Pour les examens pratiques, vous devez utiliser uniquement les sorts appris par votre personnage en cours de Sortilèges pendant l'année en cours ou les années passées. Référez-vous au programme RP.

Je suis plus excité qu'un noueux en fureur. C'est la pratique de sortilèges, ouii ! Ça va être fabuleux ! J'ai beau être premier sur la liste de la pratique, je ne suis quand même pas passé en premier avec le groupe de ce matin. Quelle arnaque... Mais bon, ça reste le premier jour. C'est déjà ça.

Je prends le temps d'écouter avec minutie ma professeure, au cas où elle laisserait un indice sur ce qui m'attendrait derrière la porte qui me fait face. Mais si ce n'est le conseil fort peu subtil d'éclairer la pièce, elle ne semble pas vraiment disposée à me glisser une quelconque indication. Soit. Eclairer la pièce. Pas de problème : je sais bien faire, ça.

— Comptez sur moi.

À peine la porte passée, je me concentre déjà sur la seule variante de Lumos qu'on a apprise cette année. Je me laisse espérer de réussir mon examen - même si je n'ai aucun doute sur le fait que je vais m'en sortir avec succès -, je visualise une boule de lumière sortir de ma baguette pour s'élever un peu plus loin dans les airs, je fais une petite boucle du bout de ma baguette et...

— Lumos Sagitta.

Parfait. Aucune difficulté.

Bon, voyons ce que nous avons là. Une vieille armoire derrière laquelle se cache... Très probablement la porte par laquelle la professeure m'a demandé de sortir. Je n'ai même pas envie d'essayer de la toucher : Wingardium Leviosa et s'est r-...

J'interromps bien vite mes pensées en entendant des couinements, très rapidement suivis d'une odeur de brûlé. Un mouvement de tête suffit à ce que j'aperçoive que ma boule de lumière n'éclaire plus grand chose par rapport au feu dans un coin de la pièce qu'un elfe essaye d'éteindre. Comme quoi, tourner la tête une demi-seconde suffit à certaines personnes pour incendier la pièce...

Je me concentre sur le feu sans pour autant m'en approcher, essayant de laisser un sentiment de méfiance s'emparer de moi et aussi d'ignorer les couinements de l'elfe de maison, au passage. Je visualise une sorte de trou noir apparaître à côté du feu, mais du côté opposé à l'être. Puis je pointe l'endroit précis de ma visualisation de ma baguette :

— Extinguo.

Vooilà. Pas de quoi paniquer et d'en faire tout un plat, comme a pu le faire la créature présente dans la pièce avec moi.

Bon. À nous deux, armoire.

Je me concentre sur cette dernière, déterminé à passer la porte qui me fait face, puis tourne et abaisse ma baguette en direction de celle-ci :

— Win-...

...

Mais c'est un sortilège de première année, ça.

Je reste perplexe en me demandant si j'ai le droit d'user de sortilèges non-appris cette année. Et, surtout, des sortilèges datant de la première année. Encore, Aleviari, puisqu'on l'a appris l'année dernière, cela pourrait potentiellement passer. Mais le sortilège de lévitation appris et maîtrisé depuis la première année... ? Non, je crois pas.

Et même, je me sens un peu gêné à l'idée d'utiliser Aleviari. Non seulement c'est un sort qu'on a appris l'année dernière mais en plus, il impliquerait que je touche cette armoire délabrée qui pourrait très probablement me refiler trois dragoncelles rien qu'en l'effleurant. Il n'y a pas un sortilège qu'on a appris cette année qui pourrait faire le taf... ?

...

Accio ? Non, trop risqué. Certes, ça va faire bouger l'armoire mais je risque de me faire écraser par celle-ci si je n'utilise pas un Impedimenta tout de suite après. Qui est d'ailleurs un sortilège de niveau trois. Autant utiliser Aleviari directement dans ce cas-là.

...

Sinon, un Tergeo dans le doute avant d'utiliser Aleviari. À MOINS QUE...

Je ris de moi-même en pensant à ce sort. Je n'ai aucune idée de si la professeure avait prévu qu'on use de ce sortilège ou non. Cela me semble... Tellement irréaliste. Et surtout un peu galère : elle devrait retrouver une armoire pour chaque élève derrière. Mais bon, peut-être que c'est la raison pour laquelle cette armoire semble si peu entretenue : elle tient à s'en débarrasser. Allez, elle ne pourra pas m'en vouloir d'avoir utilisé ainsi un sortilège vu cette année.

Je me concentre. Tant sur l'armoire que sur la tête de mon père. Je serre le poing droit un petit coup en sentant la colère monter en moi. Je visualise l'armoire pâtir de cette haine en tombant en poussière. Puis je trace la pointe d'une flèche dirigée vers la droite.

— Reducto.

Une lumière bleue a fusé vers l'armoire. La seconde d'après, elle s'est transformée en tas de poussière.

Et voilà le travail : le chemin est dégagé ! Et à l'aide d'un sortilège de niveau quatre, en plus.

Hmm... Maintenant, est-ce qu'elle voudrait aussi qu'on nettoie un minimum derrière nous avec ce fameux Tergeo ? Mais est-ce qu'elle a seulement prévu que quelqu'un détruirait son armoire au lieu de la déplacer comme une personne normale ? Hmpf, je sais pas.

