellement préparer une sortie de vérification personnelle ? Êtes-vous tous ici, avec nous, dans ce compartiment à nous surveiller puisque discuter avec vous semble presque impossible ou vous avez quand même des complices qui entourent le train ? Je veux bien concevoir que démontrer sa supériorité passe par la mise en otage du groupe qui sait le mieux se défendre, mais la majorité n'est pas ici et l'impulsivité adolescente pourrait causer quelques ennuis. Si j'étais dans votre cas et non enchaîné au sol, peut-être que j'enverrais une ou deux personnes vérifier que tout se passe bien comme prévu. Et donc, je proposerai qu'un de mes collègues, par exemple Mr. Featherstone, sorte pour que les élèves ne fassent pas de bêtise et que quelques-uns d'entre vous l'accompagnent. Je me répète, certes, mais par Merlin imaginez que ces enfants sont les vôtres ! Les laisseriez-vous face à l'inconnu dans cette situation ou tenteriez-vous de vérifier que tout va bien quitte à leur mentir ?

Cela y était, la colère ressortait enfin. Je n'en pouvais plus de cette situation, de ce suspense indescriptible puisque nous ne pouvions rien faire d'autre qu'attendre à même le sol, car je m'étais enfin décidé à ne pas tester la souffrance pour me sortir de ma position pitoyable ; la parole pouvait avoir du poids. Du moins, c'était ce que l'on disait chez Moldus.


Lancelot ne peut plus résister et succombe petit à petit à la colère au cours de sa "négociation". Il veut leur faire comprendre que sans surveillance ─ même potentielle ─ les élèves pourraient causer des dégâts pour connaître la vérité qui faisait en sorte que les professeurs n'étaient toujours pas venus les rassurer sur l'évènement même si cela consiste à les faire s'imaginer dans la position inverse.

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