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12 août 2022, 16:32
La Gazette du Conseil  table de Gryffondor 


"Heureusement, les élèves n'avaient pas encore récupéré leur baguette, ce qui a évité que la situation ne devienne incontôla-... bande de trolls sans cervelle !"

Dans un claquement sec, Leo rabattit sur la table de Gryffonor le journal qu'un élève de sa maison lui avait gentiment laissé après sa lecture. Les derniers mots avaient été sifflés entre les dents, à l'adresse de personne en particulier mais pour donner libre cours à une vague de colère bouillonnante contrastant pas mal avec le nom qui lui avait donné des frissons glacés le long de l'échine quelques lignes plus haut : Eva Sepulveda.

Pour Leo, Sepulveda était avant tout une voix. Une voix terrible, celle qui avait annoncé et mis en exécution le Dominion. Une voix qui resurgissait parfois dans les cauchemars de la Gryfonne, se superposant à des images de violence et de fumée magique, de Jacob blessé et de Jacob tourmenté, d'urne, de corbeau et de clé. Parfois, la voix se métamorphosait, devenait acérée jusqu'à la transpercer, elle-même prisonnière de vents furieux qu'elle maîtrisait pourtant avec aisance en chevauchant son balai. Au fond d'elle, Leo s'était convaincue que la femme aux yeux vairons qu'elle avait vue en subissant le maléfice devait être Sepulveda. Elle n'en avait aucune preuve concrète, bien entendu, mais quelque part, il était plus simple de pouvoir mettre un visage sur la voix tourmentante et de donner un nom à la femme effrayante. Ne pas connaître les quatre adolescents de la vision était déjà bien assez troublant. Mais chaque fois qu'il surgissait, le nom d'Eva Sepulveda resterait sur son coeur une étreinte froide et oppressante.

Leo avait été à bord du Poudlard Express, le jour de la rentrée. Rapidement, les bruits s'étaient propagés : on murmurait des histoires de magie noire et en réalité, après tout ce qui s'était passé l'année précédente, l'anglaise n'était pas particulièrement surprise en découvrant dans le journal les sorciers à la source de l'attaque du train. Un attentat, comme le formulait la Gazette, c'était écrit là, sous ses yeux, en gras. La même écriture plus épaisse qui mettait en avant la soi-disant intervention rapide du Conseil des Sorciers, le même Conseil qui avait formulé le stupidissime décret qui privait les jeunes sorciers de Poudlard de leur baguette magique chaque fois que les vacances débutaient. Et maintenant, alors qu'un incident dangereux et désastreux prouvant empiriquement l'absurdité de cette règlementation s'était présenté, un bouquet de rédacteurs abrutis félicitait à grands coups de plume ce même décret dans le journal numéro un de la communauté sorcière britannique.Redorer le chaudron du Conseil à tout prix, hein ? Le regard noir, Leo ne put que serrer les dents et secouer la tête. C'était incohérent. Insensé, aberrant, révoltant.

RP libre si quelqu'un est tenté :)

Mot souligné : NaNoWriMo J 12
Dernière modification par Leo Ginger le 01 sept. 2022, 14:59, modifié 2 fois.

ˈli(ː)əʊ ˈʤɪnʤə
Flash McQueen, Flash McWin

24 août 2022, 12:21
La Gazette du Conseil  table de Gryffondor 
Bâillant à m'en décrocher la mâchoire, je me traîne sans conviction jusqu'à la table des Gryffondor. Les professeurs n'auraient-ils pas pu nous laisser un ou deux jours de répit après l'attaque ayant eu lieu hier ? Je n'ai absolument pas compris ce qu'il se passait, et je n'en suis pas ressorti traumatisé, mais j'aurais aimé avoir une excuse pour rater quelque heures de cours. Peut-être devrais-je faire croire à l'infirmier que je ne me sens pas bien, et que j'ai été choqué par cet attentat ? Réfléchissant à mes futurs mensonges, je me laisse tomber au hasard à côté des quelques Gryffondor, et attire vers moi toute la nourriture se trouvant à portée de main, sans adresser le moindre salut aux autres élèves. Manger est plus important qu'être poli.