Je reste un moment silencieux en fixant le tas de cendres, ce qui me permet d'entendre la respiration de l'elfe qui est dans la pièce avec moi. Est-ce qu'il s'est brûlé, avec le feu, déjà ? Aucune idée. Mais bon, ça ne fera que me rapporter plus de points auprès de la professeure en plus de justifier la destruction de son armoire : on a appris le sortilège de gel cette année.

Je m'accroupis pour me concentrer sur le tas de cendres. J'essaye de me projeter en pleine montagne étant donné la chaleur que dégage cette pièce entre l'incendie que j'ai dû éteindre et la pseudo-canicule qui accompagne toujours l'été. Je visualise un bloc de glace se former autour du tas et je n'ai plus qu'à tracer un rectangle autour de ce dernier.

— Glacius.

Puis je me relève, bloc de glace en main, pour m'approcher de l'elfe qui est encore dans son coin.

— Cadeau. Je vous fais aussi cadeau de la boule de lumière en attendant le prochain élève !

Je n'ai pas utilisé un seul sort de niveau plus bas que du quatrième niveau. Je ne vais tout de même pas briser tous mes efforts si proche du but en utilisant un Finite Incantatem pour rompre mon Lumos Sagitta ! Sauf si Miss Priddy me le demande en sortant, bien évidemment.

C'est avec un énorme sourire aux lèvres que je suis finalement sorti de la pièce par la porte qui était cachée par l'armoire. Partie pratique réussie. Et avec un énorme succès, qui plus est. Quelle surprise...

Plus que la pratique de sortilèges, ensuite je serai arrivée à bout de mon marathon d'examens du jour. Trois épreuves, ce n'est quand même pas de l'eau !

En vue de l'incident d'hier, je me suis dit que j'arriverai en avance, juste au cas-où. Mais il s'avère qu'aucun marécage portable ou autre obstacle du type ne vienne perturber mon trajet, et me voilà devant la salle de classe de Miss Priddy... eh bien en avance. Euh bon. C'est que les devants de salles de cours de Poudlard ne me semblent pas spécialement conçues pour les élèves en avance : un moment je reste debout, dos contre le mur, puis, faute de banc ou d'installation similaire, je me laisse glisser le long de la paroi pour m'assoir au sol. J'attends.

Je ne suis pas stressée, mais j'ai tout de même envie de bien le réussir, cet examen. Les matières à baguettes, j'ai vraiment taffé pour m'améliorer, cette année. Entre mes heures de pratique de sorts et mes apparitions fréquentes au Club de sortilèges, je me suis réellement donnée de la peine.

Oh, mon tour. Rapidement je me lève, entre, salue la professeure et écoute les consignes. Je me demande ce que je vais bien devoir faire avec ce verre, pour avoir besoin de préciser qu'il est incassable... Une fois dans la pièce d'à côté, la réponse m'est donnée : ah, juste le faire venir à moi ? Hum, on me fait bien vachement confiance, à ce que je vois ! Sans me laisser déstabiliser, je hoche la tête pour signifier à Miss Priddy que j'ai compris... et me voilà seule - enfin en compagnie de l'elfe, baguette en main.

Elle a dit pour commencer le verre, puis l'elfe congelé... et donc le somnifère pour terminer ? Peut-être que si je me dépêche, j'arriverai à terminer avant de ressentir les effets ? Euh. Je préfère pas prendre le risque, d'autant plus que je viens d'avoir une autre idée. Je sais pas si c'est ce qui est prévu, mais je vais faire les choses à ma manière, dans le désordre. J'espère qu'elle ne m'en voudra pas, mais c'est que le somnifère dans l'air me préoccupe : ce n'est pas à moitié (ni à trois quarts et encore moins à cent pour cent) endormie que je risque de réussir mon examen ! Cinq minutes, c'est ce qu'elle a aussi dit. A prendre à la lettre, ou c'était pour l'expression ? Bon, ce qui est sûr c'est que je vais devoir m'y mettre et je n'ai pas cinquante mille ans.

Ok, dans le désordre, donc. Je me tourne vers l'elfe grelottant :

"T'inquiètes, je m'occupe de toi dans deux secondes." Façon de parler, je précise.

D'abord, faut que je me concentre sur moi-même. Pas de stress, pas de stress, pas de stress. Je me retiens tout juste de prendre une grande inspiration, somnifère oblige, mais c'est pas grave, je crois être suffisamment calme pour lancer mon sortilège, accentuant bien la première et la quatrième syllabe.

"Testabullarum. "

Baguette levée, je trace la forme ayant une légère similitude avec un poulpe... et avec soulagement, je sens la bulle d'air existant il y a quelques secondes que dans mon esprit se former autour de ma tête. J'ai peut-être l'air un peu bête, comme ça, mais maintenant au moins, je peux prendre mes inspirations en toute tranquillité.

Bien, voilà qui est fait, maintenant l'elfe. Comme promis, je m'approche de la créature. J'ai déjà ma petite idée et pour le coup, il s'agit d'un sort que je maitrise parfaitement. Genre je dois le lancer environ trois fois par jour, pour allumer les trois bougies magiques flottant à côté de mon lit. Généralement, je le préfère à Incendio. C'est qu'entre le parquet, les lits à baldaquins, les balais (!!) et j'en passe, il y a beaucoup de bois dans notre dortoir.

Avec confiance, certaine de réussir mon coup, je lève la baguette. Je peux littéralement déjà les voir, les flammes bleues que je m'apprête à créer. Ce n'est par pour autant que je dois me précipiter, je le sais. Soigneusement, je trace les vaguelettes tout en prononçant la formule, les intonations aux endroits adéquats :

"Hyacintus Flammas."

