RP avec Hades Bailey



Bon ! Une semaine de faite. Mine de rien plutôt bien remplie :
- Tout premier voyage en train et toute seule ! (vraiment seule, je n'ai même pas oser m'incruster dans une conversation, je me suis contentée de rester en satellite).
- Toute nouvelle maison, sans les parents, pleines d'une multitudes de nouvelles tête ! (attendez parce qu'il y a les tableaux aussi, c'est que ça en fait un paquet de monde)
- Toute une semaine de cours, j'ai pu faire la connaissance de tous mes professeurs et matières. J'avoue que je suis particulièrement intéressée par la botanique et les potions, mais il est encore trop tôt pour statuer sur de telles préférences.
- Premier "devoir" renvoyé à papa qui tient à ce que je m'instruise aussi sur les classiques (il entend surtout la science on ne va pas se voiler la face, il est tombé sur les fesses quand il a vu qu'on ne nous enseignait pas les sciences de la vie et de la terre).

Bilan : J'ai fais pleeeeiinn de trucs. Toute seule. Oh je ne me suis pas murée dans le silence non plus mais je n'ai vraiment sympathisé avec personnes, je ne suivais pas les groupes avec lesquels j'étais en train de parler lorsqu'ils allaient quelque part, je ne répondais pas aux invitations prétextant des devoirs (au moins je suis à jour j'y ai mis un point d'honneur !).
Donc, pour ce week end, sans cours, je suis libre comme le vent !

Ainsi il est tout à fait logique vu cette superbe météo que je sois dans le parc en train d'installer mon chevalet à l'ombre d'un arbre (sinon avec le soleil qui tape à l'arrière de la toile pas moyen de voir correctement les couleurs, ce qui donne des surprises, parfois cool, quand on regarde la toile une fois en intérieur).
J'ouvre mon petit bocal d'eau, sors les pinceaux, pose la toile sur le chevalet et...
fouille fouille fouille le sac pour se décider sur les couleurs à prendre pour le fond ! J'opte pour un mélanges de roses et d'oranges. Je verse la peinture sur la palette et je commence mon travail.

Le fond c'est pas ce qu'il y a de plus compliqué en soit, ni le plus longs, on étale, on joue avec les couleurs, on fait des effets de mouvements. Il y a quelque chose de très satisfaisant dans cette phase du travail.

Reste à savoir ce que je peindrai sur ce fond.

Ce matin était pour moi un un véritable moment de travail.
J'ai préféré faire mes devoirs ce matin pour profiter de ce beau temps pour aller me promener dans le Parc.
A cette heure-ci de la journée de nombreux élèves se sont installé vers le lac pour profiter de sa fraicheur. Je préfère me diriger vers le Parc. Il me rappelle beaucoup le parc près de chez Tante Lou. O y passais des heures, avachis sur l'herbes avec sa copine.
Les bons souvenirs refonds surface et je me dépêche aller sous le soleil. Arrivé vers le Parc, il y a très de peu de monde à mon grande étonnement. Je pensais que beaucoup de personne aimait le parc mais apparemment non. Tant mieux pour moi J'aurai plus de place.
Je sonde le parc à la recherche d'un endroit où je pourrais lire tranquillement.
Tous les arbres sont déjà occupé. Et j'ai envie d'être un peu à l'ombre pour mieux aller dans mon monde.
Je tourne la tête et en repère un de loin. Il n'y a personne à coté de lui !
Niquel ! Je vais pouvoir lire à l’abri du soleil.
Je me dirige vers lui mais m’aperçoit un peu trop tard qu'une fille y est adossé.
Quel idée de se se mettre derrière l'arbre ? Elle m'a fais une fausse joie. Je me rapproche un peu plus et voix qu'elle est en train de peindre. Je ne vois pas son visage mais le début de la peinture est plutôt belle. Les tons de rose et oranges se marient très bien entre elles.
Elle semble réfléchir sur ce qu'elle va dessiner par dessus.
Une idée me passe par la tête.
Je fais le tour de l'arbre et me pose pile devant elle.
Tout en faisant une pose de mannequin je lui dis Je lui souris et espère qu'elle va bien prendre ma blague...