Une voix qui parle un peu trop fort à mon goût me fait sursauter. N'a-t-elle pas compris qu'à cette heure-ci, beaucoup d'élèves sont encore à moitié endormis, et ne demandent qu'une chose : que le silence se fasse ? Mon regard quitter l'assiette posée devant moi pour observer celle qui a interrompu mon petit-déjeuner : Leo.

« De quoi tu parles, Ginger ? »

Croit-elle vraiment qu'avoir eu sa baguette aurait pu changé ce qu'il s'est passé hier ? À notre âge, nous ne connaissons pas de sortilèges assez puissants pour avoir un quelconque effet. Ou peut-être n'ai-je pas assez écouté en cours ? C'est également une possibilité.

« Ta baguette n'aurait servi à rien. Tu n'as même pas dix-sept ans, tu n'aurais pas pu transplaner. »

J'engloutis quelques morceaux de pain beurrés avant de reprendre.

« Mais tu as raison. Le Conseil et la Gazette sont des "trolls sans cervelle". »

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24 août 2022, 19:40
La Gazette du Conseil  table de Gryffondor 
Leo agita l'exemplaire de la Gazette du Sorcier sous le nez de Maximilian avant de le reposer sur la table en comprenant qu'il s'agissait potentiellement d'une question purement réthorique et qu'en réalité, le Gryffondor avait très bien saisi à quoi elle faisait allusion. Mais il ne semblait pas avoir compris le fond de sa pensée - ou du moins, ne semblait pas partager son avis bien tranché sur la question.

Se penchant légèrement en avant, par-dessus la table, Leo lança à Maximilian un regard défiant sous des paupières légèrement plissées.

"Ah ouais ? Tu crois que j'aurais transplané ? Que je suis du genre à fuir ?"

La rousse devait avouer être plutôt offensée par cette estimation du rouge et or. Sans compter que pour l'histoire de la baguette, le brun avait à ses yeux complètement tord.

"Je suis pas d'accord. Déjà, j'aurais pu sortir seule du compartiment si j'avais eu ma baguette."

Avec un Alohomora, en faisant exploser la serrure voire même la vitre si la porte lui avait résisté, mais elle se serait débrouillée pour sortir. Ensuite, elle aurait fait en sorte de retrouver Jacob. Jamais elle ne serait partie sans lui. A la limite, elle aurait aimé le voir transplaner, lui, pour le savoir loin du pont s'écroulant et de l'attaque de mages noirs - sachant pertinemment qu'il ne l'aurait pas fait. Mais, bien que pas incroyablement nombreuses, il y avait tout de même quelques personnes - dont une bonne partie avait partagé son compartiment - à qui Leo tenait trop pour partir en les laissant derrière elle en plein danger et qu'elle aurait à tout prix voulu savoir en sécurité.

Au lieu de cela... Leo avait mis du temps avant de finalement repérer son copain parmi tous les élèves, luttant contre une angoisse montante au fur et à mesure que les minutes passaient dans l'incertitude de ne savoir ni où il était ni comment il allait. Escalader un haricot géant l'aurait certainement amusée en temps normal, mais ça avait finalement été Britanny qui l'avait fait descendre avec son balai. Leo n'avait même pas eu son Comète 260 avec elle pour en faire quelque chose d'utile. Non, elle avait d'abord été inquiète, incapable de se concentrer sur quoi que ce soit n'étant pas l'objectif de trouver Jacob, et ensuite complètement inutile. Elle n'en était pas particulièrement fière, mais l'impression qu'elle avait eue était la terrible sensation d'avoir les mains liées.

"Toi, tu préfères attendre passivement en espérant que des agents du Conseil finissent par pointer leur nez pour te sauver ?"

La passivité, devoir subir les événements sans être en mesure d'agir, que ce soit pour s'aider soi-même ou quelqu'un d'autre, était devenu un des pires sentiments pour Leo, depuis le jour où elle avait vu les images de Jacob luttant dans le Dominion sans pouvoir faire autre chose qu'attendre et espérer qu'il parvienne à s'en sortir. Espérant ainsi chasser les images peu agréables menaçant de monter dans son esprit, la Gryffonne but quelques grandes gorgées de son café avant de reposer sa tasse d'un geste sec.