Du bout de la baguette, je dirige le petit bouquet de flammes bleutées jusqu'à l'elfe.

"Hésite pas à t'approcher, ça brûle pas !"

Je lui lance un sourire rassurant. J'espère le feu est suffisamment grand pour que l'elfe puisse en trier de la chaleur. Peut-être que j'aurais mieux fait de créer un vrai feu, finalement ? Non non, je crois que j'ai bien fait. Risquer de mettre feu à la pièce pendant l'examen de sortilèges ? Mauvaise idée. Sans compter qu'avec la fumée, on risque de s'intoxiquer. Enfin moi probablement pas avec ma bulle d'air fermée. Mais l'elfe...

MERDE ! Je me rends compte que j'ai oublié l'elfe, pour la problématique somnifère ! Enfin Miss Priddy n'a pas précisé que je dois ramener un elfe éveillé, mais par précaution... surtout que je sais pas si dormir est une bonne chose, pour une petite créature qui tremble de froid. J'espère qu'il n'est pas trop tard, faut que j'me dépêche ! J'exécute un nouvelles fois tout le procédé pour le sortilège Têtenbulle.

"Testabullarum ! "

Une petite bulle - on dirait une de ces bulles à savon moldues - s'échappe de ma baguette avant de se désintégrer. L'échec me frustre, mais je me doute bien de son origine. Ok. Le temps qui presse on s'en fiche, maintenant, le mort d'ordre est sé-ré-ni-té. On inspire, on expire, on se concentre. Je lève la baguette, imagine la tête de l'elfe protégé par une bulle, trace l'oméga-poulpe aux angles arrondis puis répète :

"Testabullarum. "

Ouf. Voilà qui semble avoir marché. Maintenant... ah oui, le verre. Incassable, hein. C'est pas bien compliqué : il me suffit de le faire s'élever du bureau, lui faire parcourir une ligne droite jusqu'à la porte entre les deux pièces, franchir l'encadrement de la porte et venir jusqu'à moi dans une nouvelle ligne droite. Ensuite, l'envie, c'est ça. Oui oui, j'ai très envie du verre de Miss Priddy là maintenant, parce que j'ai très envie de terminer l'examen. C'est suffisant ? On va essayer. Je me concentre, trace de gauche à droite un arc de cercle et visualise le verre emprunter le trajet planifié :

"Accio verre du bureau ! "

Je tends la main... et viouuum, le voilà déjà qui arrive ! Mes doigts se ferment autour du verre et un sourire ravi apparait sur mon visage. Voilà, mission remplie. Dans l'ensemble, j'ai vachement géré, non ?

Très satisfaite de moi, je m'apprête à me diriger vers la sortie. Oh, et si... allez oui, pour finir en beauté... Je m'approche encore une fois de l'elfe, des flammes bleues plutôt, et d'un geste de la baguette, les transfère dans le verre que je tiens toujours entre les mains. Puis le tiens à l'elfe :

"Tiens, c'est plus pratique comme ça !"

Voilà, maintenant je peux sortir. Une fois dans la pièce d'à côté, je mets fin au sortilège de têtenbulle puis me dirige vers la professeure. Alors que je suis encore à quelques mètres, je lui lance déjà un "je crois que c'est tout bon" ravi, un grand sourire aux lèvres.

"Ah oui, j'ajoute, je sais pas combien de temps le têtenbulle de l'elfe tiendra encore."

De ce que j'ai entendu, je ne suis pas la seule à avoir eu affaire à un elfe de maison. Le pauvre, si c'est lui qui s'est tapé les examens de sortilèges de tous les élèves ? Bon, je crois qu'on arrive vers la fin de la liste. Oxy est la prochaine. Si je la croise, je lui souhaiterai bonne chance.

Baguette bien au chaud dans ma poche, je me dirige vers la salle de Sortilège alors que mon nom retenti. Une certaine fébrilité s'empare de moi, bien que j'essaie de me convaincre de l'importance bénigne que représente cette épreuve pratique à mes yeux. De toute façon, si je réussi, mes parents seront encore pleins d'attentes pour la suite de mes études. En conséquence, cela fait donc longtemps que j'ai arrêté de vouloir leur faire plaisir. Évidemment, je n'irais pas non plus jusqu'à prétendre n'avoir pas révisé rapidement les quelques sorts vus cette année, en parfait adepte des parties pratiques, mais guère plus. Enfin, j'imagine que ça ne pourra pas être pire que la partie théorique où j'ai, pour une certaine quantité de questions, répondu un peu au hasard. Une beuglante rose, non mais je rêve...

Préoccupé comme je le suis par cette partie théorique qui m'a donnée du fil à retordre avec ses questions bizarres, je mets un petit temps avant de remarquer que ma professeur de sortilège se trouve près d'une porte qu'il ne me semble pas avoir déjà vu. J'écoute silencieusement les instructions, et hausse un sourcil alors que Miss Priddy fait mention de se couvrir. De la pluie ? Étrange.

– D'accord, merci du conseil ! À tout à l'heure !

Finalement, un pas et me voilà dans la fameuse pièce... Où je ne distingue aucune autre porte. Étrange. Un pas de plus et... De la pluie, évidemment ! Je peste. Quel examen nul ! On est en été, il pleut tout de même suffisamment dans l'année pour en plus en rajouter les jours où il fait beau ! À quoi pense Miss Priddy, bon sang ?