Bon le fond est fait, avec cette météo la peinture est pratiquement sèche... qu'est ce que je met par dessus ? Des fleurs ? Des bambous ? Une grenouille... j'ai un peu trop de tableaux de grenouilles à mon actif, quoique non on a jamais trop de représentations de grenouilles.

Je suis encore en train d'hésiter entre grenouille, crapaud ou axolotl pourquoi pas, histoire de changer un peu... ou un têtard, un têtard géant qui dévore toute une ville !!!
Quand soudain, voilà que j’aperçois un garçon de mon âge qui se pose devant moi et prend la pause.
Il annonce qu'il peut être mon mannequin.

Mon visage affiche un grand sourire et j'éclate de rire. Ce n'est pas sa proposition que je trouve drôle c'est surtout son culot qui est amusant, et sympathique.

Je connais ce garçon, de vue, il est lui aussi en première année et dans ma maison.

"Ahah ! Pourquoi pas ! Je n'ai pas l'habitude de peindre des gens, ça me fera un bon entraînement. Mais tu devrais prendre une pause plus naturelle ce sera plus confortable pour toi.

Du coup je sors de mon sac les couleurs qui me serviront pour peindre le garçon, de l'ivoire pour la peau, du noir et du gris pour foncer les nuances et les ombres, du rouge et du jaune pour les couleurs de la maison, du brun pour les cheveux.... Et un peu de vert pour lui faire un socle d'herbe sous les pieds.
Ce faisant j'ajoute :

"Au fait, je m'appelle Alex Hobb et toi ?

Je regarde la fille avec plus d’attention.
Elle a les cheveux roux et ses yeux se plissent légèrement quand elle éclate de rire. Heureusement pour moi, elle pris bien ma blague.
Je l’avais déjà vu quelque part, sûrement dans la salle commune de ma maison mais je n’y prêta pas beaucoup d’attention.
Elle me conseille de prendre une pause plus naturelle avant de se mettre à peindre.
Je me mis donc à sourire et elle a mélangé les couleurs.
J’ai l’impression qu’un arc en ciel se déverse sur sa toile. J’ai autant de couleur sur moi ?
Je ne sais pas. J’ai déjà ma mère peindre de nombreuses fois mais, jamais elle ne ettais autant de couleur. Ses toiles étaient plutôt sombres.
Soudain elle se présenta me tirant de ma rêverie.
- Au fait, je m'appelle Alex Hobb et toi ?
Alex Hobb. Si je n’avais entendu que son nom, j'aurais parié que c’était un garçon. Mais bon, Alex, c’est peut être le diminutif de Alexia ? Ou de Alexandra ?
Je suppose que je dois me présenter aussi. c’est la moindre des choses. Donc j’enchaîne.

Elle semble être en première année comme moi. Ça me rassure. Elle doit ne pas avoir entendu parler de mon frère. Je passe donc cette partie de ma vie sous silence.
Je lui souris et demande donc.

Encore une fois, je n’arrive pas à la cerner. Elle a l’aire refermer sur elle même, donc je ne sais pas si elle va prendre mal ma curiosité

Le garçon prend une pose plus détendue et naturelle. Je me concentre pour commencer à le peindre. J'espère vraiment qu'il ne prendra pas mal mon style assez peu réaliste, je ne suis pas du genre à faire des peintures semblables à ces portraits que l'on peut rencontrer dans les palais des rois et des reines... et puis je ne suis pas encore assez douée pour ça de toute façon, c'est un travail qui demande une grande technique et c'est justement ce qui me fait défaut, comme dirait maman :


Le fait que je me présente semble l'avoir sorti d'un genre de rêverie. Mince, si ça se trouve il ne faisait qu'une blague, ne s'attendait pas à ce que je le prenne autant au premier degré et maintenant il s'ennuie car il doit rester planté là.
Mais il sourit c'est que ça va non ?