"Et puis pourquoi on a des cours de défense contre les forces du mal, d'abord, si dans les situations où on en aurait vraiment besoin, on a même pas notre baguette ?"

mot souligné : NaNoWriMo J24

ˈli(ː)əʊ ˈʤɪnʤə
Flash McQueen, Flash McWin

24 août 2022, 20:14
La Gazette du Conseil  table de Gryffondor 
Les événements du Poudlard Express étaient encore frais dans les esprits de tous autant des professeurs que des élèves. Plus que jamais, les élèves avaient besoin de se sentir rassuré. D'être élèves comme la petite Noémie de deuxième année, avait complètement perdu espoir en la magie. Et pour Sixtine, c'était le pire scénario possible, qu'un ou qu'une élève délaisse complètement les études par traumatisme magique.

Les traumatismes magiques, Sixtine en avait assisté à plusieurs et notamment dans sa propre famille. Son oncle qui, était toujours enfermé à Ste Mangouste en était le parfait exemple. Il avait subit un sort ou avait vu un événement traumatisant, personne ne le savait sauf lui. Mais actuellement, il était incapable de répondre, car, dans sa tête, il était un enfant de 10 ans. 12 ans les bons jours.

C'est donc pensive et un peu remontée qu'elle fit son entrée dans la grande salle. Elle n'était pas énervée contre une personne en particulier mais plutôt contre un ensemble de faits, d'actions ou d'inaction. En colère contre les personnes ayant osé s'en prendre à des élèves démunis de leur magie, des enfants pour la plupart. C'est alors que son oreille surprit une conversation intéressante. Deux élèves à la table de Gryffondor étaient en train de discuter de l'article de la Gazette qui traitait justement du Poudlard Express. Elle n'avait lu qu'une partie de l'article et avait décidé qu'il n'était pas nécessaire d'en lire plus.

La professeure de défense contre les forces du mal allait continuer sa route jusqu'à la table des professeurs mais Leo Ginger parla de sa matière et, elle se sentit presque obligée de faire demi tour. Une fois à hauteur des adolescents elle s'excusa, salua et s'installa à côté d'eux, comme une élève.

- Peut être qu'ils ont peur de vous. Une armée d'élève en capacité de se défendre face à une poignée de sorciers, les choses auraient pu être différentes. Mais la question est : A qui profite le crime ?

Sixtine savait très bien que Ginger n'appréciait pas sa présence mais tant pis, elle avait envie d'avoir cette conversation.

Je m'incruste ! Si besoin, je peux faire un RP+ ?

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24 août 2022, 23:26
La Gazette du Conseil  table de Gryffondor 
Je recule lorsque Ginger agite son exemplaire de la Gazette sous mon nez. Je préfère que ce torchon ne s'approche pas trop de moi, je ne voudrais pas être contaminé par leurs idées répugnantes. Et pourquoi a-t-elle l'air si méfiante ? Je ne vois pas en quoi ma remarque était insultante. Vouloir sauver sa peau n'a rien de choquant. Mon courage a des limites.

« Toi, t'es une Gryffondor à 100%. Si tu avais eu l'occasion de t'enfuir, tu l'aurais gâchée juste pour sauver des gens ? »

Cela ne me serait même pas venu à l'esprit. Est-ce une preuve d'égoïsme de ma part ? À Poudlard, personne n'est assez important à mes yeux pour que je mette ma vie en danger. Seuls mes frères pourraient me pousser à ne pas m'enfuir, s'ils étaient en danger. Puisqu'aucun d'eux ne se trouvait dans le train, à l'exception de Jacob - mais, comment dire... je ne prendrais pas de risques pour lui - la question ne s'est pas posée.

« Et tu aurais fait quoi une fois sortie du wagon ? Tu n'aurais pas sauté du haut du pont ! »

N'aimant pas être contredit, je croise les doigts pour qu'elle ne me réponde pas qu'elle avait son balai dans sa valise : cela détruirait tout mon raisonnement, ainsi qu'une partie de mon ego, qui a tendance à m'annoncer que mes arguments sont irréfutables.

Je lève les yeux au ciel. Ça fait plus de deux ans que l'on est dans la même maison, Leo doit sans doute savoir que mes capacités magiques sont très faibles. Croit-elle vraiment que, dans une telle situation, je serais capable de me débrouiller seul ?