Pourtant... bizarrement, cette épreuve me rappelle bien un cours sur la course d'orientation. Il n'y avait pas un sort contre la pluie, impervius ? Autant essayer. Baguette à présent en main, je veille à bien prononcer la formule en accentuant sur la première syllabe.

– Impervius.

Rien. J'avoue n'avoir pas énormément révisé ce sort, parce que je le trouvais inintéressant... Mais bon, je suis certain que je parviendrais au résultat souhaité lors de mon deuxième essai. J'accentue toujours sur la première syllable — cela doit bien être la seule partie du sortilège dont je suis certain —, et je me lance une nouvelle fois.

– Impervius !

Toujours rien, pourtant j'ai touché ce que je souhaitais imperméabiliser, cette fois ! Je ne comprends pas. Il s'annonce bien, cet examen... Je soupire. Inutile de m'attarder sur quelque chose que je ne maîtrise pas, autant passer directement à la suite. C'est-à-dire aller chercher cette petite clef qui me conduira à la sortie ! Enfin, j'espère... Parce que je ne vois vraiment pas d'autre porte. Cette clef semble d'ailleurs avoir les mêmes mouvements qu'un vif d'or, et je me plonge en pleine réflexion. À moins de disposer d'un balai, ce qui est loin d'être le cas, ça va être compliqué d'attraper ce bout de métal. J'essaie alors de me remémorer les sortilèges que je sais lancer. La solution doit être là-dedans, forcément. C'est un examen de sortilèges, après tout.

Et si... On aurait pas étudié un sortilège pour coller les objets, mais de façon temporaire ? Je crois bien, même que c'était sympa. Je m'y suis pas mal entraîné car je le trouvais drôle, et me disais que ça m'aiderait sûrement pour le vrai sortilège de glue perpétuelle, qui lui me semble encore mieux. Enfin, selon moi. Cette partie là, je devrais donc y arriver ! Sentiment d'isolement, la petite gestuelle en croix, j'essaie d'ignorer ces gouttes de pluie qui me glacent la peau... Ça devrait être bon, je pense. Je me souviens même des syllabes à accentuer, les premières et quatrièmes. Je suis un génie, je le savais ! Certes, il y a une part d'éventualité que m'être entraîné à ce sortilège ne soit pas étranger à cette soudaine mémoire dont je fais preuve... Mais en même temps, c'est sympa de réviser les sortilèges, pas comme la botanique, exemple de la matière la plus ennuyante que je subisse cette année.

– Glutinamentum.

La clef se colle sur... Le plafond. Ah. J'aurais peut-être dû mieux viser ? Mais je fais comment pour la récupérer, maintenant ?! Oh mais par Merlin, qu'est-ce que j'ai fais pour mériter ça... Peut-être qu'un Finite Incantatem ferait l'affaire ? C'est un sort simple, vu depuis un bon bout de temps, et même si je ne l'ai pas vraiment révisé, je devrais m'en sortir.

– Finite Incantatem.

Ouf, la clef n'est plus au plafond, mais s'agite tout de même dans tous les sens. Il va falloir que je relance l'autre sort, en faisant cette fois bien attention à l'endroit où je vise.

– Glutinamentum.

Toujours la même routine. Je me concentre — particulièrement sur le sentiment d'isolement, d'ailleurs —, visualise la clef se coller bien au mur... Et victoire ! La voilà qui se fige, et à ma portée ! Je me retiens de crier de joie, alors que je m'empresse de me diriger vers la portion du mur auquel est fixée la clef. Une fois en face de celle-ci, je plaque alors une main dessus avant de lancer l'antisort général. Mes pensées partent à milles lieues de cet examen, engourdies par ma précédente réussite, et voilà que je suis obligé de m'y reprendre à deux fois pour que finalement, l'antisort fonctionne.

Ouf ! Me voilà donc avec une clef. Je sautille, un grand sourire aux lèvres. Je le savais que j'étais le meilleur, c'était obligé ! Je sers bien fort l'objet dans ma main droite, alors que je me mets à songer à la suite des évènements. Où est donc la sortie ? Hésitant, je m'avance finalement vers la porte où je suis entré, pour tenter d'y glisser la clef durement obtenue. Rien ne se produit. Bon, c'est donc que la solution se trouve ailleurs, mais où ? Peut-être que je n'ai pas bien regardé autour de moi ? En désespoir de cause, je tente donc un sort bien connu, que je ne risque normalement pas de rater.

– Lumos !

Je suis tellement habitué à ce sort — je le pratique parfois dans le noir complet de mon dortoir la nuit, quand je n'arrive pas à m'endormir —, que j'ai à peine besoin de me concentrer sur la lueur d'espoir nécessaire. Je tends mon bras devant moi, et me met à alors parcourir les quatre coins de la pièce avec beaucoup d'attention, espérant y déceler une porte. Rien. Ce qui reste par contre bien trop fatiguant, est cette pluie fine qui me coule sur le visage. Que c'est agaçant, je suis trempé, depuis le temps que je me trouve dans cette salle... Il va vraiment falloir que je trouve un moyen de sortir de là.

Désemparé, je décide finalement de m'asseoir contre un mur et fesses sur le sol, malgré la pluie. Je ne comprends pas ! Comment suis-je censé sortir d'ici ? Allez Nolan, repense à tes cours de Sortilège, voyons ! On ne peut pas dire que je sois le plus doué, mais grâce à la pratique, en général j'ai un minimum conscience du ou des sorts travaillés pendant les cours. Et, qu'est-ce qu'on a bien pu faire cette année qui me permette de trouver cette maudite porte ?