Quand il me demande pour mon nom, je marque un temps d'arrêt. Ce n'est pas la première fois que l'on me demande si ce n'est pas un surnom ou un diminutif, par contre c'est vrai qu'on ne m'a jamais fais remarqué que ce n'était pas fréquent pour une fille. J'ai plutôt l'impression qu'il y a autant de filles que de garçons qui portent ce nom...
J'affiche un sourire et je lui répond :

"Non ce n'est pas un surnom, ni un diminutif. Après je n'ai pas l'impression que ce soit si peu courant pour une fille... Ce qui est assez peu courant, c'est vrai, c'est que ce ne soit pas le diminutif d'Alexandre ou Alexandra."

Nouvelle pose, le temps d'humidifier mon pinceau, ça accroche, si je continu comme ça je vais faire de la surconsommation de peinture.

"J'aime bien ton prénom. C'est celui d'un Dieu de la Mythologie Grecque non ? Le dieu des Enfers, je crois. Tes parents sont fans de mythologie ?"

J'espère ne pas être trop indiscrète. Mon père est fan de biologie et m'a transmis sa passion, alors si cela se trouve lui aura aussi hérité de cette passion de ses parents et du coup cela pourrait nous lancer sur une conversation d'amorcer sur un sujet qui lui plaît.

Oh mais... les tableaux ici sont vivants ?! Est ce que celui ci prendra vie aussi ? Ou alors faut il faire quelque chose de spécial pour ça ? Est ce que je pourrai peindre des tableaux vivants un jour ?

Tiens, ce n'est pas un diminutif ? Je n'ai jamais entendu de fille porté ce prénom. Seulement certains garçon de mon école primaire.
Enfin bref. Elle replonge son pinceau dans la peinture. Oulala, il y a déjà beaucoup de peinture sur son tableau , il ne va pas tomber avec le poids qu'elle mets dessus ?
Et nous en arrivons à la fameuse question. Mon prénom.
C'est vrai que tous le monde me pose cette question donc je m'y suis habitué. Mais le prénom que mes parents m'ont donner n'a absolument rien à voir avec moi. C'est vrai, il aurai voulu un garçon fort et méprisant comme mon prénom. Mais non. Et ça me va très bien. Je n'ai pas envie de leur ressembler.
C'est vraiment une chose que je ne veux pas du tout.
Et pour ça, je lui sourit et dit d'une voix simple. Mes parents ne sont pas passionné par la mythologie, ils n'aime que leur supériorité. Mais moi, je me suis intéresser à l'histoire de mon prénom et j'avoue que j'ai beaucoup aimer son histoire.
Le dieu des enfer qui se fait manger par son père puis sauvé par son frère. Qui se voit attribuer le monde des morts et qui y règne jusqu'à ce qu'il voit Perséphone et tomber amoureux d'elle.
Puis qu'il l'enlève de la terre pour l'emmener dans son monde et qu'elle accepte de vivre avec lui la moitié de l'année.
Bref, toute cette histoire est absolument incroyable pour moi

Le jeune garçon me confirme qu'il aime la mythologie grecque et me demande alors quelles sont mes passions.
Celle pour la peinture doit clairement lui sauter aux yeux mais ce n'est pas la seule, je suis aussi une grande passionnée des amphibiens, surtout des grenouilles que j'affectionne beaucoup. Je les trouve tellement mignonne, et puis elles sont fascinantes. La métamorphose du têtard puis leur capacité à respirer par leur peau grâce à sa grande vascularisation et faible kératinisation... Et il y en a de tellement de sortes différentes ! certaines que j'ai pu voir dans les livres présentent des couleurs incroyables !