« Même si je déteste les agents du Conseil, je ne vois pas comment on aurait pu s'en sortir sans eux. Le pont se serait écroulé, et on aurait été dessus ! »

En toute honnêtement, devoir admettre que le Conseil nous a sauvé la mise est très désagréable : en temps normal, je préfère le critiquer.

« M'ouais, t'as pas tort. Mais aucun cours de défense contre les forces du mal ne nous prépare à ça. Ou alors, j'ai séché les cours qui abordaient le sujet de "comment survivre quand des sorciers tarés provoquent un attentat dans un train". »

Je bois une gorgée de jus de citrouille, mais je m'étouffe et la recrache immédiatement en voyant que la professeur de défense contre les forces du mal s'asseoit à côté de nous. J'espère qu'elle n'a pas entendu ma dernière phrase, ça pourrait me causer quelques problèmes.

Est-ce de l'ironie ? Je la dévisage avec méfiance. Je n'ai jamais eu confiance en les professeurs de ce collège, et ça ne m'étonnerait pas d'apprendre que certains d'entre eux sont de mèche avec les sorciers ayant provoqué cette attaque. Suis-je trop méfiant ? Sans doute.

« M'dame, vous pensez vraiment que ce genre de sorciers ont peur de quelques gamins comme nous ? »

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26 août 2022, 13:30
La Gazette du Conseil  table de Gryffondor 
Il y avait des gens que j’aime, dans ce train,” fut dans un premier temps sa seule réponse à Maximilian. Après avoir marqué un instant de pause, Leo reprit lentement.

Imagine que tu pars… et que t’apprends après coup qu’il est arrivé quelque chose à quelqu’un à qui tu tiens. Ça doit juste être… elle ferma les yeux, ayant du mal à trouver un mot. Rien que d'y penser, elle pouvait sentir quelque chose se serrer dans sa poitrine. Ce serait pire que la passivité forcée, honteux, peut-être même impardonnable ? Horrible,” conclut-elle finalement après une courte hésitation, posant à nouveau le regard sur son vis-à-vis.

Leo ne répondit pas à la question suivante du Gryffon. Pas qu'elle l'ait ignorée - au contraire, elle y réfléchit un instant -, mais c'était plutôt qu'elle n'avait aucune réponse à lui apporter. Elle ne savait pas. Elle ne savait pas ce qu'elle aurait fait, une fois sortie du compartiment. Une attitude "100% Gryffondor", comme le formulait Maximilian, cela sonnait bien. Mais la vérité était qu'elle n'en savait rien et ne qu'elle ne pouvait tout simplement pas le savoir. Tout de ce qu'elle pouvait dire ne serait que spéculation et imagination - peut-être une part de souhait, aussi - mais une projection issue de son esprit, là maintenant, lors d'un p'tit dej' à Poudlard et non pas des décisions prises au milieu de l'action, sur un pont en train de s'écrouler.

Aussi, elle préféra directement s'attaquer à la prochaine remarque de son camarade de maison, qui, une fois de plus, la mettait en désaccord.

"Ha ouais, c'est une belle image que la Gazette trace du Conseil hein... les grands sauveurs. Mais si ça se trouve, s'ils avaient agi différemment avant, l'attaque aurait peut-être pu être évitée."

Et puis comme si "défense contre les forces du mal" était un mot magique, Miss Valerion passa dans son champ de vision à ce moment-là. Non, plus que de passer dans son champ de vision, elle s'approcha de leur table... d'eux, en fait. Du regard, Leo tenta d'avertir Maximilian de la présence de la professeure puis qu'il évoqua pile à ce moment-là des heures de cours séchées... mais cela ne semblait finalement pas être la raison du détour de l'enseignante. Est-ce qu'elle avait écouté leur conversation ?

Leo était un peu surprise de la voir s'installer avec eux à leur table et mit quelques secondes avant de répondre les salutations que la politesse exigeait.

"Peur de nous ?, répéta-t-elle comme en écho. Le Conseil des Sorciers qui confisque nos baguettes, vous voulez dire ?"