Les secondes s'écoulent... Et je fronce les sourcils. Il y a eu la randonnée, pointe au nord, la pluie, la carte du maraudeur aussi et... Dissendium ? Pourtant, parmi ma vague écoute de cours, une phrase me revient en tête « Si vous cherchez une porte, il est fort probable que le sortilège ne vous révèle rien. » La prof a bien parlé d'une porte ? Donc, comme je cherche une porte, ça ne va pas fonctionner. Je soupire, dépité. Je ne vois pas comment sortir d'ici, et j'ai froid.

En désespoir de cause, je tente finalement le sort. Je ne sais même plus comment faire, et à vrai dire je n'ai plus réellement la tête à ça. Bien sûr, j'ai un peu révisé ce dissendium, mais là... Sous cette pluie fine, avec strictement aucune idée de comment réussir cet examen, c'est comme s'il y avait une montagne énorme — comme celles qui abritent les dragons et leur tas d'or dans les histoires ! — qui appuyait sur ma poitrine.

– Dissendium...

J'ai accentué sur une syllabe un peu au hasard, effectué une vague forme de rond descendant... Rien. Bien évidemment, je m'y attendais. Alors, n'ayant plus aucune issue, je reste assis contre cette pierre froide qui me perfore le dos. Je ne peux pas dire être réellement triste, néanmoins... Je sens un petit pincement au cœur douloureux se frayer la place parmi les émotions qui me traversent. Après tout, il est vrai que j'aurais été fier de réussir, tout simplement.

C'est mon tour. J'ai l'habitude des examens de fin d'année désormais, après six ans d'étude j'en ai vu passer plusieurs, mais cela ne m'empêche pas d'être toujours un peu tendu. Je tiens déjà ma baguette magique en main au moment où j'entre dans la salle de Sortilèges, que je découvre sans surprise vide pour l'occasion -à l'exception d'une étrange cabine déjà plus intrigante, et de la professeure.

« Bonjour, professeure. » la salué-je sobrement avant d'écouter les consignes. « Compris. » indiqué-je en observant la cabine et en enregistrant bien dans mon crâne que je ne dois pas utiliser plus de trois sorts. J'espère simplement que l'intérieur de cette cabine est plus grand qu'il n'y paraît, non pas que je sois claustrophobe mais l'idée d'être enfermé dans un petit espace avec du bruit, même de manière temporaire me donne des frissons.

En approchant de la cabine, la musique me semble légèrement plus forte. Qu'est-ce, du français ? Je reconnais le mot amour et baisers, parmi les très rares mots de la langue que je connais. Par tous les mages, ce ne peut être une chanson obscène, n'est-ce pas ? Je glisse un regard suspicieux vers la professeure et approche timidement une main vers la poignée de la cabine. C'est presque évident qu'elle sera verrouillée mais puisque je n'ai droit qu'à trois sortilèges, il serait idiot de passer à côté de cette vérification qui me coûterait une tentative en cas de porte déjà ouverte.

Le sortilège de déverrouillage classique Alohomora serait probablement trop simple, considérant son apprentissage précoce dans notre parcours scolaire je ne pense pas qu'il soit le plus adapté -Aberto, appris plus récemment et bien plus efficace me semble être une meilleure option, en plus d'être plus frais dans ma mémoire.

De ma baguette magique, je pointe la serrure de la porte de la cabine, insufflant au passage dans mon sort la curiosité de savoir ce qui se cache à l'intérieur -l'apparence de celui-ci et de ce qui diffuse la musique.
« Aberto. » La prononciation est précise, légèrement accentuée comme appris sur la seconde syllabe. Il faut dire qu'en plus d'être frais dans ma mémoire, je me suis bien entraîné sur ce sort. Une lumière bleue sort de ma baguette et un petit "clic" se fait entendre : la porte est déverrouillée.

Je suis un peu déçu d'y retrouver l'apparence classique de l'intérieur d'une cabine de plage mais tant pis -je referme la porte derrière moi et m'approche de la petite boîte à musique, qui continue à répéter inlassablement la même mélodie entêtante, et quelque peu désagréable pour mes oreilles fragiles.

Autant vous dire qu'il ne m'est pas compliqué du tout de trouver la motivation de la faire taire. J'aime la musique, mais celle que j'ai choisi et dans des conditions particulières. Dans le cadre d'un examen, elle me tend et je perds facilement mes moyens.

Bien. La professeure ne vient plus rien entendre : ça tombe bien, moi aussi. J'avise la petite boîte à musique un instant avant de me décider pour le sort. Techniquement si je la casse, elle devrait cesser de faire du bruit, non ? Mais je ne suis pas sûr que dégrader du matériel soit une très bonne idée -à part avec Miss Valérion qui aime bien les explosions peut-être. Un Sourdinam devrait faire l'affaire dans un premier temps, surtout si un second sort est utilisé ensuite pour imperméabiliser l'ensemble de la cabine.

J'ai envie de calme, ce qui est pour le moins compatible avec les effets attendus du sort, alors après quelques secondes de concentration et la visualisation d'une boîte à musique aussi silencieuse que possible, « sourdinam » se fait entendre tandis que je pointe ma cible avec ma baguette. Et aussitôt, un presque silence advient : ne sort alors de la boîte plus que quelques notes à peine audibles, emportant ces histoires de baiser et d'amour bien loin de mes oreilles chastes.