Les yeux toujours rivés sur mon ouvrage je lui réponds.
- Et bien, j'adore peindre comme tu peux le voir, mais ce n'est pas tout. J'adore les grenouilles, je les trouvent fascinantes et adorables. Je te laisse imaginer mon horreur lorsque j'ai vu quelqu'un manger une chocogrenouille pour la première fois !

Une première fois qui ne remonte qu'à quelques jours au final. Nan mais quelle idée barbare !

Je continue de peindre, au final j'ai bientôt terminé, je travaille assez vite, sans doute parce que je ne fais pas de réalisme. Non une toile comme ça ne prendra pas vie.
Je donne quelques derniers coups de pinceaux, me recule.
Regardons de loin, regardons le modèle, puis on regarde à nouveau. Je lève le pinceau, peut être ajouter un peu de peinture là ? Quoique non, c'est très bien comme ça. Avant de reposer le tout je m'assure que j'ai bien colorisé les bords de la toile, cela rend mieux, surtout si on ne l'encadre pas.

Tout est bon.
- J'ai fini. Tiens.

Je tourne le chevalet vers Hadès pour qu'il puisse observer le résultat final. C'est un tantinet abstrait, du fait quelqu'un qui ne connaîtrait pas le garçon penserait juste voir une silhouette masculine random, mais c'est dans son abstraction assez ressemblant pour que quelqu'un le connaissant l'identifie au premier coup d'oeil.

- Le fond est uni, mais loin d'être monochrome, la jeune fille ayant mélangé les teintes sans en faire une bouillie unie et le tout dans un dégradé de vert tirant de plus en plus sur le bleu quand on descend le regard.
Hadès y est représenté jusqu'à la taille, il occupe la majeure partie du tableau, son visage n'a pas de traits mais juste des nuances d'ivoires pour marquer les zones de son visage. Elle est parvenue à faire ressortir toutes les nuances de ses cheveux. Quand au corps, habillé, elle n'a pas opté pour le rouge et or vif de leur maison mais pour un jaune moutarde mêlé de bordeaux.
Enfin, et cela parce qu'elle a partiellement employé de la peinture iridescente, les détails qui en ressortent et les teintes varient en fonction de l'angle et de la luminosité sous laquelle on l'observe. -

Je regarde le tableau et le garçon pour voir s'il a une réaction. J'espère que ça lui plaît. Instinctivement, sans réfléchir et avec vitesse car j'en ai l'habitude, j'attache une cordelette à l'arrière de la toile ce qui permet de la transporter plus facilement et sans risquer de se mettre de la peinture sur les doigts et les vêtements (à moins de s'en saisir dans le mauvais sens, ne riez pas ça arrive à tout le monde ce genre d'inattention).

Soudain ma montre bipe. C'est une montre issue du monde moldu, offerte par mon père pour me rappeler l'heure de rentrer pour le repas quand j'allais me perdre dans la contemplation des têtards.
Cette fois elle sonne pour me rappeler un petit rituel que j'ai avec mes parents. Ils ne peuvent pas avoir la preuve que je l'ai bien fait à l'heure dite mais je tiens à pouvoir le faire correctement et ne pas leur mentir lorsque je dis que je l'ai fais.
On a établi que chaque samedi à cette heure précise, on irait mettre les pieds dans l'eau et qu'on regarderait le ciel en même temps. Cela sonne un peu bête mais c'est ce qu'on fait toujours quand on est séparés.

- Mince ! Je dois y aller ! Je suis désolée de filer comme ça ! Un rituel à tenir ! Tiens ! Il est pour toi, je le pose là.

Je remballe très vite pots et peintures que je lance dans ma grosse sacoche, je dépose délicatement la toile au pied de l'arbre pour Hadès et je file vers le lac avec mon chevalet sous le bras.
Juste avant je lui clame, à moitié en courant :

- Contente d'avoir passé du temps avec toi ! On se voit bientôt ! Si tu ne veux pas de la toile ramènes la moi en salle commune ou alors laisses la ici je repasserai par là au retour dans tous les cas !