Entendre Maximilian les traiter de gamin ne lui plaisait pas particulièrement et elle lui lança un regard désapprobateur, mais Leo n'était pas certaine de suivre la professeure. Déjà qu'elle ne s'était pas tout à fait remise de son étonnement de la voir prendre place avec eux pour discuter... Peut-être aussi parce qu'en réalité, elle était positivent surprise de voir qu'un adulte de Poudlard - Miss Valerion avec qui ça avait parfois été tendu au cours de l'année - prenne spontanément le temps d'aborder le sujet avec eux.

"Je sais pas... j'ai plus l'impression que Conseil veut - ou ressent le besoin de - tout contrôler et qu'on vient d'en payer le prix..."

L'anglaise hésita à ajouter quelque chose mais préféra finalement se taire. Elle ne connaissait pas la position de la professeure vis-à-vis du Conseil des Sorciers et ne voulait pas la heurter sur ce point-là parce qu'elle avait d'autres questions à poser.

"La Gazette - Leo agita une nouvelle fois le journal, cette fois sous le nez de l'adulte - n'a pas vraiment d'explication à proposer sur la raison de l'attaque. Est-ce que vous, vous avez une idée ?"

Une experte de la défense contre les forces du mal devait connaître un minimum les mécanismes de ces fameuses "forces du mal", non ?

"Et Miss, j'ai une autre question. Le jeune sorcier sur le tapis volant, avec le haricot géant... je l'ai jamais vu à Poudlard. Mais ce n'était pas non plus un membre du gouvernent, ou bien ? "

Leo espérait ne pas assommer la professeure avec ses nombreuses questions, surtout qu'en cours, bien qu'elle montrait généralement la politesse nécessaire, elle était plutôt distante.

Avec plaisir !
Pas besoin de faire +, on s'est dit qu'on allait faire au feeling. C'est juste moi qui suis incapable de faire plus court :ninja:

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Flash McQueen, Flash McWin

26 août 2022, 19:10
La Gazette du Conseil  table de Gryffondor 
Sixtine ne fit pas attention à la remarque du Gryffondor concernant un potentiel cours séché. Après tout, si il estimé ne pas avoir besoin de suivre ses cours, c'était son problème et non celui de Sixtine. Les deux élèves semblaient étonné de voir la professeure de défense contre les forces du mal assise à leur table. Une partie du réglèment intérieur avait il interdit ce genre de pratique depuis la fin de sa scolaritée ? C'était probable.

- Dans le Poudlard Express il y a bien plus que "quelques gamins" comme vous dites. Imaginez une seconde que chaque sorcier dans le train soit en possession de sa baguette, ça veut donc dire que chaque sorcier est un position d'attaquer et de se défendre, d'accord ? Malheureusement, et là attention, je ne prends pas parti pour le conseil, je vous donne juste une explication, certains sorciers peuvent paniquer et faire finalement plus de mal ou de dégâts que si ils n'avaient pas été armé. Le moyen le plus simple pour eux, c'est de supprimer l'arme.

Sixtine écoute la remarque de Leo. Cette dernière semble croire à un complot ou peut être à une forme de privation de liberté. Sixtine pouvait tout à fait le comprendre après tout, elle n'avait jamais été privé de sa baguette et elle ne souhaitait pas que ça arrive un jour.

- Au délà du fait de vouloir tout contrôler, le conseil cherche à se protéger. Concernant les raisons de l'attaque je dois vous avouer que je n'en ai pas la moindre idée. Mais, au vu de ce que j'ai pu voir ici, à Poudlard pendant que vous étiez là bas, je crois que c'était une attaque personnelle envers la directrice. C'était un moyen de faire pression sur elle.

Leo parla ensuite d'un homme sur un tapis volant, et une histoire de haricot géant. La professeure ne comprenait et ne voyait pas du tout de quoi parlait la jeune fille.

- Je m'excuse mais je n'ai aucune idée de la personne à qui vous faites référence... Comme je le disais, je n'étais pas dans le Poudlard Express et, nous n'avons pas vraiment eu de discussion avec les professeurs qui étaient sur le terrain ce jour là.

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27 août 2022, 22:11
La Gazette du Conseil  table de Gryffondor 
Après une semaine à être constamment infantilisé par mes parents, je suis étonné d'entendre un adulte considérer les élèves de mon âge comme autre chose que des "gamins". Sommes nous réellement capables d'être une menace pour le Conseil, ou pour les responsables de l'attaque ? Je n'en suis pas sûr. En tout cas, je ne pourrais pas en être une. Mais est-ce le cas de tous mes camarades ? Certains d'entre eux connaissent-ils des sortilèges assez offensifs pour être dangereux ?