Désormais, il ne me reste plus qu'à assurer un silence complet -tant pour les quelques notes résiduelles bien que presqu'inexistantes de la boîte que pour les divers bruits qu'un corps humain peut produire. Pour cela, un sort d'Impassibilité me paraît tout à fait adapté : appliqué à la cabine entière, miss Priddy ne devrait plus rien entendre.

L'enfermement dans une petite cabine commence cependant à être légèrement pesant pour moi, et le premier « impassibilis » qui fuse peu après avoir enchaîné mentalement les autres étapes du sort me laisse insatisfait. Aucune lumière n'est sortie de ma baguette, ce qui est parfaitement normal avec ce sort mais.. je n'ai pas senti la magie circuler à l'intérieur de celle-ci. Rien, le néant. Par Merlin, ai-je échoué ?

Alors que je m'apprête à retenter ce sort, la consigne me revient en tête : Vous avez le droit à 3 sortilèges. Le stress de ce début d'examen m'a fait oublier de demander précision sur ce point-là, ainsi j'ignore si la professeure souhaitait dire trois sortilèges différents maximum, ou trois tentatives de sorts. Autrement dit, je ne sais pas si je peux me permettre une nouvelle tentative.
On va partir du principe qu'il s'agit de la première option, et on croise les doigts pour que ce soit le cas. Après tout dans un cas comme dans l'autre, mieux vaut que je refasse une seconde tentative.

Je me concentre sur le sentiment de solitude -vrai que je suis seul là-dedans, j'ai envie de sortir de la cabine par contre... Et visualise cette cabine totalement imperméabilisée aux sons, ne permettant à aucun d'entre eux de la franchir et empêchant ainsi la professeure d'entendre tout ce qu'il se passe à l'intérieur. Une fois prêt, je trace une ligne avec ma baguette magique devant moi, en incluant mentalement l'ensemble de la cabine et prononce à nouveau « impassibilis »
Cette fois, le grouillement habituel magique se fait ressentir le long de mon bras et crépite à l'intérieur de ma baguette : je sais que j'ai réussi. La cabine ne laissera échapper aucun son.

Bon. Maintenant, je ne sais pas combien de temps je suis censé rester dans cette cabine donc je reste sagement en place, le temps que Miss Priddy constate le silence environnant puis vienne me chercher. Quand enfin elle m'ouvrira, elle me retrouvera tout tremblant assis dans un coin de la cabine -vraiment, je crois que je déteste être enfermé. Mais au moins, j'ai réussi à l'épreuve. Je crois.

J'étais la première élève du créneau de 14 heures. Et ça me stressais beaucoup car je ne pourrais pas voir l'expression de l'élève qui aurait pu passer avant moi. J'avance donc en terrain inconnu. Il est vrai que j'aurai pu demander aux élèves qui sont passé quelques heures - ou jours - avant moi. Mais ça aurait été de la triche. Et je n'avais aucune envie de tricher.
De plus, les Sortilèges avaient été la matière où j'avais eu les moins bon résultats et je voulais m'améliorer. Sans tricher. J'étais donc arrivée quelques minutes en avance, ma baguette en main. Je m'étais assise sur le banc à côté de la porte de la salle de Sortilèges. J'avais peur de perdre mes moyens, que toutes ces heures passées à réviser disparaissent sans que je puisse me rappeler de quoi que ce soit.
La professeur appela mon nom et je me levais d'un cou. Je pris une profonde inspiration avant d'entrer dans la salle étrangement normale et calme. J'écoutais attentivement les explications de Miss. Priddy, en essayant de montrer le moins possible que je stressais. Les consignes énoncées, j'hochais la tête et m'avança vers la porte du bureau. La porte ne s'ouvrit pas quand j'essayais de l'ouvrir. C'était prévisible. Repensant à mes essais fructueux de lancer du sortilège Alohomora, je me dis que j'allais aisément pouvoir le lancer car j'était curieuse de voir comment j'allais me débrouiller sur cette épreuve. Je fis une sorte de serpent ondulé avec ma baguette en me concentrant sur ce sentiment de curiosité.
─────- aLOhoMOra!
Sans regarder derrière moi - je ne voulais pas voir Miss Priddy me juger - j'ouvrai la porte pour tomber sur l'averse annoncée pas la professeur. Je pensais tout d'abord à un parapluie. Le sortilège du parapluie était l'un des sorts que je maitrisais le mieux. Mais un regard à la cheminée me fit comprendre que je pouvais trouver autre chose. "un sortilège de pluie" Repensant aux paroles de Miss Priddy, une nouvelle idée germa dans mon esprit. J'allais arrêter le sortilège présent dans le bureau de la prof. Et j'étais déterminée à le faire. Je dessina un bouclier avec ma baguette.
─────- fiNIte inCANtatem!
Un flash rouge illumina le bureau pendant une demi-seconde et la pluie s'arrêta, me permettant d'entrer dans la pièce sans me mouiller. Je traversais la pièce avant de m'agenouiller devant la cheminé. Le bois était humide à cause de la pluie mais je ne m'en étais pas encore rendu compte. Ce n'est qu'après avoir lancé un "inCENdio" qui ne fit qu'une légère petite flamme que je me rendis compte du problème. La petite flamme avant tout de même séché le nécessaire pour faire un petit feu. Je posais ma baguette sur le sol pour placer les branches les plus sèches au milieux de la cheminé, en mettant celles qui étaient plus humides en dessous et sur les côtés. Reprenant ma baguette, je dessinai une petite flamme bien centrée sur mon tas de bois sec.
─────- inCENdio!
Je souris pour la première fois depuis que j'ai réalisé que je serais la première à passer sur cet examen. Un petit feu avait commencé. Tout en faisant attention à ne pas me brûler, je replaçais les bouts de bois que le feu prenne bien, même si je savais qu'il serait éteint dans peu de temps. Je me suis relevée avant de retourner dans la salle de classe, avec un petit sourire à Miss Priddy. J'avais fait un presque sans fautes, même si mon Incendio raté à permis à une partie du bois de sécher.
─────- Bonne après-midi Miss.