Je ne comprends rien à ce qu'il se passe dans notre monde. Pour moi, la politique n'est qu'un sujet de dispute avec mes parents, un simple moyen de les provoquer et d'être insolent. Mais en écoutant les propos de Leo et de miss Valerion, je commence à me dire que je manque cruellement de connaissances au sujet du monde dans lequel j'ai toujours vécu.

Me lassant de la conversation quelques instants, j'attrape le pot de marmelade et en tartine quelques toasts. Suis-je le seul élève de Poudlard à ne pas être contrarié par la confiscation de ma baguette ? Pourquoi en aurais-je besoin pendant les vacances ? Même dans le cas d'une telle attaque, aucun sortilège ne me serait venu en tête. Et pourtant, mon niveau en défense contre les forces du mal n'est pas vraiment médiocre, même s'il dégringole de plus en plus au fil des années.

Je quitte mon assiette du regard en entendant Leo demander les raisons de l'attaque. Ça, ça peut être une information intéressante ! Malheureusement pour ma curiosité, la professeur ne semble pas avoir de réponse à cette question.

"Qu'est-ce qu'elle signifie, cette attaque ? Si ces sorciers voulaient juste attaquer la directrice, pourquoi ne l'ont-ils pas ciblée, elle ? "

Une blague me vient à l'esprit lorsque j'entends la question posée par Ginger, mais j'hésite à la faire : leur conversation semble trop sérieuse pour cela. Pesant le pour et le contre, je décide finalement que paraître immature et trop désinvolte ne m'a jamais dérangé.

"Ca devait être Jack, comme dans Jack et le Haricot magique."

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29 août 2022, 18:22
La Gazette du Conseil  table de Gryffondor 
Leo hocha lentement la tête aux explications de Miss Valerion, tandis qu'elle tentait ce comprendre. Le raisonnement proposé - celui du Conseil, à en croire la professeure - avait quelque chose de bien étrange, à ses yeux. Bien sûr, la rousse avait déjà entendu parler d'accidents magiques et bien sûr, elle ne prenait pas le sujet à la légère. Et pourtant… combien de fois, les professeurs avaient répété que pour parvenir à lancer un sort, il fallait être concentré ? Et combien de fois il lui était arrivé de rater un un sortilège parce qu’elle s’était précipitée ? Si, elle pouvait bien imaginer que dans la panique, un sort pouvait fuser dans une mauvaise direction. Mais était-ce tellement fréquent - au point d'en faire un argument de poids dans l'argumentation en faveur d'une confiscation de baguette ? Cela ne faisait pas sens. Et puis c'était clair que si on voyait une baguette avant tout comme une arme...

"Mais les situations où il pourrait y avoir cette... "panique"... ce sont justement celles où on aurait besoin de notre baguette. Au-delà du fait que c'est rassurant de l'avoir, ça veut dire quoi ? Qu'on est supposés avoir une confiance aveugle envers le Conseil des Sorciers en ce qui concerne notre sécurité ? Bah ils m'ont vraiment pas convaincue."

Leo croisa les bras devant la poitrine tandis qu'elle repensait à l'arrivée tardive des agents du gouvernement. Non, déjà que son opinion les concernant était peu positive, mais alors maintenant...

"Ah."

Elle venait d'apprendre que Miss Valerion n’avait pas été à bord du train, hier, et semblait ignorer ce qu'il s'y était exactement passé. Ce n’était pas tant cela qui la surprenait, mais plutôt le fait évident que les informations et modalités exactes de l’attaque de la veille n’avaient pas été transmises au corps professoral resté au château. Était-ce encore à venir ? Ou est-ce que les sorciers allaient devoir se contenter de la version des faits dépeinte par le petit article de la Gazette ?