Aujourd’hui était le jour tant attendu de l’examen de sortilège. Alice attendait gentiment dans le couloir, la boule au ventre. Quand soudain son nom résonne dans le couloir, la jeune fille entre dans la salle de sortilège. Miss Priddy, accroupis près de son bureau semble parler à quelque chose, ou quelqu’un plutôt. Dès qu’elle vit la troisième année, la professeur se relève.

Prenant la parole, elle demande à la Gryffondor de l’aider à régler le problème de l’elfe. En regardant, Alice aperçut en effet la créature, a qui elle parlait. La jeune femme met en garde l’étudiante sur le fait que si on approche de trop l’elfe, il commence à se frapper.

Sarah Priddy demande ensuite à l’Anglaise de le transporter délicatement jusqu’au fauteuil à l’aide de sa baguette et de lui remonter le moral. Puis de l’aider à coller ses bouts de tissus ensemble. Ça n’allait pas être une mince affaire sachant qu’elle ne pouvait pas l’approcher ! La professeur soutient la jeune fille du regard, attendant une réponse, un geste, la lionne hoche alors vivement la tête avant de réfléchir a la manière dont elle allait s’y prendre.

Tout d’abord, la petite brune se concentre sur l’elfe, prenant garde à se tenir à distance. Elle sent son cœur accélérer dans sa poitrine et ses mains toutes moites se serrer sur sa baguette. Évidement, notre petite protégée devait se calmer pour parvenir à ses fins, elle ne réussirait jamais un sort sans maîtriser ses nombreuses émotions !

Inspirant un grand coup, elle se calme et pointe ensuite l’elfe du bout de sa baguette sans oser s’approcher. Alice allait essayer de le porter doucement jusqu’au fauteuil, en faisant flotter son corps du bout de sa baguette, mais ça n’allait pas être une mince affaire, et elle devait faire attention de ne pas le faire tomber.

Assez calme pour une fois, la née-moldue imagine déjà sa cible flotter, visualisant le moindre détail. Elle anticipe doucement les mouvements avant de dire bien clairement "mobiliCORpus". Commençant par la tête de l’elfe, la troisième année trace un grand trait, assez régulier. Dessinant avec sa baguette le chemin, le corps flottait. De peur de le laisser tomber, elle fit une pause à mis-chemin avant de reprendre l’objectif de faire voyager l’elfe jusqu’au fauteuil où il était enfin confortablement installé.

La jeune fille était assez fière de son sort, elle ne s’était pas si mal débrouillée. Mais c’était loin d’être fini ! Maintenant, il fallait lui remonter le moral, la Gryffonne avait sûrement étudié un truc du type, non ? Mais oui, bien sûr, le sortilège d'Allégresse ! Les yeux de la petite sorcière se mirent à briller avant qu’elle ne se mette rapidement à l’action. Sans plus tarder, elle pointe à nouveau la petite créature de sa baguette, dessine un sourire de sa baguette en guise de gestuelle et dit ben prenant soin d’accentuer comme il faut "AlegrIO". Voilà qui devrait remonter le moral de l’elfe.

L’élève passe ensuite à la dernière mission, coller les deux morceaux de tissus ensemble. Après une longue réflexion, elle ne voyait pas d’autre possibilité que le maléfice Glutinamentum. Tout doucement, la jeune fille approche les deux bout de tissus à l’aide de sa baguette, les dépose avec soin avant de dire "GLUtinaMENtum", comme elle s’y attendait parfaitement aucune lumière ne se produisit puisque ce sort n’en avait pas. Sa gestuelle était assez appliquée et réussie, Alice en était plutôt fière. Les deux bouts de tissus étaient collés, mais elle ne savait pas vraiment si c’était du solide ! Les rendant à l’aide de sa baguette à l’elfe, elle salue sa professeur.

En ce mardi après-midi, Cheryl patientait dans le couloir, juste en face de la porte qui permettait l'accès à la salle de sortilèges. Cette matière étant l'une de ses préférés, la fillette n'étais pas stressée. Au contraire, elle semblait confiante. La Serpentard avait passé les derniers jours à revoir les sortilèges vus en cours.

Soudain, elle entendit la voix de Miss Priddy prononcer son nom. C'était la moment. Sans montrer le moindre stress, la première année se leva et souffla un coup avant d'avancer jusqu'à la salle de sortilèges. La salle était bien plus différente que lors des cours habituels ; cela ne la déstabilisa pas pour autant. Elle écouta les instructions de sa professeure et, une fois les explications terminées, la fillette commença son examen. Elle avait déjà eu en tête les sortilèges à lancer au fur et à mesure que Miss Priddy lui expliquait ce qu'elle allait devoir faire.