"On vous a pas raconté ?" commença la rouge et or, juste avant que son camarade de maison n’évoqua un conte populaire dont la similitude avec le haricot du train pouvait effectivement avoir quelque chose d’un peu amusant. Pendant un instant, le regard de Leo s’attarda sur Maximilian, tendis qu’elle tentait de cerner le ton sur lequel il avait dit cela. Est-ce qu’il était vraiment sérieux ? Venant de la part de quelqu’un qu’elle avait déjà vu s’amuser à lancer sa baguette aussi loin que possible, cela ne l’étonnerait pas trop… Mais par Godric, c’était il y a deux ans, il avait peut-être grandi un peu entre temps ! Alors était-il sarcastique ? Ou sincèrement amusé ? Après tout pourquoi pas, c’est vrai que les points communs entre certaines histoires moldes et de certains éléments du monde sorcier était curieuse.

"Askip tu peux trouver des chaussures autolaçantes au Chemin de Traverse, aussi," se contenta de répondre la rousse avant de hausser les épaules et de reporter son attention sur la professeure.

"C'est pas le Conseil qui nous a libérés des compartiments fermés, c'est pas lui qu'a organisé l'évacuation du train quand le pont a commencé à s'écrouler. En tout cas dans la zone où j'étais, c'était un sorcier avec un tapis volant. Pas Jack, quelque chose avec A, je sais pas exactement. "

Leo tourna la tête vers Maximilian en quête d'aide à propos du fameux nom, puis enchaina :

"Et il avait avec lui un haricot géant le long duquel on pouvait grimper pour descendre, aussi. C'est la plante qui a sécurisé les derniers élèves en haut du pont quand il s'est effondré. Il es a juste attrapés avec ses branches, comme si c'était des mains. Et il a fait pareil avec un des wagons."

Pour souligner ses paroles, Leo agita doucement ses mains, avant de reprendre :

"Les sorciers du Conseil ont débarqué après tout ça, heureusement qu'il a pas fallu les attendre, parce que sinon... si au-delà de se soucier de leur propre petite sécurité personnelle, ils pourraient gérer celle de ceux dont ils confisquent les baguettes...", ajouta-elle à voix basse, pour elle-même, avant de reprendre plus fort :

" C'est la première fois que j'ai vu un tapis volant. Il y en a beaucoup, en Grande-Bretagne ? Ça s'achète juste comme ça ?"

Leo parle beaucoup, pardon ! En espérant ne pas subir de silencio :lol:

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Flash McQueen, Flash McWin

05 sept. 2022, 00:02
La Gazette du Conseil  table de Gryffondor 
Finalement, Sixtine n'est pas déçue d'être venue à cette table. Elle est même plutôt satisfaite de voir que certains élèves se posent des questions et essayent de comprendre le fonctionnement d'un système gouvernemental. Alors bien sur, il était hors de question pour elle d'entrer dans de grand discours concernant le gouvernement actuel ou le gouvernement passé car son opinion politique n'avait rien à faire la dedans mais, elle trouvait ça bien que les élèves puissent s'exprimer et elle regretta presque de ne pas pouvoir avoir ce genre de débat avec l'ensemble de ses élèves.

- Vous savez, il est toujours plus facile de s'en prendre à un intermédiaire. A titre d'exemple, il est plus facile de s'attaquer à quelque chose que vous aimez plutôt qu'à vous-même. Et cette vérité s'applique d'autant plus quand le sorcier est puissant. Sa faiblesse, c'est son cœur.

Sixtine écoute Maximilian parler de Jack et le haricot magique mais malgré sa recherche mentale, elle ne trouve pas la référence.

- Qui est Jack et le haricot magique ? D'accord je comprends mieux cette histoire de haricot maintenant. Je ne sais pas qui est cet homme mais je suis ravie qu'il est pu vous aider. Concernant les baguettes, je n'ai pas mon avis à donner sur la question car je ne fais pas parti du gouvernement actuel mais j'imagine qu'ils ont leur raison. Il est vrai que les tapis volants en Grande Bretagne c'est assez rare... Je n'ai d'ailleurs jamais essayé ce moyen de transport.

La professeure arrête de parler pendant un moment et commence à se servir des quelques tartines qui trainaient par là pour manger avec les élèves car après tout, maintenant qu'elle est là, autant rester. Elle n'oublia pas de se servir une grande tasse de café.

- Non, je ne vous dis pas d'avoir une confiance aveugle envers qui que ce soit. Il ne faut jamais avoir une confiance aveugle, croyez en mon expérience.

321 mots

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