Cheryl sortit sa baguette et la tint fermement, déterminée à réussir. Elle s'avança vers la table sur laquelle se trouvait le livre à déplacer. La fillette avait déjà en tête le sortilège de lévitation. Tout d'abord, elle plaça son pied droit en avant pour être en bonne position. Elle tenta de se concentrer en fermant les yeux et en respirant profondément. Ce fut finalement plus facile pour elle de se concentrer lors de l'examen plutôt que lors des cours. Sans difficulté, elle se souvint qu'elle devait ressentir de la détermination pour lancer ce sortilège. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle elle appréciait le sortilège de lévitation : l'émotion à ressentir était une émotion qu'elle connaissait bien. Alors, elle murmura : je dois réussir, je dois réussir.. La visualisation était la partie que la Serpentard aimait le moins. Sans broncher, elle visualisa en fronçant les sourcils le livre se mettre à voler et se déplacer très lentement jusque le bureau situé un peu plus loin. Pour être sûre de ne pas rater son lancer, elle prit son temps à bien visualiser ce lancer. Une fois cela fait, elle tourna et abaissa sa baguette en prononçant distinctement en accentuant sur le "GAR" et le "O" :

- Wingardium Leviosa !

Le livre se mit à se soulever lentement et à se diriger vers sa destination. Cheryl resta concentré tout du long, faisant attention à ne pas se faire distraire par le moindre bruit. Le livre arriva lentement mais sûrement sur le bureau. La fillette souffla et se dirigea par la suite vers la grande nappe qui se trouvait dans la salle.

Pour le second sortilège, la jeune sorcière était plus perplexe. Elle savait qu'elle devait utiliser le sortilège de récurage mais elle oublia le sentiment qui y était associé. Elle ne montra pas son ignorance à la professeure pour autant et se mit à ressentir une volonté forte. C'était l'une des émotions qu'elle maîtrisait le mieux et cela était plutôt raccord avec l'effet du sortilège. "Une forte volonté que la nappe soit propre". Elle se mit ensuite à visualiser la nappe devenir blanche, un blanc éblouissant. La fillette prit le temps de visualiser chaque partie de la grande nappe devenir propre. Elle l'imaginait sans tâche, rien que du blanc étincelant. Cheryl pointa alors sa baguette vers la grande nappe et forma une sorte de S avant de prononcer d'une voix forte en accentuant sur le "RE" et le "VIT" :

- Recurvite !

La nappe devint peu à peu bien plus propre qu'elle ne l'était avant. Cheryl, fière de sa réussite, sourit en voyant la nappe. Elle se tourna vers la professeure et la salua gentiment.

Lorsqu'elle entendit son nom, le cœur d'Élisabeth fit un bond dans sa poitrine; Elle savait qu'elle devait y passer mais elle redouté toujours de perdre ses moyens.

Elle entra dans la salle et vit sa professeur. Miss Priddy lui expliqua la situation de l'examen et éli ne fut pas sereine, bien qu'elle avait toujours eu de très bonnes notes dans cette matière, elle ne savait pas se qui allait se passer derrière cette porte et l'inconnu l'angoissée encore plus.

Elle entra dans la pièce, il fallait trouver cette porte, mais elle ne voyait aucune autre porte. La pénombre ambiante n'aidée pas non plus à y voir plus loin qu'a un mettre.
Il fallait qu'elle s'éclaire un peu pour explorer les environs.

Le premier sort auquel elle pensa immédiatement était lumos mais elle réfléchi et voulu tenter un lumos maxima pour avoir plus de luminosité , la pièce était trop grande pour y voir assez loin avec son unique lumos.

Elle se concentra, inspire, expire, elle aimer faire une grande respiration pour entrée en lien avec sa baguette plus facilement .
Une fois bien concentré elle visualisa une belle est grande lumière blanche se dégager de sa baguette.
Elle était pleine d'espoir et tout en tapant deux petits coup de baguette elle prononça:
clairement et distinctement

Une belle lumière blanche se rependit tout autour et elle pu entrevoir ou était cette fameuse porte.
lorsqu'elle se fut rapprochée de celle ci , elle se douta bien que la porte serait verrouillée, mais elle essaya tout de même de l'ouvrir sans conviction. Forcement la porte ne s'ouvrit pas , c'était trop simple.

Elle réfléchi et elle se dit qu'elle allait essayer le sort de déverrouillage.
Apres avoir fait un mouvement de vague en partant de la droite tout en prononçant

Elle s'attela à se mettre bien en face de la porte qu'elle voyait maintenant puisqu'elle était à deux pas. Elle se reconcentra , visualisant la porte bien ouverte et déverrouillée. et avec un sentiment de curiosité elle s'efforça de tracer un "S" à l'envers tout en prononçant :


A sa grande surprise la porte ne devait pas être verrouiller à l'aide d'un sort spécifique puisqu'elle s'ouvrit directement laissant la jeune fille s'engouffrer dans son embrasure et rejoindre la professeur pour son plus grand soulagement.

Elle ne savait pas du tout le temps que cela lui avait pris pour sortir ni si la méthode était celle attendue par Miss Priddy mais elle senti une légère fierté tout de même sur le moment. Son stress avait laisser place à sa concentration et aux nombreuses révisions qu'elles avait faites pour l'examen.
Un soupire de soulagement et un sourire à sa professeur , puis elle rejoignit les autres élèves qui avaient déjà passés leurs examen.